Felix Felicis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -17%
PHILIPS Centrale vapeur HI5900/22 5,2 bar
Voir le deal
59.99 €

 

à la croisée des mondes. pv.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Tommy J. Pittsburgh
......
Tommy J. Pittsburgh


Blabla

Date d'inscription   : 31/12/2008
Nombre de messages  : 88

à la croisée des mondes.   pv. Vide
MessageSujet: à la croisée des mondes. pv.   à la croisée des mondes.   pv. EmptyDim 11 Jan - 21:26


    Découvrez Stereophonics!



    ___________________






    < Cette chemise te va à ravir, Tom. Mais tu pourrais peut-être te remettre de retirer un bouton. > Tommy ne bougea pas quand l'adolescente retira, de ses doigts fins, le bouton qui emprisonnait encore un peu trop de son cours ; un léger sourire apparut sur les lèvres des deux jeunes. Ils se regardèrent pendant encore une fraction pas de seconde, mais de minute, avant de s'embrasser. L'adolescent qui avait renoncé à ce genre d'attitudes ne put s'empêcher de hautement apprécier ce bon présage pour le reste de sa soirée – comme quoi, les bonnes résolutions ne durent jamais très longtemps. Demain, on sera sage, disait la voix diabolique en lui à l'ange qui secouait de la tête, mécontent. Maybe tomorrow, lui répétait-elle avec un sourire. Et pendant ce temps, Tommy embrassait la première venue. Une soirée qui s'annonçait bien. < Hm. Tes lèvres ont un goût fruité, Alizée, c'est - ? > L'adolescente haussa un sourcil avec un large sourire, mystérieuse et terriblement attirante, avant de daigner répondre à la question, de la voix même du serpent : < Framboise. Tu aimes ? > En guise de réponse, Tommy se pencha à nouveau vers son visage et goûta le fruit rouge encore et encore. Jusqu'à ce qu'un réveil retentisse fortement dans la chambre. < Tu ne devrais pas être là > fit-il remarquer à la demoiselle qui, ignorant les règles des dortoirs – pouvait-on réellement considérer qu'il y avait des règles, maintenant qu'il n'y avait plus de professeurs ni de points ? - était venue jusque dans sa chambre. < Tu dis ça parce que tu dois partir, pas vrai ? > Tommy aurait pu mentir mais la vérité sembla plus facile ; il acquiesça d'un signe de tête et elle soupira. < Tu n'pourrais pas m'emmener avec toi ? - Non, mon ange. Je suis désolé mais c'est très private. Je me ferais tuer si je commençais à ramener des femmes, même aussi belles que toi. > Réconfortée par le compliment, elle hocha une dernière fois de la tête, l'embrassa puis l'accompagna jusqu'en haut des escaliers. Son au revoir ressembla à celui que l'on fait, sur le quai de la gare, et l'adolescent y répondit, quoiqu'avec le moins d'ardeur possible, quitte à ce qu'elle le prenne mal : il ne fallait absolument pas qu'elle se mette en tête qu'ils étaient ensemble, à présent.

    Alors, comme ça, Tommy était redevenu une ordure ? En réalité, il n'avait jamais vraiment cessé de l'être ; il grandissait peu à peu, mais cela ne l'empêchait pas de retomber, de temps en temps, dans ses phases adolescents et destructrices. Il sortit une cigarette en sortant du château, l'alluma avec son nouveau briquet, et traversa le parc à grandes enjambées. Il faisait froid dehors et pourtant il n'avait pas mis de veste au-dessus de sa chemise, aimant attirer les regards sur lui de par son excentricité et ne pouvant se permettre de perdre des vêtements dans des fêtes apocalyptiques – l'argent ne tombe pas du ciel, mes agneaux. Dépêche-toi, mon loupiot, tu vas arriver en retard. En retard ? Personne n'y croyait. Ce n'était qu'un prétexte de la petite voix pour l'embêter un peu, mais Tommy décida de lui faire plaisir, pour une fois, et accéléra son pas.

    C'est donc à ce rythme qu'il traversa le seuil, la frontière à partir de laquelle on pouvait transplaner – il aurait pu se rendre du château jusque là les yeux fermés tant il l'avait fait, de jour comme de nuit, pour s'évader de cette prison. Ce ne fut que quelques pas après qu'il se rendit compte d'une présence derrière lui. Il se retourna et vit un homme. Il fumait, comme lui. Il était seul, comme lui. Mais il y avait plus, quelque chose de particulier ; comme Tommy ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, il lui lança un regard hautain, du style : « Il faut vraiment être un mal aimé pour se retrouver tout seul, un vendredi soir, à fumer à la sortie du château. J'ai une fête à me rendre, moi ». Comme quoi, on est tous des couillons, parfois. Maybe tomorrow a intérêt à être vrai, parce que tu es insupportable quand tu redeviens le salaud de d'habitude, décréta la petite voix d'un ton sec. L'adolescent se crispa et s'apprêta à transplaner mais à ce moment précis cinq hommes débouchèrent des haies. Il fronça les sourcils, pris de peur, soudain – il n'avait aucune expérience des duels, il serait incapable de correctement se défendre. La peur devint incompréhension quand ils passèrent devant lui sans même daigner lui jeter un regard : ils allaient droit sur l'inconnu, derrière lui, comme si c'était un ennemi numéro un qu'il fallait absolument abattre. Tommy se retourna vers les haies face à lui, ferma les yeux, vit la fête, mais au-dessus de celle-ci vint se poser le visage entrevu de l'inconnu, la cigarette, la main, la silhouette, puis les cinq hommes. Il entendait leurs pas, derrière lui. Il était évident qu'ils ne venaient pas là pacifiquement. Il fut soudain pris de quelque chose, un accès de maladie sans doute, parce que rien d'autre n'aurait pu expliquer ce qu'il fit ensuite. La folie, peut-être. Le destin, enfin.

    < Vous n'avez pas honte de venir à cinq pour en buter un ? > Tais-toi, Tom. Maintenant. Il s'était avancé de quelques pas, et, sans même jeter un regard à l'inconnu – ça se trouve, c'était lui, le grand méchant loup, et les cinq autres étaient les policiers de Malibu ; quoique, non, étant donné leur dégaine, ça semblait peu probable. < Vous êtes les soldats super-armés qui tirent sur les femmes et enfants du village, les pouilleux de la bataille ? Super. > Bon sang, Tom, tu fais n'importe quoi. Je t'ai demandé de ne pas être insupportable, mais de là à risquer ta vie pour le premier venu, tu ne sais même pas qui c'est. Transplane ! Cette fois, Tommy résista à la volonté de la petite voix. Il resta debout, fermement planté sur ses pattes, la main dans sa poche, sur sa baguette magique. Et il pria pour que l'inconnu soit meilleur en duel que lui.
Revenir en haut Aller en bas
Sonny P. Hanson
......
Sonny P. Hanson


Blabla

Date d'inscription   : 18/12/2008
Nombre de messages  : 226
Pseudo  : adultes.
Crédit Avatar   : ...

à la croisée des mondes.   pv. Vide
MessageSujet: Re: à la croisée des mondes. pv.   à la croisée des mondes.   pv. EmptyDim 18 Jan - 19:53






    Sonny prit une grande respiration. Il sentait ses poumons se remplir progressivement, son ventre se gonfler. Il bloqua tout. Respiration coupée, il restait amorphe, fixant de ses yeux douloureux un point invisible au loin. Des musiciens shootés commençaient à reprendre leur place derrière leurs batteries au fond de la tête de Sonny. Migraine effrénée. Il laissa l’air de ses poumons sortirent et soupira de soulagement. Les musiciens avaient été descendus pour le bien de tout le monde. Sonny ria nerveusement. Il était si paumé qu’il s’amusait à rentrer en apnée quelques minutes. Plutôt quelques secondes. Quoi qu’il en soit, assis à la sortie du château un vendredi soir, Sonny se demandait vraiment à quoi il servait. Il n’avait plus rien, juste ses cigarettes et ses souvenirs brumeux. Il était guéri depuis plusieurs semaines de son bras, grâce à la jeune Cromwell. Il s’était juré de se barrer de ce trou après son rétablissement. Pourtant, il était toujours là. Comme un bateau endommagé venu se faire réparer à quai dont la marée refuserait de laisser repartir. Il était attaché aux docks. Contemplant son état dépité. Ne voulait qu’une chose. Ne désirant qu’une simple chose. Se libérer.

    Il alluma une cigarette. Il sentait ses poumons se remplir progressivement de fumée. Il coupa sa respiration : jusque qu’en pourrait-il garder la fumée en lui ? Il sentait son corps criait à l’aide. Sa gorge essayait de régurgiter une matière suspecte. Au bout de dix secondes, il cracha la fumée qui se libéra par la bouche et ses narines. Il toussa beaucoup et se remit à rire de sa propre débilité. Il avait battu son record. Le froid qui régnait dehors faisait stagner la fumée et ce n’est que difficilement qui remarqua une silhouette à sa droite. Elle se retourna. Peut-être avait-elle sentit le regard interrogateur de Sonny lui bombarder le dos. Quoi qu’il en soit, la silhouette, un jeune homme ordinaire le regarda brièvement. Il ne captait pas la signification de ce regard. Il restait pantois alangui à fixer le garçon, qui apparaissait et disparaissait à mesure qu’il crachait la fumée. Et soudainement, il n’était plus là.

    Sonny prit une nouvelle respiration. Cette fois il essaya de rentrer son ventre tout en respirant. Il bloqua tout, encore une fois. Mais cette fois l’apnée se fut plus rapide que prévu. Ce n’était plus une silhouette qu’il percevait devant lui. Mais cinq. Il les reconnut rapidement. Il se mit à rire de nouveau. Il se leva tranquillement alors qu’il entendait une voix au fond. Il n’y prêta pas attention et se contenta d’accueillir ses invités en tirant sa baguette de sa poche, de la lever prêt de son visage et de se courber en avant, comme il le fallait. Ton dernier combat. Promis. Il en avait assez de se battre. Il en avait assez de ce mode de vie. « Vous êtes les soldats super-armés qui tirent sur les femmes et enfants du village, les pouilleux de la bataille ? Super. » Il répéta le dernier mot du garçon de tout à l’heure dans sa tête. Super ! Pourquoi venait-il se mêler à ça ? Les cinq autres mecs restaient fixes, le dévisageant. Le gamin était derrière eux. Il aurait dû se mêler de ses affaires, Sonny n’avait pas le temps de protéger un enfant de ces cinq duellistes plus expérimentés les uns que les autres.

    Sonny prit une nouvelle respiration. Il ne la bloqua pas volontairement, mais tout arriva très vite. Il évita de justesse un sortilège qui avait une couleur un peu trop verte à ses yeux. Il n’allait pas se laisser faire aussi facilement. Il leva sa baguette devant lui et mis en place son sortilège de protection. Tout ça s’annonçait mal.

Revenir en haut Aller en bas
Tommy J. Pittsburgh
......
Tommy J. Pittsburgh


Blabla

Date d'inscription   : 31/12/2008
Nombre de messages  : 88

à la croisée des mondes.   pv. Vide
MessageSujet: Re: à la croisée des mondes. pv.   à la croisée des mondes.   pv. EmptyDim 18 Jan - 23:13

    La vie commençait à un moment déterminé. En revanche, ce qui était un peu plus perturbant, c’est qu’elle se finissait à un moment indéterminé, donc on était obligé de vivre et de respirer en croisant les doigts pour que ça dure le plus longtemps possible – ou que ça s’arrête le plus vite possible, comme dans le cas de Sonny. Tommy, lui, avait l’intention de vivre encore beaucoup plus longtemps, si c’était possible : il avait beau avoir des accès de désespoir, de temps en temps, cela n’allait jamais jusqu’à des tendances suicidaires, bien au contraire. Il aimait la vie. Mais qu’est-ce que tu fais là, alors, p’tit couillon ? Tu vas te faire tuer. Transplane. Même s’il l’avait voulu, il en aurait été incapable, à cet instant précis, car ses yeux étaient fixés sur Sonny, prenant conscience de l’attachement qu’il ressentait envers ce complet inconnu ; il voulait le sauver, c’était viscéral, et il savait que s’il transplanait, c’était son propre acte de mort qu’il signait. Il ne pourrait vivre en sachant qu’il avait tué, ou du moins rien fait pour sauver, la silhouette devant le château. Alors il avait provoqué – verbalement. Et tout avait commencé à tourner, trop vite, déjà. Un premier jet vert alla vers Sonny et Tommy sentit son cœur s’arrêter, avant de se remettre à battre de manière précipitée quand il vit que l’autre avait évité le sortilège. Tout va bien. Respire et puisque tu es là, essaie au moins de bien faire les choses. Commence par éviter celui qui vient vers toi, maintenant. Tommy releva les yeux. Pas bête, la voix. Il se baissa juste à temps pour éviter le coup d’un poing d’un sorcier apparemment habitué à ce que l’on évite ses sortilèges et, de là où il était, agenouillé, lança :

    - Accio baguette.

    En priant pour que l’autre sorcier n’ait pas pensé à se protéger. En l’occurrence, il aurait aussi bien pu prendre une pomme de pain et essayer de viser à trois kilomètres : le sort ne fit rien et son adversaire éclata de rire. Il avait réussi à se décrédibiliser en moins de neuf secondes ; bravo, chef, et maintenant ? Maintenant, on évite le jet de paillettes rouges et on se lance un sort de protection. Bon, il est moins que ceux des autres, mais il tiendra le temps d’une courte réflexion.

    - Alors, gamin, pris de pitié pour Hanson ? Tu d’vrais pas, y’a rien de bon en lui, c’est un perdant dans l’âme. ‘Perdu tout ce qu’il aimait, devrait se suicider, par honneur, mais s’obstine à vivre. Une bestiole de la pire espèce, s’tu veux mon avis.
    - Je l’avais pas demandé votre avis, monsieur.

    Comment dire ? Le mot « gamin » dans la bouche de quiconque sonnait mal, mais quand en plus, le mot lui était adressé, ça faisait boomerang : pour rendre le choc supersonique qu’il y avait eu en lui, Tommy resserra l’étreinte de ses doigts sur la baguette magique et la pointa avec détemination vers celui qui était décidément bien trop bavard.

    - Stupéfix.

    Et, trop occupé par ses discours grandiloquents sur Sonny, l’homme se figea. Tommy aurait pu tourner cela à son avantage mais il fut tellement surpris de la réussite de son sort qu’un des camarades de son adversaire eut le temps de libérer le bavard. Alors l’adolescent sentit se poser sur lui deux paires d’yeux très, très, très peu bienveillantes. Oups.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
......


Blabla


à la croisée des mondes.   pv. Vide
MessageSujet: Re: à la croisée des mondes. pv.   à la croisée des mondes.   pv. Empty

Revenir en haut Aller en bas

à la croisée des mondes. pv.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis :: Administration :: RPs saison 3-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser