Explications |Ivy|

[désolé pour le retard mais avec les partiels j'ai eut du mal à trouver du temps ^^]

Une journée de plus, une journée de plus qui s’annonce comme les autres, une journée de plus à ajouter à la liste des 18 jours sans la moindre nouvelles de ses parents et de son frère qui se battent à l’extérieur. En temps normal, elle avait toujours un petit hibou ne serait-ce que pour dire bon courage, on t’aime on pense à toi, ou alors des nouvelles par le biais des journaux, tel attentat à sûrement été commanditer par Evigan, les moldus continuent à se réunir malgré nos interdictions, La belle ville de Londres est d’ailleurs le siège de leur résistance qui gagnent du terrain chaque jour. Les moldus devaient s’en sortir moins bien maintenant… NON ! Il ne fallait surtout pas qu’elle commence à se dire ça ! Ils étaient en première ligne. Angélique avait besoin d’être rassuré, mais elle savait très bien qu’elle ne le serait pas, il fallait donc passer à autre chose et tenir le coup un peu plus longtemps, ne pas céder à tout ce qu’il y avait en elle, tout ce qui lui disait de partir vite, d’aller se battre elle aussi. Elle a des vertiges, pourtant elle a envoyé un hibou, encore un qu’elle redoute déjà sans réponse. Une petite baisse de moral, mauvais signe pour Angélique, il fallait vite remonter tout cela.

Ce jour là, il ne faisait pas particulièrement beau et le repère des Unicorns était blindé. Mais Angie reconnu Opium, son chat. Il était tout noir avec d’immenses yeux verts. Opium, nom particulier pour un chat, je vous l’accorde, Opium, serait-ce pour le couleur des yeux de ce petit chat ? On va dire oui, surtout qu’Angie a eut ce chat, pour ses 10 ans, c’était d’ailleurs le seul cadeau qu’Angélique avait gardé de son père génétique. Le seul souvenir qui lui restait de sa vie en Amérique. Opium, il veillait sur elle. C’était un chat très protecteur, qui était près à bondir sur quiconque se montrant menaçant avec Angie. Parfois même s’en était gênant, si Opium était sur les genoux d’Angélique il fallait arriver près d’elle sans geste brusque, sous peine d’en ressortir avec quelques égratignures. Opium se frottait contre les jambes de sa maitresse, qui le prit dans ses bras et alla s’asseoir dans un fauteuil confortable. Après avoir dit bonjour et pris des nouvelles de toute la pièce. En passant sa main sous ses cuisses Angie crut sentir une boule de papier, elle l’enleva et s’aperçu que c’était un parchemin chiffonné. Il devait bien appartenir à quelqu’un, en même temps s’il était chiffonné c’est que ce quelqu’un ne devait pas avoir très envie de s’en encombrer, mais qui sait et puis il fallait avouer aussi d’Angélique était assez curieuse. C’était une lettre et elle s’adressait à Ivy ! Angélique ne sut pas pourquoi mais elle continua sa lecture. Elle aurait pourtant du s’arrêter là…

Ivy, ma chère Ivy.
Depuis quelques temps, tu prends des chemins contraires à nos idéologies. … Ton choix de positionnement dans cette guerre est exécrable. … Il est grand temps que je te fasse un aveu, depuis ta naissance tu es promise à un jeune homme d’environ ton âge. … Un jeune homme de bonne famille, sang pur, qui saura te guider dans la vie. … Tu peux refuser, mais si tu le fais, considère-nous comme morts, ton frère et moi. … Il vient des États-Unis d’Amérique, mais réside à Poudlard depuis peu. … Sacha Cole. Un Basilik. … Si je ne t’en ai pas parlé avant, c’est que je me disait que tu trouverais peut-être ta voie, et que tu te trouverais un homme respectable à aimer, par toi-même. … Néanmoins, les événements actuels me forcent à unir ta vie à la sienne. …
Ta mère, Maëlys.

Au début de la lecture, Angélique se sentait mal à l’aise et se disait qu’elle devait arrêter, mais ça changea totalement quand elle vit les mots jeune homme de bonne famille, là elle s’inquiétait pour son amie, qu’allait-on l’obliger à faire ! Puis vint les mots « vient Etats-unis, réside à Poudlard, Basilikx, Sacha Cole » quelque chose venait de se briser en elle. Comment Ivy ?! Il y avait forcément une explication. Ivy était sa seule confidente, celle avec qui elle partageait tout. Elle n’aurait pas pu lui cacher ça ! Après réflexion bien sûr qu’elle aurait pu, Angélique était tellement accro à Sacha, qu’il était compréhensible qu’Ivy est hésité avant de lui en parler. Mais pour l’instant Angie se sentait comme trahit, jamais elle n’avait été aussi seule. Sans comprendre pourquoi, si c’était pour Sacha, pour la détresse d’Ivy, pour son mensonge ou même pour le fait qu’elle ne lui ait pas dit la vérité. Il fallait avant tout qu’elle voit Ivy, pour être fixé, pour s’expliquer. Angélique se leva d’un bond Opium s’en alla aussi rapidement, au même moment Ivy entra dans le repère des Unicorns Angélique s’avança vers elle avec un air grave. La pièce étant bondé ça ne servait à rien de s’expliquer devant le clan Unicorn au complet.

« On peut se parler dans les dortoirs ? » proposa Angélique à Ivy en montrant le parchemin qu’elle tenait dans la main.

..

Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ;
et l'un des bonheurs de l'amitié,
c'est d'avoir à qui confier un secret.
- Alessandro Manzoni.

Ivy avait eut un début de journée exécrable. Évidemment, elle n’avait pas réussit à dormir plus de deux heures, et avait eut le loisir de contempler ses énormes cernes qui jonchaient maintenant ses yeux fatigués. Des cernes profondes, creuses, violacées. Elle faisait peur, réellement. Si elle avait prit la peine de se maquiller, elle aurait pu dissimuler leur couleur foncée, mais elle n’avait rien à faire de son apparence. Si un gars devait l’aimer, il devrait l’aimer pour ce qu’elle était. Au complet. Et ses insomnies faisaient désormais partie d’elle. Lorsqu’elle avait jugé que l’heure était assez avancée pour se risquer hors du dortoir, elle avait aperçut la température par la fenêtre : il pleuvait. C’était déprimant. Et, pour couronner le tout, au petit déjeuner, on servait du porridge. Elle avait cela en horreur.

Bon, elle avait connu des jours pires. Il était égoïste d’affirmer que ce matin était atroce alors qu’autour d’elle, des gens s’inquiétaient pour leur famille, ou étaient en deuil. Elle, elle avait déjà eut cette étape. Maintenant, ses malheurs étaient causés par une espèce de bouillie informe et malodorante qui se trouvait dans son assiette. Renonçant à avaler sa part, Ivy attrapa un toast et fila de la grande salle. Machinalement, elle se dirigea vers la bibliothèque, espérant peut-être croiser William. La chance ne lui sourit pas, les rangées de livres étaient toutes vides, à l’exception d’une jeune fille qu’elle ne connaissait pas. Retenant un soupire, la jeune James s’était donc dirigée vers son repère, espérant trouver quelqu’un avec qui tuer le temps.

Par contre, dès qu’elle franchit le pas qui la menait aux autres Unicorn, elle figea. La première chose qu’elle remarqua était Angélique, sa meilleure amie, l’air furieux. Pire, l’air blessé. Ne comprenant pas aussitôt que ces sentiments lui étaient adressés, Ivy eut le réflexe de s’approcher de son amie.

« Angie, qu’est-ce que… »

« On peut se parler dans les dortoirs ? »

En remarquant que la salle était pleine, Ivy acquiesça d’un simple mouvement de la tête. Ne comprenant pas l’attitude de son amie, Ivy baissa les yeux, et vit enfin le parchemin que tenait Angie. Oh. Du premier coup d’œil, elle reconnut la lettre envoyée par sa mère quelques temps auparavant. Sans même en voir l’écriture, elle reconnaissait le luxueux papier à lettre que conservait sa mère pour les lettres qu’elle écrivait. Depuis le temps qu’elle avait furieusement lancé cette lettre, elle aurait cru que cette dernière aurait été jetée au feu, ou aux ordures. Apparemment, non.

Mais elle ne comprenait toujours pas l’air grave de son amie. Certes, son mariage forcé était une nouvelle horrible, mais pour elle. Par pour Angie. Il pouvait s’agir de simple solidarité, mais encore là, une telle ampleur aurait étonné Ivy. Il faut dire qu’elle n’avait pas fait le lien entre Sacha et Angie. Certes, sa meilleure amie lui avait longuement parlé de celui qu’elle aimait, celui qui venait de l’Amérique. Elle avait certainement du mentionner son nom quelques fois, mais Ivy avait une mémoire de souris pour ce genre de chose, elle n’avait donc pas compris… Pas encore.

« Euh, oui… »

La jeune femme monta les escaliers menant à son dortoir, en compagnie d’Angélique. Sans trop savoir pourquoi, elle sentait une bouffée de stress monter en elle, comme si Angie avait des reproches à lui faire. Peut-être était-ce le cas, peut-être sa meilleure amie allait-elle l’engueuler pour s’être laissé faire, lui assurer qu’il n’était pas trop tard, qu’elle pouvait balancer ce Sacha Cole comme une vieille chaussette…

Ou peut-être pas.

Ivy leva un regard interrogateur vers son amie, et dans ses yeux, elle crut lire du chagrin. Cette constatation la troubla, elle fronça un peu les sourcils tout en prenant place sur son lit. Assise les bras et les jambes croisées, elle invita Angie à la rejoindre d’un coup d’œil.

« Je crois… que tu n’aurais pas du lire ceci. Évidemment, c’est ma faute, t’es curieuse, et je l’ai laissé traîner. Mais… »

Elle se mordit la joue. Bien entendu qu’Angélique n’aurait pas du lire ça! Ivy en avait tellement honte, elle se croyait dans les vieux romans du XIIV siècle. La pauvre demoiselle en détresse qui devait épouser le méchant baron. Avec un peu de chance, son preux chevalier viendrait peut-être la sauver?

« Non, il n’y a pas de mais. Qu’est-ce que tu veux me dire à ce sujet? »

Ivy s’attendait vraiment à ce qu’Angélique la réprimande sur le fait de se laisser faire, qu’elle était une femme libre, et que sa mère pouvait bien aller se faire voir. Disons que la dernière chose au monde qu’elle s’attendait en ce moment, c’est qu’Angie lui avoue être follement amoureuse de son prétendant…

Les deux jeunes filles s’isolèrent, une chance le dortoir était vide, elles s’installèrent toutes les deux sur une lit. Le silence devenait presque pesant. Mais pour dire Angélique ne savait pas vraiment par où commencer. Ivy semblait un peu perdue. En effet Angélique n’aurait pas du lire cette lettre, surtout quand elle a vu qu’elle s’adressait à Ivy.

« Pour commencer je tiens à m’excuser d’avoir lu cette lettre, en effet je n’aurais pas du, mais je dois t’avouer que ce n’est pas ma curiosité déplacé, qui m’a le plus marqué. »

Angie prit une grande inspiration, quelque chose lui faisait mal dans le fond de la gorge, mais il fallait se jeter à l’eau, et pourtant elle le savait qu’il ne fallait pas qu’elle laisse sa douleur se transformer en colère, pas avec Ivy, pourtant à ce moment précis, elle ne pouvait cacher que c’était belle et bien de la rancœur qu’elle ressentait pour sa meilleure amie.

« Comment as-tu pu ?... enfin zut Ivy, c’est Sacha ! Je t’ai dit à quel point il comptait pour moi et à quel point le fait qu’il m’ignore me faisait mal. Tu devais te douter que ça me ferait de la peine Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant ? Je l’aurais certainement mieux pris. »

La confiance… il ne fallait pas que se soit Ivy qui la trahisse, tout mais pas Ivy. Et si elle l’avait volontairement trahit. Si elle n’avait rien dit à Angélique car elle aimait Sacha… et si depuis le début quand Angie se confiait à Ivy, cette dernière ne l’écoutait que d’une oreille pensant que de toute façon Sacha et elle finiraient ensemble, à s’aimer toute leur vie !

« Tu l’aimes ? bien sûr que tu l’aimes sinon ça ne serait pas drôle… Ivy je te faisais confiance ! Je n’ai parlé de mes sentiments pour Sacha à personne d’autre ! Alors qu’en fait j’aurai du en parler à n’importe qui d’autre… »

Les sentiments qu’elle éprouvait pour Sacha étaient tellement fort, malgré leur "inréprocité". C’était des sentiments qu’elle avait caché tout au long de sa vie, en parler avait été tellement difficile. Mais avec Ivy il n’y avait aucun problème Angélique avait entière confiance en Ivy, enfin c’était du moins ce qu’elle pensait. Angie se sentait plus nulle que jamais. Ce qui a de plus horrible dans les trahisons, c’est que seuls vos amis peuvent vous les infliger. Mais une amie proche à ce point…

« Ivy ! Si tu savais à quel point j’ai l’impression d’avoir pratiquement tout perdu en à peine dix minutes ! Tu aurais du y réfléchir! »

Les larmes n’étaient pas très loin, mais elles ne sortiraient pas. Angélique avait pris l’habitude de tout garder et y arrivait plutôt bien. Mais à ce moment c’était particulièrement difficile. Ange évitait soigneusement tout contact du regard avec Ivy. Pourquoi fallait-il que ça soit Ivy !? En ce moment à Poudlard il était tellement difficile de trouver quelqu’un de confiance. Et ce qu’il y avait entre Ivy et Angélique semblait si fort. Elles se soutenaient depuis le début, ça ne devrait pas se passer comment ça. Pourtant tout cela ne faisait qu’aggraver et rendre plus douloureux ce que ressentait Angélique. Si en temps normal une trahison n’est jamais agréable en ces temps et à Poudlard tout cela devient encore bien pire…

Assise en tailleur sur son lit, Ivy écoute Angélique lui débiter tout ce qu’elle avait sur le cœur. Ahurie, confondue, sidérée, Ivy n’arrivait pas à placer un seul mot. Son amie semblait réellement en colère, et la jeune femme comprit enfin pourquoi. Au travers des paroles d’Angélique, les morceaux du casse-tête qui lui manquaient se rassemblèrent, et tout lui parut clair soudain. Sacha. Amérique. Angélique. Amour. Oh. La dernière réplique lancée par Angie lui alla droit au cœur, comme si leur amitié venait d’être réduite à néant, sans raison valable. Ivy ne voulait pas que tout dérape à ce point, elle avait trop besoin d’Angélique dans sa vie. Elle était un peu devenue son pilier, ce à quoi elle se raccrochait lorsqu’elle se sentait perdue, esseulée. Elle ne pouvait tout simplement pas concevoir que leur amitié se terminerait pour un malentendu.

James leva la main, une expression de marbre au visage.

« Stop. Angie, je ne te permets pas… »

La voix qu’elle avait alors la surprit elle-même. Une voix grave, légèrement plus rauque qu’à l’habitude, qui était teintée de reproches mais aussi d’inquiétude. Un mélange assez étrange, mais surtout, une voix qui n’était pas du tout Ivy.

« Tu crois vraiment que je pourrais aimer, ne serait-ce qu’un centième de seconde, un Basilisk? »

Ce mot avait été craché avec dédain, comme si elle était répugnée du simple fait de devoir le prononcer. Si elle n’avait pas été si peu impliquée dans cette guerre, elle aurait choisit ce groupe pour lui servir d’ennemis jurés.

« Ça peut paraître idiot, simplet comme excuse, mais je n’avais juste pas fait le lien entre Sacha et toi. Je te jure. Tu m’en as parlé énormément, au point où j’avais l’impression de le connaître… Mais son nom ne m’était pas familier, je ne sais pas pourquoi. »

Elle croisa le regard de son amie et espéra que cette dernière lirait dans ses yeux qu’elle disait la vérité. Elle n’avait pas envie qu’Angie se mette à la mépriser et à croire que tout ce qu’elle disait était de purs mensonges. Sans son amie, elle ne pourrait tout simplement pas rester au château. Et pas question d’aller chez sa mère, maintenant que cela impliquait qu’elle épouse celui dont Angie était folle amoureuse. Elle n’aurait qu’à disparaître, tiens.

« Et je ne t’en ai pas parlé, parce que… j’ai honte. J’en avais souvent rigolé avec toi, du fait que ma mère était assez folle pour choisir ma vie, tout comme elle avait du suivre le modèle que ma grand-mère avait choisit pour elle. Mais je n’avais jamais cru que ça irait aussi loin! Et je ne peux pas refuser, Angie, sans ma famille, qu’est-ce que je peux bien devenir? Je ne connais rien du vrai monde, de la vraie guerre! On est ici dans ce château par pure chance, on arrive à passer au travers à notre façon… Mais si le château se fait exploser, si on est forcé de partir… Sans ma famille, même si je les déteste, je ne suis rien… »

Alors que sa voix avait été étrangement calme tout au long de l’entretien, elle se teintait maintenant d’une légère touche de désespoir. Ivy avait peur, peur de sa mère, peur de cette vie dont elle ne voulait pas. Mais aussi, peur de se retrouver seule, sans avenir, sans logis, sans un sous. Depuis qu’elle était toute petite, elle avait eut peur de l’avenir, mais son père avait été là pour la réconforter, pour l’assurer que de belles choses l’attendaient, qu’un avenir prometteur s’en venait pour elle. Il lui avait promis de toujours la protéger, de la laisser faire ses propres choix. Mais maintenant qu’il était mort, sa promesse était réduite à néant, puisque dans quelques mois, quelques années tout au plus, elle devrait monter l’allée pour épouser un pur inconnu…

C’était tellement pénible de se disputer avec Ivy ! Depuis le jour de leur rencontre, rares pour ne pas dire presque inexistantes avaient été les disputes entre les deux jeunes filles. Mais leurs disputes n’avaient jamais été aussi fortes et surtout elles n’avaient jamais été provoquées par un garçon. Ça c’est une sorte de pacte entre fille, ne jamais se disputer pour un garçon. Oui mais voilà, ce garçon là Angie l’avait dans la peau et ça ne la rendait pas intelligente et surtout ça ne l’aidait pas à garder la tête froide. Angélique ne pensait qu’à une seule chose la douleur qu’elle avait ressentit au moment où elle avait lu cette fichue lettre. Un peu égoïste comme réaction en effet. Ivy commençait à son tour à monter sur l’échelle de l’énervement. Aimer un basilisk… car oui, Sacha était un basilisk, même si Angélique faisait tout pour ne pas le croire et s’efforcer à regarder ailleurs… il restait un basilisk. Horreur Ultime elles se battaient toutes les deux au sujet d’un basilisk. Peut être mais il était tellement différent aux yeux de celle qui refusait de voir qu’il avait grandit et changé.

Angélique, elle qui était si remonter contre les basilisks arrivait bien à être folle de lui à partir de là pratiquement n’importe qui pourrait y arriver. Même s’il est vrai que si elle ne l’avait pas connu avant elle l’aurait sûrement haït comme tous les autres…

« Il est différent ! » se contenta-t-elle de répondre d’un ton sec.
« Et un conseil commence à lui trouver des avantages parce que tu n’as pas fini d’avoir à le supporter… »

Pas faire le lien entre elle et Sacha, mais est ce que Ivy l’écoutait quand elle se confiait à elle ? Cela ne paraissait pas idiot comme excuse mais simplement extrêmement facile. Pourtant ça ressemblait à la vérité, surtout qu’Angélique ne put éviter le regard qu’elle lui avait lancé cette fois-ci, le regard à qui elle faisait toute confiance.

« Tu aurais du m’en parler » répéta-t-elle d’une voix plus calme mais tout aussi ferme.

Ce que venait de dire Ivy avait eut le don de toucher Angélique. Ivy était malheureusement et ça elle ne l’avait jamais supporté, malgré son énervement, Angie se calma un peu et écouta la suite d’une oreille un peu plus attentive.

Angélique avait aujourd’hui la chance de pouvoir compter entièrement sur ses parents, même si à vrai dire elle ne savait pas du tout où ils étaient, elle savait que dans le pire des cas, ses grands-parents ou n’importe qui d’autre de sa famille se ferait un plaisir de l’accueillir en attendant qu’elle retrouve ses parents ou pas… c’était une assurance de poids, qui lui permettait de voir les jours prochains arrivé avec un peu plus de sérénité. C’est alors qu’Angélique se sentit très, trop égoïste, depuis quelques jours elle ne faisait que se morfondre sur elle-même, alors qu’elle avait une chance du tonnerre, que beaucoup lui envier. Soit une période de guerre n’est pas facile mais c’est pareil pour tout le monde.

Alors comme ça son amie avait honte. Si seulement elle savait à quel point il n’y avait aucune raison qu’elle ait honte. Même dans les pires colères, une amie sait toujours quand elle doit se calmer, ranger son orgueil dans sa poche et admettre l’évidence, il y a des hauts et des bas et c’est dans les bas que l’on est plus vulnérable, malgré cela, elles avaient toujours été là l’une pour l’autre, et il fallait qu’elle prouve à son tour, qu’on pouvait compter sur elle, il fallait à tout prix ouvrir les yeux à Ivy et Angélique, la connaissant mieux que la plupart des membres de ce château, était la mieux placé.

« Ivy, tu vaux tellement mieux que ça » après un léger silence elle reprit d’une voix calme. « Tellement mieux que ce que ta mère pourrait prévoir pour toi, et même si elle pense vouloir ce qu’il y a de bon pour toi, elle se trompe sûrement, comme sa mère c’était sûrement avant elle. Elle devrait être en mesure de comprendre, si tu lui en parle sérieusement, et si ce n’est pas le cas tant pis pour eux. Crois moi sur parole, depuis le temps qu’on se supporte 24h/24, je peux t’assurer que tu es très différente de ta famille, c’est une famille de sang pur et crois moi je sais ce que c’est, mais tu n’es pas comme eux, tu as du courage à revendre et tu arrives à te battre pour des idéaux qu’ils ne partagent pas. La place que tu as dans ce château tu l’as obtenu sans eux, tu es respecter et tu as un tas d’ami, parce que tu es une fille et tu t’en sortiras toujours quelque soit les choix que tu feras. Car même si le château explose comme tu dis, tu as beaucoup de gens sur qui compter qui ne te laisseront pas tomber bien au contraire si tu choisis une autre voix, à commencer par moi. Tu es bien plus que ce que tu crois, bien plus qu’une petite James que tes parents auraient formaté et si tu doute encore de toi, je t’interdis de douter de moi tu m’entends »

Angélique attrapa la main d’Ivy entre les siennes.

« Quant à Sacha Cole, t’inquiète pas je ne vais pas me rénerver à nouveaux, mais ça m’a fait de la peine, j’ai sûrement été un peu injuste avec toi du coup, mais vraiment la prochaine fois faudrait que tu m’en parles, toutes les deux il me semble qu’on a une relation privilégier et tu sais que tu peux tout me dire »

Blabla