Gael B. Caulfield ......
Blabla Date d'inscription : 11/06/2008 Nombre de messages : 340 Pseudo : centaurs.
| Sujet: un peu trop simple. pv Dim 10 Mai - 20:17 | |
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« Magne ton cul Phillips. J’veux pas rouiller par ta faute. »
Gael Caulfield frappait depuis cinq bonnes minutes à la porte de la salle de bain des Centaurs. Malcolm Phillips, un abruti qui se trouvait être son camarade de chambrée, l’occupait depuis une longue demi-heure. Des espèces d’halètements échappaient à intervalles irréguliers de la fameuse pièce, et Gael ne pouvait s’empêcher d’afficher un air répugné sur sa gueule d’ange – aha. Il allait frapper un dernier coup lorsque la porte s’ouvrit et que Malcolm sortit, les cheveux en pétard, la chemise mal boutonnée, précédé d’une meuf au moins deux ans plus jeune que lui. Ca allait au-delà des attentes de Gael.
M – Caulfield t’es insupportable. G – Aaaaaaah dégueulasse. J’rentre pas là-dedans moi. Vous avez stérilisé la pièce au moins ?
Il souriait déjà, l’air provoquant lorsqu’il se reçut une tape violente dans le dos. Inutile d’identifier l’expédiant. Brandy entra dans la pièce embuée, ferma la porte en un coup de pieds et s’engouffra sous une douche brûlante. La douche le lendemain de cuite, une renaissance. La veille, les Centaurs avaient en quelques sortes « fêté » leur dernier jour d’indépendance, après quoi Asselta était devenu directeur de Poudlard. Finie l’anarchie. Pour Gael, c’avait été plus arrosé dans le sens qu’il avait trouvé une compagnonne de fin de soirée. Résultat, réveil le matin avec une gueule à porter des Wayfarer toute la journée.
Dix minutes plus tard, Gael gambadait dans les couloirs. Ses fausses Ray Ban blanches hissées sur son nez, la capuche de son sweat recouvrant sa touffe naissante. Le jeune homme roulait entre ses doigts la cigarette qu’il s’apprêtait à aller fumer dehors. Un beau soleil envahissait le ciel, chose étrange pour leur chère patrie où la pluie et les nuages se disputaient sans arrêt pour avoir le contrôle du ciel. Connards de nuages. Ils étaient revenus, et son cerveau s'embrumait aussi, tiens. En fait, le problème avec ‘Brandy’, c’est qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il voulait. Là, par exemple, il avait beau se dire qu’il marchait dans l’unique but d’atteindre l’extérieur du château, il ne pouvait s’empêcher de penser à Evie. Qu’avait-elle fait la soirée précédente ? Il aurait peut-être du rester célébrer leurs ultimes instants de liberté avec elle, plutôt qu’avec l’autre blonde, là. Bah…
L’extérieur du château, une silhouette petite, agitée, dynamique. McCoy bordel, c’est ce qu’on appelait de la chance.
G – Evie ! Ca fait plaisir de t’voir.
Il tendit la joue pour la bise. Un peut trop facile jusqu'ici, non ?
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