Felix Felicis
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les mémoires d'hadrien

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Elias J. Liesberg
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Elias J. Liesberg

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Blabla

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MessageSujet: les mémoires d'hadrien   les mémoires d'hadrien EmptyVen 14 Nov - 14:36


Découvrez Charpentier!



Je suis l'Alpha et l'Oméga



    Questions de Hors-Jeu
    Prénom - Je m'appelle Damien Christophe... Mes parents ont décidé de me prénommer ainsi - Ta Gueule -
    Age - J'ai 19 ans depuis le 7 septembre, et dire que j'aurais du naître en nov... - Ta Gueule -
    Comment avez-vous trouvé le forum ? Ma mémoire défaille... Il me semble qu'au temps jadis, une certaine personne prénommée Gwendoline (a les yeux bleus, sauf qu'elle a les yeux verts) par ce magnifique logiciel informatique répondant au nom de MSN me donna cette adresse et m'incita à m'inscrire. Ce que je fis, et me voilà plus d'un an après... Si ce n'est pas beau tout cela. Je pourrais continuer à raconter ma vie vous savez? - Oui mais Ta Gueule -
    Commentaires sur le design, l'intrigue, ect. - Le design est magnifique, le contexte est magnifique, l'ambiance et les membres sont super. Mais ce qui m'a surtout plus sur ce forum c'est les administrateurs. Ils sont tellement beaux, intelligents, divins, enfin ils sont géniaux. C'est la meilleure équipe administrative que le monde ait connu. - Ben voyons, pas du tout narcissique -
    Présence sur le forum - Autant que faire se peut. J'adore cette expression, tellement sensuelle et... - Ta Gueule -
    Avatar désiré - Robert Pattinson
    Code du réglement - Je n'ai pas besoin de code déjà parce que c'est moi qui l'ai magnifiquement trouvé en réfléchissant de longue minutes et en faisant une introspection au plus profond de mon être... - Ta Gueule -
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Elias J. Liesberg
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MessageSujet: Re: les mémoires d'hadrien   les mémoires d'hadrien EmptyMar 25 Nov - 15:19

CHAPITRE PREMIER : L’AIGLE ET LE SERPENT


    17 Octobre 2074, Poudlard.

    Assis au bas des marches, le regard dans le vide, il était immobile. Une statue grecque n’aurait pas pu rivaliser avec sa posture, la finesse de ses traits et la perfection de sa carrure. Un silence mortifère planait sur l’école de sorcellerie. La nuit avait laissé poindre son plus profond voile d’ombre. Ombre relativisée par les fins éclats de lune. La sérénité ambiante était paradoxale. Au dehors, au-delà des murs, une guerre lacérait le monde. Les moldus – humains ignorant l’existence de la magie – avaient fini par découvrir le pot aux roses. Désormais, eux aussi désiraient ardemment utiliser cette nouvelle science. Ainsi, un conflit planétaire survint, en quelque sorte, une troisième guerre mondiale. Il y avait deux forces en présence chez les sorciers. Ceux qui sont favorables aux moldus et ceux, qui au contraire, ne tolèrent pas que les moldus soient logés à la même enseigne qu’eux. Voilà déjà plusieurs mois qu’elle faisait rage. Cependant l’école de sorcellerie anglaise semblait hermétique à tous ces soucis internationaux. L’opposition entre les pro-moldu et les anti-moldu n’était pas encore à l’ordre du jour à l’intérieur des murs de l’école. Néanmoins, des idéologies, des courants de pensée sur la chose voguaient, de ça, de là telle une traînée de poudre. Un bouleversement approchait.

    Toujours est-il qu’il restait là, statufié sur les escaliers, dans un mutisme sacré. Son visage de porcelaine était inexpressif. Rien. Soudain, le silence fut rompu par une voix caverneuse : « Il serait peut-être temps de retourner dans votre salle commune, vous ne pensez pas ? » Silence. Aucune réaction de la part de l’élève apostrophé. Toujours aussi statique. Le portrait parlait à un mur. Ce manque de réaction le frustra. Il se morfondit en silence. A nouveau, des bruits. Mais différents. Des bruits de pas. Ils éveillèrent le jeune homme qui réalisa dans quel bourbier il était. Le concierge était sur ses traces. Il se leva. Sans même réfléchir, il déploya sa baguette en bois d’érable agrémenté d’une écaille de Basilic et siffla « Accio Cape d’Invisibilité ! » Les pas se rapprochaient dangereusement. Un courant d’air informa le jeune homme que la cape arrivait. Il l’attrapa au vol, s’engouffra dessous et disparut sans laisser de trace. Sereinement, il se dirigea vers l’angle du couloir et continua son chemin. Toutefois il se figea lorsqu’il entendit des éclats de voix entre le concierge et le mystérieux tableau. Ses pieds nus entrèrent entièrement en contact avec le dallage glacé. Il en frissonna avant d’écouter attentivement la conversation. Une voix s’éleva en premier lieu : « Des élèves daignent passer outre la régle du couvre-feu, auriez vous aperçu quelqu’un ? » La voix caverneuse s’empressa de répondre : « En effet, un élève est parti dans cette direction.» Le traître ! Le félon ! Le sycophante ! Le fourbe ! Une bouffée d’adrénaline s’empara du Serpentard. Il se mit à courir en toute jambe en se jurant de venger cette odieuse dénonciation. La vengeance est un plat qui se mange froid. Bientôt, un tableau sera sauvagement mutilé, sans même qu’il ne s’en rende compte. Il se vengerait. Ledit tableau ne soupçonnait pas quel genre d’homme il était. Un volcan peut dormir pendant des centaines d’années, et tout d’un coup, sans même prévenir, se réveiller et causer le chaos, la mort sur son chemin. Les Pompéiens en l’an 79 de notre ère en furent les malheureux témoins. Il se vengerait tôt ou tard. Tout était une question de temps.

    A toute vitesse, il tourna dans un couloir à gauche, faisant un dérapage incontrôlé. Il continua à courir à toutes jambes. Soudain, il bifurqua et grimpa les escaliers quatre à quatre, se retrouvant au cinquième étage. Il prit à l'est. Sa course se termina par un violent carambolage avec quelque chose de solide. Il termina nez contre terre, et pesta contre la personne qui l'avait ainsi fait tomber... « Non d'un strangulot analphabète, tu ne pourrais pas regarder ou tu mets les pieds? » La jeune fille fut étonnée en entendant cette voix. Ses yeux balayèrent les environs en quête d'une réponse mais sans trouver une quelconque explication, elle n'eut comme solution que de dire « Qui me parle? » Aucune réponse. Hadrien eut une illumination. Il retira sa cape d'invisibilité dévoilant sa silhouette musclée. A ma vue, elle ajouta « Ben bien! Ainsi dissimuler, impossible de détecter ta présence, alors tu peux te le garder ton strangulot analphabète » Elle avait du caractère, intéressant. Il s'approcha d'elle d'un pas feutré. Il la toisa de ses yeux experts. Elle avait du potentiel. C'était une belle pièce de viande, du premier choix comme dirait son père. D'une voix flûtée, elle demanda « Puis-je connaître l'identité de l'énergumène qui m'a fauché dans ma marche nocturne? » Mais Hadrien n'écoutait pas, il était intéressé par des bruits de pas, au loin. Le concierge était encore sur ses pas. Il se saisit du bras de la Serdaigle, et la tira vers lui... « Non, mais oh! Qu'est ce que tu es en train de faire? » Sans la moindre réponse, il l'attira dans un coin, un placard à balai minuscule afin de se dissimuler du concierge aux aguets. Silence. Ils retinrent leurs respirations. Les pas s'approchèrent, se stoppèrent à quelques mètres. Silence. Le cœur du jeune homme battait la chamade. Les pas continuèrent leur marche et s'éloignèrent. Délivrance. Silence. Les deux jeunes gens, malgré l'obscurité, s'observèrent, sans dire un seul mot.

    Après de longues minutes de silence, le Serpent brisa se dernier en ouvrant la porte du placard en un grincement. Il s'échappa de sa prison exigüe et proposa son aide à sa jeune compagne. Trop fière, certainement, elle la refusa. Se mettant face à lui, elle le dévisagea, les poings posaient sur les hanches. Elle faisait vraiment femme fatale. Elle cassa le silence en demandant « Une réponse? » Une réponse à qui? A quoi? Qu'attendait-elle? Soudain, illumination. Son nom. Connaître l'identité de son compagnon d'infortune, c'est ce qu'elle attendait. Par pur provocation, il lui rétorqua: « Pourquoi devrais-je te dire mon nom? M'as-tu donné le tien? » Retour à l'envoyeur. Ils se dévisagèrent mutuellement. La Serdaigle reprit la parole « C'est moi qui pose les questions! » Et du tac au tac, il rétorqua froidement « Très bien madame la ministre! » Elle le foudroya du regard. Elle ne devait pas apprécier les foutages de gueule. Malheureusement pour elle le jeune homme de quinze ans en était friand. Elle l’interrogea du regard, mais il ne dit rien, muet comme une tombe. Silence. La tension redescendit. D’une voix doucereuse il contrattaqua : « Belle nuit, n’est-ce pas ? » Rien. Aucune réaction. Elle resta complètement amorphe. Elle n’attendait qu’une seule et unique chose : l’identité de son mystérieux interlocuteur. Elle perdit son sang froid : « Bon, mon mignon, tu me dis ton nom, ou faut-il attendre que les scroutt à pétard aient des dents ? » Victoire. Il avait pris l’ascendant sur elle. D’une voix posée il répondit : « La patience est une vertu, mademoiselle ! » Elle réfuta : « La courtoisie veut qu’un gentleman se présente en bonne et due forme à une demoiselle. » Et toc ! Rien à dire, elle était vraiment dur à cuire. Exaspéré le Vert et Argent demanda : « Quand vont cesser tes enfantillages, ça en devient navrant ! » Sec, clair et concis. Elle l’électrocuta du regard et répliqua : « Mes enfantillages ? Mes enfantillages ? Dis donc petit Monsieur ce n’est pas moi qui m’évertue à ne pas répondre à ma question… Alors mes enfantillages, tu saisis ou tu peux te les mettre ! » Quelle vulgarité, quel manque d’éducation ! Quelles paroles outrageantes. Au bûcher pour cette infamie. « Quelle voix mélodieuse et cristalline ! Quel langage calomnieux ! » Elle marinait dans sa colère. Lui restait étonnement calme. Leurs yeux se croisèrent, ne se quittèrent plus. Sans la perdre des yeux, il vint s’adosser contre le mur, dans une position des plus sensuelles. Silence. Un hibou hulula dehors. Silence. Décrétant l’avoir assez fait mariner, il brisa le silence, enfin, et s’identifia : « Hadrien Narcisse Cromwell ! C’est ainsi que l'on me nomme. » Son visage garda des traits impassibles. La demoiselle, en entendant ces mots baissa sa garde, reprenant calmement sa respiration. Finalement elle se détendit et répondit : « Appelles-moi Leah ! Enchantée ! » Aucune réponse. Bien que son rang l’exige, il haïssait ces paroles pompeuses du type : enchanté, ravi de faire votre connaissance. Ces paroles étaient tellement ironiques et éloignées de la réalité. « Tu vas rester muet comme une tombe encore longtemps ? » Silence. Néant. Seul bruit : le souffle du vent qui se levait. Ils se regardèrent, se jaugeant. Tout à coup, Hadrien coupa court à ce silence : « Je te raccompagne à ta salle commune, petit aigle ? » Elle fut étonnée d’entendre de telles paroles de sa part et elle rétorqua : « Pourquoi donc ? » Il répondit très vite, dans un souffle : « On ne sait jamais sur qui tu pourrais tomber en chemin, il y a tellement de gens peu fréquentables dans ce château, des moins que rien qui pourraient te faire du mal » « Tu te considères, de ce fait, comme une personne fréquentable ? » souffla-t-elle. Etait-ce un préjugé envers sa maison ? « Serpentard ne veut pas dire démoniaque ! » Quoique… Croyait-il sincèrement en ses paroles ? Pas le moins du monde. « Que non, je n’ai jamais dit cela… Je te donne le privilège de m’accompagner, mais pas d’entourloupes sinon gares à tes fesses. » Soit, il s’amuserait une autre nuit… Et ils partirent en discutant à mi-voix pour ne pas se faire repérer, toujours, l'un et l'autre, sur la déffensive.
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Elias J. Liesberg
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MessageSujet: Re: les mémoires d'hadrien   les mémoires d'hadrien EmptyMer 10 Déc - 16:06

DEUXIEME CHAPITRE: UN CHEF, UN GUIDE MAIS UN HOMME AVANT TOUT


    7 septembre 2078, Poudlard.

    Poudlard, école de sorcellerie? Que nenni. Poudlard n'était plus une école. En l'espace de quelques années elle avait perdu de son prestige, de son côté didactique. L'école était devenue l'ombre d'elle-même. Déchirée, comme au temps jadis, ou Serpentard et Gryffondor s'opposèrent. Déchiré, pour Poudlard, désormais, était un mot faible. Il n'y avait plus aucune cohésion. Rien. Cinq clans, cinq meneurs, cinq directions. Hadrien dirigeait la branche la plus extrémiste des clans. Il était respecté, il le valait bien.


BIP BIP BIP BIP BIP


    Coup de poing. Bruit métallique sur le sol. Nuit vraiment courte. A qui la faute? Hadrien n'avait dormi que trois heures aujourd'hui. Insomnie quand tu nous tiens. Il ouvrit les yeux. Difficilement. Sa vue étaient brouillonne. Néanmoins, peu à peu, la netteté revint. Il était seul dans le dortoir. Personne autour de lui. Il se leva tranquillement. Il tituba, tomba en arrière, fracassant au passage sa lampe de chevet. Tant pis. Elle était moche. Ce n'était pas une grande perte. Cherchant à tâtons ses chaussons, il s'y glissa dedans et descendit dans la Salle de Bain. Il se dévêtit, et pénétra dans la baignoire mise à sa disposition. Les douces effluves dégagée par le bain l'entrainèrent vers un autre monde. Il rêvassa. Un visage apparait. Une chevelure brune encadrant une peau pâle. Elle était là, près de lui, la dame de ses pensée. Celle avec qui il passait le plus clair de ses nuits. Il s'immergea quelques seconde, une minutes, deux minutes. Il ne savait pas. Il s'évada loin de ce monde, loin de tous ses soucis.

    Il resta dans le bain de longues minutes. Il avait perdu la notion du temps. Une voix, au loin, le fit revenir à la réalité. « Monsieur Cromwell est prié de libérer la salle d'eau! » Le chef des basilisk reconnut à l'intonation de la voix son ami Sacha. L'une des personnes en qui il avait le plus confiance. Il resta silencieux quelques minutes. Quand celui-ci tapa violemment contre le battant de la porte, il répondit exaspéré: « Minute! » Rapidement, il se hissa hors de la baignoire, attrapa une serviette et se l'entoura autour de la taille... Et sans même se couvrir outre mesure, il ouvrit la porte sous les yeux interloqués de Sacha: « Qu'est ce qu'il y a pour que tu me déranges de la sorte? » Silence. Hadrien dévisagea son compatriote dans l'attente d'une réponse. « Vois-tu, tu n'es pas le seul à vouloir te doucher! » Il le toisa. Après tout, il était le chef de clan, il avait tout les droits. Il profitait de ses avantages. « Certes! » L'observant plus attentivement, son acolyte le prévint: « Tu as une mine affreuse... Bordel, tu pourrais me dire ce que tu fais toutes ces nuits. » Hadrien eut un sourire en coin, à l'évocation de ses escapades nocturnes. Leah, était le seul mot qui lui vint à l'esprit. « Tu sais, je suis navré de t'apprendre cela, mais parfois tu es vulgaire... » Il lui fit un sourire et ajouta « Ma vie privée ne te regarde pas... Je vais où bon me semble, sans rendre de compte à personne. » Refermant la porte derrière lui, il remonta dans son dortoir et enfila une chemise et un pantalon noir. Passant devant le miroir, il réajusta le col de sa chemise pour toucher la perfection. Il s'observa. En effet, il avait une sale tête. Il avait des cernes plus grandes que le bras.


*


    Il marchait tranquillement dans les couloirs. Son immense stature lui permettait de voir et d'être vu, d'observer, d'épier, les moindres faits et gestes de ses condisciples... tout clan confondu. Il ne se faisait pas marcher sur les pieds, cependant il restait impassible au critique, les jugeant enfantines, preuves de sa supériorité d'esprit. Soudain un minot d'une quinzaine d'année le bouscula. Il ne bougea pas d'un iota, alors que l'adolescent semblait complètement perdu. Il le toisa, le mettant complètement à nu. D'une voix calme, presque amicale, Hadrien apostropha l'élève fautif: « Il faudrait ouvrir les yeux Monsieur le Kneazle! Si Dieu nous a affublé, nous pauvres humains, de deux yeux, a priori, c'est pour que ça nous serve, vous ne croyez pas? » Le jeune gamin de quinze ans ne l'écoutait aucunement, il levait les yeux au ciel... Hadrien le remarqua: « La moindre des choses quand quelqu'un parle, c'est d'être à l'écoute. Jouvenceau, je perçois votre manque flagrant d'éducation. » Et ce dernier rétorqua: « Et pourquoi devrais-je m'excuser? Je ne te dois rien... Je m'en fous de ta vie! Pourquoi tu viens m'emmerder? » Le Basilisk eut un sourire en coin. Il força l'adolescent à le regarder droit dans les yeux. Il lui lança un regard noir et reprit: « Que de grossièreté, vous mériteriez que l'on vous coupe la langue... » Affichant un sourire un brin sadique, il ajouta : « Une langue humaine grillée, avec des fèves au beurre et un excellent chianti, ça ne doit pas être mauvais? » Il vit de la peur dans les yeux du jeune homme. Choqué ce dernier perdit l'équilibre, et s'adossa au mur. Hadrien lui jeta un dernier regard de dénigrement continua son chemin, Sacha à ses côtés. Cependant il fit volte face et s'adressant à haute voix sous les yeux ébahis de la populace : « Avant de t'enfuir lamentablement, saches que tu passeras sous les fourches caudines bien assez tôt! La patience est une vertu... Je serais patient! » Reprenant son chemin il débuta une grande discussion avec Sacha. Il aimait ce gars là, il aurait pu presque le considérer comme son propre frère.


*


    Le repas en compagnie de certains de ses condisciple s'acheva par un fou rire communicatif. Puis Hadrien prit congés : « Navré de devoir mettre un terme à notre repas, cependant le devoir m'appelle! » Et il s'éclipsa sans donner plus d'explication. Il n'avait pas à se justifier. Il était le chef, le capitaine « Oh captain, my captain! ». Il ne prenait pas la grosse tête... loin de là, mais il tenait son rang de chef, incarnation divine, maître spirituel de toute une génération. Il grimpait les marches une à une. Direction: la bibliothèque. Il espérait la voir, elle. Juste la voir, ne pas lui parler, ne pas éveiller les soupçons. Il prit un long couloir, bifurqua et se retrouva dans la bibliothèque, un peu délabrée, mais qui conserver bon nombre de livres accès même ceux de la réserve, qui autrefois étaient prohibés pour des jeunes étudiants de l'école. Ce temps était révolu. Il n'y avait plus de limites, de régles à l'encontre des élèves. Ils étaient leur propre maître. Hadrien balaya la salle du regard. Il ne la vit pas. Il avança entre les rangées. Soudain, il se figea telle une statue grecque. Elle était là, penchée sur une pile de livres poussiéreux. Elle était là, plus ravissante que jamais. Il l'observa durant quelques minutes, veillant à ne pas éveiller les soupçons. Il fit volte face et tomba nez à nez avec Sacha. « Qu'est ce que tu fais à la bibliothèque? Ce n'est pas un lieu que tu as l'habitude de fréquenter! » Impassible, Hadrien réussit tout de même à répondre: « Certes... » et il ajouta sereinement: « Mais vois-tu, je cherchais un livre en particulier! » Son interlocuteur resta de marbre et remarqua: « Et où est ce livre tant convoité? » Le chef des Basilisk resta calme, respirant tranquillement. Il amorça une sortie en disant machinalement: « Comme tu le dis, il était convoité. Un eunuque a du se l'approprier avant moi. » Et il sortit d'un pas magistral. Sacha à ses côtés, muet comme une tombe n'ayant plus aucune question.

    Pour être franc, Hadrien avait vraiment eut de la chance. Une minute de plus et l'amour secret qu'il entretient depuis maintenant trois semaines avec la chef de clan des Kneazle n'aurait plus rien de confidentiel et conduirait à une remise à question de ses compétence de chef.
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