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et le soleil tourne encore. (over)

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AuteurMessage
Jenstel Pawcraft
......
Jenstel Pawcraft

Cursus Expert en Coopération Magique

Blabla

Date d'inscription   : 09/06/2008
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et le soleil tourne encore. (over) Vide
MessageSujet: et le soleil tourne encore. (over)   et le soleil tourne encore. (over) EmptyDim 2 Mai - 14:12



JENSTEL PAWCRAFT
Personnage élève


Informations essentielles


Nom : Pawcraft.
Prénom : Jenstel.
Âge : 21 ans.
Cursus, options : Expert en coopération magique internationale.
Collège fréquenté : Poudlard.
Ancienne maison : Serdaigle.
Caractère : Impulsif, orgueilleux, intelligent, perdu.
Baguette : Bois d'if, ventricule de dragon, noire, potions.
Patronus : C'était un chat. C'est devenu un aigle.
Epouvantard : Une fenêtre.
et le soleil tourne encore. (over) Hcav210
crédit avatar : vogue

Informations Hors-Jeu


Pseudo : Anna.
Âge : 17 ans.
Avatar souhaité : Hayden Christensen.
Présence : Quotidienne.
Commentaires : Merci pour la réouverture.


Dernière édition par Jenstel Pawcraft le Dim 2 Mai - 15:11, édité 1 fois
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Jenstel Pawcraft
......
Jenstel Pawcraft

Cursus Expert en Coopération Magique

Blabla

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et le soleil tourne encore. (over) Vide
MessageSujet: Re: et le soleil tourne encore. (over)   et le soleil tourne encore. (over) EmptyDim 2 Mai - 15:05

Il était une fois.



      Douceurs de cette enfance disparue.

    - Maman, le soleil ne se fatigue pas, à force ?
    - A force de quoi, mon ange ?
    - De courir après nous pour ne pas qu’on ait peur du noir.

    Madame Pawcraft se mit à rire de sa voix cristalline, posant sur son fils unique des yeux très doux. Elle secoua la tête joyeusement, tandis que son époux, plus bourru, plus insatisfait, corrigeait son jeune fils en lui expliquant que, contrairement à ce que ses six ans d’observation lui laissaient croire, c’était la Terre qui tournait autour du soleil et nous qui courions après lui pour toujours avoir de la lumière. Mais il lui rappela également l’importance de la nuit et allait commencer à lui parler de poésie quand sa femme lui tendit un sourire indulgent et tranquille qui l’apaisa : plus tard, son précepteur s’occuperait de lui apprendre le monde et les vers qui le décrivaient.

    - Tu devrais boire un peu. Va demander à mademoiselle Jennings de te servir un verre de limonade. Tes cousins vont arriver.
    - Oui, maman.

    Et le petit garçon disparut en courant derrière les haies de leur jardin anglais. Dans la maison, les meubles, que leur illustre famille possédait depuis longtemps, narguaient la petitesse de Jenstel avec des murmures d’aristocrates connaisseurs. Lui ne réalisait pas encore la mesquinerie de son milieu ; il ne comprenait les mots « snobisme » et « dédain ». Il se demandait simplement si le soleil ne se fatiguait pas, à force. Mademoiselle Jennings lui donna son verre de limonade avec un sourire appréciateur face à sa propreté et sa sagesse. Il lui rendit le verre une fois vide, ne le reposant pas dans l’évier car sa mère le lui avait interdit : des personnes de leur rang ne faisaient pas de telles choses. Quand il sortit, son oncle et ses cousins étaient déjà là. Ils jouèrent pendant quelques heures au ballon, au théâtre, puis leurs pères les emmenèrent voir les chevaux, et pendant qu’il s’occupait de Tornhead, un poulain brun tacheté, Jenstel écouta les deux hommes parler.

    - Heureusement, la rente reste suffisante pour avoir tous les projets que nous désirons. Ce n’est pas comme les Smith ; tu as entendu ce qui leur est arrivé ?
    - Bien sûr. Quelle idée d’investir, ces bassesses bourgeoises leur ont valu la faillite.
    - A pratique dégradante, châtiment divin. Action, réaction, comme diraient d’autres.
    - Je crois que la malchance leur vient en partie de l’union de leur fille. Elle est avec un moldu, désormais. Leur enfant sera de sang mêlé.


    Les deux hommes eurent une expression de dégoût puis disparurent plus loin dans les écuries, continuant de converser sur les autres familles aristocratiques et les choix plus ou moins dignes qu’elles mettaient en œuvre. Bientôt, cependant, le soir tomba, et il fallut rentrer pour dîner en famille avant de se coucher tôt. Le lendemain matin, en effet, venait le précepteur. Car dès six ans, puisqu’en tant qu’aristocrate, on vivait confortablement sans apprendre de métier, on cherchait au moins à cultiver tous les talents possibles et imaginables – depuis la culture artistique et historique à la maîtrise des sortilèges et du vocabulaire sorcier dans ses moindres détails. Ainsi, à six ans, Jenstel suivait les cours des élèves de première année de Poudlard. Comment cela aurait pu conduire à autre chose qu’à un élève modèle ?


      La docilité de l’excellence scolaire.

    - Qui se pense capable de transformer cette table en lampe sans qu’elle ne se brise en retombant ?

    Le professeur soupira en voyant que seul Jenstel levait la main. Il lui fit cependant un sourire heureux, car sans lui, la classe fonctionnerait difficilement. Il aidait sans cesse les autres élèves en difficulté, se proposait toujours pour répondre aux questions et essayer les sortilèges – échouait rarement, et quand bien même cela arrivait, il s’entraînait tant et tant que bien vite, le problème se résolvait. Bref, Jenstel était un élève modèle. Il avait grandi, depuis ses six ans, et ses cheveux blonds avaient poussé sur son visage d’adolescent docile. Sa mère lui avait interdit le port des lunettes qui pourtant lui plaisait – il pouvait se cacher derrière – et il avait donc subi une opération à l’hôpital sorcier pour guérir sa myopie. Cependant, sa beauté, qu’on pouvait deviner, déjà, était quelque chose dont il n’avait pas conscience et dont il ne comptait pas tirer profit. Tout allait aux études et à la dignité.

    - Fayot.

    Le murmure avait soufflé de derrière, pique hargneuse et envieuse que Jenstel ignora. Il aurait pu être comme un de ses cousins, irascible et immédiatement sur l’autre, à le frapper de ses poings pour qu’il respecte son orgueil, sa personne. Il craignait bien trop de déplaire aux maîtres et d’enfreindre le règlement. Il ignorait les remarques, donc. La docilité de l’excellence. Très solitaire, il retrouva le silence de la bibliothèque dès le cours fini et sa pâleur vint s’emplir de la poussière des mots d’une autre époque. Cependant, ce n’était qu’un prélude à ce qu’il allait devenir.


      La métamorphose de l’outre-Atlantique.

    - Excuse-moi, tu saurais où est l’aile ouest ? Je suis perdue.
    - Elle est – je crois qu’elle est – laisse-moi t’accompagner, ce sera plus simple.

    Jenstel regretta immédiatement d’avoir bégayé face à une question aussi simple, tandis que Jocelyn, l’étudiante en littérature qui allait bientôt l’aider à déployer ses ailes, le regardait avec un magnifique sourire. Légère, elle hocha aussitôt de la tête et ils commencèrent à marcher. Elle ne cessait pas de parler. Il ne pouvait se concentrer sur les défauts de ses vêtements ou ce que sa démarche avait de peu aristocratique ; il ne parvenait qu’à saisir ce qu’elle disait, l’absorber, et acquiescer parfois sans oser répondre, sans savoir quoi dire. Ce fut le coup de foudre, pour lui. Et elle fut charmée. Alors, face à l’aile ouest, avec une spontanéité qui le laissa coi, elle lui demanda :

    - Tu ne veux pas qu’on aille prendre un café, plutôt ? Il fait si beau.

    Et alors, ils quittèrent le campus pour une journée. Jenstel expliqua à Jocelyn qu’il était parti pour trois ans d’étude aux Etats-Unis parce que ses parents considéraient que quelques années à l’étranger allaient lui permettre de mieux connaître le monde et qu’il en reviendrait ragaillardi – il pourrait ainsi gérer la maison et les rentes avec l’habileté de son père et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Jocelyn eut l’air sceptique face à ce futur qu’il se prévoyait. Elle lui raconta ses propres luttes, contre l’injustice notamment, ses travaux dès l’adolescence pour compléter les petits salaires de sa mère ; elle lui raconta comment son père avait claqué la porte quand elle était enfant et combien finalement, c’était peut-être mieux. Elle sourit et laissa son regard se perdre. Elle devint dès lors le symbole de l’Amérique, pour Jenstel, l’exotisme même.

    - C’est l’heure de rentrer au campus.
    - Tu dînes avec tes amis ?

    Le silence de Jenstel fut suffisamment clair pour Jocelyn. Elle l’entraîna donc avec ses propres amies, et ce fut le choc des cultures. Et l’amour.


      Pose ton voile, chérie, je décolle.

    Depuis plus de deux ans, Jocelyn rendait chaque jour Jenstel un peu plus heureux. Elle l’avait peu à peu mis en confiance et il avait fini par lui parler de sa culture, de son éducation, avait joué du piano devant elle, lui avait appris à monter à cheval ; en échange, elle lui racontait les grandes fresques de la littérature qui l’émouvait tant, l’emmenait dans les petites galeries d’art pointues qu’il ne connaissait pas, l’obligeait à fêter un peu et à sociabiliser. Il devenait de plus en plus ouvert, de plus en plus libre. Et ses parents s’inquiétèrent de plus en plus également. Vint enfin le jour fatal pour eux : sous une lune qu’il n’aurait pu imaginer plus belle, Jenstel mit le genou à terre et demanda à Jocelyn de passer le restant de ses jours près de lui. Elle accepta. Quelques jours plus tard, les parents de Jenstel atterrissaient à quelques kilomètres du campus.

    - Excusez-moi, le numéro de chambre de Jenstel Pawcraft ?
    - Je n’ai pas le droit de vous le donner. Je peux en revanche envoyer quelqu’un le chercher.


    Les parents acquiescèrent. Madame Pawcraft, un peu vieillie, très élégante, faisait crisser ses ongles sur le bureau de la réceptionniste, ne pouvant croire que son fils avait été suffisamment bête pour autant la décevoir. Monsieur Pawcraft, lui, était très calme, froid, distant, prêt à assener les vérités douloureuses sur celui qui avait trahi ainsi leur nom. Le jeune homme en question apparut enfin, avec un jean et une chemise à carreaux, des Ray Ban sur le nez, et un sourire de charmeur qui ne ressemblait plus du tout à la docilité d’avant l’Amérique.

    - Tu viens ? On va prendre un café.

    Dès ce moment-là, Jenstel sentit que quelque chose n’allait pas et que la situation allait très mal tourner. Il réfléchit le plus vite possible dans la voiture, cherchant des solutions à ce guet-apens, mais ne sachant pas exactement en quoi allait consister la conversation, il ne pouvait que mal s’y préparer. Ils s’installèrent dans le café d’un hôtel pour millionnaires et après avoir commandé des boissons d’un ton entre sécheresse et politesse, les parents de Jenstel commencèrent enfin.

    - Jenstel, que fais-tu ?
    - C’est-à-dire ? En cours ?
    - Non, pouilleux. Avec Jocelyn. Que font ses parents, déjà ?
    - Sa mère est libraire.
    - Exactement.

    Ils s’affrontèrent du regard en silence pendant quelques instants. Puis, jouant sur le thème bad cop, good cop, la mère de Jenstel prit le relais pour essayer de le raisonner tendrement :

    - Mon fils, tu vois bien ce qui est arrivé aux Smiths. Ils ont tout perdu depuis cette union fatale de sang mêlé. Tu dois comprendre qu’une moldue roturière n’est pas suffisante pour toi. Tu vaux mille fois plus. Elle s’en remettra, tu sais.
    - Elle s’en remettra ? Maman, mais tu entends ce que tu dis ? C’est moi qui ne m’en remettrai pas.
    - Il va bien falloir que tu t’en remettes, reprit alors le père, parce que c’est tout ou rien.

    La mère se raidit : la conversation était arrivée là où elle voulait éviter que ça aille. En effet, monsieur Pawcraft avait compris bien avant elle qu’il allait falloir procéder aux menaces pour que Jenstel cède. Il savait ce que ça faisait quand la liberté corrompait les cerveaux trop dociles. Alors, il lui expliqua calmement que certains malheurs risqueraient d’arriver à Jocelyn, que sa mère allait risquer de perdre son travail, que Jocelyn allait risquer d’avoir quelques mauvaises notes déterminantes, que parfois la vie était bien injuste et que tout cela risquerait de se produire rapidement si Jenstel ne rétablissait pas l’ordre. Celui-ci resta figé. Monsieur Pawcraft, ayant terminé son œuvre, régla les boissons et fit se lever sa femme, avec laquelle il partit, laissant Jenstel immobile dans le café vide. Il décollait quelques jours plus tard, avec toutes ses affaires, et le cœur dans un état indescriptible.


      Chudley, ou la nécessité de réapprendre à respirer.

    Jenstel se réveilla en sursaut, les dernières semaines se jouant encore et encore dans son esprit abandonné aux rêves et cauchemars. Son corps baignait dans la sueur et il quitta les draps sales de l’hôtel minable dans lequel il dormait ; il jeta un coup d’œil à sa montre, et constatant que malgré l’heure matinale, il était décent de se réveiller, alla au café le plus proche pour boire un premier coup en même temps que les travailleurs du quartier ouvrier. Ce qu’il faisait là ? Tout sauf rentrer chez ses parents. Ils l’avaient séparé de l’amour de sa vie. Il sentait chaque jour son cœur rater une centaine de pulsations à la pensée de Jocelyn. Elle avait pleuré. Elle n’avait pas compris. Il n’avait pas pu lui expliquer. Il y pensait, sans cesse. Elle n’avait pas compris pourquoi il obéissait à ses parents. Elle ne savait pas. Ses yeux se troublèrent ; il les essuya avant que le serveur pose le café et un journal de la veille.

    Ce que les moldus ne savaient pas, c’est que dans certains de leurs journaux, il y avait des rubriques sorcières que seuls ceux-ci pouvaient voir grâce à des sortilèges très avancés. Ainsi, Jenstel s’y reporta machinalement, s’arrêtant fixement sur un grand titre :

      UNE UNIVERSITE POUR SORCIERS OUVRE EN ANGLETERRE.

    Son cœur manqua encore une fois une pulsation, mais cette fois, ce fut sur le coup de l’espoir. Il lut l’ensemble de l’article et quitta le café plus tôt que d’habitude pour aller déposer son dossier d’inscription : et si, enfin, se présentait le signe qu’il avait tant attendu pour recommencer à vivre ?
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Elias J. Liesberg
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Elias J. Liesberg

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Année : Première.

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MessageSujet: Re: et le soleil tourne encore. (over)   et le soleil tourne encore. (over) EmptyDim 2 Mai - 15:19

Toujours aussi bien écrit. Je n'ai rien à redire.

Tu effectueras ton cursus d'expert en coopération magique internationale, première année à...

Bon jeu parmi nous
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Evie McCoy
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Evie McCoy

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Blabla

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MessageSujet: Re: et le soleil tourne encore. (over)   et le soleil tourne encore. (over) EmptyDim 2 Mai - 15:19

Le membre 'Elias J. Liesberg' a effectué l'action suivante : Répartition

'Répartition' :
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Jenstel Pawcraft
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Jenstel Pawcraft

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Blabla

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MessageSujet: Re: et le soleil tourne encore. (over)   et le soleil tourne encore. (over) EmptyDim 2 Mai - 15:28

    Merci beaucoup. <3
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