Felix Felicis
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Lisa Kane

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Blabla


Lisa Kane Vide
MessageSujet: Lisa Kane   Lisa Kane EmptyDim 16 Nov - 18:31

    Questions de Hors-Jeu
    Prénom Anne-So’
    Age - 17 ans (bientôt 18, si si u.u)
    Comment avez-vous trouvé le forum ? - Euh, je ne me souviens plus u.u
    Commentaires sur le design, l'intrigue, ect. - J’aime bien le design, les couleurs me plaisent beaucoup. Oserais-je dire que les découpages (en règle général), c’est pas tip-top ma tasse de thé ? Mais ça, c’est une question de goût, le design est réellement très bien réalisé, très joli, et original (non ce n’est pas du tout pour me rattraper).
    L’intrigue, ^^ on peut dire que c’est fort différent de ce qu’on s’attend à voir sur à peu près tous les forums hp. Ce n’est pas pour me déplaire même si je n’ai pas encore expérimenté (logique, oui je sais). Sinon, j’espère que je vais m’en sortir et que j’ai bien compris tous les aspects du scénario (je dois être un peu attardé).

    Présence sur le forum - Assez restreinte hélas, j’aimerais essayer de jouer ici, mais je suis assez occupée cette année. Je dirais 2 à 3 jours par semaine. Peut-être plus et peut-être moins à la fois, j’approche d’une session d’examen et je serai encore plus absente, mais dans cette situation je signalerai une absence totale. Mais dans tous les cas ma présence restera assez légère (du moins pour le moment)
    Avatar désiré - Emmy Rossum (même si j’ai bien compris qu’il faut faire quelques messages rp afin de pouvoir le réserver)
    Code du réglement - Nobody is perfect! I am Nobody!


Dernière édition par Lisa Kane le Dim 16 Nov - 20:50, édité 1 fois
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Blabla


Lisa Kane Vide
MessageSujet: Re: Lisa Kane   Lisa Kane EmptyDim 16 Nov - 20:49


Découvrez The Flashbulb!


    Twenty Seventy-eight.

    -Je voudrais tout dire, et être sérieuse, je voudrais tout conter pour qu’un jour on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a connu cet enfer. Je voudrais que les mémoires se souviennent de nos années comme les nouvelles seventies, qu’elles soient encore plus fracassantes que les premières.

    Assise dans un coin de salle, là où personne ne passait. Enfin, il y avait bien eu des cours avant, des cours donnés par des professeurs, des adultes. Et maintenant, rien. Des couloirs où on passait sans s’arrêter, ou alors pour rattacher ses lacets, et cela seulement si on était assez disciplinés pour le faire. Ce n’était pas le cas de tout le monde, et comme il n’y avait plus d’obligation, plus de lois, les « jeunes » pouvaient errer les lacets défaits, n’était-ce pas merveilleux ?
    Ainsi, assise dans une ancienne classe, se demandant s’il y avait eu des cours un jour, assise à terre, sur ces pierres froides qui ne chauffaient plus désormais, assise, marmonnant, réfléchissant, assise, elle attendait.
    Quelle aurait été sa surprise si soudainement étaient apparus, bancs, bureaux, ustensiles, baguettes, plantes séchées, livres, et quelques balais ? Quelle aurait été sa surprise si un adulte vêtu d’une cape noire arrangée négligemment était entré dans cette salle, où elle était assise depuis déjà quelques instants. Ce même adulte, suivi d’une ribambelle d’élèves érudits, ou pas, d’élèves prêts à affronter des cours attrayants, ou pas.
    Elle ne savait pas ce que c’était, elle ne savait plus ce que c’était. Elle avait vécu cela… Quoi… ? Quelques mois, tout au plus. Des souvenirs qui ne rimaient plus à rien et qu’elle tentait de recréer dans sa mémoire désormais troublée.
    Mais, tout cela, ne rimait à rien. Comme sa présence en cette salle d’ailleurs. Avait-elle seulement souhaité voir réapparaître tous ces souvenirs. Non, même pas. Elle s’était égarée, elle avait voulu s’écarter du chemin probable de quelques aventuriers. Et comme il n’était pas bon de rencontrer quelques adversaires quand on ne se sentait pas l’âme téméraire, elle préférait faire profil bas, montrer toute abstinence et disparaître. Du moins, juste un peu.


    -Car ce n’est pas comme si l’abstinence t’avait toujours plu ma Lisa. Je n’irai pas jusqu’à dire que tu es la plus grande des effrontées mais ta patience a ses limites et tu n’es pas la plus modeste.

    Elle soupira légèrement, conscience aveugle se mêlant de tout, loin d’une double personnalité, bien entendu. Non, en ces temps-là, la schizophrénie manquait clairement d’originalité, on en voyait, pour ainsi dire, à tous les coins de portes. Les jeunes et les adultes étaient tous des psychopathes possédés par une puissance démoniaque.
    Alors que elle, si elle était cruelle, c’est parce qu’elle le voulait bien.


    -Non, « cruelle » c’est exagéré.

    Opportuniste. Non, même pas. Y avait-il seulement une solution à son profil ? Elle s’en fichait, ça n’était rien. Elle s’en fichait, ce genre de réflexion passerait. Son auto-analyse ou le tracé de sa conscience n’était pas son truc. C’était trop « philosophique ».
    Bref. Donc, les schizo courraient les rues et les couloirs de Poudlard, s’emparant tantôt d’une personnalité cruelle et sans pitié, tantôt de voix douces, de mains câlines et de paroles généreuses. Ce qui l’amenait à une seule conclusion : la perversité n’avait pas de limites dans les secondes seventies.
    Pour changer, donc.


    *C’est vraiment n’importe quoi cette histoire.*

    Soupire après soupire. Elle avait du temps à passer et à rien faire. Ses jours pouvaient être vides si elle en avait le désir. Elle n’avait aucune obligation, elle pouvait se libérer de tout. Elle pouvait même vivre loin des siens si elle le voulait, comme personne ne remarquait jamais rien. Parce que, même si elle faisait partie d’un groupe, sa présence ne manquerait pas, il n’y aurait jamais d’appels quotidiens, comme il n’y aurait pas de déceptions suite à son départ. Car on n’était pas altruistes, on était égoïstes, on vivait ensemble par conviction et pour avoir le dessus, en fait, on ne s’aimait pas de toute façon. En tout cas, c’était son impression. Tout n’était que question de rivalité. A se demander si le matin, on ne trouverait pas le chef décapité histoire d’en avoir un nouveau. La jungle. C’était ça. Et ça paraissait tellement vrai, tellement naturel, qu’on pouvait se demander si ce n’était pas plutôt la jungle qui s’était inspirée de Poudlard.

    *Oui, vraiment n’importe quoi.*

    Les schizo étaient des tapés. Des tapés frappés. Des tapés frappés meurtriers.
    Elle avait connu meilleur, meilleur jour, meilleure nuit, meilleure vie, meilleurs gens. Là, ils semblaient tous détestables, même semblables, ils étaient détestables. Même aimables, détestables. Elle devait vivre avec ça.
    La situation était bien pire en dehors des murs, de toute façon. Ô combien plus dramatique et désespérée, ô combien plus agitée et plus cruelle. Une réalité pleine de sang et d’ombres. Les cadavres s’empilaient sous le tapis de salon, et les vérités mensongères s’étalaient sur les journaux. Que d’hypocrisie pour limiter les dégâts. Bien qu’il n’y eût plus rien à limiter, puisque on était aux fins fonds du gouffre. Puisque chacun ne voyait plus que de l’ombre. Puisque chacun détestait l’autre et que l’autre détestait chacun.
    A quoi bon penser à la famille ? Sans doute avait-elle déjà péri. Elle n’avait plus de nouvelles, et depuis trop longtemps, alors, elle s’était fait bien plus qu’une raison, elle ne s’en émouvait plus. Sous quel genre de tapis de salon reposaient-ils ? Etait-il seulement beau, ce tapis ?
    Ses parents n’étaient pas n’importe qui. Ou plutôt, ses parents n’avaient pas été n’importe qui. Des gens tout à fait aisés en matière de vie, des gens qui savaient payer les autres pour faire le boulot à leur place. En somme, des gens qui représentaient quelque chose, des gens tout à fait respectables, dans le milieu. Le milieu : beau, respectable. Le hors-milieu : moche, nul.
    C’était à peu près ça, le concept. Des êtres, dans un comité restreint, totalement égoïstes, totalement hypocrites, totalement opportunistes, totalement répugnants, totalement pervers. En bref, des gens charmants. C’était le milieu, et elle l’avait vu, parfois de loin, parfois d’un peu trop près, suffisamment pour étouffer sous la puanteur d’un alcool trop absorbé, trop savouré, ou la puanteur de la transpiration, celle qui naissait quand ils riaient tellement fort, qu’ils en devenaient rouges, qu’ils ne se reprenaient plus, s’écroulant de rire après un sarcasme bien placé.
    Histoire dégoûtante comme elle connaissait des tas.


    -Peut-être aurais-je dû naître un siècle plus tôt ?

    Sans doute, sa vie aurait-elle été sensiblement différente. La sienne avait commencé ainsi.
    Comme pour chacun ou presque, dans un lit. Après quelques cris poussés, des pleurs, des gémissements, des rires, des visages heureux. D’un bonheur sincère qu’on ne voyait dans leur cas, que dans l’intimité, la plus stricte intimité. Quelques moments de tendresse gratuite pour un bébé qui venait de naître en plein les secondes sixties. Il faisait alors beau, ce qui laissait entrevoir une belle vie ou du moins, un bel avenir, des jours heureux. Enfin tout cela, mais pour qui ?
    Un bel avenir, beau, dans l’esthétique sans nul doute. Si l’on devait parler d’esthétique, ça n’était pas difficile et fort positif.
    Elle devint fort jolie.
    Dotée d’un beau visage, aux traits doux et léger, garni de belles boucles brunes descendant un peu plus bas que les épaules. Lèvres pulpeuses, yeux noisettes, joues rosâtres. Un corps de jeune femme, ni trop formé, pas trop exagéré, ni trop enfant, une belle jeune femme mature et bien de sa personne. Ni trop grande, ni trop petite. Plaisante, en somme. Elle n’avait pas à se plaindre. (Brighton 21st February Twenty Sixty-two)

    Ce que furent les années ultérieures. Entourée du superficiel et accessoirement du nécessaire, Lisa, puisque c’est ainsi qu’elle s’était faite appeler, vivait. Vivait selon les rites, l’éthique, ce qui était dit bon par ceux qui avaient le droit de décider. Destinée tracée selon leur bon désir. Mais comment se plaindre ? En toute honnêteté ? A qui cela profitait sinon à elle ? Les esprits rebelles se faisaient bien des idées. La seule vie qu’elle désirait, celle qui lui irait le mieux, serait celle à qui il lui plaisait de s’accommoder. A quoi bon chercher ailleurs, et pour trouver quoi ? Elle vivrait selon la ligne tracée, profitant de tout ce qu’elle apportait. Confort, sûreté, perfection. La perfection qui lui plaisait, la sienne, pas être la meilleure en tout, être la meilleure selon elle.
    Etant enfant, il lui aurait été dur de déterminer ce qui lui apporterait richesse, « bonheur » et bienséance, alors, elle s’était contentée de s’adapter, d’un œil pour le moins intéressé. On ne l’avait pas faite indifférente, on ne l’avait pas créée enfant, déjà petite, elle ne croyait qu’en ce que ses parents lui montraient par pur intérêt. Elle devait déjà savoir. N’était-ce pas à son avantage ?
    Cette vision aurait pu paraître pour le moins irréaliste en vérité, complètement ridicule, cette enfant devait avoir le « démon en elle » si elle n’agissait que par avidité. Mais qui pourrait comprendre ? Qui pourrait comprendre comment l’on pouvait grandir quand on naissait dans une telle famille, et avec une telle hérédité ? Des êtres tous faits de cupidité et de rien d’autre sinon de bien des vices supplémentaires. Elle ne put jamais s’en plaindre ne voyant la situation qu’en son avantage. Et l’avantage préconisait la suite de leur petit monde, la suite de leurs horribles personnes. Horribles ? Pas pour elle. S’ils restaient tout de même dégoûtants de son point de vue, ce fut d’apparence et d’esthétique, le fait qu’ils ne purent pas toujours garder la bienséance nécessaire pour s’appeler « perfection ». Le fait qu’ils ne restèrent pas toujours stoïques face aux menaces de certains êtres insignifiants. Le fait qu’ils rirent un peu trop grossièrement, qu’ils exposèrent leurs panses sans trop de retenue, qu’ils soient comme des gorets. Tout simplement, des gorets. Il fallait leur gratter le ventre, et ils se mettaient à jouir sans fin. (Brighton, Twenty Sixty-three ~ Twenty Seventy-two)


    *Insignifiants…*

    Et après ? Et après, école, Poudlard, dodo, dodo, Poudlard. Du moins pour un petit temps, un peu de « tranquillité » un peu de distinction. Jusqu’à ce que les évènements récents arrivèrent, ceux qui la séparèrent définitivement des « siens ». Elle trouva en son école, la château, si bien protégé, le parfait endroit pour se réfugier, et vivre, plus ou moins normalement. C’était sans compter le fait que les jeunes personnes présentes allaient être influencés par leurs parents, leurs convictions, mais par les leurs aussi, comme certains étaient en âge de voir quel côté, quel parti, leur correspondait bien. Basilik, était son cas. Et, Lisa, Lisa en était. Très avisée et sûre d’elle, sans le moindre doute. De toute façon, c’était comme obligatoire, personne n’avait le pouvoir de s’opposer aux hostilités grandissantes, car l’on ne pouvait s’empêcher d’haïr celui qui n’acceptait pas de penser pareillement. Lisa s’était jointe à ceux qu’elle disait juste.
    Les moldus ne devaient pas envier leur situation, les moldus ne devaient pas toucher à leur situation, les moldus ne devaient pas tenter de modifier, ni tenter de pénétrer leur organisation, car c’était toujours ainsi, que les moldus avaient cherché à procéder. Et c’était stupide, détestable, irritant. Qu’il était facile de détester ceux qui s’apprêtaient à détruire tout ce que leur monde représentait, tout ce qu’elle représentait. Qu’il était facile de haïr tous ceux qui voyaient un juste à les accepter. Non, les sorciers ne pouvaient l’accepter. Ils devaient même avoir recours aux mesures nécessaires, aussi radicales elles pouvaient être. Ils allaient tout détruire, comme ils l’avaient toujours fait. Les sorciers ne pouvaient se permettre de laisser passer ça, ils ne devaient pas laisser grandir cette ombre menaçante.
    Sa vision pour le moins quelque peu apocalyptique avait raison d’être car c’était bien l’apocalypse dehors.
    Et même si elle était assise dans la salle, calme, impassible, aurait pu-t-on dire, même si elle ne semblait s’inquiéter de cela, même si elle semblait bien se ficher de tout cela et de leurs affaires, c’était tout son univers qui était en jeu, et elle ne pouvait le laisser passer.
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Rainbow E. Weatherley
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Rainbow E. Weatherley

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Blabla

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Lisa Kane Vide
MessageSujet: Re: Lisa Kane   Lisa Kane EmptyDim 16 Nov - 21:58

Bienvenue Lisa !

BASILISK


donc =) bon jeu !
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