| | Gregory Asselta – beyond the sun. (ended) |  |
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Gregory Asselta ......
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Blabla
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 | | Sujet: Gregory Asselta – beyond the sun. (ended) Dim 2 Mai - 19:50 | |
| GREGORY, JAMES, ASSELTA.
Personnage Adulte |
Informations essentielles
Nom : ASSELTA.
Prénom : Gregory, James.
Âge : 42 ans.
Poste : Ancienne Langue de plomb au Ministère, il fut ensuite le bras droit du Directeur de Poudlard, avant de le devenir lui-même et de, finalement, retourner au Ministère de la Magie mais cette fois en tant que Secrétaire d'État affilié aux relations internationales, et au dialogue entre moldus et sorciers.
Collège fréquenté : Poudlard.
Ancienne maison : Gryffondor.
Caractère : Curieux, râleur, cynique, secret, impassible, charismatique, déroutant, calme, lucide, cultivé, bon orateur, critique, sûr, protecteur, altruiste, loyal, rêveur, idéaliste, affranchi, perfectionniste, franc... Complexe.
Baguette : Bois de sapin blanc, 40,2cm, contient une racine de Ginkgo (arbre très résistant).
Patronus : Une chauve-souris.
Epouvantard : Lui, devenu un "légume", prisonnier de son propre corps.
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crédit avatar : mélo <3 |
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Informations Hors-Jeu
Pseudo : Little Suzy/Elow.
Âge : 19.
Avatar souhaité : Hugh Jackman.
Présence : Autant que possible, même si je suis tentée de dire 7/7 xD.
Commentaires : FF <3, le coup de cœur de toute une vie. (:
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Dernière édition par Gregory Asselta le Lun 3 Mai - 2:01, édité 1 fois |
| | | | Gregory Asselta ......
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| | Sujet: Re: Gregory Asselta – beyond the sun. (ended) Lun 3 Mai - 1:48 | |
| Il était une fois...
I feel like there is no need for conversation
Some questions are better left without a reason
And I would rather reveal myself than my situation
Now and then I consider, my hesitation
The more the light shines through me
I pretend to close my eyes
The more the dark consumes me
I pretend I'm burning, burning brigh
Burning bright – SHINEDOWN.
- LOOK FOR ME THE WAY YOU LOOK IF YOU WERE BLIND.
« Ce que j'attends de la vie ? »
« Oui, c'est ce que je t'ai demandé. »
Un pâle sourire s'étira sur les lèvres du quarantenaire alors qu'il laissa retomber son dos contre le matelas. Elle avait toujours le chic pour poser des questions ambiguës. Auparavant accoudé sans dire un mot, à plonger ses yeux noirs dans l'émeraude de ceux de sa compagne, ses doigts mêlés aux siens caressant son pouce dans un mouvement régulier qu'il avait l'habitude de faire, il ferma les yeux alors qu'il devinait qu'elle attendait impatiemment qu'il réponde.
« Tu es bien sérieuse ce matin, j'ai fait quelque chose de mal hier soir ? »
« Oh, arrête, tu sais bien que rien de ce que tu as fait hier soir n'a pu être mal, amour... »
« On sait jamais, vous les femmes, vous avez la fâcheuse manie d'interpréter les choses de drôles de façons parfois... Aïe, c'est bon, j'ai rien dit ! »
« Allez, s'il te plaît, fais pas l'enfant... »
Il tourna la tête vers elle, qui s'était accoudée et maintenant, le fixait d'une moue boudeuse. La fixant du coin de l'oeil sans oser rien dire, au cas où elle ait encore la brillante idée de lui pincer les côtes s'il disait un mot de travers, il soutint son regard en silence. Puis, dans un petit soupir, il finit par rentrer de bonne grâce dans le réel sujet de conversation :
« ... Maintenant ? Ou en général ? »
« Tu le sais bien... Rien de tel que de parler boulot au réveil pour choper une bonne migraine. »
Il lâcha échapper un rire alors que les propos de sa femme trahissait une certaine ironie. Oui, il le savait. Tout comme il savait qu'elle ne le laisserait pas se défiler, quoi qu'il tente...
« La réponse est évidente. Depuis que je t'ai, je n'ai besoin de rien d'autre. » Asséna-t-il tranquillement en passant un bras autour de sa taille pour l'attirer vers lui, mais elle protesta, tout en se laissant tout de même faire, posant ses deux mains à plat sur son torse pâle strié de quelques cicatrices, hilare.
« Tricheur ! Tu me prends par les sentiments pour ne pas avoir à répondre ! »
« Ce n'est pas ma faute si tu poses des questions auxquelles tu as déjà la réponse... » Rétorqua-t-il en lui embrasssant le bout des lèvres, lèvres qui se mirent immédiatement à bouger.
« Alors je reformule : dis, mon amour, tu n'attends plus rien de la vie ? Tu as réalisé tous tes rêves ? Tu n'as pas de déception, de regret ? Que penses-tu de la vie que tu as maintenant ? N'y a-t-il pas des choses que tu aurais voulu changer ? »
Le regard de Gregory resta un moment dans celui de la femme qui partageait sa vie depuis maintenant une douzaine d'années, puis se fit plus vague, plus distant. Autant il avait aimé la façon dont sa voix, au début de sa tirade, s'était faite douce, autant le contenu qu'elle cachait l'avait légèrement refroidi. Le passé... Son passé. Passé dont elle connaissait déjà les faits marquants, d'ailleurs. Sa maladie génétique, son enfance difficile, sa rencontre avec Jill, son avenir qui aurait dû être glorieux à la tête des affaires de son père, ses fiançailles, son petit frère tombé dans la drogue, la trahison puis la rupture douloureuse, puis sa fuite, son poste de langue de plomb qu'il détestait, les horreurs de la Guerre, puis Poudlard... Et elle. Ainsi que le bonheur qui avait suivi depuis leur rencontre, jusqu'à maintenant. Elle savait déjà tout. Tout comme elle savait combien il n'aimait pas retourner en arrière. Son regard, qu'il aurait souhaité fixe, se fit fuyant, et il sut déjà qu'il avait perdu, même avant de parler.
« La vie que j'ai me convient. Elle est la seule que j'ai, de toute façon, alors pourquoi m'en imaginer une autre ? Celle-ci est la mienne, elle est très bien, et voilà. »
« Très bien, je comprends... »
« Kyleigh... » Reprit-il immédiatement en l'empêchant de quitter ses bras.
Soupirant de plus belle, il se mit à sourire alors qu'elle se blottissait contre lui, et il déposa un baiser sur son front avant de marmonner :
« Et après on dit que c'est moi qui te prend pas les sentiments, hein ? »
Caressant ses cheveux, il commença son récit, s'imprégnant des sentiments qu'avaient fait naître en lui les questions de la jeune femme alors que les mots arrivaient peu à peu à ses lèvres.
« J'ai déjà imaginé ma vie si je n'étais pas prisonnier de cette chair défaillante... Bien sûr. Tout aurait pu être si différent. J'aurais été cet enfant qui joue dehors, l'été, dans le jardin alors que ses parents le couvent du regard, au lieu de celui qui se perd dans les livres et qui, bien souvent, s'ennuyait dans sa chambre, enfermé tout le jour et interdit de sortie le soir, seul moment où je ne risquais rien. Je n'aurais pas non plus été cet élève "étrange", qui a des permissions spéciales de la part du directeur pour se déplacer dans le château la nuit et dont tout le monde parle comme d'une "bête de foire". J'aurais juste été... Comme tout le monde. Rien ne serait pareil. Qui sait ce que je serais devenu ? Un super joueur de Quidditch, comme mon frère, sport auquel je n'ai jamais pu jouer à cause de ma condition ? Mais je ne serais peut être pas aussi bon aux échecs... Et est-ce que Jill m'aurait remarqué, moi qui passait tout mon temps à la bibliothèque et la connaissait mieux que la bibliothécaire elle-même ? Elle ne m'aurait sûrement jamais demandé ce livre, que j'avais déjà lu deux fois, et je n'aurais jamais pu lui faire la conversation... N'en serait jamais tombé amoureux, et n'aurais jamais connu cet amour "unique"... Qui sait combien de femmes j'aurais pu avoir si je n'avais pas été reclu comme j'ai du l'être ? » Il sentit Kyleigh se raider légèrement, mais elle ne le coupa pas, et il continua en la serrant un peu plus contre lui. « J'aurais peut être été un crétin de Casanova, ne faisant pas la différence entre le vrai sentiment d'amour et les plaisirs de la chair, qui sait... Et est-ce que j'aurais eu cette même passion pour les mots alors que le monde entier se serait ouvert à moi et que je n'aurais pas eu besoin des livres pour me sentir vivant ? Si j'avais troqué l'odeur unique qui s'exhale des recueils contre la sensation des rayons de soleil sur ma peau... N'est-ce pas cette particularité qui a fait de moi ce que je suis ? M'a mené jusqu'ici ? M'a poussé à vouloir connaître tant de chose, à explorer autant mon esprit, à défaut que mon corps puisse suivre ? Ne serait-je pas parti vers d'autres horizons ? Faire le tour du monde, ou que sais-je encore... Avant de me retrouver comme prévu à la succession de mon père, puisque mon frère n'aurait jamais rien eu à m'envier ; ni l'attention surprotectrice de mes parents, ni le fait que j'ai trouvé l'amour malgré ma maladie, ni que je réussisse mieux ma vie malgré tout... Au lieu de m'échouer au sous-sol du Ministère, au Département des Mystères, avant d'être repéré par le Directeur de Poudlard qui m'a engagé pour venir en aide aux étudiants victimes de la Guerre, j'aurais sûrement été à la tête d'un ou deux hôtels, quelques entreprises, toute la journée dans un bureau, toujours entre deux avions, à faire des blagues au téléphone avec des riches entrepreneurs sur un ton hypocrite à peine voilé... Qui sait où je serais, aujourd'hui ? Peut être bien loin d'ici. Peut être bien loin de toi, sans même connaître ton existence... Et peut être sans t'avoir sauvé. »
Asselta arrêta de parler et enfouit sa tête dans le cou de son aimée. Déposant un baiser au creux de son cou, il laissa remonter ses lèvres jusqu'à son oreille, au creux desquelles il murmura.
« Voilà pourquoi je ne renie rien, je ne regrette rien, et je n'attends rien d'autre. Oui, j'ai eu des rêves. Certains se sont réalisés, d'autres non... Mais je m'estime heureux. Peut être qu'il y a des jours où je regrette de ne pas être retourné voir mes parents, ou mon frère... Peut être que je regrette de n'avoir jamais pardonné à Jill, et à lui... Mais je suis content de la vie que j'ai aujourd'hui. Que ce soit moi, ou le destin qui l'ait choisie... Et tant que tu es près de moi, je n'ai nulle autre attente que de te rendre heureuse, et d'accomplir mon devoir. Que ce soit d'homme, ou de mari. Car je t'aime, Kyleigh. Et cet amour suffirait à tout homme. »
Cherchant le regard de la femme qui, même dans le noir le plus total, avait su le voir mieux que personne, il écarta les mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux, et laissa ses iris noirs parler à sa place, maintenant qu'il en avait tant dit. Il était rare qu'il se prête aux confessions, mais avec elle, il fondait comme de la glace au soleil - sans mauvais jeu de mot. Laissant passer un doux silence où se mêlait plusieurs émotions, il finit par se mettre à sourire bêtement, avant de lancer, brisant la magie du moment - il avait toujours été très bon pour ça :
« Mais je me fais pas trop de soucis quant à ton bonheur, car tu aurais pu plus mal tomber que de te marier avec un Secrétaire d'État, hein... J'suis plutôt un bon parti en fait... Lucky woman... »
Et évidemment, la réaction ne tarda pas. D'abord le regard indigné, puis la bouche en "O" avant le traditionnel :
« Espèce de...! »
Des éclats de rire emplirent la chambre alors que s'en suivit un corps à corps à mi-chemin entre le combat de catch, et un duo plus sensuel, dont je vous laisse deviner la finalité...
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