Selena Z. Rosenthal ......
Blabla Date d'inscription : 22/12/2008 Nombre de messages : 4 Pseudo : Veela
| Sujet: Re: > Selena Z. Rosenthal ; « dahlia bathed in possession. » Lun 22 Déc - 23:29 | |
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ROSENTHAL Selena ; Zinaïda ; Yulia | | 17 ans ; Londres Russe ; Anglaise | « on ne peut rattrapper les erreurs du passé car l'avenir y est irrémédiablement lié. Il est possible de regretter certaines choses en souhaitant un retour en arrière ; avant de se souvenir que cela nous est malheureusement impossible. notre coeur s'emplit alors de nostalgie sans que la réalité ne nous accorde pour autant cette permission si ardemment désirée de réparer les fautes n'ayant jamais dû être commises. vestige sans importance, sordidité d'un univers déchiré en permanence par les erreurs en coninuité ; méandres invisibles marquant à jamais l'esprit, comme un vif rappel à l'inévitable. c'est ce que je suis ; une simple erreur, de celles que l'on aimerait effacer. »
Selena a rapidement compris que lorsque l’on a rien, il faut faire le nécessaire pour tout avoir. Garce, manipulatrice, briseuse de ménage, cynique, ironique, sarcastique, perfide. Fragile, mélancolique, fascinante, intelligente, sensible.
dans les yeux d'un enfant qui n'a pas de parents on ne peut voir que le néant
« Quand j’ai rencontré Selena pour la première fois, j’avais dix ans et elle sept. Elle est arrivée avec un modeste paquetage et traînait un ours en peluche derrière elle ; un truc vraiment hideux, il lui manquait un œil et une oreille, il était rapiécé de toute part mais il a toujours été d’une incontestable propreté. Nous étions en juin, si mes souvenirs sont bons, et je fus la première à l’accueillir. Elle ressemblait à une poupée effrayée, son visage ovale au teint blême était encadré d’une épaisse chevelure châtain, se terminant en cascade sur ses épaules en de lourdes boucles. Ses yeux chocolat dévoraient le moindre recoin de cet orphelinat, la mine dégoûtée. Je la pris sous mon aile sans plus tarder. Selena a toujours été renfermée, elle refusait de dire pourquoi elle se trouvait ici. Elle me racontait souvent que sa maman viendrait la chercher, ou que son papa reviendrait. Un jour, j’essayai de lui expliquer que si elle se trouvait là, ses parents quelques qu’ils soient étaient décédés ; elle se borna à ne pas me croire. Elle maintenait avec force que sa maman ou son papa arriveraient. Par la directrice, j’en appris plus sur elle. Par exemple, son nom complet était Selena, Zinaïda, Yulia Rosenthal, son père avait disparu de la circulation peu avant sa naissance et sa mère était internée à l’hôpital psychiatrique de Londres pour folie et schizophrénie. Elle n’avait ni tantes ni oncles, pas de cousins, aucun grands-parents, et sa mère avait des difficultés sociales, donc pas d’amis proches qui auraient pu s’occuper de sa fille unique. C’est narcissique de le dire, mais Selena a vu en moi la grande sœur qu’elle n’avait jamais eue, sa mère de rechange le temps que l’autre se remette. Notre complicité allait au-delà de celle qu’elle entretenait avec les autres enfants, bien qu’elle les aimait beaucoup. Pourtant, j’avais un étrange pressentiment… Ce n’était pas une petite fille « tout ce qu’il y a de normal ». Des choses étranges et inexplicables se déroulaient autour d’elle, lorsqu’elle était en colère ou chagrinée. Elle avait toujours détesté le pudding, par exemple, et les éducateurs la forcèrent à en prendre une petite part pour tenir jusqu’à l’heure du goûter, à cinq heures. Son assiette, comme magnétisée, glissa lentement sur la table puis tomba sur le sol après un chemin de quelques centimètres. Personne ne le remarqua, ils pensèrent que Selena avait cassé le plat pour ne pas avaler le gâteau et évidemment, en adultes responsables, ils la privèrent de goûter. Plusieurs fois, il y eut des phénomènes de ce genre, pourtant je n’en ai jamais parlé à Selena. Elle était trop sensible, trop fragile. Elle revenait des visites rendues à sa mère brisée émotionnellement et était très solitaire. Certes, elle passait beaucoup de temps avec moi, sauf qu’il n’était pas rare de la voir seule dans un coin. Elle lisait beaucoup, et je pense que sa mère avait dû l’éduquer culturellement, car son savoir était presque effrayant. Elle avait réponse à tout ! Absolument tout. C’était une fillette ironique aussi, très sarcastique, ayant un humour très décalé. Elle pouvait faire taire quelqu’un d’une simple parole, blessante soit-elle. Lors de ses onze ans, elle m’annonça qu’elle était admise dans un collège. Naturellement, je fus surprise et lui demandai le nom, mais elle ne répondit pas, continuant de s’étendre sur la « joie qu’elle éprouvait d’être prise dans l’école que sa maman souhaitait »… Je partis de l’orphelinat trois ans plus tard, à dix-huit ans. Aujourd’hui, j’ai vingt-et-un ans, je suis fiancée et psychologue pour enfants. Quand je me rends dans les foyers ou orphelinats, je pense à Selena qui doit avoir seize ans maintenant… » - Bethany James
you used to captivate me by your resonating light now i'm bound by the life that you left behind
« « Selena est ma fille… Oui, on dit que je suis folle, et c’est pour cette raison que je suis enfermée à Londres. Mon enfant est comme vous dîtes, vous qui avez la vie facile, une erreur. En sortant de l’école магия, en Russie ; car je suis une sorcière tout de même, j’ai rencontré un jeune anglais qui me promettait un avenir paisible et luxueux dans osn pays. Je venais d’une famille aux moyens limités, alors j’ai tout naturellement accepté de l'épouser à Londres, aveuglée par l’amour que j’éprouvais à son égard. Je me trompais naïvement… Après quelques mois seulement de mariage, et un bébé en route, ce dernier disparut subitement. Je me retrouvais à la case chômage, une nouvelle fois, enceinte de cinq mois à peine. J’enchaînais les petits boulots, bataillant pour trouver un logement et de quoi assurer mon bébé. Quand Selena est née, ce fut une bouffée de bonheur remplacée peu à peu par les soucis quotidiens. Je vécus avec elle sept ans. Elle se débrouillait partout, en classe ou avec ses amis, était invitée aux goûters d’anniversaires, dormait chez des copines pendant les vacances, j’étais très fière que ma fille réussisse là où j’avais échoué. Le drame s’est abattu sur nous deux lorsque j’ai commis l’acte impardonnable, sans vraiment savoir ce qui m’y avait poussé. C’est elle qui m’avait trouvée dans la cuisine, baignant dans une mare rouge. L’ambulance était arrivée… Je me souviendrais de ce jour à jamais et le regard paniqué de Selena me hante chaque nuit depuis. Elle fut envoyée à l’orphelinat, restant dans la même école. Malheureusement, il y eut des répercutions sur elle quand des parents d’élèves ont été mis au courant de mon état de santé : hôpital psychiatrique. Ma petite Selena fut rejetée, à cause de moi… Je m’en veux énormément. Mon enfant a toujours été adorable, quoiqu’un brin insolente et trop ambitieuse. Cela fait près de neuf ans qu’elle continue de venir me voir, elle a changé. Une vraie petite femme ! Elle est restée ma fille chérie… sauf qu’elle avait la manie de se sous-estimer. Je ne me suis jamais pardonnée ce que j’avais fait enduré à Selena. C’est ma faute si elle est comme vous la voyez, aujourd’hui… » - Zinaïda Rosenthal
pif paf pouf ; je suis une grosse pétasse pif paf pouf ; ça c'est vraiment la classe
« Selena Rosenthal ? Une garce ! Une véritable salope ambulante ! Les mots ne sont pas assez nombreux pour décrire le dégoût et la haine que j’éprouve à son égard. Elle balance ses hanches partout dans Poudlard en séduisant le premier type qu’elle trouve mignon. Depuis ma première année, je me suis jurée de la détester à vie… Ok, elle est jolie et a de bonnes notes, mais je ferais dire à ses admirateurs que cette conne prône le vice plutôt que le pardon. Excusez-moi, je ne comprends pas pourquoi certaines filles admirent et imitent Rosenthal. Elle est tellement superficielle ! Peut-être a-t-elle du style, peut-être ne pourra-t-elle jamais être égalée, par contre, elle n’en reste pas moins une… putain. C’est vrai quoi ! Elle a dû coucher avec tous les mecs de Poudlard sans aucune distinction de maison ou de clan ; je suis d’ailleurs surprise qu’elle ne soit pas encore tombée enceinte celle-là… Si nous étions les seules élèves de Poudlard, le château ne serait plus qu’un champ de ruine. Mon père m’a appris à ne pas sous-estimer mes ennemis, mais elle alors ! J’avoue que Selena est très bizarre, n’empêche. Depuis que je la connais, un air mélancolique flotte dans son regard, et j’en ai découvert la raison, pendant l’été dernier. J’étais au chemin de Traverse, avec mes parents et mes frères, pour les fournitures naturellement et qui vois-je ? Selena Rosenthal conversant brutalement avec sa meilleure amie devant le glacier. Elle devait être entrain de pleurer, craquer je dirais, en disant que « les médecins ne faisaient rien, que sa mère n’était pas folle, qu’elle ne devait pas être à l’hôpital psychiatrique, que l’orphelinat ne cessait d’être pénible », ainsi de suite. Vous voulez que je vous dise ? Rosenthal a toujours assuré que ses parents étaient sorciers, et qu’ils vivaient dans un pavillon londonien tranquille. Se protégeait-elle ? Mentait-elle ayant peur que son image en prenne un coup ? Avait-elle honte de sa situation ? Quoiqu’il en soit, elle me fait vomir cette fille ! Je jure solennellement que je continuerait de lui pourrir la vie comme elle pourrit la mienne et celle des autres. » - Evey Blueberry
c'était une petite fille aux grands éclats de rire c'est une salope qui s'allonge pour une sourire
« Je suis cynique, ironique, sarcastique, têtue, véhémente, superficielle, acerbe, arrogante, prétentieuse, bornée, mesquine, chiante, lunatique. Je suis une véritable salope. Je n’ai pas de qualités, j’aime que l’on me remarque, je suis ambitieuse. Ma fragilité émotionnelle est ma faiblesse, ma franchise dément les rumeurs qui disent que je suis une sale hypocrite, ma gentillesse avec mes proches en fait jaser plus d’un. Oui, mais je m’appelle Selena Rosenthal, la bonne excuse. Je n’ai jamais été satisfaite de ma vie : orphelinat, mère suicidaire, rumeurs sur mon compte, et j’ai toujours voulu plus. Pour protéger ma chère maman, j’ai réinventé mon enfance, mes origines, et elle le sait, elle est d’accord. Je ne fais pas ça pour moi, je le fais pour elle. Je ne dirais pas que c’est la seule personne à me comprendre, je ne suis pas un stéréotype de la pauvre orpheline. J’ai des amis, des ennemis, des ex, des passe-temps, des souffre-douleur, je me dégoûte parfois mais au moins, on me remarque. Adulée, haïe, aimée, j’aime le regard des autres, positif ou négatif. Je suis conne, je sais, je l’assume. Je ne suis pas un stéréotype de fausse garce non plus, ne vous amusez pas à le penser. Mon caractère ignoble ne cache pas une personnalité de gentille fifille à l'écoute, agréable, douce et charmante. J'avoue qu'il m'arrive d'être heureuse et de sourire, de rassurer mes proches (seulement eux, j'entends) et de booster quelqu'un que j'affectionne mais sinon ? Evidemment, il y a des garces de ce genre, de sales hypocrites qui ne savent que rabaisser pour s'excuser ensuite. A vomir ! Moi, je suis vraiment dégueulasse, quand je veux, et fière de l'être. Je ne cherche pas à aider les autres, car on ne l'a pas encore fait pour moi. Comment ça, pas généreuse ? C'est vous qui le dîtes, avec votre fric à vos pieds et votre foutue pitié devant les pauvres. Il faut les aider, oh là là ! Seulement, vous ne le faîtes pas ou alors, vous le faîtes mal. Je n'ai pas les moyens de consolider cette action, j'en ai besoin. D'ailleurs, j'ai horreur de ça, la pitié. Je n'aime pas qu'on me regarde comme une pauvre fille qui n’arrivera à rien. Je n'ai pas besoin de vos yeux apitoyés devant mes vêtements bon marché customisés pour paraître plus classes ou mes origines sombres. J'ai beau être une véritable conasse, je n'ai jamais allumé de clope de ma vie, je n'ai pas tenté de me droguer alors que ça me ferait du bien mais, bon, clair, je bois comme un trou lors des fêtes. Oui, en effet, j'ai très peur de quelque chose aussi. L'eau. Un jour comme un autre, on nous avait emmené faire du patinage sur un lac gelé, la glace s'est rompue sous moi et je suis tombée. Et oui, très cher(ère), je ne sais pas nager. L’eau n’est d’ailleurs pas ma seule phobie. Tu vois, moi aussi j'ai mes faiblesses. La plus grande étant ce secret que je cache depuis maintenant quelques mois. Oui, encore un. Car je l'ai retrouvé, mon père je veux dire. Je l'ai cherché durant très longtemps et j'ai enfin réussi à le rencontrer. Où est le secret, me direz-vous. Le secret, pour faire court, c'est que ce salop, je l'ai tué. Je donnerais peut-être les détails de notre rencontre plus tard mais tout ce qui importe, c'est qu'il n'était qu'un sale pervers et que je n'ai eu aucune hésitation à le rayer de la carte avec l'aide d'un bon « Avada Kedavra ». J'ai regardé le corps de cet homme qui nous avait abandonné pour devenir un riche commercial s'effondrer sur le sol en silence sans aucne émotion. Puis je suis partie, sans même prendre la peine d'effacer une quelconque trace de ma visite ; de toute façon, ils accuseraient directement un sorcier. La suite, vous la connaissez certainement : je suis allée me réfugiée à Poudlard, puisque c'est ma seule maison, après tout. J'ai voulu prendre ma mère avec moi mais à l'hôpital, ils n'ont pas voulu me laisser l'emmener. La guerre c'est moche ; mais s'il faut abslument en passer par là, alors tant pis, je serais prête à e défendre par tous les moyens nécessaires. » - Selena Rosenthal
Selena est claustrophobe, achluophobe, hydrophobe, cheimophobe, hématophobe et hypocondriaque ; c’est une grande solitaire, bien qu’elle ressente le besoin permanent d’être entourée ; elle ment à tout Poudlard en faisant croire à qui veut l’entendre que sa vie n’est qu’un conte de fées ; elle adore les jeunes enfants pour leur innocence ; elle est très douée dans les travaux domestiques étant notamment une excellente cuisinière et couturière ; c’est une virtuose au piano, mais personne ne le sait ; elle est insomniaque ; elle adore les blagues débiles ; le cinéma est l’une de ses plus grandes passion ; elle adore regarder des dessins-animés ; elle adore que les gens la détestent ; elle adore marcher pieds-nus ;elle déteste les clowns ; elle a appris le russe qu’elle parle parfaitement ; elle a perdu sa virginité à 13 ans ; elle est ambidextre ; elle est très maniaque ; elle n’est jamais tombée amoureuse ; elle déteste Noël ; elle ne supporte pas le tic-tac des montres et des horloges ; elle déteste les gens en retard ; elle adore être au coin de la cheminée et déteste la pluie ; c’est une fan de vieilles voitures…
Dernière édition par Selena Z. Rosenthal le Mar 23 Déc - 18:46, édité 1 fois |
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Rainbow E. Weatherley ......
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Blabla Date d'inscription : 01/06/2008 Nombre de messages : 904 Pseudo : gwn. Age : 33 Crédit Avatar : psychozee
Informations Cursus : Juriste du Magenmagot Confrérie : Kaunan Année : 1st.
| Sujet: Re: > Selena Z. Rosenthal ; « dahlia bathed in possession. » Mar 23 Déc - 19:47 | |
| Bienvenue, Selena : )
J'ai beaucoup aimé ta présentation, tu écris superbement bien *_* Quant au clan, n'ayant pas de précisions concernant le point de vue du personnage par rapport à la guerre, je ne sais pas trop. Je ne sais pas pourquoi, mais vu le caractère, je la vois très bien chez les Veela. Mais pour cela, il faudrait que Selena ait un point de vue précis, qu'elle soit contre le fait que les moldus accèdent à la magie, mais contrairement aux Basilisk, elle lutte sans utiliser la magie noire. Sinon, si elle n'a pas encore choisi son camp, ce sera les Kneazle. Et si, au contraire, Selena est pour l'obtention de magie pour les moldus, soit Centaur (groupe des rebelles) ou Unicorn (groupe pacifique). A toi de me dire ce que tu préfères pour Selena et si tu as besoin d 'autres indications, n'hésite pas à demander : ) |
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