| | gillian alyssa doyle, le diable au coeur. | u.c |  |
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Aisha Lauritsen ......
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 | | Sujet: gillian alyssa doyle, le diable au coeur. | u.c Mar 18 Nov - 2:23 | |
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gillian, alyssa
doyle.
L’espoir, c’est cette boule qui nous bouffe le ventre de conneries. Elle nous rend fou, elle nous rend dingue. Parce que peu importe qui vous êtes, où vous êtes, comment vous êtes, vous espérer qu‘elle revienne. Mais ça ne sert à rien de courir si on ne va pas dans la bonne direction. Vous êtes naïf de croire qu’un bout de bois dans la main d’ces gens n’aura pas de conséquence. Ils sont rendus fou d’espoir, d’conneries qu’on leur a bourré dans le crâne. Le pouvoir l’argent, la perfection, la science. Tout ça. L’avarice. Ça les démène tellement qu’il utilise les armes pour nous soutirer la magie. Arrêter de faire comme si tout irait bien, comme si ça serait possible. C’est insupportable. Pour certains nous sommes encore les sorciers au nez vert, à la verrue proéminente, propriétaire d’un chat noir, d’un chapeau pointu et d’un grand chaudron. Pour d’autres, une menace, des sorcières du dernier siècle bon au bûcher, et le reste connaissent notre faible existence et l’ignorent du mieux qu’ils peuvent. Leur apprendre notre existence fut la pire erreur que nous puissions faire. - Gillian.A.Doyle, Veela.
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| | | | Aisha Lauritsen ......
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| | Sujet: Re: gillian alyssa doyle, le diable au coeur. | u.c Jeu 20 Nov - 5:36 | |
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Sur son grand lit de nuit, sur ses douces couvertures en satin qui avait accueillit tant d‘ébats amoureux s‘étendait le corps de Seraphine. Sur sa peau opaline se reflétait les rayons de minuit, donnant à sa peau un éclat d’une beauté diaphane. Ses traits en parfaite harmonie remuait à peine, dans le masque d’angoisse qui y était peigné. Seul les fins sourcils de celle-ci remuait légèrement, fronçant doucement verticalement vers l’arrête de son nez, tel un ange doré qui nous fait rêvé. Dans une idylle parfaite d’un corps à la beauté nuptiale éphémère, Seraphine attendait son mari, un livre à la main, ses lunettes retombant légèrement sur son nez. Dans une mécanique inexorable, l’ange remuait les lèvres en frémissant. Il y avait quelque chose d’angoissant à passer ses nuits seules. On ne pouvait guère lui en vouloir de craindre l’angoissante obscurité, ses bruits sourds et ses appels silencieux. Les enfants dormaient dans la pièce à côté, mais l’enfant qui sommeillait encore en elle savait que ce n’était pas des peurs à confier à sa progéniture. Elle aurait aimé ne pas se douter du retard de son mari. Il était maintenant 2 heures du matin. Elle se faisait encore du soucis pour lui, après toute ces nuits où il était rentré si tard. Elle devrait crier son mal être et la douleur qui irradiait tout son être. Mais l’évidence même était souvent difficile à accepter, la vérité ayant un goût amer. Enfin, elle entendit la serrure tournée et l’homme, dans son complet noir rentrer à la maison. À son habitude, il ne prit même plus la peine d’enlever ses chaussures afin de diminuer le son de ses pas. Il savait que Seraphine attendait, dans la chambre, sur le lit, un livre à lequel elle tentait vainement de s’intéresser à la main. Lorsqu’il entra, elle releva à peine un sourcil.
« - Tu ne m’embrasse pas ? Dit-elle innocemment, à peine un soupçon d’amertume dans la voix, pour excéder un peu plus les remords de son mari. Nullement impressionnée par les galipettes à lesquels son homme s‘adonnaient chaque soirée, Serpahine souriait légèrement, le bout de sa langue effleurant légèrement ses douces lèvres avides, son corps encore d’une jeune beauté tentant d’attirer l’homme dans ses filets, à lesquels il résista.
- Ferme-là un peu Seph. Rétorqua-t-il. Son parfum était embaumé d’une odeur de femme, de luxure et de tromperie. Sa voix rauque, amer, son regard dur et ses traits sévères annonçaient une dispute toute proche. Le coeur en rancoeur, la peine au lèvre, Seraphine ne parla pas, par peur de se voir punir d’une faute quelconque.
- Tu as écouté le Journal aujourd’hui ? Continua-t-il, dévisagea sa femme d’un oeil suspicieux. Calumb travaillait dans la police moldu, lui même moldu, depuis dix ans. Il délaissa son uniforme sur un fauteuil et s’assit sur le bout du lit afin de se débarrasser de ses chaussures. Sans une once d’incertitude et avec tout le cinéma de son innocence, sa femme se contenta de hocher négativement la tête, comme il s’y attendait.
- On a été dépêché pour une attaque. Des hommes qui agitaient des bouts de bois en tout sens. Ça volait sur des balais et ça lançait des malédictions avec leur bout de bois. Ça te dit rien ? Calumb se tourna vers Seraphine. Celle-ci le regardait, impassible. Son roman était tombé sur le lit, s’étant refermé de lui même.
- Veux-tu que je te dise où j’ai trouvé ça ? Trois morceaux de bois effilés chuta de ses grandes mains. Le premier, c’était un morceau de bois rond, d’environ 26 centimètres, en chêne. Le bois de chêne était un symbole de protection et de force. Le deuxième était de sorbier, signifiant la guérison et la vie. La dernière était la sienne, en bruyère, associé à la passion. Seraphine posa son regard bleu sur Calumb puis il descendit lentement vers les baguettes.
- Je le savais, sorcière. » Annonça-t-il sèchement, appuyant sur ses derniers mots avec dégoût. Elle était en danger. Seraphine se saisit des trois baguettes et courut vers la porte de la chambre, qu'elle ne prit pas peine de refermer. Derrière cette porte, son mari vociférait. D'une main tremblante, Calumb serrait entre ses longs doigts un petit objet noir, mortel.
Seraphine courut dans la maison, ses pieds nues glissant sur le plancher froid de la demeure. Elle entendit la douce voix de ses deux filles, qui, elle le savait, dans une pièce avait entendu l’échange entre leur parent, la peur aux entrailles. La femme, le souffle entravé par la peur, glissa dans la chambre de sa fille aînée.
« - Maman ? Émit la concernée, les yeux écarquillés par cette même angoisse soutenue qui les tiraillait toutes, surprise par la tyrannie de leur paternel. La jeune femme était tout aussi jolie que sa mère, à laquelle elle ressemblait énormément. Elle avait cette même beauté envoûtante, héritage d’une descendance de vélane. Elles conservaient toutes deux ces grands yeux bleu, aux cils longs et épais d'une beauté ravageante, séduisante. Cette même finesse, élégance et douceur les caractérisaient d'une fragilité presque surnaturel.
- Gillian. Amène-ta soeur. Sauvez-vous à Poudlard. Vite. » Dit-elle à voix basse afin d’échapper aux oreilles de leur bourreaux. Alyssa prit la petite main de sa soeur, qui interdite, observait le carnage de ses yeux d’enfants, encore ignorante du monde dans lequel elle évoluait. Ensemble, elles sortirent par la fenêtre et se mirent à courir dans la nuit, baguette à la main, encore en habit de nuit. Quelques mêtres plus loin, elles entendirent trois détonations.
Dernière édition par Gillian A. Doyle le Sam 22 Nov - 22:33, édité 1 fois |
| | | | Aisha Lauritsen ......
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| | Sujet: Re: gillian alyssa doyle, le diable au coeur. | u.c Sam 22 Nov - 22:27 | |
| La musique de l'Homme brisa la meilleure des mélodies...
Des larmes chaudes glissèrent lentement sur les joues de la vélane, alors qu’elle tirait sur la petite main de sa soeur afin de l’entraîner à sa suite. Dans la nuit froide de ce soir là, la couleur de leur peau prenait un teint de clair de lune parfaitement irréel alors que leurs larmes scintillaient dans la nuit, d’une douloureuse souffrance qui chantait doucement dans la nuit. La petite Ebony ne comprenait pas, tirant sur l’emprise de sa soeur aînée afin d’y échapper, ces larmes étaient celles d‘une jeune fille arrachée à sa maman. De la rage mais surtout la frustration. Elle était fâché.
« - Qu’est-ce qu’il se passe Aly? J’veux retourner avec maman. J’veux MAMAN. Disait la petite sur des notes bien coquette, ses sourcils froncés avec détermination, son regard vrillant l’aîne d’éclairs qu’elle souhaita assez violent pour que celle-ci la ramène à la maison. Tout de suite. La cadette parlait comme tout enfant, sous forme d'ordre qui demandait à être assouvit au plutôt. Ces mots qui affectaient les remords d'un mère de ne pouvoir offrir à sa fille tous ses désirs. L'enfant ne demandait qu'une chose, les bras d'une maman. C'était tout ce qu'on ne pouvait à présent plus lui offrir...
- Ebony... On va jouer à un jeu d’accord? Rétorqua la soeur sur un ton doux, refusant d’admettre à la fillette la dur réalité qui les affrontait. Il lui était difficile de briser la jeune innocence d’une enfant alors qu’elle avait encore la vie à sourire. Qu'avait-elle à lui apprendre ? Je suis désolé Ebony. Tu ne verras plus jamais ta mère. Ton monstre de père l'a assassiné. C'est lui que nous fuyons. La petite aurait été brisé et il aurait été difficile de la traîner derrière elle. Pourtant, la petite était futée. Sa bouche se déforma en une petite grimace.
- Pourquoi tu pleur Aly? Gillian observa sa petite soeur, le regard vide et le coeur brisé. Elle essuya rapidement les larmes qui perlaient encore sur son visage et reprit la main de la fillette dans la sienne.
- C’est sans importance. Je te dirais demain. Suis-moi. Il nous faut trouver un endroit pour la nuit. Gillian, contrairement à sa soeur, était quelqu'un de beaucoup plus doux. Elle cachait sa souffrance dans la distance qui, lui semblait-elle, atténuait les lourds battements de son coeur qui frappait à tout rompre contre sa poitrine.
- Pourquoi ? On ne va pas chez nous ? Je croyais que c’était un jeu ! » Le visage de l’aîné se déforma en une grimace douloureuse que la petite ne vit pas. Le jeu aujourd'hui était d’échapper au gros méchant loup...
Et ce loup approchait, sournois et perfide, dans les décombres des sombres ruelles. Deux jeunes femmes étaient un repas appétissant. Lui et sa meute ferait qu’une bouchée de ses gentilles pucelles. Égarées, elles couraient dans la nuit en simple chemise de nuit. La plus grande était forte jolie, sa longue chevelure brune tombant sur ses épaules, sa peau clair brillant sous la lune. Sa simple chemise de nuit s’arrêtait à la mi-cuisse, dévoilant un corps mince, plaisant à observer. La petite blonde prendrait part d’entrée au repas...
Les soeurs Doyle entendirent des bruits, des pas qui résonnaient derrières elles. Ebony les entendit, elle aussi. Elle serra la main de sa soeur un peu plus fort et continuèrent à avancer dans leur course, pour la vie. Le sang battait à leurs tempes.
« - Bonsoir ma jolie! L’homme l’avait rattrapé et tira brusquement sur son bras. Gillian reçu son haleine à la figure et vit son sourire aux dents jaunies de trop proche. Un deuxième homme tenait fortement sa soeur, enfonçant ses gros doigts dans ses frêles bras. La petite se débattait vainement au prise de la force caricatural de l’homme. Le troisième se tenait derrière Gillian, son torse frôlant de près le dos de la jeune femme.
- Lâcher moi! Grogna-t-elle, conservant un calme surprenant dans sa voix qui touchait des octaves de menace qu’elle avait rarement atteint. Il était étrange de se dire que ce matin là, elle avait mangé un bol de céréale et avait écouté la télévision sur le canapé alors qu’en quelques heures, elle était maintenant à la rue avec ces bâtards.
- Nous n’avons même pas eu le temps de faire connaissance... Rétorqua le premier homme aux dents jaunies, un sourire malsain s’étalant sur son visage. L’une de ses grosses mains descendit lentement vers la cuisse de la jeune femme prenant soin de bien épouser les courbes de l’adolescente, alors que l’homme derrière elle serrait soudainement ses poignets d’une poigne de fer. De l’autre côté, elle vit sa petite soeur avec l’autre homme qui répétait les mêmes gestes sur le corps d’une enfant.
- Quel est ton petit nom ? Continua l’homme qui lui tenait face. Son regard se détourna de la soeur Doyle afin de le vriller sur l’homme, mais plutôt que d’observer le visage sale de celui-ci elle vit son dos courbé. Elle sentit soudainement les lèvres de l’homme contre son cou, descendant lentement vers sa poitrine, et ses mains remontant lentement sous sa chemise. La jeune femme serra les dents, elle avait trop souvent entendu parler de tels gestes aux nouvelles moldus pour ignorer quel acte puéril les trois hommes s’apprêtaient chacun à faire, à tour de rôle. Elle sentit une rage bestiaire et désespéré s’emparer d’elle. Les légendes sur les vélanes vous révéleront que le visage de ces créatures prennent une apparence de têtes d’oiseaux et leur peau se recouvre d’écailles lorsqu’elles se mettent en colère.. Jalouse à l’humeur aussi variable que dame nature, elles pouvaient à la fois provoquer ou soigner les maladies. Pourtant, le sang de la jeune femme était à lui un mélange de sang humain et de ce sang magique. Elle ne possédait que la moitié de ces caractéristiques dont elle ignorait l’existence. Pourtant elle sentit en elle un flux d’adrénaline se tortiller dans ses entrailles, douleur à lequel elle tenta de résister en émettant de faible grognement parfaitement humain. Elle sentit soudainement la poigne se relâcher et ses poignets se libérer des mains du troisième homme qui s’écroula derrière son dos, effleurant une dernière fois le corps de sa victime...
- Je ne te ferai pas de mal ma jolie.. Murmura l’homme aux dents jaunies, qui seulement conscient du corps devant lui, tentait de débarrasser cette frêle silhouette de ses habits. Son regard le fixait avec horreur tandis que son poing s’affaissait sur la nuque de l’homme.L’adolescente s’empara de sa baguette sur le sol dallé de pierre.
- Avada Kedevra. » Murmura-t-elle d’une douce voix, agiter de léger tremblement. L’aînée fouilla dans les poches de pantalon des hommes et y prit les billets qu’elle y trouva. En sommes, de l’argent qu’elles utiliseraient pour dormir dans un hôtel, s’acheter quelques vêtements et se procurer de la nourriture. Elle s’empara de la petite main tremblante d’Ebony, et ensemble, elle dormirent dans un petit hôtel.
Le lendemain, on décrirait aux nouvelles, la découverte de trois corps inertes, et on accuserait forcément le monde magique.
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| | Sujet: Re: gillian alyssa doyle, le diable au coeur. | u.c Sam 22 Nov - 23:05 | |
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« La suite, vous la connaissez. Elles se sont rendues à Poudlard, en sécurité. Gillian devint chef de Veela. Elle se tailla cette place facilement, non par sa capacité charismatique extraordinaire mais également pour son dévouement face à ses idéologies.
Elle savait pour qui elle se battait. Pour des vies. »
- Citation :
- Questions de Hors-Jeu
Prénom - Amélie (:
Age - 16 années et des grosses brindilles.
Comment avez-vous trouvé le forum ? uh y'a longtemps.
Commentaires sur le design, l'intrigue, ect. -  je l'aime!
Présence sur le forum - souvent ^^
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