| | Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) |  |
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Aaron D. Blackburn ......
Justice & Droit Magique
Blabla
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 | | Sujet: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Lun 17 Mai - 2:01 | |
| Aaron Darcy Blackburn
Personnage adulte |
Informations essentielles
Nom : Blackburn, ce nom vous dit peut être quelque chose. Il s'agit là d'une des toutes dernières familles de sang pur et sa disparition ne fera de mal à personne et surtout pas à moi.
Prénom : Aaron, cela signifie haute montagne ou exalté, il s'agit d'un nom biblique d'origine hébreuse.
Darcy, ma mère voulait une petite fille alors pour se venger elle m'a appelé Darcy. C'est aussi le nom d'un des protagonistes du livre "Orgueil et Préjugé" ; il s'agit d'un nom d'origine française qui voulait dire : "qui vient d'Arcy", Arcy étant une ville française.
Âge : 40 ans.
Poste : Professeur de justice & droit magique.
Collège fréquenté : Poudlard.
Ancienne maison : Serpentard.
Caractère : Grand séducteur, charismatique, intelligent, rusé, paresseux, accro à la caféine, sarcastique, amusant, perspicace.
Baguette : Elle mesure 28,6 centimètres, en bois de bruyère plante de la passion associée à l'été et à la montagne, elle contient deux poils de centaure tressés.
Patronus : Un botruc.
Epouvantard : Mes enfants qui me rejettent alors que je viens de les retrouver et de leur avouer que je suis leur père.
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Informations Hors-Jeu
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Présence : 6/7.
Commentaires : Aucun.
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Il n'y a qu'un remède à l'amour : la fuite.
La pluie tombait sur l'Angleterre sans discontinuer depuis plusieurs jours et j'imaginais que, si un dieu existait quelque part, c'était lui qui accordait la météo à mon humeur. Plutôt maussade en ce moment. La campagne anglaise avait déjà quelque chose d'étrange et de merveilleux en plein soleil, mais sous la pluie ses paysages verdoyants devenaient gris et mornes. Tout semblait avoir perdu sa couleur et ses reliefs ; ou bien était-ce seulement moi qui avait perdu mes couleurs et mes reliefs, allez savoir. Je me plains et je me plains encore et pourtant regardez-moi. Je scrute l'horizon, comme un marin avant de prendre le large, derrière la grande fenêtre du manoir familial, du manoir que dis-je du domaine familial. Toutes les cinq minutes une bonne différente vient me proposer un thé que je refuse poliment et après son passage ma mère vient me voir et me rappèle que l'apathie c'est la mort et qu'il faut être actif si l'on veut faire fortune. Mais à cet instant, je me contrefous de son argent et de comment en gagner. Je ne pense qu'à deux choses : la première, c'est cette femme derrière l'horizon qui pleure seule dans sa chambre et la deuxième, ce sont les enfants qui grandissent doucement dans son ventre et dont je suis le père. Heureuse nouvelle ? Non, sûrement pas, je ne veux pas devenir père à vingt et un ans, ou plutôt je ne peux pas devenir père à vingt et un ans. Sur la petite table du salon style baroque dans lequel je me trouve, il y a une brochure. Son style laisse à désirer, les couleurs sont fades et les sourires des enfants sur les photos sont crispés. De temps en temps, certains essayent même de s'échapper, mais ils sont retenus par les bras puissants d'une femme à l'air patibulaire. Ce n'est pas l'endroit rêvé, ce n'est même pas un endroit décent, mais ce sera toujours mieux que ce que nous pourrions leur offrir. Nous n'avons rien, nous ne sommes rien. Oui, c'est ça, au final c'est pour leur bien que je fais ça ... Tu parles, c'est de la lâcheté, de la pure et simple lâcheté. Je suis un lâche, je suis un lâche, je suis un lâche...
Un lâche qui a pris une décision. J'attrape mon manteau, je dévale les escaliers et j'arrive dans le hall où je pique les clefs de l'Aston Martin de mon père. Il a beau ne pas aimer les moldus, il aime quand même leur voiture de luxe. L'Aston démarre au quart de tour et je laisse dans mon sillage de la boue et de la fumée. Les routes de campagne sont incertaines et les Aston Martin ne sont pas faites pour rouler dans la terre. Plusieurs fois, je manque finir ma course sur le bas côté et plusieurs fois je m'en sors. Tout ce que je vois, c'est un décor chaotique de pluie et de vent, de branches et de feuilles mêlées qui me cachent la vue, mais d'instinct je sais où je dois aller. Ces derniers mois, j'ai vécu dans l'incertitude la plus totale, dans un noir complet qui me rendait aveugle, mais aujourd'hui je sais. Je sais ce que je dois faire, et même si cette décision ne me plaît pas, il faut que je la prenne pour notre salut à tous. J'aperçois les premières maisons de la ville, je prends deux ou trois virages serrés, trop serrés et je m'arrête devant un immeuble au look très moderne : du béton et de l'acier. Je grimpe les marches quatre à quatre, en pensant qu'au bout du couloir, que derrière cette porte au loin, c'est mon destin qui va se jouer. Je n'ai jamais été très superstitieux, mais là tout de suite j'ai une folle envie de prier toutes les divinités connues. Pas de miracle pour moi ce soir, dommage. L'appartement n'a pas changé, pas très bien rangé, de la musique en fond sonore et une table basse qui soutient deux verres de vins entamés. Elle, elle est sur le canapé, ses mains sur son ventre arrondi, en train de somnoler. Elle est belle, de toute façon les femmes enceintes sont toujours belles. Je me surprends à m'imaginer comme un chevalier de conte de fée qui viendrait déposer un baiser sur les lèvres de sa belle endormie. Mais les contes de fée se sont des cracks, des gros mensonges qui vous font croire que tout peut se régler avec un peu de magie et un prince charmant blond et un peu stupide. La magie, j'en ai à revendre et pourtant elle ne m'a pas sorti de ce pétrin, blond et con je le suis, mais je n'ai rien de charmant.
Elle remis une mèche de ses cheveux châtains en place et m'adressa un regard plein de tendresse et de tristesse de ses yeux chocolats. Cette tristesse, j'en étais en partie la cause et je la partageais. Je m'asseyais à côté d'elle et posais une main sur son ventre. Je sentis les enfants, mes enfants bougés à ce contact. J'imaginais même pendant un court instant que nous pourrions les garder et les élever, que nous y arriverions. Cette idée complètement folle fut rapidement chassé par la voie de ma raison qui me rappela que je n'avais que vingt et un ans et pas de boulot. Je m'éloignais un peu de ma fiancée comme si je n'en étais pas digne, du moins c'est ce que je ressentais, et je sortais la brochure de ma poche.
Aaron - Je sais que tu ne vas pas aimer cette idée, mais malheureusement c'est la seule solution qu'il nous reste.
Elle prit la brochure et en ne regardant que la couverture, elle laissa échapper un long sanglot. J'essuyais ses larmes, mais elle me repoussait vivement. Elle ne perdit pas son temps à lire toute la brochure, elle avait bien compris ce que je voulais.
Servanne - Un orphelinat ? Tu y penses sérieusement Aaron ?
Aaron - Pourquoi tu as une meilleure idée, peut être ? Tu veux que l'on élève des gamins ici dans cet appartement à peine assez grand pour nous deux avec de l'argent imaginaire que l'on a pas encore et qu'on aura jamais parce qu'on ne pourra pas finir nos études et avoir un boulot décent, c'est ça que tu veux ?
Elle ne répondit rien, avait-elle seulement besoin de répondre quoique ce soit. Je lui expliquais que cet orphelinat était adapté pour les gens comme moi. La veille, je lui avais avoué que j'étais un sorcier et je lui avais prouvé. Bien sûr, elle ne m'avait pas cru, mais après une dizaine de formules magiques différentes, elle s'était soumise à l'évidence. Je lui disais que l'orphelinat pourrait accueillir nos filles jusqu'à ce qu'elle soit en âge d'aller à Poudlard, l'école magique dont je lui avais déjà parlé. Je lui exposais les avantages qu'il y avait à abandonner nos enfants comme un commercial vous vante les mérites d'un produit qu'il ne connaît pas lui-même. J'étais une merde pleine de suffisance qui sacrifiait allègrement ses enfants pour avoir une place dans le cabinet d'avocat prestigieux de papa, parce que moi je devais devenir quelqu'un.
Je suis parti comme ça, sans rien dire, juste parti. Je savais qu'elle n'avait pas envie que je parle, elle n'avait spécialement envie que je l'abandonne elle aussi, mais il le fallait. Alors, j'ai quitté son appartement et je me suis retrouvé sous la pluie conscient d'être le pire salopard au monde ce jour-là. Elle a regardé par la fenêtre et j'ose à peine imaginer ce qu'elle a vu. Une Aston Martin à l'ancienne, grise, qui s'éloigne à toute allure pour ne jamais revenir. Avec à son bord la silhouette d'un homme dont on ne distingue que l'arrière de la tête. Après ça, je l'imagine luttant contre la pluie battante pour se rendre à l'orphelinat, un paquet de couettes serré contre sa poitrine qui contient mes deux filles. Je l'imagine frapper à la porte massive d'une bâtisse sinistre. J'imagine la directrice de l'orphelinat qui lui ouvre et qui se dit, encore une mauvaise mère qui abandonne ses enfants. Mais le méchant dans l'histoire, c'est moi. |
Dernière édition par Aaron D. Blackburn le Jeu 20 Mai - 15:01, édité 10 fois |
| | | | Aaron D. Blackburn ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Lun 17 Mai - 2:03 | |
| Si ça semble trop beau pour être vrai, alors ça l'est sans doute.
Les couloirs sombres du septième sous-sol du ministère résonnait des pas et des chuchotements incessants des employés en attente du début du procès. Il y avait toujours les mêmes groupes : les juristes sérieux comme des papes dans leur accoutrement ridicule, les victimes et leur famille souvent en pleur, l'accusé stressé et souvent entouré de deux gorilles et les vautours qui gravitaient autour des trois autres groupes. Les vautours était un assemblage complexe d'écrivain raté : les journalistes, de commères du quartier : vos "amis" et les autres : des gens qui ne savent pas très bien ce qu'ils font là. Dans cette dernière catégorie, j'aurais pu ranger les avocats qui vous promettent de vous défendre et de porter un grand intérêt à votre affaire, mais qui voit surtout la juteuse commission qu'il va toucher. Je n'ai rien contre les avocats, je suis avocat.
J'aurais du être là d'ailleurs, mais je dormais encore dans mon bureau, ma tête posée sur le dossier de l'affaire que je devais plaider. Oui, vous imaginez peut être que les avocats acceptent les affaires, les refile à leur stagiaire et vont faire la fête avant de d'aller plaider. Eh bien ! Dans certain cas, c'est vrai. Mais pour la plupart des avocats, s'endormir à quatre heures du matin sur son bureau, après une énième relecture du dossier, était une chose courante.
Heureusement pour moi, l'un de mes plus fidèles et plus grand amis n'était pas loin. Il était même tout proche en fait puisqu'il ouvrit la porte d'un délicat coup de pied. La porte alla s'écraser contre le mur provoquant l'agitation et la fuite de plusieurs dossiers qui volèrent au travers de la pièce. Et bien sûr, je me réveillais en sursaut envoyant valdinguer ma lampe, encore allumé, contre un mur.
Clyde - Debout là-dedans soldat, tu as un procès à aller gagner et une stagiaire qui poirote depuis une demi-heure devant la salle d'audience.
Aaron - T'ai-je déjà dit que tu étais un véritable rayon de soleil dans ma vie ?
Clyde - Non, mais je ne t'en veux pas, tu me payes toujours mes bières.
Tout en pensant : *mais quel enfoiré de profiteur*, je saisissais ma robe d'avocat et l'enfilait à la va-vite. Si vous n'avez jamais mis de robe d'avocat, vous ne pouvez pas comprendre la difficulté insurmontable de cet exercice. Recoiffant mes mèches blondes bouclées, nous descendions les marches quatre à quatre. Plusieurs années au ministère m'ont enseigné que prendre l'ascenseur pour être à l'heure était une très mauvaise idée. Après quelques secondes de folle cavalcade, nous arrivions enfin devant la salle d'audience. Les murs noirs semblaient presque suinté et le peu de luminosité ajoutait du sinistre à l'ambiance déjà pesante de l'endroit. Pour ne rien arrangé, ma stagiaire, petite binoclarde au caractère bien trempé, se planta devant moi en fulminant.
Stagiaire - Je vous attends depuis plus de deux heures, vous m'aviez dit que vous veniez toujours très en avance à un procès pour vous imprégner de l'ambiance des lieux.
Aaron, retenant un éclat de rire - Et vous m'avez cru ? Tu vois Clyde, c'est à ça que serve les stagiaires.
Sans un mot de plus, je rentrais dans la salle du procès laissant ma stagiaire fulminante et bouche bée à l'entrée. Clyde me suivit sans réprimer son rire et avant de franchir tout à fait le seuil de la salle d'audience je me retournais vers la binoclarde.
Aaron - Qu'est-ce que vous attendez pour entrer ? Je n'ai pas que ça à faire moi.
Nous nous installâmes au côté de nos clients et j'usais de mon charme naturel pour les rassurer. C'était un truc d'avocat : dire à la famille que tout se passerait bien même si vous n'en saviez rien. Clyde me prit à partie.
Clyde - Vieux, j'ai rien dit tout à l'heure, mais tu n'as pas passé la nuit sur ton dossier n'est-ce pas ? Tu les recherchais, encore.
Aaron - Qu'est-ce que tu en sais, Clyde ? Hier soir, tu étais dans les bras de la secrétaire de ton client.
Clyde - Aaron, ce dossier est d'une facilité déconcertante pour un mec comme toi, tu as du régler ça en trois ou quatre heures. Et puis, tu sais quel jour on est ? C'est le jour où tu les a abandonné. Tu nous fais le coup tous les ans à la même période de l'année.
Aaron - J'ai compris, je me rends, tu m'as percé à jour. Je les ai cherchées toute la nuit, mais ça n'a rien donné comme l'année dernière et comme l'année d'avant et comme toutes ces foutus dernières années.
Clyde - Je suis désolé pour toi, sincèrement. |
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| | | | Aaron D. Blackburn ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Jeu 20 Mai - 15:01 | |
| Désolé pour le double post.
Je pense avoir fini. |
| | | | Tamra Vassilaros ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Jeu 20 Mai - 22:25 | |
| Bienvenue !
Impeccable pour la fiche, je te valide : )
Bon RP ! |
| | | | Aaron D. Blackburn ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Ven 21 Mai - 2:43 | |
| Merci beaucoup Tamra.
Très joli prénom au passage. |
| | | | Rainbow E. Weatherley ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Ven 21 Mai - 10:12 | |
| J'adore ta présentation, elle est parfaite  |
| | | | Aaron D. Blackburn ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) Ven 21 Mai - 15:00 | |
| Ma petite fille caché
Merci pour le compliment. |
| | | | Contenu sponsorisé ......
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| | Sujet: Re: Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) | |
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| | | | | Aaron Blackburn - Lost in translation (Ended) | |
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