Felix Felicis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Pokémon japonaise Terastal Festival Ex : où la ...
Voir le deal

 

oh bel inconnu, viens à moi. taylor.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Rainbow E. Weatherley
......
Rainbow E. Weatherley

♦ Administratrice ♦

Blabla

Date d'inscription   : 01/06/2008
Nombre de messages  : 904
Pseudo  : gwn.
Age  : 33
Crédit Avatar   : psychozee

Informations
Cursus : Juriste du Magenmagot
Confrérie : Kaunan
Année : 1st.

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptySam 29 Nov - 13:09


Découvrez !


Leah s’étira un moment. Lentement. Le soleil venait de percer derrière les rideaux de son lit à baldaquin, récupéré de son ancien dortoir de l’époque où elle n’était encore qu’une simple Serdaigle de quatrième année. Elle avait les yeux rouges et des cernes certaines autour des yeux. Une nuit difficile ? Non pas vraiment. Ce fut même une bonne nuit, seulement elle n’avait décidé de quitter le parc qu'aux environs d’une heure du matin. Hadrien avait insisté pour qu’ils restent dans les noirceurs de la nuit, tous les deux. Rien que tous les deux. Alors, elle avait cédé et était restée. La nuit était le seul moment où elle pouvait rejoindre son Basilisk d’amoureux, en secret. Car leur relation était méconnue de tout le monde. Si seulement quelqu’un était au courrant, elle passerait pour la fille qui avait cédé, qui finirait par quitter le clan qu’elle avait crée pour rejoindre l’ennemi. Or, cela n’arriverait jamais. Alors, ils avaient tous deux décider de préserver leur relation, de se voir quand personne ne pourrait les croiser. Vivons bien, vivons cachés.
D’où les cernes de la jeune fille.
Elle passait ses nuits à traîner avec le garçon. C’étaient les meilleurs moments qu’elle passait, même si souvent, la nuit s’accompagnait d’une dispute.

La jeune fille décida enfin de se lever, mettant au même moment un terme à ses pensées fugaces. Elle s’habilla en vitesse du premier jean et du premier t shirt qui lui tombaient sous la main, passa un coup de peigne dans ses cheveux, jeta un bref coup d’œil à son reflet – hm, oui, elle paraissait fatiguée - et descendit du quartier général du deuxième étage. Depuis la guerre, Poudlard avait drôlement changé. Il était passé de somptueux château connu pour sa sévérité envers ses élèves, à un château laissé à l’abandon, un nouveau refuge résistant contre toute attente à la guerre. Bien sûr, il était toujours aussi droit, aussi classe. Mais cela se voyait que les elfes de maison étaient moins nombreux qu’avant, car la saleté était perceptible.

Poursuivant son petit bonhomme de chemin vers la grande salle, qui servait toujours de « réfectoire ». Quand elle y entra, les seules personnes encore présentes – il était quand même onze heures passées – se retournèrent sur son passage. Elle était une chef de clan, celui des Kneazle, et ne passait jamais inaperçue bien qu’elle l’aurait certainement préféré. Elle s’installa à l’une des cinq grandes tables. Désormais, il n’y avait plus de table réservée à telle maison – ou ici, à tel clan – et tout le monde se mettait là où il voulait. C’est ainsi que Leah choisit une table encore vide, tournant dos à toutes les autres, plus remplies. Elle se servit un jus d’orange et s’appliqua à étaler de la confiture sur une tartine, qu’elle commença à manger ensuite. Bien que fatiguée, un sourire était mystérieusement esquissé sur ses lèvres. Un sourire rêveur, témoin de l’histoire d’amour qu’elle vivait depuis trois semaines.
Bien qu’elle était trop fière pour l’avouer à quiconque, cette histoire avec Hadrien la comblait. Et la soirée de la veille en était encore une preuve. Ils s’étaient rejoins vers vingt deux heures, vérifiant d’abord avec attention que personne n’était dans le coin. Leur point de rendez-vous était la lisière de la forêt interdite. Ils ne s’y attardaient pas, bien sûr, mais au moins ils savaient où se rejoindre. Alors, le Basilik et le Fléreur commençaient à se balader et généralement, Hadrien donnait sa veste à la jeune fille bien que celle-ci de demandait jamais rien.
N’imaginez pas que tout est tout beau et rose et qu’ils passaient leurs temps à s’embrasser avec passion, sans jamais se décoller. C’était tout autre. Ils s’embrassaient bien sûr, mais passaient le plus clair de leurs temps à débattre sur n’importe quel sujet, ce qui débouchait régulièrement sur une dispute. Voilà leur occupation principale : la dispute. Il fallait dire qu’ils avaient toujours tous les deux envie d’avoir raison et donc d’obtenir le dernier mot. Mais rassurez-vous, ces disputes étaient éphémères et ils se réconciliaient rapidement. Leah savait mettre son foutu caractère de coté, et Hadrien sa fierté de l’autre.

Leah entendit la chaise racler avec un grincement, face à elle, et cela eut le don de la faire sursauter. Tirée de ses rêveries, de ses pensées pour Hadrien – pathétiques ? – elle leva un regard vers la personne venu s’installer face à elle. En le découvrant, elle fronça les sourcils…


Dernière édition par Leah R. Culligan le Sam 29 Nov - 14:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Taylor Morrison
......


Blabla

Date d'inscription   : 17/11/2008
Nombre de messages  : 167
Pseudo  : kneazle.
Crédit Avatar   : sans blague...

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptySam 29 Nov - 13:46



Taylor appuya violemment contre le réveil. Le bruit cessa aussitôt. 8:00am. Il essuya ses yeux. Il avait sûrement confondu le 6 avec un 8. Il ne pouvait être huit heures. Il avait beau se ressuyer les yeux, une fois, deux fois, trois fois même, rien n’y changeait. Se lever tard : il déteste. Et ça le met dans un état d’agacement total. Taylor du dos de sa main envoya valser cette connerie de réveil au fond de la pièce. Pièce totalement vide. Les rares personnes qui dormaient occasionnellement ici étaient toutes levées. Alors que normalement, c’est Taylor, le premier. Le premier à se lever, le premier à se regarder dans le miroir, le premier à se laver. Merde. Il envoya un coup de pied dans les airs. Le dandy ne peut se permettre de se faire mal en frappant le rebords en bois du lit. Vous pouvez imaginer cela ? Taylor, blessé ? Non. Le rituel matinal : miroir, douche, miroir, choix des fringues, miroir, changement de fringues, miroir, au revoir. Merde. Tout ce merdier à cause de cette Cullingan.

Flash-back. Veille au soir, 09:20pm.
Cigarette, rhum. Sa clope à la main, son verre de l’autre, Taylor était assis sur un fauteil, dans la pénombre de ce qui fut une ancienne salle commune, et qui dorénavant ressemblait plus à un quartier général poussiéreux et désorganisé. De là où il était, personne ne pouvait le voir. Du moins, peut-être aurions-nous pu voir une légère tache orangée lorsque dandy tirer sur sa cigarette. A par cela, il était dans une situation qu’il appréciait: voir sans être vu. Dieu sait qu’il aime être vu, mais dans certains moments, il aimait observer les gens. Même si ce soir sa curiosité était mise à mal. Pas de kneazle en vue. 9h41pm. Deuxième cigarette. Deuxième verre. Taylor aimait ses moments, loin du monde où il pouvait se retrouver. Des pas dans les escaliers. Taylor se redressa, tirant une dernière fois sur sa cigarette. Dans la pénombre une nouvelle fois une tâche orangée se dessina au moment même où une jeune femme pénétra dans la pièce. Culligan. Un sourire satisfait. Que faisait-elle, si tard, habillée chaudement ? Escapade nocturne ? Accompagnée ? Elle ne sembla pas remarquer sa présence, mais peut-être avait-elle vu les cendres rougeoyantes dans le coin de la pièce. Quoiqu’il en soit, quoi qu’elle ait vu, elle se dirigea d’un pas décidé vers la sortie. La curiosité de Taylor allait le pousser à attendre le retour de la chef du clan. ________________


Taylor sortit de la douche, qui avait déjà servit plusieurs fois avant lui. Il détestait être le dernier, se tapant les odeurs des autres, l’évier plein de poils et de mousse à raser, les tubes de dentifrices que traînent par terre et cette fichue habitude de laisser les serviettes trempés sur la porte de la douche. Il se regarda dans le miroir, s’habille, et continua son rituel jusqu’à ce qu’il soit habillé de son pantalon droit noir, de ses chaussures en cuir et de son t-shirt blanc imprimé de la célèbre langue pendue. Un coup d’œil sur sa montre : il était près de onze heures, alors qu’habituellement il était assis dans la grande salle à partir de huit heures. Saleté de curiosité. Saleté de Culligan : pourquoi sort-elle la nuit, pour rentrer si tardivement ? Dandy sortit des dortoirs, se dirigeant vers le réfectoire. Il était assez énervé et ne s’inquiétait pas de bousculer les gens qui croisaient son chemin, alors qu’il marchait d’un pas rapide. Il ne devait pas louper le petit déjeuner, comment le louper ? Il dévala les escaliers et s’engouffra entre les portes largement ouvertes de la grande salle. Presque personne. Il balaya du regard la pièce. La majorité des tables étaient libres et si il n’avait pas vu la Culligan seule sur une d’entre elle, il s’aurait sûrement installé seule. Taylor s’approcha de sa table. Trop occupé dans ses pensés, la chef des kneales ne semblait même pas l’avoir remarqué. Il tira la chaise vers lui, prenant soin de la faire grincer et s’installa face à elle.


Flash-back. Veille au soir, 01:08pm.
Il luttait contre le sommeil qui voulait l’emporter. Le rhum ne lui faisait plus d’effet. Les gorgés de rhum qu’il avalait était comme de l’eau. Les bouffés de fumées qui emplissaient ses poumons l’étouffaient plus qu’autre choses. Mais merde, elle allait rentrer ou allait-elle passer la nuit dehors ? ... ... ... Une porte qui grince. Taylor se redressa machinalement. La seule lueur de lumière qui provenait d'une bougie en fin de vie dessina dans le noir les traits d'une femme heureuse. Mais qui cachait un terrible secret. ________________


T : Léah. Ton t-shirt est à l’envers. A moins que ce soit à la mode. Il versa du café dans le bol bleu, comme d’habitude, et avala le liquide chaud d’un trait. Alors. Bonne soirée, hier soir ?






Dernière édition par Taylor Morrison le Dim 30 Nov - 19:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rainbow E. Weatherley
......
Rainbow E. Weatherley

♦ Administratrice ♦

Blabla

Date d'inscription   : 01/06/2008
Nombre de messages  : 904
Pseudo  : gwn.
Age  : 33
Crédit Avatar   : psychozee

Informations
Cursus : Juriste du Magenmagot
Confrérie : Kaunan
Année : 1st.

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyDim 30 Nov - 14:19

Alors, Leah fronça les sourcils et croisa le regard de Morrison. Le garçon était des Kneazle, tout comme l’était sa sœur Agathe, et le chef les appréciait. Taylor arborait une expression concernée qu’elle ne parvint pas à déchiffrer dans l’immédiat. Toujours à moitié dans ses pensées, elle ne remarqua pas l’allure soignée du jeune homme et c’est à peine si elle fit attention à lui quand il s’assit face à elle. Hadrien. Seul ce nom hantait ses pensées. Ce qui pourrait lui jouer de mauvais tours un de ces jours prochains. Si quelqu’un découvrait son petit –leur petit – secret, par exemple. Mais ils étaient tous les deux au dessus de ça, à vrai dire ils pensaient leur secret trop bien gardé pour être découvert. Ils faisaient le nécessaire pour ça. Mais peut-être les sorties nocturnes finiraient par éveiller les soupçons de leurs camarades. Peut-être.

« Léah. Ton t-shirt est à l’envers. A moins que ce soit à la mode. »

La jeune fille sursauta. Avec le sommeil qui lui manquait et ses pensées rêveuses, elle en était venue à presque fermer les yeux. Elle jeta un regard hébété à Taylor avant de comprendre le sens de sa phrase. Son tee shirt. A l’envers ?
Oups. La jeune fille vit en effet son tee shirt, celui qu’elle avait prit sans même le regarder, dans le mauvais sens. L’étiquette lui arrivait en haut du cou. Et en retournant la tête de façon à tenter de voir son dos, elle vit les Clash. Eh, oui en effet, elle ne l’avait pas vraiment mit à l’endroit, ce tee shirt. Elle lança un regard anxieux sur les environs afin de voir si quelqu’un l’avait remarqué et observa quelques visages consternés qui la dévisageaient. Ah oui. Peut-être que son entrée n’était pas passée inaperçu pas parce qu’elle était chef des kneazle, mais parce que son tee shirt, ayant été enfilé à la hâte, était à l’envers. Elle jeta un regard d’excuse à Taylor et son premier réflexe fut de porter ses mains au bas de son tee shirt, comme pour s’apprêter à le retirer et le remettre dans le bon sens. Heureusement, elle se ravisa, en se rendant compte qu’elle passerait pour encore plus idiote qu’elle ne l’était déjà. Un coup d’œil à Taylor l’informa qu’il avait bien noté ce mouvement. Oups.

« Bonne soirée, hier soir ? »

Elle lui jeta un regard interdit, tandis qu’il avalait son café sans état d’âme. L’air suspicieuse, elle ne pu s’empêcher de le dévisager à son tour. Se pouvait-il qu’il soit au courant ? Non, non bien sûr que non. Arrête tes sottises, Leah. Personne n’est au courant. Non, personne.
Haussant tout à coup les sourcils, elle tenta de se souvenir de son retour au quartier général, ce matin même à une heure du matin et mit en évidence un détail dont elle n’avait pas fait attention quand elle était revenue, sur son petit nuage.


flash.back. 1h02.
« Bonne nuit, Leah. »
Elle sourit, lui déposa un baiser rapide sur les lèvres et tourna les talons, montant les escaliers d’un pas lent afin de retrouver les quartiers des kneazle. Elle était aux anges et rien n’aurait pu la sortir de son état second. Elle poussa le battant et rejoint la grande salle ronde des fléreurs. Elle n’aperçu personne et s’en réjouit, bien qu’à une heure du matin, il était peu probable de trouver des personnes encore debout. Cependant, elle retroussa le nez en sentant une odeur âcre dont elle ne fit pas réellement attention. Néanmoins, l’odeur du tabac était forte et elle se douta qu’elle était fraîche. Autrement dit, quelqu’un avait fumé dans cette pièce peu de temps avant son arrivée, mais comme elle ne vit personne elle se ravisa et poursuit sa lente marche vers son dortoir.



Maintenant qu’elle s’en souvenait, des soupçons l’envahirent. Et si, sans qu’elle le sache, quelqu’un avait assisté à ce retour ? Et si quelqu’un était au courant de l’identité de son petit ami ? Et si quelqu’un les avait suivi ?
Trop de questions. Trop peu de réponses.
Leah décida d’emprunter un air neutre afin de ne pas éveiller encore plus de soupçons.

« Ahem, oui. J’ai enfilé le tee shirt à la hâte ce matin. Je ne devais pas être très bien réveillée… »

Elle se servit un nouveau jus d’orange, qu’elle avala d’une seule traite. Puis, elle reporta son attention sur le visage lisse de Taylor.

« Oui, bonne soirée. Et toi ? »

Hop hop hop. Ni vue, ni connue. Ou presque.
Revenir en haut Aller en bas
Taylor Morrison
......


Blabla

Date d'inscription   : 17/11/2008
Nombre de messages  : 167
Pseudo  : kneazle.
Crédit Avatar   : sans blague...

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyDim 30 Nov - 22:49



Sourire satisfait. Approchons nous. Une fossette sur la joue ? Taylor était amusé. Il se versa du café dans l’habituel bol bleu et le remua avec sa cuillère, bien qu’il n’avait ajouté au liquide noir ni sucre ni lait. Habitude. Un tour dans le sens des aiguilles, trois heures dans le sens inverse, un quart de cercle et on s’arrête au centre. Il porta le bol sur ses lèvres. Il essayait d’accrocher le regard de Leah, fuyant et distant à la fois. En vain. Il bascula sa tête en arrière et bu son café d’un trait. Il posa le bol, attrapa quelques crêpes qui avaient survécu à la voracité des précédents. Quelque chose clochait chez elle, Taylor en était sûr. Et tout tournait autour de ces fameuses sorties le soir. Comme la veille. Où allait-elle ? Avec qui ? Qu’est-ce qui la rend assez distraite pour mettre un tee shirt à l’envers et qui orne ses yeux de cernes ? Quelque chose cloche, analyse tayloriste. Elle sursauta quand enfin elle pris connaissance qu’elle était fringuée comme on-ne-sait-quoi. Elle eût pendant une seconde l’automatisme de vouloir le remettre à l’endroit. Franchement, Léah : au beau milieu d’une pièce encore bondée ? Regard consterné. « Bonne soirée, hier soir ? » Un nouveau bol de café. Habitude. Il l’avala d’un trait et, quand il retenta de capter le regard de la kneazle. Elle le dévisageait. Il remarqua sa gêne apparente. Elle cachait véritablement quelque chose et si il le voulait, il arriverait facilement à lui tirer les vers du nez. Mine de rien, elle répondit : « Oui, bonne soirée. Et toi ? ». Non, non, non. Personne ne peut avoir Taylor comme cela. Grave erreur d’appréciation.

Il extirpa de la poche de son jean son paquet de cigarette, ne lâchant plus le regard de son chef. Peut-être se rappellera-t-elle de l’odeur particulière de la fumée ? Peut-être prendra-t-elle conscience qu’hier soir, alors qu’elle croyait rentrer en toute discrétion, quelqu’un l’observait dans la pénombre. Il tira une clope de son paquet. Depuis la guerre, personne ne se souciait plus des règles ou des pratiques que les réfugiés exerçaient. Fumer dans le réfectoire était devenue banale. Il l’alluma. Cendres rougeoyantes. Tu te rappelles, Leah ? Tu es coincée, Leah.


T : Ma soirée ? Ecoute, je l’ai passé sur un fauteuil. Rhum. Cigarettes. Une fille mystérieuse qui passe devant moi sans me remarquer dans la pénombre. Attente. Rhum. Cigarettes. La même fille mystérieuse qui rentre tard le soir avec un sourire à faire rendre la vie à n’importe quels morts. Qui passe devant moi. Qui ne remarque rien. Je ne sais pas si tu la connais. Elle fait environ … ta taille. Cheveux foncés, enfin dans le noir tu sais, on ne remarque pas facilement les détails. Ou les présences. Il tira une latte et recracha la fumée vers Leah. Hum, la fumée ne te dérange pas ?

Il se fichait de la réponse. Il recracha une nouvelle fois la fumée sur le visage de Leah.

T : Je sais tout.

Revenir en haut Aller en bas
Rainbow E. Weatherley
......
Rainbow E. Weatherley

♦ Administratrice ♦

Blabla

Date d'inscription   : 01/06/2008
Nombre de messages  : 904
Pseudo  : gwn.
Age  : 33
Crédit Avatar   : psychozee

Informations
Cursus : Juriste du Magenmagot
Confrérie : Kaunan
Année : 1st.

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyLun 1 Déc - 21:30

Leah échappait au regard de Taylor, c’était un fait. Chaque regard la plongeait dans un effarement nouveau et inconnu. Et si ? Et si ? Et si ?
Tranquillement, en tentant de faire trembler ses mains le moins possible, elle attrapa un pancake sur lequel elle étala de la confiture. Evitant toujours le regard du garçon, elle mordit dedans à pleines dents, en mâchant le plus rapidement possible. Foutue faim. Vu la question que lui avait posée Taylor, qu’elle ne jugea pas innocente, elle avait hâte de sortir de la salle et de reprendre son train train quotidien. Il était hors de question qu’elle s’éternise dans une conversation embarrassante, elle ne voulait pas se vendre. Et adroite comme elle l’était, elle lui lâcherait certainement une information secrète sans le vouloir. Non. Leah. Calme-toi, il ne sait, ne saura rien. Tu sais mentir, voyons. Et même, qui te dit que ce sourire satisfait ne cache pas une totale incompréhension ? Qui te dit qu’il connaît l’histoire. Personne, voyons. Personne. Et pourtant, un millier de questions lui venaient en tête. Et si ? Et si ? Et si ?

Ne pouvant pas résister plus longtemps à la tentation, elle leva un regard discret vers lui. Ce sourire satisfait était toujours posé sur ses lèvres. Cette flamme dansait toujours dans ses yeux. Oh mon dieu, avait-elle face à elle le diable en personne. Non, Leah, chut. Il n’a encore rien divulgué, il ne sait rien. Il ne peut pas savoir. C’était insensé, impossible. Tellement impossible.
Oh mon Dieu.
Elle eut un sursaut quand elle le vit attraper quelque chose dans sa poche, pour finir par en retirer un paquet de cigarette. Il en sortit une cigarette, le plus naturellement possible. Il l’alluma. Pourquoi ? Pourquoi ?
Leah sentit le rouge lui monter aux joues quand elle se rappela l’odeur qu’elle avait sentie en revenant au petit matin. Une odeur de tabac fraîche. Toute fraîche. Déglutissant avec difficulté, elle s’efforça d’éloigner son regard de celui de Taylor. Il était maléfique. Si seulement c’était lui, ce matin, si seulement il savait. Avec un mouvement un peu trop brusque, elle attrapa son verre de jus d’orange qu’elle venait de se remplir. Dopée au jus d’orange, non mais vraiment. Ella avala d’un coup la boisson qu’elle appréciait tant, sentant le regard pesant du Kneazle sur elle. Il la brûlait, la consumait. Ahem. C’est à ce moment précis qu’il se décida à parler.

« Ma soirée ? Ecoute, je l’ai passé sur un fauteuil. Rhum. Cigarettes. Une fille mystérieuse qui passe devant moi sans me remarquer dans la pénombre. Attente. Rhum. Cigarettes. La même fille mystérieuse qui rentre tard le soir avec un sourire à faire rendre la vie à n’importe quels morts. Qui passe devant moi. Qui ne remarque rien. Je ne sais pas si tu la connais. Elle fait environ … ta taille. Cheveux foncés, enfin dans le noir tu sais, on ne remarque pas facilement les détails. Ou les présences. »

Il lui cracha sa fumée en plein visage et l’odeur lui parvint comme un poison dans les narines. Elle eut un frisson.

« Hum, la fumée ne te dérange pas ? »

Nouvelle taffe, nouvelle fumée. Nouvelle difficulté à appréhender ce qui allait se passer.

« Je sais tout. »

La goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le verre de jus d’orange qu’elle tenait encore dans sa main droite tomba dans un petit bruit. Heureusement qu’elle venait de le vider. Sentant ses joues la brûler – et la trahir – elle plia son coude sur la table et cacha son visage avec sa main, posant cette dernière sur son front. Oulah, difficile de dissimuler ses émotions dans pareilles circonstances. Elle sentit à nouveau le poids lourd des prunelles de Taylor posées sur elle. Ses cheveux tombèrent comme un rideau devant ses yeux et elle en profita pour reprendre son souffle et ses esprits. Oh pitié. Tout mais pas ça.
Plaisantait-il ou était-il réellement au courant de la relation qui unissait Hadrien et Leah ? Etait-il sérieux ou voulait-il juste lui faire peur. Ahahah, c’était réussi, bravo. Tremblant légèrement, elle ferma les yeux afin de se calmer. Et si ? Et si ? Et si ? Chut.
Elle resta une minute – peut-être deux – dans cet état avant de reprendre son courage à deux mains et d’affronter le regard lourd de soupçons de Taylor. Une nouvelle bouffée de fumée et elle toussa. Berk, quelle mauvaise odeur. A présent, plus aucun doute n’était permis. Taylor avait été là la veille au soir. Il l’avait vu partir. Vu revenir. Et elle, en parfaite idiote, n’avait rien remarqué. Soupir. Regard. Soupir. Parole.

« Oh. Tu parles de ça. Oui, en effet, les promenades nocturnes sont amusantes. Je… »

Courage, tu y es presque. Hm, ou pas.

« J’aime bien ça. Par contre, ça ne devait pas être très drôle pour toi de m’attendre. Et puis franchement, j’ai passé l’âge d’être surveillée. »

Oui, oui bien sûr, on te croit. A peine libre que tu cours vers le chef du clan ennemi et tu en tombes amoureuse. Quelle belle preuve de maturité. Espérant de tout cœur qu’il n’irait pas plus loin dans ses insinuations douteuses, elle remit le verre de jus d’orange droit.
Revenir en haut Aller en bas
Taylor Morrison
......


Blabla

Date d'inscription   : 17/11/2008
Nombre de messages  : 167
Pseudo  : kneazle.
Crédit Avatar   : sans blague...

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyDim 14 Déc - 2:28





Une taffe. Un verre de jus d’orange remis droit. Un sentiment de malaise plus qu’évident, qui saute aux yeux en croisant le regard de la kneazle. Taylor bouillonnait. Pourtant placide la plupart du temps, il tenait difficilement en place. Il savait qu’il avait mis le doigt sur un sujet sensible. Il le savait et il en prenait un plaisir presque pervers. Elle tremblait. Elle avait beau cherché à dissimuler son état, elle se trahissait. Une taffe. Taylor se servit une nouvelle tasse de café, son regard ne lâchant plus Leah. Sourire satisfait. Tu l’as eu, Taylor. Taylor se leva de son banc calmement et fit le tour de la table pour s’asseoir à côté de Leah. Il n’y avait que quelques centimètres qui les séparaient désormais. Elle ne pouvait pas fuir, elle ne pouvait plus rien dissimuler, elle était faîte comme un rat. Elle avait plusieurs choix qui s’offraient à elle : soit elle avouait, soit elle mentait et Taylor se montrait un peu bavard. Soit. Soit. Mais quoiqu’il en soit, elle était dans une impasse.



T : Oh, t’inquiètes. Je ne te surveillais pas vraiment. Tu es juste passée devant moi, ton escapade nocturne m’a intrigué, mais c’est surtout cette voix masculine qui a éveillé ma curiosité. Ouais, je suis plutôt curieux. Curieux de savoir où ma chef traîne les soirs, curieux de savoir avec qui elle traîne les soirs, pour être plus clair. On peut dire que je m’inquiète un peu pour toi. Imagine, on te découvre avec … un basilisk par exemple. Je suppose que les kneazles ne serait pas … ravis. Et moi non plus. Mais ma chef n’est pas assez débile pour tomber dans les bras de l’ennemi, n’est-ce pas ?



Taylor sourit à Leah. Il remarqua que le verre de jus d’orange de la kneazle était vide. Il s’en empara et lui en servit à nouveau, ne coupant toujours pas le contact avec le regard de sa chef. Elle semblait plus déstabilisée que jamais. Et si … et si Leah sortait vraiment avec un basilisk ? Taylor avait bien vu un garçon qui ressemblait fortement à ce basilisk de Cromwell. Tout lui faisait croire que c’était Hadrien : la démarche, la même voix. Mais merde. Leah avec ce type. Taylor espérait que non, mais il savait seconde après seconde qu’en réalité, cette relation existait. Culligan et Cromwell, amoureux, forcés de vivre leur relation lorsque les regards indiscrets –ou presque– sont couchés. Situation délicate. Mais … peut-être utile. Culligan voudra sûrement garder son secret intact. Taylor pourra abuser de cette situation. Une taffe. Un sourire satisfait. Il tendit le verre de jus d’orange à Leah.



T : Tu connais un certain Hadrien, tu sais, le mec de basilisk ? T’en penses quoi ?



Un sourire satisfait. Taylor voulait jouer.





Dernière édition par Taylor Morrison le Mar 30 Déc - 14:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rainbow E. Weatherley
......
Rainbow E. Weatherley

♦ Administratrice ♦

Blabla

Date d'inscription   : 01/06/2008
Nombre de messages  : 904
Pseudo  : gwn.
Age  : 33
Crédit Avatar   : psychozee

Informations
Cursus : Juriste du Magenmagot
Confrérie : Kaunan
Année : 1st.

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyMer 24 Déc - 16:19

Jus d’orange en place. Idées en place ? Pas si sûr.
Leah faisait tout son possible pour échapper au regard de Taylor. Elle le fuyait, lui, l’attraction de ses yeux, son magnétisme dont elle avait bien du mal à résister. Elle ne savait rien dissimuler. Ne savait pas garder un secret. Elle tremblait. Soudainement intimidée, elle posa ses mains sur ses genoux, loin des coups d’oeils furtifs de Morrison. Mais hélas elle était certaine qu’il l’avait remarqué. Pourquoi fallait-il qu’elle soit si mauvaise ? Pourquoi fallait-il qu’elle soit tombée amoureuse d’un Basilisk ? De son chef ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Sa vie basculait désormais dangereusement entre secrets et mensonges. Et elle n’était pas forte dans ces petits jeux-là. Elle était même minable, sûr. Ses joues se teintaient d’un rouge vif chaque fois qu’elle faisait une gaffe ou mentait. Un mécanisme qu’elle ne maîtrisait guère.
Regard posé sur la table de bois, elle sentit la fumée de la cigarette entrer dans ses narines. Elle toussa un instant. Elle détestait les cigarettes. Elle soupirait, déglutissait avec peine, réfléchissait à son futur mensonge. Non il ne s’arrêterait pas là. Il la tenait, elle et son fichu mensonge. Comment le savait-elle ? Aucun doute là-dessus, le sourire satisfait posé sur les lèvres de Morrison suffisait à confirmer qu’il était tout proche du but, tout près de renverser sa chef. Elle était, de quoi était-elle proche ? De la fin, de l’humiliation. Hadrien Cromwell, non mais quoi encore ?
Soudain, des jambes entrèrent dans son champ de vision. Pas n’importe lesquelles, bien sûr. Elle leva doucement le regard et vit Morrison, fier comme un coq. Il ouvrit la bouche. Leah aurait préféré qu’il se taise. « Oh, t’inquiètes. Je ne te surveillais pas vraiment. Tu es juste passée devant moi, ton escapade nocturne m’a intrigué, mais c’est surtout cette voix masculine qui a éveillé ma curiosité. Ouais, je suis plutôt curieux. Curieux de savoir où ma chef traîne les soirs, curieux de savoir avec qui elle traîne les soirs, pour être plus clair. On peut dire que je m’inquiète un peu pour toi. Imagine, on te découvre avec … un basilisk par exemple. Je suppose que les kneazles ne serait pas … ravis. Et moi non plus. Mais ma chef n’est pas assez débile pour tomber dans les bras de l’ennemi, n’est-ce pas ? ».
Gloups. Tandis que Morrison lui remplissait son verre vide de Jus d’Orange, elle lui lança un regard noir. Inutile de se voiler la face, il savait. Il savait. Bien sûr. Evidemment. Il savait. Sinon, comment le nom basilisk serait intervenu dans la conversation ? Comment ?
Elle leva à nouveau son regard voilé de regrets sur lui. Il paraissait content, satisfait, fier. C’était donc ça ? Il voulait lui prendre sa place ? Bien sûr. La tentation était trop grande. La place de chef était désirable. Quelle idiote.
Elle tendit alors le bras, prenant son verre désormais rempli, l’avalant en moins de temps qu’il ne fallait pas pour le dire. Son cœur battait à tout rompre, si fort qu’elle avait peur qu’on puisse l’entendre. Elle reposa brutalement le verre, fit face à Morrison, ouvrit la bouche, la referma.

« Tu connais un certain Hadrien, tu sais, le mec de basilisk ? T’en penses quoi ? »

Le stress et la peur laissèrent place à la colère. Il savait. La colère contre elle. La colère contre lui. La colère contre eux.
PUTAIN !

Son visage, si rouge, devint livide. Dénué de toute couleur. Son cœur rata un battement et ses mains tremblèrent de plus belle. Elle les cacha à nouveau et se leva de son banc d’un bond. Elle jeta un regard noir à Morrison et commença à marcher vers la sortie. Les mots n’étaient pas assez forts pour qualifier sa haine. Trop faibles pour exprimer la nature de ses sentiments. Ses pensées se bousculaient. Et elle sentait le poids des regards se lever vers elle.
Alors, elle fit demi tour.
Alors, elle retourna vers Morrison.
Elle atteignit la table et sa voix s’éleva.

« Qu’est-ce que tu veux, Morrison, qu’est ce que tu veux ? Tu veux jouer, c’est ça ? Tu veux m’humilier ? C’est bien, parfait. Je ne me laisserai pas abattre, tu ne gagneras pas la place de chef aussi facilement que ça ! Ce clan, je l’ai crée, tu m’entends ? Je l’ai crée ! Tu n’as pas le droit de proférer des menaces, comme le ton de ta voix laisse à entendre. Je suis plus forte et plus déterminée que jamais. Sache que je ne suis pas un jouet avec lequel on s’amuse. »

Sentant quelques regards se tourner vers elle, elle baissa le volume d’un cran.

« Je ne te laisserai pas m’avoir, si tel est ton vœux. »


HJ. Minable et en retard... désolée u_u"
Revenir en haut Aller en bas
Taylor Morrison
......


Blabla

Date d'inscription   : 17/11/2008
Nombre de messages  : 167
Pseudo  : kneazle.
Crédit Avatar   : sans blague...

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyMar 30 Déc - 14:03




    Touché. Coulé. Il savait qu’elle savait qu’il savait. Du moins, tout comme Taylor l’avait planifié, Leah avait enfin compris qu’il avait tout découvert de sa relation avec le Basilisk. Elle avait peur, s’était évident : mais ce n’était pas ce que Taylor recherchait. Il savait que cette révélation allait la rendre quelque peu bouleversé pour un temps, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle le regarde de cette manière. Avec haine, alors qu’il voulait juste l’aider. Même si on vous l’accorde, rien dans ses actes ou paroles laissaient croire à une potentielle tentative d’aide. Aider en quoi, d’ailleurs ? Tout ce qu’il voulait, c’était comprendre : pourquoi diable s’était-elle entiché d’un gars comme Cromwell ? Il n’avait même pas le temps de penser à une réponse potable que la kneazle était partie. Et merde. Il n’essaya même pas de la rattraper et préféra attraper la carafe à café pour se verser un nouveau bol. Il ne put s’empêcher de libérer un petit rire nerveux. Peut-être qu’il avait été trop loin ? Ou peut-être qu’elle se sentait réellement en danger ? Un coup d’œil vers la sortie le sauva. Elle avait fait demi tour, elle s’avançait vers Taylor. Il avait un mauvais pressentiment à propos de ça…

    Furieuse : « Qu’est-ce que tu veux, Morrison, qu’est ce que tu veux ? Tu veux jouer, c’est ça ? Tu veux m’humilier ? C’est bien, parfait. Je ne me laisserai pas abattre, tu ne gagneras pas la place de chef aussi facilement que ça ! Ce clan, je l’ai crée, tu m’entends ? Je l’ai crée ! Tu n’as pas le droit de proférer des menaces, comme le ton de ta voix laisse à entendre. Je suis plus forte et plus déterminée que jamais. Sache que je ne suis pas un jouet avec lequel on s’amuse. »


    Il avait bien raison de s’inquiéter. Elle n’avait pas juste parler : elle avait crier. Des dizaines de personnes encore présente dans la grande salle avaient maintenant leurs yeux pointaient sur lui. Les rumeurs allaient aller bon train : le Morrison essaie de doubler sa chef, il veut sa place… Il sourit et se tourna complètement vers elle, alors qu’elle ajouta : « Je ne te laisserai pas m’avoir, si tel est ton vœux. » Elle n’avait rien compris. Elle avait directement vu le mauvais côté de l’intervention de Taylor. Il ne veut pas doubler sa chef : il ne l’a jamais souhaité et il ne le souhaitera jamais. Il regarda Leah. Il sourit et se leva, les bras en l’air comme pour accueillir quelqu’un qui n’avait pas vu depuis des mois. Il fallait qu’il balaie tous soupçons.

    Taylor : « Leah, j’ai toujours su que tu ressentais quelque chose pour moi »


    Totale improvisation, il ne savait même pas ce qui sortait de sa bouche tant qu’il se sentait gêné. C’était un sentiment bizarre qu’il n’avait jamais réellement ressentit. Il enlaça sa chef, mettant en point final à son sketch crée à l’improviste et lui murmura à l’oreille : « C’est bon, tu as terminé ? » Il n’attendit même pas qu’elle réponde et l’attrapa par le bras pour la faire sortir de la grande salle. Il était vexé : comment pouvait-elle penser ça de lui ? Etait-il à ce point arrogant ou vil pour laisser croire qu’il est si avide de pouvoir ?

    Taylor : « Leah Culligan, tu te trompes sur moi. Je cherche ni à me servir de toi, ni à t’humilier, ce serait déjà fait depuis longtemps. Je n’aurai pas attendu de croiser ton chemin pour aller tout raconter : mais ce n’est pas ce que je veux. Et ce n’est ni ta place que je veux, c’est juste que … merde, mais qu’est-ce que tu fous avec Cromwell ? »


    Tssss, j'ai aimé ton post. Maintenant que tu as lu, tu dois savoir ce que minable signifie ! Je me rattraperai au prochain post.

Revenir en haut Aller en bas
Rainbow E. Weatherley
......
Rainbow E. Weatherley

♦ Administratrice ♦

Blabla

Date d'inscription   : 01/06/2008
Nombre de messages  : 904
Pseudo  : gwn.
Age  : 33
Crédit Avatar   : psychozee

Informations
Cursus : Juriste du Magenmagot
Confrérie : Kaunan
Année : 1st.

oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. EmptyMar 6 Jan - 20:52

    Lever les yeux au ciel. Soupirer. Afficher une mine à la fois renfrognée et énervée. Un jeu amusant bien que contrariant, dans lequel Leah excellait. En revanche, cet autre jeu auquel Taylor jouait, celui dont la règle était de déstabiliser son adversaire à coup de menaces, ne lui plaisait pas. Car elle était en train de perdre, ou en tout cas en bonne voix. Son cœur battait à cent à l’heure quand elle se rendit compte qu’Hadrien et elle avaient un nouveau « complice » dans le secret. Taylor savait. Taylor était au courant. Leah détestait Taylor de savoir. Elle vit une lueur surprise dans les yeux du garçon. Heureusement qu’il était chez les Kneazle. C’était là la seule chance qu’elle possédait. Elle était déjà en train d’étudier les diverses possibilités qui s’offraient à elle maintenant. Annoncer publiquement sa relation avec le plus ténébreux des réfugiés – le plus dangereux, aussi ? Non cela n’était pas envisageable. Peu de temps s’écoulerait avant une révolte des Kneazle et des Basilisk. Hadrien et Leah seraient tous les deux en danger. Menacer Taylor ? Lui donner une meilleure place ? Elle secoua la tête, si bien qu’elle faillit se faire passer pour plus folle qu’elle ne l’était. Non. Elle ne pouvait pas. Elle fut attristée de sa découverte – ce jeu était réellement en train de la terrasser. Echec et Mat. Elle vit le sourire flottant sur ses lèvres à lui, ce sourire pourtant si satisfait. Ce sourire que seuls les emmerdeurs possédaient. Narquois. Seulement, contre toute attente, il se leva, lui faisant face. Sa main se dirigea directement dans sa poche, prête à se battre s’il la menaçait d’un duel. Idée stupide, je vous le confirme. Hébétée, les yeux écarquillés de surprise, elle le vit lever les bras, paumes dirigées vers le plafond magique, et s’approcher d’elle à grands pas, avant de s’arrêter à seulement quelques centimètres d’elle. Elle eut un mouvement de recul devant cette approche si directe, sa main toujours aussi cramponnée à sa baguette magique.

      Leah, j’ai toujours su que tu ressentais quelque chose pour moi.

    Sous le choc, la jeune fille lâcha un hoquet de surprise. Ce nouveau sentiment surpassait celui de la colère. Mais elle reprit ses esprits, le voyant s’approcher d’elle et l’enlacer soudainement. Elle se figea sur place, impossible de réagir face à une telle surprise. Elle réprima un nouveau moment de recul quand elle reprit ses esprits, et cela que parce que Taylor venait de lui souffler à l’oreille :

      C’est bon, tu as terminé ?
      Lâche-moi, espèce de sale petit hypocrite.

    Elle se détacha de son étreinte, et lui envoya un regard lourd de ressentiments. Elle haussa les sourcils, avant de se retourner. Mais avant de n’avoir pu faire un seul pas, il la prit par le bras et l’entraîna hors de la grande salle, loin des regards indiscrets de toutes ces personnes présentes dans la grande salle. Elle lui jeta un regard en biais, marchant à grands pas à ses côtés, à contre cœur. Il s’arrêta alors et se tourna vers elle, lui faisant face. Il n’avait pas l’air en colère. Juste déçu.

      Leah Culligan, tu te trompes sur moi. Je cherche ni à me servir de toi, ni à t’humilier, ce serait déjà fait depuis longtemps. Je n’aurai pas attendu de croiser ton chemin pour aller tout raconter : mais ce n’est pas ce que je veux. Et ce n’est ni ta place que je veux, c’est juste que … merde, mais qu’est-ce que tu fous avec Cromwell ?

    Leah fronça les sourcils, tout en soupirant parce qu’elle commençait à comprendre. Quant à savoir pourquoi elle était avec Cromwell, c’était une bonne question. Jamais elle n’avait éprouvé ce genre de sentiments pour quiconque auparavant. Cela était nouveau, et c’est vrai qu’elle n’aurait pas pu trouver pire comme petit ami. Enfin, du point de vue extérieur. Car, désormais elle connaissait Hadrien et savait qu’il n’était pas nécessairement qu’une brute sadique et immorale, comme il le laissait entendre. C’était un genre qu’il se donnait. Bien sûr, elle ne remettait pas en question ses attirances certaines pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la magie noire mais… tant pis, après tout. L’amour qu’elle éprouvait était trop fort pour s’arrêter à ce genre de détail. Alors, elle se tourna vers Taylor et lui lança un regard interrogatif – elle avait toujours eu cette grande facilité de laisser transparaître ses émotions derrière son regard clair - maintenant qu’elle était à peu près certaine qu’il ne voulait pas prendre sa place de chef.

      Ce que je fous avec… ce que je… Ecoute, Taylor. Je pense que tu me connais suffisamment pour savoir que je ne ferai jamais quelque chose de mon plein gré en sachant que cela pourrait blesser les personnes autour de moi. Cette relation, je ne l’ai pas choisi. Crois-moi, si j’avais voulu tomber amoureuse, mon choix ne se serait pas arrêté sur Hadrien Cromwell. Cette relation m’a été imposée par ce… genre de chose qui me dépasse – qui nous dépasse tous. Je crois que tu vois ce que je veux dire, non ? Je suis désolée de te décevoir, je ne peux tout simplement pas faire autrement. Je ne peux pas tirer une croix sur cette relation. C’est bien trop important à mes yeux.

    Son regard se riva sur le sol, se sentant soudain très bête. Ce mot était trop difficile à prononcer devant quelqu’un d’autre. Amour.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
......


Blabla


oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Vide
MessageSujet: Re: oh bel inconnu, viens à moi. taylor.   oh bel inconnu, viens à moi. taylor. Empty

Revenir en haut Aller en bas

oh bel inconnu, viens à moi. taylor.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis :: Administration :: RPs saison 3-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser