Felix Felicis
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Synopsis - Saison 3.

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Derby Wheeler
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Derby Wheeler

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Blabla

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Synopsis - Saison 3. Vide
MessageSujet: Synopsis - Saison 3.   Synopsis - Saison 3. EmptyMer 12 Nov - 22:14

Synopsis de la Saison 3.

2074.
La famille McGregor était une famille comme les autres. Une existence des plus normales dans laquelle la routine s’installait parfois. Un soir d\'avril, en 2074 plus précisément, la petite famille s’installa, comme d’habitude, devant la télévision. Il était vingt heures et le Journal télévisé n’allait plus tarder. Le père alluma l’écran et le Journal commença. Au bout de dix minutes, cependant, une chose se produisit. Interruption des programmes. Un journaliste apparu à l’écran, l’air vaguement horrifié.

« Nous sommes dans l’obligation d’arrêter tous les programmes en vue d’un événement particulier et extraordinaire. Je me trouve ici même en Ecosse, là où l’incident s’est produit. Des dizaines et dizaines de personnes l’ont vu de leurs propres yeux. Un groupe de jeunes personnes, sans doutes ivres, agitant de longues baguettes taillées dans le bois en prononçant des formules incompréhensibles. Des pluies d’étoiles filantes ont alors apparu dans le ciel. Oui, je dis bien des pluies. Un balai a alors traversé le ciel, et un jeune homme est monté dessus. Comme dans les contes que l’on raconte aux enfants quand ils sont petits. Il a alors traversé le ciel, à cheval sur ce vieux balai qui à nos yeux, n’était rien d’autre qu’un balai. Cet incident s’est produit il y a une heure seulement. Nos équipes étant déjà sur place dans le cadre de l’affaire Marshall, nous n’avons en rien loupé l’événement. Voici donc quelques images… »

L’homme disparu de l’écran et une vidéo vint le remplacer.
Pétrifiée d’horreur, la famille McGregor n’en loupa pas une seule miette.

Au même moment, le Ministre de la Magie qui l’était depuis des années, Jake Truesdale, démissionnait de son poste. Cette fois, c’en était trop. Il était parvenu à faire arrêter tous les agissements des sorciers pour préserver le secret. Aujourd’hui, il n’avait pas pu. Tout s’était passé tellement vite, il n’avait rien pu faire. Lâche, il abandonna son poste et abandonna du même fait tout le monde sorcier qui venait d’être mis à nu, chez les moldus. Le jeudi dix-neuf avril deviendrait le jour où les moldus avaient découvert l’existence des sorciers. Un jour maintenant historique, qui resterait gravé dans les annales.


2078.
En l’espace de quatre années, de nombreuses choses avaient changé. Tout d’abord, tout le monde moldu connaissait le monde sorcier. Au départ, cela avait constitué un choc, comme tout le monde aurait pu s’y attendre. Par la suite, cependant, les moldus montrèrent des signes d’intérêt pour la matière. Certains se disaient qu’il était injuste que seules quelques personnes aient droit au privilège d’apprendre à se battre à moyen de formules magiques. D’autres, pourtant, refusait toute implication. Ils auraient voulu revenir à cette époque où l’on brûlait les sorciers sur le bûcher. Hélas, ils étaient tellement forts, tellement nombreux que c’était tout bonnement impossible. Alors ils se résolurent. Ils firent des grèves, des manifestations, dans le but de mettre en pièces ce Monde. Pour que tout redevienne comme avant.
Le monde moldu était donc partagé en trois groupes. Le premier était celui qui voulait devenir sorcier. Le second était celui qui voulait faire exploser la cervelle à ces monstres. Le troisième était indécis, et préférait faire comme si aucune sorcellerie n’existait.

Alors, depuis deux ans, la guerre faisait des ravages. Ce fut pire que la première guerre mondiale moldue, pire aussi que la seconde. Pire encore que la guerre entre mages blancs et mages noirs, chez les sorciers. Pire que tout ce qui avait déjà pu exister. Deux camps s’affrontaient, sans relâche, sans donner de répit à l’autre. Deux clans sorciers mais dans lesquels des moldus étaient désormais impliqués. Ceux qui voulaient que les moldus puissent se battre contre ceux qui voulaient que les moldus n’aient en rien accès à leurs prestiges de sorciers. Deux ans après que la guerre eut commencée, certains ne savaient même plus quelle était la raison de ce combat incessant. Ils savaient juste qu’il fallait se battre contre le camp adverse, et gagner. Chacun des deux clans était résolu, aucun ne voulait signer d’armistice. Toutefois, les techniques choisies n’étaient pas les même. Ainsi, le premier clan choisit de se battre loyalement, en utilisant la magie blanche, et en tapant à grands coups. Le second, par contre, avait décidé d’utiliser la magie noire, pour taper plus fort encore. Un conflit entre le bien et le mal, en quelques sortes. Car la raison du combat n’était, bien sûr, qu’une raison pour se battre. Cela faisait tellement longtemps qu’ils rêvaient d’une nouvelle guerre. Ils l’avaient obtenue.


Poudlard était lui aussi, méconnaissable. Le Château prestigieux qu’il était autrefois s’était transformé en refuge de la guerre. Plus aucun cours n’était donné, il n’y avait en effet plus aucun professeur ni même directeur. Le Château avait été abandonné, laissé à ceux qui s’en servait comme refuge. Les maisons n’importaient plus. Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard n’avaient plus lieu d’être en des temps pareils. A la place, cinq clans s’étaient formés. Le premier, mené par un certain Hadrian Cromwell, était contre la venue des moldus dans le monde moldus. Ces moldus les répugnait, et ils étaient carrément prêt à fait usage des sorts les plus obscurs pour repousser ceux qu’ils considéraient comme des moins que rien. Le second avait à la tête Gillian Doyle. D’une certaine manière, il ressemblait fort au premier groupe mais en moins extrémiste. Il était contre le fait que des moldus aient accès facilement à la sorcellerie, comme de nombreuses personnes avant eux l’avait pensé, mais ne faisait usage de la magie noire que dans les cas extrêmes, car ils préféraient la « bonne magie ». Le troisième groupe ne savait pas trop où se situer. Il n’avait pas encore choisit sa place dans la guerre qui faisait rage, dehors. Une certaine Leah Culligan était à la tête de ce parti. La plupart étaient des pacifistes, des personnes qui ne voulaient pas de la guerre. D’autres, des érudits dont le savoir aurait pu être capital, mais qui ne savaient pas réellement où se placer. Il y avait ensuite le quatrième clan, les bonnes personnes, mené par Angelique Evigan. Ceux-ci étaient entièrement pour le fait que les moldus aient accès à la magie, et à vrai dire, nombreux étaient les nés moldus dans ce clan. Ils se battaient à grand renfort de magie blanche. Enfin, il y avait le dernier groupe, celui d’Evie McCoy. Celui-ci était animé par de grands rebelles. Ceux-ci étaient également pour l’accès des moldus à la magie, en revanche, ils voulaient que Poudlard devienne un refuge que pour les jeunes, et qu’il n’y ait pas de présence adulte dans les lieux. Car, même si la plupart des « réfugiés » étaient des adolescents, comme le Château en avait toujours accueilli, des adultes vivaient parmi eux.

Bien sûr, ces cinq clans ne se faisaient pas la guerre comme les adultes. Ils essayaient, tous et à leurs manières, de se défendre contre la guerre de l’extérieur. Tous avaient des idées arrêtées, et même le groupe dit « neutre ». Aussi, les groupes ne se confondaient plus. Certains avaient choisit une couleur pour les représenter. Chaque réfugié arrivant au Château se dirigeait désormais, de sa propre volonté, dans le groupe de son choix.


Contexte par Gwen - Collaboration des autres admins.
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MessageSujet: Re: Synopsis - Saison 3.   Synopsis - Saison 3. EmptyDim 8 Fév - 19:13

    SAISON 3 - VERSION 3
    SCENARIO


    “I THINK IT’S HIGH TIME FOR THE SHELTER TO TAKE PART OF THIS CONFLICT. THIS IS A WAR. EVERYONE COUNTS. THERE WILL BE A SMELL OF BLOOD IN THE AIR IN THIS WORLD.
    BUT TIMES ARE CHANGING.”


    FEBRUARY, 2ND, 2079 - GREGORY ASSELTA

    Gregory referma son livre d’un coup sec en voyant passer un éclat inhabituel devant la petite fenêtre de la bibliothèque. Il était inquiet. Depuis quelques jours il avait tâché du mieux qu’il pouvait de cacher cette inquiétude qui le rongeait mais son ombre était restée présente au fond de ses prunelles. Cette fois, elle ne se contentait pas de se déceler brièvement, mais son éclat était entrain de s’emparer de la totalité de ses beaux yeux noirs, d’habitude si calmes. Alors c’était vrai, était-ce possible si tôt ?...
    JANUARY, 29TH.
    Comme tous les matins à l’aube, Gregory grimpait en haut de la tour de la volière. Mais, comparativement aux autres journées, cette fois il n’y allait pas juste pour admirer la vue. Cette fois, le grand hibou noir du directeur fendit l’air, comme il l’avait tant redouté, et se posa à quelques centimètres de lui, un parchemin accroché à la patte. Le ventre de Gregory s’était alors noué : et s’il devait repartir ? D’une main aussi assurée que possible, il avait ouvert le petit rouleau et entamé la lecture, s’intimant au calme. Ses yeux avaient parcouru la lettre à une vitesse folle, si bien que parfois il avait dû s’y reprendre à plusieurs fois pour être bien sûr de comprendre, mais il n’y avait aucun doute possible :
    « … Ils ont décidé de se s’attaquer au symbole de la magie en Angleterre, et tu sais ce que ça signifie Gregory. Je n’ai pas besoin de te le dire, mais au cas où je te le note noir sur blanc : ils veulent attaquer Poudlard. »
    Sa gorge s’était nouée mais s’était un peu désobstruée quand il était arrivé aux dernières lignes :
    « … Nous allons les ralentir voir endiguer cette folie si nous y arrivons, le cas contraire je t’envoie bientôt des directives. En attendant, je compte sur toi pour ouvrir l’œil, mais pas d’affolement. Je m’occupe de tout, et te tient étroitement informé.
    Mes amitiés… »

    Blablabla. Gregory avait serré si fort la lettre que ses jointures en avaient blanchie. Bon sang ! Jusqu’où iraient toutes ces absurdités ? Ne savaient-ils pas qu’il n’y avait que des enfants, ici ?! « Mais ce n’était pas pour tout de suite, heureusement », avait il pensé. « Des gens faits pour ça s’occuperaient d’arrêter tout ça avant que cela n’arrive »…
    Il n’avait pas eu de hibou, mais il était resté sur ses gardes, et même si le Directeur ne lui avait pas dit de le faire sa nature l’y aurait forcé. Cet éclair blanc était anormal, il le savait, il le sentait. Baguette au poing, il courut pour aller vérifier ce qui se tramait. C’était peut être un gamin qui faisait l’imbécile, sait-on jamais... Les poils de sa nuque étaient peut être hérissés à tort, après tout il était sur les nerfs depuis la nouvelle. Mais avant qu’il n’ait eu le temps d’atteindre le dehors, une fenêtre à côté de lui éclata, et il se retrouva projeté sur une armure. Il se releva souplement, apercevant des sorciers encapuchonnés. Il jeta un Sonorus sur sa gorge, criant ainsi pour prévenir de l’attaque, avant de rouler sur le flanc et de se mettre à courir, jetant des sorts pour les ralentir par dessus son épaule. Il ressentit soudain plus violemment que d'habitude une haine atroce envers ce conflit stupide, inhumain, qui ne mènerait qu’à la violence et rien d’autre. Car cela ne rimait à rien ! Le monde était-il voué à sombrer dans la folie ? Il fonça vers la première direction qui lui vint à l’esprit : le dortoir des Veela. C’était le plus proche, mais aussi le seul endroit où il voulait être : auprès de Kyleigh, qui ne pouvait se battre, pour la protéger.

    AT THE SAME TIME – GILLIAN DOYLE & KYLEIGH SCANLON

    Kyleigh Scanlon et Gillian Doyle étaient dans la salle de bains du dortoir des filles de Veela. Doyle était occupée à brosser les cheveux de Scanlon, en pyjama, riant de quelque anecdote racontée par l’une des filles. Elles se levèrent, Doyle éteignit la lumière d’un clignement d’œil – la magie sans baguette se répandait de plus en plus. Fermant la porte, elles se couchèrent dans leurs lits respectifs. Elles se souhaitèrent bonne nuit, et l’obscurité tomba sur le dortoir.
    Le silence régnait, mais Scanlon ne dormait pas. Elle avait les yeux ouverts, sans vraiment voir, et ne disait rien. Elle décida de se lever. Elle avait un drôle de pressentiment, comme si quelque chose allait se passer. Elle descendit les escaliers, et alla jusque dans le salon du quartier général. Des Veela étaient toujours debouts, devant une partie d’échecs, ou discutant devant la cheminée. Scanlon s’assit dans un fauteuil. Doyle descendit à son tour. Elle savait que son amie ne s’était pas couchée, aussi était-elle préoccupée.
    G. DOYLE – Ca va, Lee ?
    K. SCANLON – Ca va. Merci. Désolée, je ne peux pas dormir, j’ai comme un affreux pressentiment, comme si quelque chose d’affreux allait se passer bientôt. Comme une menace.
    G. DOYLE – On est en sécurité, ici. Poudlard est le lieu le plus sûr du monde magique, en dehors de Gringotts.
    K. SCANLON – Tu as raison. C’est idiot de se préoccuper pour ca, je…

    Un tremblement, et alors, dans un bruit de tonerre assourdissant, le toit de la salle commune des Veela s’effondra alors, bloquant quelques élèves. Scanlon sursauta, silencieuse, et Doyle hurla. Les élèves s’échappèrent du salon. Doyle entreprit de faire évacuer les derniers rescapés. Scanlon était figée dans le fauteuil, tremblante, silencieuse. Doyle jeta un œil au plafond. On voyait la nuit étoilée, le froid s’engouffra dans la salle, et on aperçut alors des sorciers, des adultes, se battre contre d’autres à coups de grandes étincelles, dans le ciel. Une étincelle crissa contre le mur du salon, et Doyle poussa un cri. La barrière protégeant Poudlard avait subi de lourds dégâts à ce niveau. Elle prit la main de Scanlon pour la tirer dehors, et refermer le passage secret.
    G. DOYLE – Lee, on doit y aller ! C’est terminé, on ne peut plus se cacher ici, on doit absolument se rassembler dans la Grande Salle !
    K. SCANLON – Je… la veste de Greg est toujours dans la chambre, je vais la chercher…

    Scanlon monta les escaliers, dans le sens inverse de la fuite préparée par son amie. Doyle lui hurla de revenir, c’était dangereux. Elle scruta le plafond à ciel ouvert. Des étincelles giclaient jusque dans le salon, Doyle se protégeait avec un charme du Bouclier informulé. Elle savait que Scanlon n’utilisait jamais la magie. Il fallait lui dire de redescendre – elle mettrait un moment à retrouver cette veste, surtout en étant aveugle.
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MessageSujet: Re: Synopsis - Saison 3.   Synopsis - Saison 3. EmptyDim 8 Fév - 19:15

    AT THE SAME TIME – HADRIEN CROMWELL.

    Sa flasque de whisky aux lèvres, il était adossé au grand chêne dans le parc. Sa gorge au contact du précieux breuvage brûlait. Cependant rien ne lui faisait plus plaisir que cette solitude avec cette flasque de Whisky. Cette dernière lui permettait de penser à autres choses qu’à la guerre et toutes ces broutilles qui ne cessent de polluer sa vie et l’empêche de vivre pleinement. Sans cette foutue guerre, il pourrait vivre son amour au grand jour, mais là, que le chef de clan des Basilisk et celui des Kneazle cela serait mal vu, et signe de discrédit pour les deux concernés. Il avala une dernière gorgée de Whisky Pur Feu. Alors qu’il regardait l’éclat bienfaiteur de la Lune un bruit, un vacarme assourdissant se fit entendre. Il se retourna et vit la tour nord de Poudlard dévastée. C’était l’aile des Veela. Que venait-il de se passer ? Il se releva laissant choir sa flasque vidée au sol. Il avait d’autre chose en tête que de la ramasser. Il préférait aller vérifier ce qui s’était passé. Il monta quatre à quatre les escaliers devant la grosse porte de chêne. Le hall était plein de vie. Les gens se réfugiaient tous dans la Grande Salle, certains étaient méchamment amochés. Il courut dans la Grande Salle. Certains leaders étaient là : Angélique Evigan et Gilian Doyle. Il se posta à côté d’elle et demanda à la chef des Veela quelle était la source de tout ce raffut. Elle lui expliqua que la guerre extérieure avait atteint l’enceinte de Poudlard et touché le QG des Veela. Désormais l’aile Veela était la faille du château et il fallait combler cette dernière. Sur ces entrefaites, Evie McCoy arriva.
    MCCCOY – On fait quoi, alors ?
    HADRIEN – Laisse-moi faire.
    MCCOY – C’est ca, pauvre con, t’es obligé de te la jouer petit chef ?

    Il ne fit pas attention à la pique envoyée par la chef des Centaurs. Il avait d’autres choses à penser qu’à cette vulgaire rivalité entre clans. A présent beaucoup de monde pénétrait dans la Grande Salle, tous clans confondus. Beaucoup étaient encore ensommeillés, la tête dans les nuages, mais qu’importe, il fallait réagir rapidement. La sûreté de tout le monde était en jeu, et il ne fallait pas jouer tant de vies innocentes. Alors qu’il allait prendre la parole, la chef des Kneazle arriva. Enfin. Un gros poids s’évapora. Elle était là, elle aussi. Il ne lui jeta même pas un seul coup d’œil, réfléchissant à ce qu’il allait bien pouvoir dire devant toute cette assemblée. Il commença.
    HADRIEN – « Vous, tous présents, ici à Poudlard, l’heure est grave. La guerre qui jusqu’alors se cantonnait en dehors de l’enceinte de Poudlard vient en cette nuit d’atteindre le château. L’aile des Veela est détruite. Qu’allons-nous faire ? Allons-nous nous laisser marcher sur les pieds sans réagir ? Allons-nous attendre que la mort nous prenne ? NON ! Il faut se défendre ! Qu’importe les sacrifices ! A l’heure où je vous parle des gens sont bloqués par la roche, dans leur QG en ruine. Allons-nous les laisser mourir ? Avons-nous ce pouvoir de laisser vivre ou mourir les gens ? NON ! Dans ce moment critique laissons notre fierté de côté… »
    Il jeta un coup d’œil à McCoy qui, quelques secondes plus tôt, de sa voix mélodieuse et cristalline, l’avait traité de « pauvre con ! ». Balayant l’assemblée de son regard, il reprit.
    HADRIEN – « Laissons les clans idéologiques dans les placards. Enterrons la hache de guerre. Nous ne pourrons, en aucun cas, mettre à mal la menace qui pèse sur Poudlard si nous sommes dispersés, désunis et sans chefs soudés. Luttons main dans la main, pour Poudlard, pour un avenir meilleur, pour NOS vies ! Et cessons de nous chamailler pour des broutilles tellement futiles ! »
    Il venait d’haranguer les foules comme les orateurs des temps jadis, les tribuns de la Plèbe. Il entendait de ci, de là, des chuchotements. Il n’y prit pas garde et continua à parler.
    HADRIEN – « Pour défendre Poudlard, notre havre de paix, nous demandons à toute personne valide, capable de jeter des sorts de protection puissants, de bien vouloir nous suivre Mccoy, Evigan, Culligan Doyle et moi-même, vers l’antre des Veela. Les quelques adultes éparses réfugiés ici sont aussi les bienvenus. Pour les Veela, qui n’ont plus de lieu à eux, la Grande Salle leurs servira de dortoir, jusqu’à ce que nous ayons trouvé un endroit plus adéquat. En se serrant les coudes nous y arriverons ! Merci ! »

    AT THE SAME TIME – LEAH CULLIGAN.

    Leah dormait paisiblement ce soir-là. Couchée tôt contrairement à ces dernières semaines où les escapades nocturnes avec Hadrien s’étaient multipliaient, cette nuit-là elle était octroyé un peu de repos et était tombée dans les bras de Morphée vers vingt et une heure seulement. Les autres Kneazle étaient à peine rentrées dans le dortoir que Leah s’était déjà assoupie, éreintée après ces longues nuits d’insomnie passées auprès de son amoureux secret. Ses rêves étaient beaux - du genre de ceux qui ne vous donnaient pas envie de vous réveiller au petit matin ou que vous avez envie de reprendre quand vous vous réveillez. Sa respiration était lente, tranquille. Mais la nuit ne pouvait pas être aussi belle. Les cernes dessinées autour du visage de Leah ne pourraient pas commencer à s’effacer ce soir.
    Pour la simple et bonne raison que la terre allait trembler. Parce qu’un bruit sourd allait rompre a quiétude de la nuit. Et surtout, à cause du toit de la salle des Veela qui allait s’effondrer.
    Leah se réveilla dans un sursaut, faisant un bond en entendant le terrible bruit qui mit définitivement fin au sommeil précaire. Un bruit comme jamais elle n’en avait entendu. Cela lui parvenait de sa droite. L’aile du Château venait d’en prendre un sacré coup. Repensant avec nostalgie à son rêve si rapide, elle sauta sur ses deux jambes et enfila le premier peignoir au dessus de son pyjama bleu clair peu glamour et surtout enfantin. Espérons qu’Hadrien ne la surprenne pas, que ce ne soit qu’une fausse alerte. Elle traversa la pièce d’un geste précipité, ne prenant même pas la peine de prendre sa baguette magique au passage - la magie sans baguette se répandait de plus en plus et la dépendance au bout de bois magique n’étais désormais plus d’actualité. Elle sortit en coup de vent de la salle commune croisant quelques regards affolés au passage. Elle se mit à courir, son instinct le lui conseillant et Merlin sait à quel point elle était attentive à celui-ci. Elle dévala les marches de l’escalier, et c’est à ce moment qu’elle entendit des cris lui parvenir du rez-de-chaussée. Alors qu’elle pensait s’attarder sur le deuxième et premier étage, elle continua à descendre les marches au pas de course et arriva enfin à l’étage voulu. Avant qu’elle ne puisse faire un seul pas, une jeune fille rousse vint à sa rencontre, elle n’avait guère plus de quatorze ans et paraissait terrorisée. Leah ne la connaissait pas, mais la jeune fille connaissait son nom :
    INCONNUE - Leah, Leah ! Il faut que tu viennes, la salle commune est complètement HS. Leah !
    LEAH - Oui, heu attends trente secondes, explique-moi les choses, calmement s’il te plait
    INCONNUE - Le toit s’est écroulé. Sur la salle commune des Veela, il y en a encore en dessous des morceaux du toit… je ne sais pas comment mais… Leah ?

    Trop tard celle-ci était déjà repartie en courrant plus vite cette fois. Pensant à Gillian en priorité mais également à tous les autres pauvres Veela coincés sous les ruines.
    *

    Cette nuit-là, Leah regagna en cernes. Elle ne donna que des ordres toute la soirée, transformant la Grande Salle en dortoir provisoire pour les Veela puis aidant Evie à renforcer les sortilèges autour du Château et du trou qui avait cédé au poids des attaques extérieures. Elle finit par aider les derniers Veela, soignant quelques-uns comme elle le pouvait, aidant les autres à s’endormir. Elle finit à six heures du matin par s’assoupir sur une chaise de la Grande Salle, au milieu de tous les sacs de couchages dans lesquels les Veela avaient enfin trouvé le sommeil.

    AT THE SAME TIME – EVIE MCCOY.

    Evie McCoy était à la fenêtre de la Tour des Centaurs. Elle fumait une clope volée dans le blouson de Gael Caulfield, son acolyte de toujours. Il le savait, elle ne l’admettait jamais, et il ne disait rien. Evie scrutait le parc de Poudlard. Elle pensait à toutes sortes de choses, son clan, ses partisans, une bonne bagarre avec des Basilisks, Huntington qui était ivre morte dans le sofa derrière elle. Elle soupira. Evie buvait de temps en temps, mais elle ne se mettait jamais aussi minable que cette pauvre fille rongée par la haine, la jalousie et la tristesse. Elle se surprit à avoir pitié d’elle. Les Centaurs n’étaient plus ce qu’ils étaient. Ils commencaient à avoir une sale réputation dans le château, comme s’ils étaient là-haut tous de pauvres junkies en manque de leur dose. Evie n’était pas comme ca. Elle se contentait d’avoir un sens de la répartie et le coup de poing facile.
    Evie écrasa la cigarette sur le rebord de la fenêtre et la jeta en contrebas, dans le parc. Il devait y avoir un sacré cimetière à clopes, en dessous de cette fenêtre, depuis le temps.
    EVIE – Huntington, bordel, laisse cette putain de bouteille et va te coucher. Tu me fais honte.
    Elle n’eut aucune réponse ; elle n’espérait pas en avoir, de toutes façons. Mais elle se devait de maintenir le peu de fierté qui subsistait chez la leader des Centaurs.
    Un grondement énorme retentit. Evie sursauta. Elle leva la tête. Le bruit venait du château, et avait fait trembler les vieilles pierres de la tour Nord. Elle prit le blouson de Gael et l’enfila, laissant sa baguette ; de toutes façons ils étaient de moins en moins à les utiliser. Evie ordonna à Huntington de rester ici ; dans l’état dans lequel elle était, elle ne servirait à rien et se mettrait en danger. Elle sortit du quartier général et descendit les escaliers. En courant dans le couloir, elle manqua de heurter Caulfield qui venait en sens inverse. Elle arrêta son élan à temps, s’accrochant aux avants-bras de son coéquipier.
    EVIE – Putain, Gael, c’est quoi ce bordel ?
    GAEL – L’aile des Veela a été touchée, y’a une bataille dans le ciel juste au-dessus de l’école, les Veela ont été évacués mais cette partie de Poudlard n’est plus en sécurité ! Dépêche-toi, les leaders t’attendent dans la Grande Salle, vous devez sécuriser le trou avec des sortilèges et tout le bazar. Magne ton cul, bon Dieu, Evie !

    Elle eut un moment de réaction, puis acquiesca d’un coup de tête. Elle fila dans le couloir, le plus vite possible. Elle savait transplaner mais elle ne le pouvait pas dans le château.
    Evie atteignit la Grande Salle. Des Veela effrayés étaient assis, emmitouflés dans des couvertures. Certains saignaient, semblaient plus ou moins blessés. Evie traversa la salle et rejoignit Cromwell, cette pourriture, qui discutait avec Gillian Doyle et Angelique Evigan. Il ne manquait plus que Leah Culligan. Elle n’allait sûrement pas tarder, c’était pas le genre de fille à les laisser tomber.
    EVIE – On fait quoi, alors ?
    CROMWELL – Laisse-moi faire.
    EVIE – C’est ca, pauvre con, t’es obligé de te la jouer petit chef ?

    Mais elle s’arrêta, sous le regard de son amie Ellie Sullivan qui venait d’entrer avec des Centaurs réveillés par le tohu-bohu de l’aggression. Il y avait plus important à faire que casser la gueule à Hadrien Cromwell.

    AT THE SAME TIME – ANGELIQUE EVIGAN.

    Angélique fut réveillée par un énorme fracas. Elle était au bau milieu du repère des Unicorns, où elle s’était endormie près de David et Ivy, après un de leur interminable discussion. Il y avait de la poussière partout et des cris, puis un second fracas, Angélique réveilla immédiatement ses amis et se dirigea vers les dortoirs mais qu’est ce qui pouvait bien se passer ? En se levant elle s’aperçue qu’un pan de mur de leur repère c’était affaissé ! À en juger par les cris, pas besoin d’aller plus loin, ils se faisaient attaqué, e même si ce n’était pas le cas par précaution, elle se devait de faire quelques chose.

    ANGELIQUE - « Suivez tous David jusque dans la Grande Salle et surtout ne vous séparez pas ! »

    Angélique avait fait en sorte que ça voix ne soit pas trop tremblante mais plutôt déterminé, tout le monde s’exécuta. Des mocrau de murs était tombé et bloqué le chemin à une poignée d’Unicorn, Ivy et elle les aidait. Dehors Angie pouvait voir des hommes encapuchonné. Elle pensa à Gillian, dont le repère se trouvait juste au-dessus du sien. Elle devait les aider ! Mais ce n’était pas le moment de jouer les héros, elle devait d’abord mettre en sécurité les Unicorns. Ange ne pu s’empêcher de penser que ça devait bien arriver un jour. Mais pourtant elle n’y était aucunement préparée. Qui était ses hommes, assez stupides et lâches pour s’en prendre à une école soit symbolique mais avant tout un endroit neutre ?! Un tas de questions se bousculaient dans sa tête. Quel était l’état du château ? Et surtout comment les élèves allait faire face cela ?
    Une fois tout le monde du bon côté, le petit groupe rejoignit en courant la Grande Salle, où elle retrouva David, mais aussi un grand nombre d’élèves de tous les clans. Tous en panique.

    Les cinq chefs de clans étaient réunis, des décisions allaient être prises. Pour Angélique, à cet instant il n’y avait plus aucune question de clans, ils étaient tous dans le même bateau, elle écouta avec attention le premier qui pris la parole. Ce fut Hadrien. Elle du d’ailleurs lui reconnaitre une qualité, son charisme avait été utile et avait rassemblé tout le monde malgré quelques petits pics au départ, Pour Angie, Hadrien ou n’importe qui d’autre, de toute façon elle lui aurait apporté son soutient total. Une fois correctement organisé ils passèrent la nuit entière à calmer les esprits, réparer le plus de dégâts possible et surtout accentuer la défense du château. Tant mieux c’était une bonne chose d’avoir matière à s’occuper, de toute manière, Angélique n’aurait pas pu fermer l’œil de la nuit. Et ça lui faisait un bien fou de se sentir utile. Vu d’extérieur, la scène aurait presque pu être émouvante, les cinq chefs s’alliant contre l’ennemi. Si même eux arrivaient à faire la part des choses, qu’attendait-il dehors ? On aurait dit ça à Angie quelques jours auparavant, elle n’y aurait pas cru, quoiqu’au fond d’elle, elle espérait bien que les choses se déroulent ainsi. Elle ignorait complètement comment aller réagir les autres, mais une chose était sûre, pour elle rien ne serait plus comme avant.

    © 2009 Felix Felicis. Melody, Gwen, Damien, Amélie, Mélanie & Elodie.
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Année : 1st.

Synopsis - Saison 3. Vide
MessageSujet: Re: Synopsis - Saison 3.   Synopsis - Saison 3. EmptyLun 27 Avr - 17:48

Felix Felicis.
Saison 3, version 5.


Salluste dans son ouvrage La guerre de Jugurtha écrivit « nam concordia parvae res crescunt, discordia maximae dilabuntur » traduisible par « Par la concorde, les plus petits établissements s’augmentent, la discorde renverse les plus grands » Maxime reprise plus tard par Sénèque dans Lettres à Lucilius. Les romains malgré leur désir de conquête grandissante restaient lucides. L’union fait la force, tout désaccord est néfaste pour une société. Les « chefs des clans » s’en étaient rendus compte – peut-être trop tard – avec l’éboulement de l’aile des Veela. Cependant, le proverbe « Mieux vaut tard que jamais » s’inscrivit sans peine dans cette optique. Il n’est pas trop tard pour réagir. Un conseil extraordinaire fut réuni. Les « chefs » se retrouvèrent autour d’une table ronde dans l’ancien bureau directoire. L’atmosphère qui y régnait était tendue. Chacun avait fait des concessions. Tous se regardaient droit dans les yeux, se fusillant, s’interrogeant du regard. Finalement, Leah décida de prendre la parole, rompant le silence fraichement installé.

Leah – « Le temps des rivalités entre les clans doit cesser. Plus nos forces sont divisées, plus il nous est difficile de lutter. A présent, nous devons nous unir, et pas seulement pour nous, mais également pour tous ceux qui ont vus en Poudlard le refuge idéal à la guerre qui éclate actuellement. Nous avons un devoir envers eux : celui de leur assurer la plus grande paix. Alors cessons les hostilités et tâchons d’être responsables. »

Leah lança un regard entendu à Hadrien, qui lui même balayait ses condisciples du regard, s’arrêtant sur Evie avec qui il avait toujours été en froid. Il finit par lui-même prendre la parole :

Hadrien – « Maintenant discutons et trouvons des solutions concrètes pour redorer le blason de Poudlard et consolider nos défenses. Etudions toutes les propositions. »

Les débats entre eux commencèrent et durèrent dans le temps. La réunion s’éternisa. Néanmoins des propositions concrètes furent prises. Celle qui détermina le destin de tous fut la nomination par le Quintet d’un nouveau directeur, rassembleur, unificateur. Après maintes tractations tel un conclave papale, le choix des cinq jeunes gens se porta sur Grégory Asselta, qui parut avoir la carrure adéquate pour tenir les reines de Poudlard et mener ses réfugiés à la victoire. Ils le convoquèrent, et il accepta la décision du Quintet.
Prenant le commandement, il conserva la répartition des élèves. Toutefois il supprima le mot « clan » pour le nom plus neutre, plus unificateur de « fraternité. » Les fondateurs de ces dernières restèrent à leur poste. Ils devinrent des conseillers veillant à la bonne manœuvre des décisions prises par le directeur. Surveillant de surcroit que ce dernier n’amasse pas tout le pouvoir et devienne tyrannique. La dernière mesure qu’il instaura fut de former une armée pour protéger les murs poudlardiens. Des ateliers furent mis en place pour préparer ladite armée.
Une nouvelle ère semblait planer sur le château millénaire. L’union semblait acquise pourtant des bruissements contestataires apparurent contre ce nouveau système.


© Intrigue écrite par Damien, avec la collaboration de Melody, Amélie, Mélanie et Gwn.
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