Felix Felicis
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the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:

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Aisha Lauritsen
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Blabla

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MessageSujet: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyLun 24 Nov - 7:20



    - De quoi tu as peur Aly ? Son corps était étendue sur un lit, pâle silhouette inerte qui bougeait à peine dans son sommeil, ses paupières soigneusement close. Seul ses lèvres étaient crispés, s’agitant. Gillian parlait dans son sommeil. C’est la voix d’Ebony qui la tira de son monde. Le frêle corps de la fillette assis en tailleur sur le lit, la tête penchée de côté.
    - hum? De.. De rien Ebony. Ça va. Je vais bien. Rétorqua-t-elle doucement. On lisait très bien sur son visage sa confusion, son état d’esprit déboussolé qui criait gare. Un taxi pour le paradis s’il vous plaît Mais l’enfant de 9 ans était encore trop jeune pour comprendre les peurs qui assaillaient parfois les grands. Ce monde était comparable à un grand château décoloré, figé à une époque indéfinie. Les murs se dressaient en une somptueuse forteresse sur cette Terre qui s’épuisait lentement à soutenir le poids de l’humanité et de sa désastreuse cruauté. Nous qui donnions vie à ce paysage, le détruisions, maître de notre déboire, fondant un avenir incertain à l’horizon, dans la guerre que l’on sentait battre à nos tempes. La détonation des fusils, les malédictions qui tranchaient. Un cauchemar en somme.
    - C’est le méchant loup, dans les petits cochons hein ? Dit la fillette tout en posant ses petites mains sur le visage de sa soeur. Elle vivait dans un monde de contes de fées depuis sa tendre enfance, n’ayant jamais accepté les railleries de son père qui affirmait que Seraphine lui bourrait crâne d’ânerie. Elle était dans un monde rose où le ciel était couvert d’une mousse vaporeuse, blanche, aux formes multiples. Des cochons, des lapins, des tortues, d’illusions imaginatives parcourant joyeusement le ciel sous leur pas de moussaillons. De troupeaux de moutons qui agitaient nos cheveux d’une nouvelle ère. Des lèvres rosées de Gillian sortit un éclat de rire qui se répercuta dans le dortoir où les soeurs Doyle s’était installé.
    - Allez viens petit monstre. On va manger. Gillian pinça l’arrête du nez de la fillette qui découvrit ses dents blanches d'une grimace. Un sourire se glissa tendrement à la commissure ses lèvres lorsqu’Ebony sauta du lit et courut vers la sortie, défiant sa soeur de l’attraper.

    Elle arriva la première, c’est cheveux blond en bataille, sa soeur derrière elle, prenant des airs de monstre pour amuser l‘enfant. Le tableau était jolie. Malgré la cassure dans leur famille, le lien qui les unissait semblait toujours aussi fort. Elles semblaient toutes deux bougés d’une même accord, coordonnée à la perfection. L’enfant quitta l’aînée d’un commun accord, celle-ci se dirigeant vers des amis de son âge. Gillian lissa son chandail et noua ses cheveux. Elle observa la pièce, bondé, comme à son habitude.

    - pitié... Murmura-t-elle, lorsqu’elle repéra une siège libre. Il y avait Morrison et sa gueule d’ange. La jeune femme poussa un soupir. Quel plaisir de le retrouver. La jeune femme s’assit à ses côtés, presque sans bruit, sans mot dire. Elle prit soin de se servir. Un repas quotidien, l’essentiel d’un bon matin. Elle serrait presque ses ustensiles, lorgnait un coup d’oeil du côté de l’homme, impassible.

    - Taylor ! C’est bien de retrouver. Alors. Tu veux un deuxième verre ? Quel hypocrisie monseigneur. La femme tendait un verre au jeune homme, un simple sourire amusé relevant joliment ses pommettes. Son regard pétillait d’une lueur alors qu’elle prononçait ses paroles. Elle connaissait très bien leur relation. Peut-être qu'elle affirmerait que sans ces personnes, la vie serait bien morne. La monotomie les affecterait. La vie trop souvent la même, avec les même gens trop gentil et trop respectueux. Elle sourit, encore.

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Taylor Morrison
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Blabla

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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyMer 26 Nov - 20:26

    Se coucher tard. Se lever tôt. Enfin bref, perdre le moins de temps possible à pioncer dans un lit. Tel était la philosophie d’Taylor. Il préfère le monde extérieur au confinement et au plaisir sans aucun charme de la grasse matinée. C’est pas un hasard si on utilise le qualificatif : grasse. C’est bien pour montrer que rester au pieu jusqu’à midi, c’est pour les glandeurs. Pour lui, se retrouver dans son dortoir seul à ne rien faire était aliénant. Le genre de chose à ne pas faire. Inviter T dans un endroit de moins de dix mètres carré. Il péterait une durite, tout simplement. Claustrophobe ? Mhmm, on en parle plus tard.

    Cinq heures et trente minutes, donc et T était déjà levé. Comme tous les matins, T se regardait pendant dix minutes dans la glace sous tous les angles, le rituel du matin, avant d’aller se laver, prenant soin de faire le plus de bruit possible pour traverser le dortoir quasi désert qu’occupait quelques kneazles. Il siffle, fait craquer le parquais, bouscule involontairement les lits à baldaquin et donne des coups de pieds inconsciemment dans les pantoufles pour les envoyer valser à l’autre bout de la pièce. Le résultat ? Des fait moins de bruit, connar**. Espèce de salopa**. Il le fait exprès ce péd*. Et toujours le même sourire satisfait de lui-même. Presque insolant. Mais qu’est-ce que c’est bon de faire chier son monde. Douche, trente minutes. Habillage, trente minutes –sans prendre en compte le temps interminable du choix. Glace, dix minutes. Satisfaction. C’était toujours la même rengaine, mais jamais il ne tombait dans la monotonie. T boutonne sa chemise. Un dernier regard à son reflet. Et on claque bien fort la porte quand on sort.

    Après la douche, café. Parce qu’une journée qui débute sans café, ce n’est … pas bon du tout. Les couloirs étaient presque déserts, à part deux ou trois paumés qui erraient, comateux. Mains dans les poches, il prenait soin d’éviter de croiser le regard avec ces personnes : soit un est nostalgique du temps passé, soit l’un est déprimé, soit l’autre semble assoiffé de on-ne-sait-quoi. Bref, passé les paumés, T descendait les escaliers qui menait vers le hall avant de s’engouffrer dans l’ancienne très chaleureuse grande salle. S’asseoir à sa place habituelle. Prendre le bol bleu et pas un autre et se verser du café. Noir. Le rituel, toujours. Boire un premier bol, un second. Se tourner vers le jus d’orange, le pain chaud, tout en scrutant un à un les arrivants qui emplissaient de plus en plus la salle.

    Une masse de cheveux blonds. Une autre. Une plus petite que l’autre, c’était les sœurs Doyle. T lâcha un rire nerveux. A coup sûr Gillian va mettre ses fesses à côté de moi. G attacha ses cheveux. Elle leva les yeux et T les écarta, scrutant un point fixe au mur devant lui. On prit pour qu’elle ne vienne pas. - Taylor ! C’est bien de retrouver. Alors. Tu veux un deuxième verre ? Et merde. T tourna son visage vers celui de G. Il feinta de chercher quelque chose, peut-être la source de la voix qu’il venait d’entendre. Personne. Ou du moins, si, mais faisons comme si… Elle sourit, encore. T tourna la tête, ne s’intéressant pas au verre que G lui tendait, mais prenant au contraire le sien qui était devant lui. A la tienne, Doyle.



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Aisha Lauritsen
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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyVen 28 Nov - 20:57




    - hm. À la tienne Morrison. Formula-t-elle oralement, tendant encore le verre devant elle. Elle observa le visage impassible mais hagard de Tarlor, feintant d’ignorer sa présence. Son regard l’évitait soigneusement, posant son regard bleuté d’un endroit à l’autre, à gauche ou à droite, mais en se défilant toujours devant le regard que Gillian posait sur lui. Une douce grimace amusée s’étendit sur les lèvres de la concernée lorsque le silence de Morisson la transperça solidement. Un soupire vain s’échappa de ses lèvres devant son désarroi, ou dirais-je, son exaspération face au mutisme du jeune homme. Elle porta son verre à ses lèvres, le liquide descendant dans le creux de sa gorge, elle déposa finalement celui-ci devant elle.

    - c’est presque aussi intéressant que de parler à une morue. Pourquoi une morue ? Une morue? À quoi tu penses Gillian? Pourtant, alors qu’elle cherchait que dire, la jeune femme parlait souvent sans réfléchir proprement à ses paroles, lâchant des trucs, qui, d’une autre vision que la sienne, elle aurait rit d’elle même pendant des heures. Pourtant, elle affichait un rare sérieux, elle appréciait les animaux. Il n’en était que plus normale pour une créature de dame nature... Oh. Une morue ne parle pas. Ajouta-elle avec un faible sourire qui parût presque ravi de sa comparaison. Son regard se posa de nouveau sur Taylor, décryptant soigneusement l’expression qu’il affichait, ou plutôt, cherchant une réaction sur le visage de celui-ci. Un petit rire nerveux s’échappa de ses lèvres. Si nous aurions connu Seraphine, si vous auriez connu Séraphine, vous auriez pu dire que Gillian était son exacte copie, à quelques exceptions. Exaspérante, mais avec une rare candeur qui leur étaient siennes.Être comparé à une morue - hm.hm. - en était à peine insultant venue de leur bouche, bien que parfois elles eurent souhaiter faire douloureusement mal à leurs victimes, à Calumb par exemple. Les désirs de vengeances envers cet homme était pour Gillian à des sommets de haine qu’on ne saurait si elle l’épargnerait de sa tendre mort.

    - T’es chiant Morrison. Finit-elle par avouer sans émotion dans la voix, d’un ton neutre ne laissant place à aucune source de pensées, son attention entièrement focalisé sur son repas, piquant ses ustensiles dans son assiette mécaniquement, avalant presque machinalement ses bouchées. Elle ne le regardait plus maintenant, avec ses yeux inquisiteurs, agités d’une lueur d’amusement cherchant une réaction afin d’animer son déjeuné.

    J’espère te rappeler combien tu l’es. Ajouta-t-elle de nouveau, un sourire satisfait s’installant doucement sur le coin de ses lèvres. De nouveau, son visage, toujours animé de cette tendance à afficher la moindre de ses expressions, affichait des traits légèrement plus arrogant que sa douce candeur habituelle. Il suffissait de penser à combien celà devait lui être pénible d'avoir l'aîné des soeurs Doyle à ses côtés pour comprendre combien leur agacement l'un face à l'autre était important. Elle n'était pas plus enchanté que lui, bien que cette rencontre enrichissait son matin, peut-être appréciait-elle aller l'agacer un peu au matin après tout. Il te suffirait de me dire de me la fermer.

    Allait-elle encore jacasser encore ainsi longtemps ? hm. Oui, sans aucun doute. Un vrai moulin à parole. Ça ne s'arrêtait jamais. Et dire qu'auparavant, ça restait dans son coin à lire des bouquins.

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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptySam 29 Nov - 13:41




- c’est presque aussi intéressant que de parler à une morue. Gillian. Comparé Taylor à un poisson, morue, cabillaud, thon ou quoi que ce soit est une terrible erreur. Mais à la fois une victoire stratégique. Dieu sait que dandy est soigneux de son image. Soigneux de se montrer chaque jour à son meilleur jour. Dieu sait que dandy n’aime pas les remarques de ce genre. Surtout, dieu sait que dandy est conscient qu’il est beau. Et dieu sait que Gillian est consciente de ça. Même si elle avait parlé comme à son habitude sans vraiment y réfléchir, elle allait réussir à attirer l’attention de Taylor. Merde, le comparé à une morue ! - oh. Une morue ne parle pas. Oh. You killed me twice. G, tu entres dans des eaux dangereuses. Mais… pour l’instant, Taylor n’avait pas fini son repas. Il mangeait parce qu’il le fallait, tout en évitant le plus possible de ne pas regarder la vélane. Vélane … Le mythe faisait de ceux qui avaient du sang de ce genre de créature des personnes incroyablement élégantes, attractives et chatoyantes. Même si Taylor l’avait regardée danser, chanter ou quelque chose d’un rien esthétique, il n’aurait rien ressenti pour elle. Pas la moindre excitation qu’il aime ressentir au fond de son estomac. Rien. Le néant total. - T’es chiant Morrison. J’espère te rappeler combien tu l’es. Taylor pouvait lire en elle comme un livre ouvert. Je te taquine, tu t’intéresses à moi ? Elle était à peine à trente centimètres de lui, mais elle sentait l’enfant à des kilomètres. L’enfant qui essaye par tous les moyens d’attirer l’attention de ses parents quand ceux-ci sont occupés pour des raisons x et y. Taylor n’aime pas les gosses de ce genre. Agaçant et ennuyeux. - Il te suffirait de me dire de me la fermer. Attention, dandy vient d’avaler sa dernière tranche de bacon. Il posa délicatement sa fourchette. Est-ce que ce sourire satisfait qui orne si souvent le visage de Taylor était de bon augure ?

T : J’ai entendu que les vélanes pouvaient jeter des poignées de flammes. En tout cas, semblerait que toi tu jettes plutôt des poignées de conneries de ta bouche, qui, entre nous, devrait rester le plus longtemps possible close.

Taylor s’était tourné vers elle. Maintenant, il ne la lâchait plus du regard. Elle avait ferré la morue. Bonne prise, G. N’était-ce pas ce que tu voulais au fond ? Mais maintenant que tu l’as ferrée, maintenant que tu as engagé le combat, il va falloir résister. Taylor, toujours plongeant son regard dans celui de G, à en devenir presque gênant, prit le verre de celle-ci et se l’enfila d’un trait, ne cillant du regard. Elle voulait son attention, elle l’aura entièrement. Agacée, G ?

T : Ne t’énerve surtout pas. Non pas que je pense qu’il y ait matière à s’énerver, mais parce que j’ai aussi entendu que quand vous commenciez à être en colère, votre visage prenait légèrement la forme de celui d’un oiseau. Imagine ! Toi, la face d’oie, qui prend de surcroît l’apparence d’une pie. Ce serait … insupportable. Tu veux un deuxième verre ?






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Aisha Lauritsen
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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyDim 30 Nov - 8:05



    « - J’ai entendu que les vélanes pouvaient jeter des poignées de flammes. En tout cas, semblerait que toi tu jettes plutôt des poignées de conneries de ta bouche, qui, entre nous, devrait rester le plus longtemps possible close. Il avala sa dernière bouchée, du bacon, comme le bacon était naturellement du matin. Les effluves succulentes envahissaient d’une douce odeur, appétissante, la grande salle. Elle aimait sentir cette fraîche odeur du matin, de toasts grillés, de crêpes toutes fraîches, et d’orange. Il déposa soigneusement sa fourchette sur la table, comme s’il craignait abîmer tel ustensile tandis que Gillian se contentait de tenir la sienne entre ses doigts, portant sa bouchée à ses lèvres. Elle aimait les premières heures d’une journée, où malgré ses grognements, elle se trouvait coincé dans une salle trop pleine où les gens se donnaient des coups de coude dans les côtes, ou pour une fois, les gens semblaient oublier la guerre qui faisait rage à l’extérieur, malgré les conflits qui malmenait Poudy. Cet endroit où elle pouvait veiller sur la dernière famille qu’il lui restait. Le poisson avait enfin mordue à l’hameçon. Crachant ses belles paroles venimeuses ( ses belles bulles ? ). Gillian ne se retourna pas, elle l’écouta. Il frappait avec précision le petit, s’attaquant déjà à la nature de la damoiselle. S’il fit bon coup, il dû le savoir. Gillian n’avait jamais réussit à percevoir les vélanes comme de fantastiques créatures pouvant séduire, dominer. Justement. C’était pour elle des créatures. Des monstres magiques issue de contes quelconques. Qui eu crut qu’un jour, elle fut tel être, à demi humaine, à demi fée. Mais, entre nous, c’était son petit secret.

    - Ne t’énerve surtout pas. Non pas que je pense qu’il y ait matière à s’énerver, mais parce que j’ai aussi entendu que quand vous commenciez à être en colère, votre visage prenait légèrement la forme de celui d’un oiseau. Imagine ! Toi, la face d’oie, qui prend de surcroît l’apparence d’une pie. Ce serait … insupportable. Tu veux un deuxième verre ? Sa main se posa sur son verre, le prit. Son regard se posa sur la soeur Doyle, presque gênant. Il avala le verre. D’un trait. Aussi plein fut le verre, il fut maintenant aussi vide qu’on n’aurait pu croire qu’un liquide si trouvait auparavant. Il buvait, le poisson. Pas surprenant, faut croire. Lui. C’était comme ces gamins, fils de riches, qui obtiennent ce qu’ils souhaitent. Ces hommes, gagnant d’avance, séducteur, hypocrite. Ces hommes séduisants qui en ont parfaitement conscience et qui chérissent cette apparence. Ils aiment gagner, ils en tirent satisfaction. Dieu seul sait combien, elle, détestait ces gagnants. Elle en avait même une crainte féroce, malgré elle, malgré son orgueil qui tentait de contrer celle-ci. Ils étaient exactement comme lui. ( non pas le poisson. Mais lui.) La beauté a un vice pourtant. Elle en était tout à fait sûr.

    - Hum. Tu m’impressions Morrison, je ne te croyais pas aussi cultivé, il y a deux minutes. Tu sais ce que moi j’ai entendu ? Que tu devrais te taire quand tu ne sais pas de quoi tu parles. Je préfère encore avoir l’apparence d’une pie, que de te ressembler deux miettes. Elle fit une pause, reprit son souffle, se retourna vers Taylor, releva à peine son regard encore froid qui la scrutait sans ciller. Ça aime être joli, ça aime plaire, ça aime faire attention à soi. Ça aime pas les poissons. Pourtant c’est exactement ça. Il suffit de tendre la canne pour qu’tu t’y accroches, qu’on voit les yeux globuleux du poisson sortir d’eau. Ça ouvre la bouche bien grand, mais y’a rien d’intelligible qui sort. J’sais très bien ce que je suis Taylor, je n’ai pas besoin de toi pour me rappeler combien il serait intéressant de te brûler un ou deux cheveux.

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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyDim 30 Nov - 21:27




Toujours yeux dans les yeux. Sans ciller, sans bouger, sans sourire –excepté l’habituel sourire satisfait du dandy qui dieu sait exprimer des dizaines de sentiments. Si nous examinons un peu plus en détail (gros plan du sourire), on peut voir soit une très très légère fossette sur le menton –qui exprime l’agacement–, soit une fossette sur la joue –qui exprime l’amusement–, soit une légère crispation de la lèvre supérieur à gauche –qui exprime l’ennui–, soit un pincement de la lèvre inférieur –qui exprime l’excitation. Mais bien sûr, ceci est visible seulement si vous approchez votre tête à moins de cinq centimètres des lèvres de Morrison, situation qui s’expliquerait par une irrésistible envie de l’embrasser. Dans l’instant présent, on pouvait remarquer une très légère fossette sur le menton, une sur la joue, une crispation de la lèvre supérieur ainsi qu’un pincement de la lèvre inférieur. Agacé, amusé, ennuyé, excité ? Revenons au plan large. Doyle et Morrison, face à face, sourire satisfait contre yeux revolvers. Langue de vipère contre langue de vélane contrariée.

- Je préfère encore avoir l’apparence d’une pie, que de te ressembler deux miettes. You killed him twice, dude. G, sache que ressembler deux miettes à Taylor te fera remporter un de ces concours de beauté moldu à la con. Son débit, assez élevé, évoquait à lui seule que Taylor avait touché un point sensible chez la veela. Vélane qu’elle est, essayait-elle de réfuter les faits ou est-ce que Taylor disait vraiment des conneries ? De mon point de vie, elle réfute. Notre dandy ne sort que des paroles pures, bien sûr. Il continuait de la scruter, droit dans les yeux, sans cligner, elle aussi, sans ciller. - Ça aime être joli, ça aime plaire, ça aime faire attention à soi. Ça n’aime pas les poissons. Pourtant (…) je n’ai pas besoin de toi pour me rappeler combien il serait intéressant de te brûler un ou deux cheveux. Brûler un ou deux cheveux ? Taylor était-il si superficiel ? Taylor était avant tout un homme. Okay, il fait attention à son apparence, il aime être joli –il n’a pas le choix, il l’est de nature–, il aime plaire –la faute à qui ? –, mais le dandy est aussi viril. Il s’en fiche de perdre … un cheveu ou deux –certes pas une mèche entière. Avait-il besoin de le lui prouver ? Bien sûr que non. Taylor ne se justifie pas. Taylor aime la description de Gillian. (Gros plan du sourire) Pincement de la lèvre inférieure, fossette sur la joue. Excité, amusé. Il se leva d’un bond, attrapa gentiment Gillian par les mains pour la relever et l’attira vers elle pour se confondre en une étreinte, certes, forcée mais normalement irrésistiblement irrésistible. Les bras posés de sorte que ceux de Gillian ne puissent bouger, Taylor enlaçait la veela. Son parfum se mélangeait à celui de la jeune femme. Il approcha ses lèvres près de son oreille, l’effleurant presque avec sa bouche et murmura d’une voix douce.

T : Gillian, ça me touche vraiment ce que tu viens de me dire. Tu me cernes tellement, tu me comprends, tu es la seule. Je sais que pour toi, me détester doit être dur. Tu devrais … il la prit par les bras pour que leurs deux visages se fassent face : tu devrais avouer tes sentiments. Franchement. J’ai compris ton petit jeu. N’ai pas peur, je serai compréhensif. Mais tu sais, tu sais qu’entre nous c’est impossible. Tu sais … il approcha sa tête que encore plus proche l’attirance un peu plus proche encore doit être dangereusement proche réciproque.

Il détourna ses lèvres de la trajectoire initialement prévue pour les poser sur le front de Gillian. Dangereux. Dans ses souvenirs, il se rappelle que la vélane est souvent très … nerveuse. Point de vue tayloriste. Il lâcha la jeune femme et se remis assis. Mauvais choix, bon choix, don’t care. Le dandy est viril. Le dandy est avant tout un homme et ne dit-on pas que ceux-ci sont prêt à affronter toutes sortes de situation ?





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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyVen 5 Déc - 4:09




    Et elle sut qu’elle était morte. Son corps frémissait tout entier dans son intérieur, ses jambes menaçaient de s’écrouler sous ses pieds, comme de vieux spaghetti qu’on met à l’eau. Elle retient son souffle. Étouffe. Sur le corps de la beauté s’établissait l’immobilité de la veela garée en impasse. Seuls ses fins sourcils remuaient légèrement, tel un ange contrarié. Son corps tout entier se tendait, crispée, sous cette proximité soudaine. Sur son doux visage s’acharnait un combat qui semblait sans fin. Elle fronçait les sourcils vers l’arrête de son nez, puis relâchait le mouvement. Recommençait de nouveau, dans un manège sans fin, son regard vrillé sur un point qui lui semblait si loin, mais si proche à la fois. Crétin ! Crétin, crétin, crétin. Il sortait le grand jeu. S’approchait, murmurait à son oreille des mots qu’elle ne comprit à peine.tu es la seule (...) avouer tes sentiments (...) réciproque “. La tête de Gillian était peuplé de souvenirs éphémères, de remords dépravés et d’espoir, d’une réalité délurée. Tel un étoile sans vie, elle encaissait les plaies béantes qui s’ouvrait de nouveau. Plaie noircie, légèrement béante qui lacérait son coeur d’une couleur pourpre ensanglanté. Devant elle se formait lentement la tâche noircie d’un homme costaud qui échafaudait des plans pas sain. Ses dents jaunies, son haleine fétide, ses grandes mains rugueuses, son contact rude s’imprégnaient en elle comme un vilain cauchemar qu‘elle eu souhaiter oublier. Résonnait à nouveau dans un coin de son cerveau le silence de Seraphine, les détonations qui hantait son esprit, les vociférations roques de son paternel. Mais Taylor ne savait rien de tout ça. Il n’en sais rien. Un sourire satisfait s’afficherait sur son visage lorsqu’il observerait la jeune femme, il croirait à la victoire. Il n’en sait rien. Il croirait lire sur son visage, comme dans un livre ouvert, comme il en était aisé d’en saisir les sentiments. Mais elle était paradoxal. Mystérieuse.

    Il déposa finalement ses lèvres sur son front. Le visage de Gillian se tortilla, réprima une grimace. Elle mordilla sa lèvre inférieur, comme pour s’empêcher de parler, comme pour s’interdire de s’emporter. Ce fut comme si le diable avait enfin retiré le fer des plaies de la vélane, ce fut comme si son corps tout entier était de nouveau plus léger. Elle se détendit. Elle savait affirmer ses faiblesses. La frêle silhouette de la douce sortit enfin de son immobilité. Son regard de mer se figea de nouveau sur Taylor, le détailla. Un sourire énigmatique, intriguant, qu’on ne saurait d’écrire s’installa finalement sur son visage. Ça lui fichait vachement la frousse d’être comme ça. Où était la Gillian? Égarée. Partie vers un paradis plus joli. Elle préférait se refouler dans une distance prudente. Morrison s’assit de nouveau. Elle lui tenait rancune de s’être ainsi mis sur pied, avec elle. C’était aussi inutile qu’une girouette. On ne savait quel sens cela prenait. Il y avait seulement ses regards curieux qui se posaient parfois sur eux, elle les oublia. Il n’existait pas. Elle se pencha lentement afin que son visage soit à hauteur du sien. Ses fins doigts glacés parcoururent un moment la mâchoire du jeune homme. Ce contact lui semblait plus facile lorsque c’était elle.

    - De plus en plus surprenant, pour une morue. Marmonna-t-elle d’un ton voix qui sembla faussement fasciné. Ça sonnait trop faux, à coup sûr, ce n’était pas un compliment. Plutôt, un sarcasme subtile, qui sortait trop doux de sa voix.

    - Mais, entre nous, je suis touché que tu puisses.. Elle hocha lentement la tête de côté, son regard candide fixant le ciel au dessus d’eux avant de se reposer de nouveau sur ceux, impassible, de la vipère. penser à une tel attirance.

    - Tu dois manquer..
    Elle fit une pause, raffermissant la prise de ses doigts autour du menton du jeune homme, plongeant son regard dans le sien. Elle, s'était un océan, un torrent, un orage indéchiffrable. Lui, une eau impassible, impénétrable. cruellement d’amour.
    Pour en chercher là où il n'y en a pas.


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Taylor Morrison
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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyDim 14 Déc - 23:49





Mais, entre nous, je suis touché que tu puisses…penser à une telle attirance. Au fond, n’étais-ce pas vrai ? Taylor qui court de femme en femme, en prenant une un jour pour la rejeter le lendemain et se mettre à la poursuite d’une autre conquête. On pourrait croire au contraire qu’il n’était pas à plaindre en amour. Mais Taylor n’avait aucun sentiment, il ne ressentait rien. Aucun coeur ? On a tous entendu l’histoire du sorcier qui avait peur de l’amour : « Il était une fois un beau et doué jeune sorcier, qui observa que ses amis devenaient de plus en plus fous quand ils tombaient amoureux, perdant leur appétit et leur dignité. Le jeune sorcier jura de ne jamais révéler une telle faiblesse et s’employa à utiliser la magie noire pour s’empêcher de tomber un jour amoureux. Inconscient de son secret, sa famille se moquait de sa distance et de sa froideur. » Contrairement à ce sorcier qui résolut d’extraire de son torse son cœur pour le garder enfermé dans un coffre, Taylor satisfaisait ses envies et désirs sans se soucier des conséquences. Et s’en jamais s’enticher de quiconque. Jamais il ne tomberait amoureux. Il tourna la tête pour regarder Gillian. Jamais il ne tomberait amoureux, sûrement pas de Doyle. Elle se pencha vers lui. Ses doigts parcouraient sa mâchoire crispée. « Personne ne réussissait à toucher son cœur. » Tu dois manquer…cruellement d’amour. « Ses doigts doux, le son de sa respiration dans son oreille, l’odeur de ses cheveux blonds : tous transperçait le cœur réveillé à nouveau comme des lances. » Taylor manquait cruellement d’amour. Cruellement, férocement, mais il ne pouvait pas. L’amour : une faiblesse, une erreur, une souffrance. Il ne voulait pas tomber dans cet engrenage nuisible. Tu dois manquer cruellement d’amour. Cruellement d’amour. D’amour. Il fit tomber le verre d’eau qu’il tenait. Le liquide se déversa sur la table et sur ses jambes. Le kneazle se leva subitement, perdant le contact des doigts glacés de la vélane sur sa mâchoire. Il la regarda rapidement et s’essuya machinalement là où l’eau avait mouillé son pantalon, précisément là où il ne fallait pas pour ne pas attirer les moqueries. Quoi qu’il en soit, d’un tour de baguette, il sécha son pantalon et se redressa pour faire face à la veela.

« Le sorcier était sûr qu’il devait être l’objet d’une immense envie de ceux qui apercevait sa formidable et paisible solitude. Sa colère était féroce, ainsi que son chagrin, lorsqu’il entendit quelqu’un mentionner sa situation. » Tu dois manquer cruellement d’amour. Cruellement d’amour. D’amour. Il était pris dans son propre jeu. Lui qui croyait être intouchable, il était mis devant le fait accompli. Taylor Morrison était seul. Quel humain peut vraiment supporter cela ? Il regardait toujours Gillian. Au fond, il n’avait jamais vraiment ressenti d’amour. Gillian avait raison.

T : Je dois manquer cruellement d’amour… Tu as raison au fond. Je suis seul il s’avança, comme un con un peu plus à valser de fille en fille il lui prit la main refusant l’amour alors qu’il est peut-être devant moi… sourire satisfait éclair. Gillian, dans ce cas là, tu dois m’accompagner au bal de Noël.

Il étreignit un peu plus la main de la vélane. Sa proposition pouvait sembler être une provocation. Peut-être que Gillian penserait qu’il se moquait d’elle. Mais il n’y avait pas que cela. Taylor espérait vraiment qu’elle dise oui. Juste pour voir ce que ça faisait.


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Aisha Lauritsen
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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyLun 22 Déc - 7:02


      « Je dois manquer cruellement d’amour… Tu as raison au fond. Je suis seul, refusant l’amour alors qu’il est peut-être devant moi… Gillian, dans ce cas là, tu dois m’accompagner au bal de Noël. »

    Les mots avaient fusés. Une supplique, bien plus qu’un ordre, une provocation bien plus qu‘une proposition. Gillian scruta son visage afin de trouver dans ses traits une part de véracité qui prouverait seulement qu’il ne se moque pas d’elle. Elle ne souhaitait voir qu’un seul mouvement, qu’une simple crispation, que simple sourire moqueur qui allégerait le poids de ses remords. Elle préférait la moquerie indécente à ce soudain changement d’attitude. Elle était désolée, alors que quelques minutes plus tôt, elle sentait l’agacement parcourir ses veines avec ardeur. Elle sentait aussi la peur, son corps qui se crispait, la pointe de la fourche s’enfoncer de nouveau, le fer brûler ses plaies. Elle était comme un lac glacé. Un lac glacé... Elle avait prit une douche froide, et s’était abandonnée à l’intérieur. La main qu’on lui tendait se briserait contre ses parois de glace, sans réchauffer l’étroite couche froide. Elle était désarçonnée, comme ces femmes, toujours flattées par les belles paroles des hommes, toujours prête à s’enfoncer un peu plus dans les conneries de monsieur lie. Elles fondaient toutes dans leur bras, alors qu’elle, restait là, complètement frigorifiée. Et puis l’étonnement fit de nouveau place à une vague d’agacement. Ses paupières se fermèrent promptement. Elle se demandait, pourquoi lui, lui demandait-il à elle, cette requête, alors qu’il savait pertinemment que quelques secondes auparavant, elle aurait été prête à lui arracher les cinq doigts de la main. Ses sourcils froncèrent, se tendirent, ses iris scrutèrent un peu plus le visage de Morrison, son corps resta immobile et ses lèvres se tordirent. Tout ça, en moins de 10 secondes. Puis, elle avait retiré sa main de celle de Taylor, toujours avec cette même douceur qui la caractérisait. Elle avait reculé lentement, d’un pas.. deux pas... trois pas... quatre pas... Lorsqu’elle crût être assez loin, elle s’arrêta. Pourtant, légèrement maladroite, un passant la bouscula avec nonchalance, et la jeune femme poussa un juron incompréhensible, à peine insultant. Elle était allez trop loin. Un simple sourire, tout autant joyeux qu’elle l’aurait été si elle était avec Ebony, son petit lutin, s’afficha sur ses lèvres. Elle hocha doucement la tête.

      « Non. Non je ne peux pas taylor. »

    Je suis déjà accompagnée, aurait-elle pu ajouter. Mais ce n’était qu’une pure provocation qu’elle ne jugea plus utile. Elle était épuisée, de ces enfantillages, de faire mal et de se faire mal à elle même, de se blesser un peu plus alors qu’elle ne souhaitait qu’un sourire. Regarder les gens vivre, les voir sourire, les voir heureux et en santé. Elle souhaitait que ces guerres terminent. Celle avec Taylor aussi. Mais elle ne l’avouerait pas. Elle n’avait plus envie de se battre avec lui. Aujourd’hui. Il avait gagné. Elle abandonnait. D’ailleurs, son visage s’était détendue, ses traits étaient paisible, son sourire rieur, son esprit soulagé. Cette distance proche ne la dérangeait plus, elle ne reculait plus. Il lui semblait qu’elle abandonnait un personnage malsain pour se retrouver elle même.

      « Je me ferai une joie, cependant, de t‘accorder une danse, afin de t’écraser quelques orteils! »

    Un sourire moqueur s’afficha tendrement sur ses lèvres alors qu’elle étouffait un rire qui montait, montait lentement le long de sa gorge et qui sortit en une courte mélodie de faible intensité. Elle poussa un soupire, alors qu’elle sentait Alyssa, la Gillian Alyssa Doyle avec elle, que ce matin prenait fin, que les festivité approchaient, que la trêve était enfin là, allégeant son esprit. Seul le fait d’annoncer le bal de noël avait suffit à changer l’humeur de la petite fleur. Puisqu’elle était assez près, elle en profita pour pincer l’une des joues à Morrison. Maman Doyle aimait bien Taylor Morrison. Elle lui offrait, pour l'instant, un gage d'amitié, si seulement il en voulait.
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MessageSujet: Re: the worst part is there's no-one else to blame | taylor(:   the worst part is there's no-one else to blame | taylor(: EmptyMar 23 Déc - 13:09




« Non. Non je ne peux pas Taylor, mais je me ferai une joie, cependant, de t‘accorder une danse, afin de t’écraser quelques orteils!»



C’était ça, le problème. Il ne faisait que danser avec les filles, il ne les accompagnait pas. Il ne s’en entichait pas. Il ne se liait pas. Mais à chaque fois qu’il essayait, la réponse était la même, « non, non, je ne peux pas. » Était-il devenu si répugnant que personnes d’intéressants ne se voyaient avec lui ? Regarder autour de Taylor : des jeunes filles d’à peine 13 ans à la poitrine naissante, des gamines quoi, qui le regardaient avec des yeux dévoreurs. Des personnes insignifiantes ; croyez vous vraiment que Taylor aime ? Bien sûr, d’un côté, cela soulageait sa soif d’égocentrisme : il aimait être le centre des regards. Mais cela ne satisfaisait pas tout. Sa vie de bohème, il en avait marre. Danser avec une fille dans un bar, danser avec une autre le lendemain, encore danser avec une autre, danser, danser et jamais accompagner. Il voulait accompagner. Il voulait qu’on l’accompagne. Il ne s’entichait jamais. Il ne se liait jamais. Mais il en avait une envie folle. He’s needy. Et elle avait dit non avec tant de dédain, ou d’agacement. Quoi que fut le sentiment qui imprégnait ses paroles, elle avait juste dit : non, juste une danse. Gillian souriait. Étrangement, Taylor décelait quelque chose qui lui faisait rappeler son propre sourire satisfait, son arme la plus mystérieuse. Elle s’empêchait de rire, pour laisser passer ce qui ressemblait à un léger hennissement. La veela s’approcha de Taylor et lui pinça la joue. Hold me, hold me. Taylor recula légèrement sa tête, comme pour éviter une éventuelle seconde manifestation d’amitié. Elle le consolait ? Ou quoi ? Une pincette, ne pleure pas mec, ce sera la prochaine fois ? C’est ça ? Taylor reprit ses esprits. Se lamenter comme cela sur son sort était dangereux. Il avait vécu pendant dix-sept ans sans donner aucun signe d’affection, à part pour sa sœur ou éventuellement ses parents. Il n’avait jamais montré de moment de faiblesse. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il devait plier à ses engagements. When the devil tries to be an angel, he fails. And the fallen devil becomes then even more demonic.

Un sourire satisfait. Fossette sur la joue. Légère crispation de la lèvre supérieure à gauche. Ennui et amusement. Taylor voulait en finir au plus vite avec cette conversation qui devenait de plus en plus ennuyante. Mais il voulait la finir en beauté, histoire de s’amuser quelque peu. Il s’avança vers une Gillian qui ne fuyait plus la proximité. Il mit une main sur sa joue froide, lui attrapa l’autre main qu’il caressait avec son pouce et lui sourit. Ne fait pas ça, ne fait pas ça, aurait suggéré un petit ange blanc posé sur son épaule droite. Vas-y Taylor, venge toi de cette satané vélane aurait proposé un petit démon rouge posé sur son autre épaule. Pourquoi ne ferait-il pas cela ? D’accord, elle était une vélane, elle dégageait quelque chose qui, même si Taylor refusait d’admettre, attirer le kneazle. Mais était-ce une bonne raison pour lui dire non ? « Gillian. Tu pensais vraiment que je voulais … sortir avec quelqu’un comme toi au bal ? » Il avait pris du plaisir à dire cela. Mais, tout en sentant l’ange sur son épaule tomber sur le sol, il sentait du remords. Peut-être avait-il était un tantinet non plaisant ? Pas le temps pour les suppositions. Taylor embrassa la joue droite de Gillian, comme pour s’excuser de ce qu’il venait de dire et pour accentuer sa revanche. Il savait qu’il avait un effet sur la vélane, aussi infime soit-il. Sa voix se faisait de plus en plus cassée, séduisante et fragile. « Tu penses vraiment que Taylor Morrison t’invitait au bal ? Tu penses vraiment qu’il aurait fait ça ? » Alors tu as raison, tout en ayant tord. Il embrassa l’autre joue de Gillian. Est-ce qu’il avait seulement conscience de ce qu’il faisait ? Peut-être. Peut-être pas. Il prenait juste un malin plaisir à le faire, embrassant comme il se devait les joues de la semi vélane, lui caressant la main, lui caressant la nuque. « Gillian Doyle … » Il venait de croiser ses yeux, alors qu’il commençait une nouvelle provocation. Elle n’avait rien demandé. Elle n’avait rien fait. Elle n’avait pas à subir ça. Peut-être. Taylor se reprit. Il continua. « … vous n’êtes pas assez bien pour moi. » Et il l’embrassa sur ses lèvres. Comme un électrochoc, il rompit tous liens le connectant à elle, par signe de dégoût envers lui-même. Il n’avait fait ça que par pure provocation. Il ne ressentait rien. Il ne se liait jamais. Il ne s’entichait jamais. Il la regarda une dernière fois dans les yeux, essayant comme il le pouvait de lui communiquer ses excuses. Mais il sourit, satisfait. Et il lui tourna le dos.

Vous venez de rencontrer le vrai Taylor. Celui qui se croit sur de lui, alors qu’il est sans cesse hanté par ce démon qui lui dicte ses actes, lui donnant une entière confiance tant qu’aux actes à effectuer. Ce démon qui le hantait et qui chaque jour gagnait du terrain, même si l’ange au pied de Taylor tentait de grimper jusqu’au sommet de son épaule, là où sa place était. Il grimpait, conseillait comme il le pouvait Taylor, mais tombait à chaque fois que celui-ci obéissait au démon. Vous venez de rencontrer le vrai Taylor. Jamais sûr de lui alors qu’il a l’air décidé, mesurant chaque acte alors qu’il semble agir déraisonnement. La déraison. C’est ce qu’était Taylor au fond. Ecoutant le mal qui était en lui, refusant la raison qui essayait de le reconquérir. The worst part is there's no one else to blame.





FIN
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