Aisha Lauritsen ......
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Blabla Date d'inscription : 01/06/2008 Nombre de messages : 519 Pseudo : Mélie Age : 32
| Sujet: Aisha Lauritsen Lun 3 Mai - 16:50 | |
| AISHA LAURITSEN Personnage élève |
Informations essentielles Nom : Lauritsen Prénom : Aisha Âge : 19 ans Cursus, options : Spécialiste en Flore Magique Collège fréquenté : Chudley Ancienne maison : Serdaigle Caractère : Autrefois seule, malheureuse et rêveuse, elle est aujourd'hui spontanée, douce, naïve, idéaliste, explosive et attachante. Baguette : Bois de houx, crin de licorne Patronus : Un lièvre Epouvantard : La solitude
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crédit avatar : créateur |
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Informations Hors-Jeu Pseudo : Amélie Âge : 18 ans Avatar souhaité : Kristen Bell Présence : 5/7 Commentaires : Je vous aime fort.
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Il était une fois...
Le voilà lâché, le mot clé : la solitude. Ce petit lièvre qu’on lâche sur les grands lévriers de nos passions, de nos amitiés, essoufflés et avides... Ce petit lièvre qui nous ronge de l’intérieur, qui nous rend inaccessible à force de le cajoler. On s’y attache, à cette indépendance cru d’affectivité, à cette dépendance du silence paisible des coeurs fortifiées. On s’attache à être seul, sans passion discordante, sans amitié disparate, sans famille, or avec toute cette folie désaxée qui comble nos pensées. Et le lièvre nous accompagne, avec le tic toc du temps qu’on entend jusqu’au plus profond de notre âme. Bien qu’on s’attache au petit lièvre, on ne peut éviter de penser au temps. En réalité, ça nous manque, ça te manque à toi aussi. Tellement que ça te tord les entrailles, ça te déchire le coeur, ça nous fend l’âme. Ça prend comme un coup de vent, et ça rabat la porte aux nez du petit lièvre. Toi, tu es enfin là pour moi.
Elle n’avait jamais connu ni l’amour, ni l’amitié, ni la famille. Elle ne connaissait que le contact froid des institutrices de l’orphelinat. Pendant les 11 premières années de sa vie, dans une platitude monotone, Aisha ne connu que pour seul sentiment dérisoire ; la solitude. L’ennui. Une douce folie, une joie délurée, où elle mélangeait êtres vivants et matériels. Les livres étaient la voie de Dieu, ses peluches étaient sa compagnie, ses confidents, les murs constituaient sa forteresse, où, intouchable, la belle princesse se terrait, inaccessible, comme son coeur le devint. Elle était hier et demain, ne rêvassant qu’au passé qu’elle n’avait jamais eu et au futur qu’elle n’aurait jamais. Et parfois, dans un de ces instants où elle n’était plus elle-même, bien qu’elle ait toujours douté de sa véritable personnalité, elle tournait son regard profond vers une fenêtre et elle observait. Elle observait ces jeunes gens mains dans la mains, ces hommes et ces femmes sacs à la main, ces enfants, criards et souriants, qui connaissaient la vie, celle qu’elle aurait voulue leur arracher, car, ici, elle ne pouvait sortir de l’enceinte, marcher dans la mer, sentir le parfum du printemps, voyager de pays en pays comme un preux chevalier, voir le soleil d’un nouvel angle. Elle observait à tel point qu’un jour, tout cela lui sembla du cinéma. Un jeu qu’il fallait jouer afin de la torturer un peu plus. Pourquoi n’y avait-elle pas droit ?
Pourtant, vint le jour où on tua le petit lièvre qui la tenait sous son emprise. Sa délivrance. C’était un soir, où tous les regards fuyaient dans un sommeil profond et où les murs n’avaient plus d’oreilles. Un soir de paix, un soir de solitude où la jeune Aisha décida de fêter son anniversaire en chantant dans la nuit noire d’un air mélodieux, malheureux. Cependant, un bruit, un seul, coupa son chant en un silence morbide, mais toutefois sans peur. Elle n’avait jamais connu la peur. - Aisha ? L’intrus. Il connaissait son nom. Qui, dans ce monde d’importuns, pouvait avouer connaître son prénom, alors que jamais, au haut de sa grande tour, elle ne s’était nommée, or envers les institutrices. Le doute s’insinua d’autant plus dans son esprit que la voix était celle d’un homme. Aisha demeura silencieuse et attendit. Un déclic, une lueur, puis la porte de sa chambre s’entrouvrit sur une silhouette sombre, encapuchonné jusqu’aux oreilles. Une belle greluche dans cet habit de zozo. C’était donc ça, un intrus... - Tu chantes bien. Je ne voulais pas t’interrompre. Continue. dit l’Intrus en brandissant un bout de bois. Il ne semblait pas bien vieux, elle lui donnait une quinzaine d’années tout au plus. Elle resta toutefois muette devant la demande de l’homme. - Viens, je te sors d’ici. Un rire sonore s’échappa des lèvres d’Aisha. Une première. - C'est un jeu ? Un sourire hypocrite se peint sur les lèvres de la jeune enfant, le sourire qu’aurait un enfant à qui on aurait offert une tablette de chocolat. À elle, on lui offrait la liberté, le savoir, la vie. Cet homme se transformait en père. Grâce à lui, elle allait voir la vie. Elle allait jouer le jeu, faire partie du cinéma à son tour, peu importe la comédie. Joyeux anniversaire Aisha.
Grâce à toi, elle n’est désormais plus hier ni demain. Elle est présente. Elle vie et elle veut tout vivre, tout connaître. La joie comme la peur, la colère comme la peine, le bonheur comme le malheur, la beauté comme la laideur, le ridicule comme la popularité, l’humour, la tragédie, la méchanceté, la terreur, le danger, l’amour comme l’amitié... Grâce à toi, elle ne peut désormais plus que tenter d’extérioriser son univers, dans un essai un peu maladroit de se faire comprendre. Elle n’est plus seule.
Il ne suffisait que d’un Alohomora et tout était possible...
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Dernière édition par Aisha Lauritsen le Lun 31 Mai - 1:18, édité 12 fois |
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