Liaison dangereuse. (pv)

Blabla Date d'inscription : 01/12/2008 Nombre de messages : 36

Depuis plusieurs années à présent, la belle De Lampedusa se voyait fiançée à Elie Cohen. Au départ, on ne pouvait pas dire qu'elle avait prit cela avec le sourire, et bien au contraire, elle avait fait une telle scène, que sa mère et tout son petit cercle d'amis ne l'avait jamais oubliée. Mais, au fil des mois, puis des années, elle avait finit par apprécier le jeune Cohen. Bien sûr, elle ne voulait toujours en aucun cas se marier avec celui-ci, cependant, la relation qu'il entretenait était beaucoup moins explosive, et elle se faisait à l'idée d'être sa promise, jusqu'à ce qu'ils trouvent une solution. Au final, ils avaient finit par s'embarquer dans une relation ddangereuse, si grande, qu'au final, elle sera sûrement la cause de leurs pertes. Mais peu importe. Une guerre faisait rage en dehors et à l'interieur du château, et tout cela donnait bien à Natalia l'envie de profiter de la vie, et de cesser de faire, comme il serait bon qu'elle fasse. Bien au contraire, la belle De Lampedusa, avait même, avec le temps prenait à présent, un certain plaisir à repousser ses limites toujours un peu plus loin, sans se soucier une seule seconde des conséquences monstrueuses qu'elle pourrait engendrer.

Quoi qu'il en soit, ce soir, elle avait rendez vous avec Elie. Elle lui avait envoyée un hibou quelques heures plus tôt, pour qu'il vienne la rejoindre à la salle sur demande, à minuit pile. Sans savoir ce qu'elle recherchait vraiment, elle ne supportait pas restée trop longtemps loin d'Elie. Et même s'il n'était pas l'amour de sa vie, et qu'elle ne voulait pas de ce mariage, il restait à elle. Rien qu'a elle. Il est son droguée. Son mec amtipathique à elle, et personne n'avait le droit de lui prendre, pas même de lui emprunter. Natalia avait su avec le temps, acquérir et développer une jalousie très forte et violente, vis à vis de ces filles qui rôdaient toujours près de son Cohen. Sortant de la chambre où elle avait l'habitude de dormir, elle était habillée d'une robe noire, de talons noires, ainsi que d'une veste noir par dessus. Un sac sur l'une de ses épaules, contenant, les quelques petites bricoles sans lesquelles Natalia, ne pouvait pas passer une bonne soirée. C'est à dire des cigarettes, un peu d'alcool pour si la soirée devient un peu tendue, ou si une dispute éclate entre eux... Car oui, Natalia ne savait jamais vraiment sur quel pied danser avec Elie, et en même temps, cela devait sûrement être la même chose pour le jeune homme.

L'heure du rendez vous approchait, plus qu'une minuscule demi heure... Elle arpentait les couloirs, dans le silence le plus parfait. Elle avait d'ailleurs enlevée ses talons, qu'elle avait mit en vrac dans son sac. En ce moment l'ambiance dans le château était telle, qu'elle ne souhaitait pas créer un nouveau conflit supplémentaire. Du moins, pas ce soir. Au contraire, ce soir, elle comptait s'amuser, se sentir bien, et n'être qu'avec Elie. Et non pas, des centaines de personnes, des blessés, des morts parfois, et des sortilèges qui fusent de partout. Natalia n'avait d'ailleurs jamais réellement appréciée cette bataille, si elle faisait partie des kneazles et qu'elle se battait à leurs côtés, c'était surtout par égocentrisme. Elle se laissa alors à se perdre dans ses pensées, sans se rendre de l'heure qui ne l'attendait pas et qui s'écoulait encore et encore. Mince. Elle avait à présent dix minutes de retard. Mais peu importe, Elie serait là. Il allait l'attendre, il l'attendait toujours. Tout de même, elle pressa le pas, mais ne se mit pas à courir pour autant. Il ne fallait pas chercher à comprendre Natalia, c'était une personne incompréhensible, et ce, pour un tas de bonnes raisons.

Lorsqu'elle arriva à l'angle et qu'elle tourna dans l'allée ou se trouvait la salle sur demande, elle vit au loin, la silhouette d'Elie, qu'elle aurait pu reconnaître entre mille. Elle commença à s'avancer lentement, mais quand celui-ci se tourna vers elle, son pas s'accéléra, puis cette fois-ci, elle finit par se mettre à courir. Un. Deux. Trois. Puis elle finit dans les bras d'Elie, enroulant les siens, autour de son cou. Elle lui décrocha son plus beau sourire, et déposa un baiser emplit de délicatesse sur sa joue droite. Passant une main dans ses cheveux bruns, elle commença à fouiller dans son sac.

THE QUEEN. - « Bonsoir. Alors mon roi, prêt à jouer ? »

Soudain, elle posa son sac au sol, et s'accroupit près de celui-ci pour prendre ses chaussures. Les posant sur le sol, elle se releva, les glissa dans ses pieds, puis s'abaissa de nouveau pour attachées les lannières au niveau de ses fines chevilles. Lorsqu'elle eu finit, elle releva ses yeux bleus océan vers Elie, et vit sa main tendue. Elle la prit, puis, se releva doucement, un léger sourire sur le bout de ses lèvres. Restant silencieuse un instant, puis elle se tourna vers le mur vierge. Passant devant celui-ci trois, elle pensait en même temps à une pièce qui correspondrait à sa personne et à celle d'Elie. Un endroit ou ils pourraient fumer, un endroit ou ils pourraient dormir si leur état les obligeaient à ne pas bouger et encore beaucoup de caractéristique pour finalement avoir la salle parfaite. Au bout de trois passage, une porte s'ouvrit. Elle se tourna alors silencieusement vers Elie, puis un sourire charmeur sur ses lèvres, elle reprit la parole.

THE QUEEN. - « Alors, prêt à entrer ? »

Restant pile à l'endroit où elle se trouvait, elle n'avança pas d'un centimètre. Et même si elle posait la question, elle savait, qu'au fond, ce n'était qu'une question réthorique, et qu'au fond d'elle, elle connaissait la réponse. Le jeu à présent avait commencer. Enfin... Disons la plutôt la partie, car le jeu entre le roi et la reine, avait finalement commençé depuis le jour de leur fiançaille. A présent la seule question qui n'avait pas de réponse était qui, au final, dirait : echec et mat ?