Felix Felicis
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Elias Liesberg - L'histoire d'un homme.

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Elias J. Liesberg
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Elias J. Liesberg

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Blabla

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Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. Vide
MessageSujet: Elias Liesberg - L'histoire d'un homme.   Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. EmptyDim 2 Mai - 20:20



ELIAS JOAQUIM LIESBERG
Personnage élève


Informations essentielles


Nom : LIESBERG.
Prénom : Elias Joaquim.
Âge : 21 ans.
Cursus, options : Auror.
Collège fréquenté : Poudlard.
Ancienne maison : Serpentard.
Caractère : Froid, distant, cynique, moqueur, sournois, curieux, franc, coureur de jupons, mystérieux, ésotérique, hypocrite, fourbe, déterminé, égocentrique, manipulateur, fêtard, je-m'en-foutiste.
Baguette : Il possède une baguette faite de châtaignier. Elle mesure 29.6 cm, elle est très flexible, idéal pour les sortilèges. Elle est composée d'une écaille de strangulot.
Patronus : Un léopard.
Epouvantard : Il se voit mourant, oublié de tous.
Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. Sigfried3-1
crédit avatar : God Save The Pims

Informations Hors-Jeu


Pseudo : Dam's/Daminou.
Âge : 20 ans (bien mûrs).
Avatar souhaité : Alex Pettyfer
Présence : Aussi souvent que possible.
Commentaires : Longue vie à FF.


Dernière édition par Elias J. Liesberg le Sam 15 Mai - 23:59, édité 1 fois
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Elias J. Liesberg
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Elias J. Liesberg

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MessageSujet: Re: Elias Liesberg - L'histoire d'un homme.   Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. EmptyDim 2 Mai - 20:21

Il était une fois...


    « M. Liesberg? » Sortant la tête de dessous les couvertures, la coiffure ébouriffée, je regardai la bonne ouvrir en grand les rideaux brodés de chinoiseries datant paraît-il du milieu du XVIIIe siècle. Le soleil inonda la pièce. Je maugréai contre ce réveil soudain. Pourquoi la guenon venait-elle me réveiller si tôt un samedi matin. J'avais eu une soirée un brin arrosée. J'entendais bien profiter de la matinée pour paresser au lit. Malheureusement, entre le désir et la réalité se creuse un grand fossé. Dépité, je couvrais mon gracieux visage angélique sous un amoncellement de draps. Cependant emmitouflé, sa voix de crécelle parvint jusqu'à ses oreilles « Monsieur votre père vous attend dans son bureau privé. » Morbleu! Pourquoi ne me laissait-il pas faire ma vie, comme je l'entends? Surtout, et j'en étais persuadé, la discussion bénigne se transformerait en joute verbale pour se terminer par une furibonderie. Le doux chant des oiseaux transgressant l'interdit de ma chambre, me titillait. Personne, décidément, ne souhaitait me voir rester plus encore au lit. Dépité, je me dégageai de mes draps, qui, tentèrent vainement de me retenir. En boxer, je m'étirai longuement, puis l'armoire ouverte je fis le tour de toutes mes tenues. Je pris la première qui me vint sous la main. Qu'importe ce que je mettais, j'avais toujours la classe. Je m'enfermai dans la salle de bain pendant de longues minutes pour me décrasser. Propre comme un sou, il était fin prêt à se confronter à son père.

    Il descendit prestement les étages, traversa le salon. Il croisa sa mère, assise sur le sofa, plongée dans les Âmes mortes, œuvre maîtresse de la littérature russe, écrite par Nicolas Gogol. Concentrée sur sa lecture, elle ne me remarqua pas. A pas de loup de me présenter devant la porte du bureau paternel. Je toquai à deux reprise. J'attendis. Une voix tonitruante m'invita à entrer. Saisissant la poignée, je la tournai. Un grincement, et elle s'ouvrit. Mon père était assis à son bureau pleinement néoclassique. Les murs étaient l'imitation de mosaïques antiques, séparées par des colonnes de type corinthien. « Elias, assied-toi. » Curieux, je l'interrogeai du regard, sans succès. Mon père restait de marbre, comme toujours. Il désigna le fauteuil Louis XV devant moi. Calmement, je m'installai. Un silence pressant apparu. Je n'osai parler. Je plongeai mon regard dans le sien. Je le défiai, attendant qu'il m'explique la raison de ma venue. D'une voix dure, il demanda : « Tu vas rentrer à la nouvelle université de la gueuse Mc Coy n'est-il pas? » Son visage était dur. Je ne pouvais savoir s'il était fier, ou, au contraire, déçu d'une telle décision. Je n'avais pas peur de sa réaction. Innocemment, je lui répondis : « Plait-il? » Ses yeux me foudroyèrent. Il n'aimait pas quand je lui tenais tête. Il savait que j'avais bien compris. J'aimais, de temps en temps, lui lançai des piques. Je n'étais d'ailleurs plus en âge de me prendre des soufflets pour insolence. Désormais j'étais un homme à part entière, et, dans son for intérieur, mon père savait que j'étais plus fort que lui, désormais. Il se mordit les lèvres, nerveusement. « Oui. En effet, après mûres réflexions, j'ai souhaitai suivre un cursus pour devenir auror? Cela ne vous plait pas? Cela ne correspond pas aux attentes que vous aviez pour mon avenir? Je n'en ai cure! » C'était dit. Je gardai mon sérieux, les yeux toujours fixés à ceux de mon père. J'attendais sa réaction. Il n'allait sûrement pas rester de membre, ainsi. J'attendis que sa fureur se déverse sur moi. J'attendis inlassablement. Rien. Dans ce silence mortifère, mon paternel me tendit un parchemin. Sereinement je le saisis et je le lus. J'étais convoqué demain. Je n'étais pas encore rentré que j'étais déjà convoqué. Se doutait-il déjà de la personne qu'elle aurait en face?




    Assis dans une chaise qui faisait face au bureau directorial, j’observai la directrice d’un regard las. Cela faisait déjà cinq minutes que j'étais présent. Elle n'avait pas dit un seul mot, encore. Elle me prenait pour qui? Je ne m'étais pas déplacer pour patienter éternellement. En attendant, je la passai au rayon X. Pour moi elle n’avait pas réellement le profil auquel je m’attendais. Brune, des yeux pétillants, et un sourire ravageur. Assez surprenant lorsque l’on s’attendait à une sexagénaire aux cheveux d’un blanc immaculé et à l’air maussade. J’haussai les épaules, attendant tranquillement la tournure que prendrait cet entretien. Non, je l'avoue, elle était vraiment séduisante. Je n'en revenais pas. Je crois que j'ai bien fait de m'inscrire à cette université. Au moins je pourrais toujours essayer de la séduire par mes charmes indéniables. Je ne m'étais pas habillé n'importe comment quand même pour cette entretien. Classe, chic, sans être engoncé outre mesure. J'étais somme toute, séduisant, à mon image. Les secondes courraient irréversiblement à l'horloge le temps pressait. Je commençait à racler la gorge. Elle releva sa tête et m’adressa un sourire avant de commencer. Ouf!

      « Donc, vous êtes… »


    Quoi? Comment? Elle me convoque dans son bureau, sans même savoir qui je suis, sans même connaître mon identité. Je n'en revenait pas. C'est outrageant pour ma personne. Comment ne pouvait-elle pas me connaître. Moi, mon nom, ma famille, mon sang. C'était tout simplement scandaleux. Dans l'attente de ma réponse qui tardait, elle commençait à faire tourner sa plume entre ses doigts gracieusement. Me raclant une nouvelle fois la gorge, j'entrepris de néanmoins lui répondre.

      « Elias Liesberg. Je suppose que je n'ai aucunement besoin de vous épeler mon nom. Ma famille ne doit pas vous être inconnue.. »


    Je finis ma tirade par un clin d'oeil un peu coquin. Elle ne le releva pas et acquiesça d’un signe de la tête, avant de griffonner quelques notes de sa plume sur la feuille de parchemin étalée devant elle. Ma curiosité me dévorait. Je voulais pertinemment savoir ce qu'elle pouvait bien écrire sur son bloc note. Le mouvement de sa plume si léger et rapide fut-il, ne pouvait pas avoir écrit seulement mon nom et mon prénom. Je ne le nie point, j'étais doté de cette faculté observatrice. Mais, que voulez-vous, je ne vais pas cracher dans la soupe.

      « Bien, Mr Liesberg. Ainsi vous souhaitez entrer à Chudley, université magique. Pouvez-vous me parler de vous ? »


    Et voilà qu'elle voulait faire ma biographie. Je n'étais pas le genre de personne à raconter ma vie à tout bout de champ. J'ai vécu dans une famille où le secret est la clef du succès. Je n'allais donc pas raconter ma vie. Surtout, qu'elle la connaît très bien. Dès mon entrée, elle a de suite su que j'étais l'un de ces fameux "fils ou filles de". J'étais désespéré. Je ne savais que dire, ma vie était tellement trépidente. Elle m'invita plus encore, à parler de moi. Son entrain ne me rassura aucunement. Je me demandais bien ce que cette dernière pourrait gribouiller sur son calepin. Et surtout, et non des moindre, ce qu'elle compte en faire. Seulement deux questions et j'ai la nette impression qu'elle prépare sournoisement un article sur ma personne à faire paraître dans la gazette du sorcier. Devant mon silence, elle devenait de plus en plus pressente. Un sourire de carnassier fit son apparition. Contraint et forcé, je dus me résoudre à répondre à sa question.

      « Je ne vois pas en quoi cela vous interesse de connaître la vie des gens. Mais bon, s'il faut vraiment passer par là, je le fais, sans joie. Pour être franc, je trouve ce procédé rébarbatif. Mais puisque vous voulez tout savoir. J'ai 21 ans. Je suis fils unique. Je le vaux bien, je l'avoue. Ma famille est non seulement riche, mais et d'ascendance pure. Je ne renie pas cette ascendance, au contraire j'en suis fier, très fier. J'ai fait mes études dans la prestigieuse école britannique Poudlard, où le vieux machin puant rapiécé m'a gracieusement envoyé chez les nobles Serpentard. Je vous rassure, il n'y a pas eu de pot de vin. Toute ma famille est passée par là, enfin presque toute. En effet, il doit y avoir quelques mouflets de ci, de là, quelques bâtards quelques traîtres à leur sang qui ont du choir, malencontreusement chez les Blaireaux. Concernant si vous voulez tout savoir, à Poudlard, j'étais loin d'être un enfant de coeur. Je faisais pas mal de mauvais coup à mes petits camarades que j'aime tant. D'ailleurs c'est un peu comme ça que j'ai rencontré mon meilleur ami. Je le taquinais pas mal, l'emmerdais beaucoup sur son sang, lui faisais de mauvaises blagues. Mais au final, nos caractères aux antipodes, se sont finalement divinement scellés et je peux le considérer comme mon frère, même si et je l'avoue, il n'est pas de sang-pur. Il m'arrive souvent de galéjer sur son statut, mais bon, des fois, ils faut savoir faire quelques concessions. Je vous l'accorde, quand mon père a appris que je traînais avec un "gueux" comme il l'appelait, et l'appelle toujours, il m'a un peu remonté les bretelles. Mais voyez-vous, il faut savoir s'émanciper de la famille, et vivre un peu ses propres expériences et se démarquer. Praxitèle avait comme père Céphisodote, cela ne l'a pas empêché tout en restant néanmoins dans la lignée de son père, de créer un tout nouveau style sculptural. Je suppose que vous ne les connaissez pas au vue de votre regard perdu, si beau regard d'ailleurs. Je peux vous dire, que Raphaël, oui, il s'appelle Raphaël, il est aussi à l'université, et moi en avons fait des bêtises. Enfin, je l'ai surtout poussé à les faire. Le pauvre petit, il devait un peu sortir de ses gonds. Ce n'est pas en se plongeant jour et nuit dans un bouquin que l'on vit. Vous ne croyez pas. Toujours est-il qu'un jour, il a perdu un pari, et il a du m'aider à lacérer tous les tableaux du sixième étage de Poudlard. Bon, je n'irais pas par quatre chemins, le concierge nous a arrêté. Bon, j'avoue, moi, il avait l'habitude de me punir, mais Raphaël, c'était la première. Ca l'a un peu miné dans ses études si parfaites, irréprochables. Mais au moins, cela lui a fait monter son taux d'adrénaline et lui a montré a quel point la vie vaut d'être vécue. Et voilà je n'en dirais pas plus. Vous me direz bien sûr, à quelle page de la gazette du sorcier, je devrais me référer pour lire votre article sur mon auguste personne. AHHHH! Suis-je bête. J'ai omis le point essentiel, qui ne devrait pas vous décevoir. Je suis célibataire. Ma couche est entièrement libre pour vous! »


    Ma remarque ne semblait pas l'avoir déstabilisé. Malheureusement. Elle ne disait rien.Après avoir terminé de noter quelques remarques sur sa feuille, elle me demanda :

      « Et quelle est précisément la raison de votre venue ? »
      « Parce qu'il faut une raison de venir ici. Mon père m'a dit que c'est vous qui teniez les rènes de l'école. Je n'ai pas pu résister. Cela serait mentir, que de dire que vous ressemblez à un troll des cavernes. Pour être franc, vous êtes à mon goût. Cependant, vous vous doutez bien que je ne suis pas venu simplement pour vos beaux yeux. Non, en fait, j'envisage de devenir un auror renommé. Je l'avoue, la renommée, je l'ai déjà, et les capacités pour être auror, également, mais maintenant parait-il, et je suppose que vous ne me direz pas le contraire, il faut que je sois formé à l'art subtile d'être auror. Soit, je le veux bien, même si j'estime, je suis navré de vous le dire, que je n'en ai pas besoin. Je ne suis pas né de la dernière pluie voyez-vous. Et durant les quelques années où j'ai du m'insérer dans la vie active, j'ai eu le temps de m'exercer. Je vous arrête tout de suite. Cela ne veut pas dire que j'ai rien fichu. Pour tout vous dire, j'ai travaillé chez Gringotts comme briseur de sorts. Certes pour une personne de mon espèce cela peut paraître affligeant. Je vous assure que non. En fait, je l'ai décidé, de mon propre chef, de trimer là-bas. Certes mon père m'a proposé de bosser avec lui, mais j'ai refusé. Je n'avais pas vraiment envie de l'avoir dans mes pattes toute la journée, j'ai besoin de mon indépendance. C'est pour cela d'ailleurs que durant bon boulot, j'avais mon propre appartement, dans lequel, je pouvais faire venir les gens qui me tienne à coeur. »


    Haussant un sourcil interrogateur, la directrice ancra son regard dans le mien, les traits sérieux :

      « Bien, vous me semblez ambitieux, soit, poursuivons : si vous deviez choisir cinq défauts qui vous caractériseraient, lesquels prendriez-vous ? »


    Je réfléchis un instant avec de répondre/du tac au tac, je me lançai :

      « Je n'ai pas de défauts, que des qualités. Mais le terme défaut est tellement subjectif que les gens perçoivent mes qualités comme étant des défauts, c'est tout. Et je n'ai pas besoin de les dire, je prèfère que les gens les découvre par eux-même. J'estime que tous le monde est dôté d'un cerveau... Certes tellement plus développé pour des gens tel que moi, mais tout le monde à un cerveau. Pour vous avouez les choses je suis un brin sadique. Je trouve ça jouissif de faire souffrir les gens... comme vous vous pouvez trouvez jouissif de mettre une pièce à miroir juste avant votre bureau, pour faire chier le monde. J'ai bien ri en voyant cela, mais on se croirait retombé en enfance. Je suis un brin égocentrique. Juste un brin. Il ne faut pas non plus pousser. J'aime quand l'on parle de moi, que de moi, rien que de moi. Mais je vous assure que j'aimerais bien qu'on parle de vous. J'aimerais bien savoir, d'ailleurs, cela peut paraître déplacé, mais ma curiosité de dévorant de l'intérieur... De quelles couleurs sont vos sous-vêtement? Mise à part, cela, je peux vous dire aussi, que je suis franc, mais je crois que vous devez vous en être rendu compte, ou alors ce que ma pauvrette, vous êtes complétement déphasée. »


    La directrice éclata de rire, avant de poursuivre :

      « Et, pourriez-vous me choisir cinq qualités ? »

      « Je serais ravi de vous dire toutes mes qualités, mais j'en ai tellement que ça serait trop long... et j'aimerais épiloguer cet entretien. Je ne dis pas que votre compagnie me chagrine, mais c'est long, bien trop long à mon goût. Non pour tout vous dire, la première de mes qualités, c'est bien sûr mon intelligence. Je ne me qualifierais pas de surdoué, mais il est vrai que j'ai quelques facilités que beaucoup de gens peuvent m'envier. Après, je suis quelqu'un d'observateur. Rien ne m'échappe. Ainsi, je sais très bien ce que vous prenez comme note, pas besoin de me leurrer. Je me qualifierais également comme quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux... Et je crois que vous avez été témoin de cette capacité. Enfin je suis quelqu'un de persévérant. Je sais très bien d'où je pars, où je vais et surtout comment j'y vais. Je ne suis pas du genre à lâcher le morceau... Je suis comme un carnassier, un chien affamé qui rechigne à lâcher son os. »


    Elle prit un air sérieux, et je l’observai avec un petit sourire sûr de moi.

      « Parfait, j’aimerais vous poser la question suivante : pourquoi vous pensez que vous pourriez être un bon élément pour Chudley, et surtout, que pourriez vous apporter de plus par rapport aux autres étudiants ? »

      « Je pense que dans cette école, mis à part mon intelligence, il vous faut une personne de psychologiquement instable, ayant des tendances sadiques, voire morbide. Et, je crois, que je suis cette personne. De plus, je crois que mon père vous verse quelques subsides pour l'école, et je pense que si vous ne m'accepter pas, et bien les subsides, ils font comme dans l'infanterie, ils se tirent ailleurs. »


    La directrice acquiesça à nouveau d’un signe de la tête, avant d’esquisser un sourire discret :

      « Bien M. Liesberg, nous avons presque terminé. Mais avant que vous ne partiez, je pense qu’il serait utile que je vous pose quelques dernières questions. Rien de très sérieux cette fois-ci, juste une façon pour moi de vous juger… de manière bien moins formelle. J’aimerais donc savoir quel point de vue accordez-vous aux différents degrés de sang. »

      « J'estime que les sangs-pur devraient avoir des avantages sur les autres, mais de là, à jeter les sang de bourbe en pâture aux lions je trouve cela scandaleux. Certes, je ne souillerais certainement pas mon sang avec un sang impur mais, s'ils ont des dons magiques, je pense qu'ils ont somme toute une place de choix ici. Bon, j'admets qu'ils ne nous arriveront jamais au niveau, mais ils ne méritent pas que l'on les dénigre. Si vous aviez eu mon père, je crois qu'il aurait été plus orthodoxe que moi. Mais les années passent, il faut mettre de l'eau dans son vin. D'ailleurs mon meilleur pote, n'est-il pas un sang-mêlé? »

      « Et pour finir, quelques petites questions subsidiaires... tout d'abord, comment avez-vous trouvé la Salle des Glaces ? Superbe, n'est-ce pas ? »

      « Très amusante, surtout quand je me suis vautré la face contre l'un de ces miroirs. Non, mais je trouve ça enfantin, puerile, je trouve que ce n'est pas digne d'une directrice d'université. Cela dit, je ne nie pas le fait que n'irait pas y perdre mes têtes de turc... Il faut avouer que c'est un lieu de choix. En plus votre bureau est juste à côté. Après mes mauvais blagues, j'irais me blottir et me réconforter auprès de vous. L'amour du risque tout simplement. »

      « Et au passage... quel est votre plat préféré ? Moi, j'adore la citrouille gratinée aux Dragées Surprise de Bertie Crochue, avec les dragées Raifort, ce sont les meilleures ! »

      « Non, voyez vous, je suis moins excentrique. Du caviar, me satisfera grandement. »

      « Pour finir, une dernière... quand on vous dit "Ansuz", "Wunjo" et "Kaunan", ça vous fait penser à quoi ? »

      « C'est le nom des trois neurones qu'il vous reste dans le cerveau! Non? »


    Bien sûr, je savais que c'était trois lettres runiques, mais n'étant pas venu, pour rien, je voulais finir mon entretien en beauté. Suite à ces dernières questions, la directrice finit par se lever et me tendit sa main. Je la serrai de la mienne et la saluai poliment avant de quitter la pièce.
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Elias J. Liesberg
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Elias J. Liesberg

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MessageSujet: Re: Elias Liesberg - L'histoire d'un homme.   Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. EmptyDim 16 Mai - 0:00

Autovalidation. Merci tout l'monde xD
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Evie McCoy
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Evie McCoy

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MessageSujet: Re: Elias Liesberg - L'histoire d'un homme.   Elias Liesberg - L'histoire d'un homme. EmptyDim 16 Mai - 0:00

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