Mathilda Quinns ......
Blabla Date d'inscription : 02/05/2010 Nombre de messages : 26 Pseudo : Aafterall Age : 30 Crédit Avatar : Idem.
Informations Cursus : Confrérie : Année :
| Sujet: Mathilda Quinns (UC) Lun 3 Mai - 1:42 | |
| Mathilda Jersey Quinns Personnage élève |
Informations essentielles Nom : QUINNS. Prénom : Mathilda, Jersey. Âge : 18 ans. Cursus, options : Cursus Auror, première année. Collège fréquenté : Poudlard. Ancienne maison : Serdaigle. Caractère : Peu sûre d'elle, anxieuse, instable psychologiquement, calme, patiente, réfléchie, indécise, à l'écoute des autres, studieuse. Baguette : Bois de Séquoia, 21,5 centimètres, contient quelques feuilles de Voltiflor et d'essence de Belladone. Elle est plutôt rigide, mais très efficace. Patronus : Un vivet doré. Epouvantard : Jersey Quinns la considérant avec un air de dédain. Mathilde entretient beaucoup d'espoirs envers celle qui s'avère être sa génitrice. Peut-être trop, même.
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crédit avatar : Misery Angel |
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Informations Hors-Jeu Pseudo : Aafterall sur la sphère du net, Chichi par ici, mais vous pouvez également m'appeler par mon prénom, Vanessa. Âge : 17 ans dans 1 mois et 22 jours, précisément. Avatar souhaité : Emily Browning. Présence : Quotidienne. Commentaires : FF est de retour. J'ai de si bon souvenirs ici, que je n'ai pas pu m'empêcher de retenter l'aventure de nouveau :-).
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Dernière édition par Mathilda Quinns le Lun 10 Mai - 5:16, édité 1 fois |
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Mathilda Quinns ......
Blabla Date d'inscription : 02/05/2010 Nombre de messages : 26 Pseudo : Aafterall Age : 30 Crédit Avatar : Idem.
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| Sujet: Re: Mathilda Quinns (UC) Lun 3 Mai - 2:08 | |
| A melody softly soaring through my atmosphere. ♪ Soul Meets Body - Death Cab for Cutie.
Un vent impétueux fait danser la crinière d’Evelynn. Je sens son regard qui brûle ma nuque, sa main qui cherche la mienne. Je suis pourtant pétrifiée devant les bons vingt mètres qui nous séparent de ces eaux troubles. Et plus je la regarde cette eau, plus elle m’a l’air perfide. Je vois d’ici ses remous qui nous entraînent, Evelynn et moi, vers ses plus sombres profondeurs pour ne plus jamais y revenir ... Saleté. Je suis trop émotive. Je dois afficher une sacrée mine, car mon amie passe son bras autour de mes épaules. Je lui lance un regard de chien battu qu’elle tente d’ignorer. L’envie est trop forte pour y renoncer. « Prête ? » me lance-t-elle oisivement. Ses yeux trahissent toutefois son agitation. Mais d’où peut bien provenir une telle soif d’adrénaline chez une fille d’ordinaire si raisonnable ? « … Si on veut ». Mon pied heurte de petits rochers qui s’évanouissent dans la distance.
Elle m’adresse un sourire, triste et moqueur à la fois. Autour de moi s’étend un nombre considérable de massifs et de conifères, sans compter toute cette eau. J’imagine que c’est ce qui résume l’Ouest canadien. Chaque été, les Marsch viennent y passer une semaine en vacance. À la demande d’Evelynn, ils m’emmènent avec eux. Le décor est quelque peu déprimant, mais qui au monde refuserait une opportunité pareille ? Une semaine entière au-delà des murs de l’Orphelinat Wool, c’est un luxe que peu d’entre nous, les laissés-pour-compte, peuvent s’offrir. Je me mets alors à relativiser. Si ma meilleure copine souhaite que je me jette du haut d’une falaise au puéril de ma vie, certes, je le ferai. Lorsqu’elle m’empoigne le petit doigt, comme le veut la coutume, mes lèvres s’étirent en un large sourire. Visiblement, mon geste la désarçonne. Je pouffe de rire et j’ai bientôt fait de le regretter.
La main bien ancrée dans tienne, là voilà qui s’élance vers le vide. Le vide. Oh mon Dieu. À peine ai-je le temps de profaner quelques obscénités à son endroit que son poids m’entraîne dans sa chute. Dès lors, tout se passe très vite. Je sens mon cœur s’emballer et mes jambes battre l’air à tout rompre. « Ahhhhh ! ». Le flamboiement du soleil m’aveugle. Lorsque j’ouvre les yeux, mon corps tout entier plonge vers les abîmes. J’en ai le souffle coupé. Il me faut un certain temps afin d’apprêter mon retour vers la surface. Et pourtant, à l’instant où j’y suis, je n'y vois pas pas grand-chose mis à part quelques débris qui surnagent. Un temps maussade se dessine à l’horizon et je n’ai pas la moindre trace d’Evelynn. La surprise cède à la panique, puis à la colère. « Hého ? EVY ! EVY ? Tu m’entends ? ». J’ai du mal à garder mon sang-froid, compte tenu de l’état des choses. Se jeter du haut d’une falaise … « Mille Gorgones » je crache à travers un petit jet d’eau salée. Qu’elle idée ! Si j’avais tenté de l’en dissuader plus ardemment … Il lui est peut-être arrivé quelque chose au cours de la chute.
Je m'essouffle. Mon petit doigt me dit que mon peu d’expertise à la nage ne me permettra pas de tenir bien longtemps. Elle doit forcément être quelque part. « Zut, Evelynn … ». Je patauge de plus belle. Je la hèle jusqu’à en perdre haleine. Je n’en peux plus; je suis si las que je peine à garder la tête hors de l’eau. La meilleure chose à faire est sans doute de retourner à la berge. Avec un peu de chance, les Marsh ont une barque de laquelle nous pourrions nous servir. Je nage avec une virulence qui m’était jusqu’alors inconnue. Chaque seconde qui passe la rapproche peut-être d’un destin funeste … À cette perspective, mon cœur se serre. Excepté Evelynn, il n’y a personne.
Je suis à quelques mètres quand un cri, suivi d’une série de gloussement, me tire de ma diligence. « Matie ! Par ici ! ». Evy. Elle me fait de grands signaux en sautillant, visiblement au comble du bonheur. Je me dépêche d’atteindre la rive et repose mes tifs mouillés derrière mes oreilles. « La descente t’a plu ? » s’écrit-elle en riant de plus belle. Je n’arrive pas à le croire. Chez n’importe qui d’autre, ce ton m’aurait paru condescendant, mais je m’efforce à croire que chez elle, c’est sincère. Je ne peux m’empêcher de blêmir. « Mais où étais-tu passée, bon sang ? Tu m’as filé une de ses trouilles… ». Mon air détaché ne peut faire taire ma voix chevrotante. Au moins, elle ne tarde pas en explications. « Quand nous sommes sautés à l’eau, cela t’a pris un certain temps avant d’atteindre la surface. Je me suis dit qu’il serait peut-être plus prudent de t’attendre à la berge. Quelques secondes plus tard, tu faisais ton apparition. J’étais soulagée. Seulement, voilà … j’entendis quelque chose dans la forêt … quelque chose de vaguement familier; un sifflement bête, quoi ! Mais tu es bien placée pour comprendre que dans le coin, rien n’est porté au hasard. C’est alors que je distingue ce mystère si fastidieux. Qui d’autre voudrais-tu que ce soit ? Il n’y a que lui pour siffler comme ça ! ». Elle désigne le garçon d’un coup de tête, le bousculant gentiment. Je réalise que je ne lui avais pas encore porté attention. « C’était pire qu’une mandragore ! ». Elle marque une pause. « Oh, au fait. Mathilda, je te présente Evander, mon frère aîné. Il va à Poudlard lui aussi. J’aurais bien voulu que vous faisiez rencontre un peu plus tôt, mais comme les premières et les sixièmes années n’ont que très peu chances de se voir, je n’en ai pas eu l’occasion. D’autant plus qu’il ne fréquente pas la même maison que nous et qu’il fa… ».
Mon cerveau rend peu à peu inaudibles les propos d’Evy. Je dévisage ces grands yeux sombres. Il me sourit.
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Dernière édition par Mathilda Quinns le Ven 14 Mai - 15:25, édité 41 fois |
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| Sujet: Re: Mathilda Quinns (UC) | |
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