eh, adams. - pv.

Blabla Date d'inscription : 31/12/2008 Nombre de messages : 88

Une silhouette dans les escaliers : une chemise blanche, un pantalon noir, une paire de mocassins et une veste dernier cri. Comment dire ? L'élégance personnifiée passait dans les couloirs. Bien entendu, l'élégance personnifiée n'était pas très modeste et ses regards passaient autour de lui comme sur un immense royaume dont il aurait été le roi – certains avaient considéré cela comme vrai, du temps de Hogwarts, mais sa réputation avait été entâchée par les histoires de guerre et autres anecdotes morbides. Il allait changer cela bien vite. Et en attendant, il allait se griller une cigarette dans le parc – un petit soleil était sorti, après cinq jours de neige, il y avait de quoi se réjouir, non ? Quel jour on est, aujourd'hui ? Hm. Le deux. Janvier. Le Nouvel An, c'était avant avant-hier. La journée d'enfermement, hier. Oui, c'est bien ça. Un adolescent lui jeta un drôle de regard tandis qu'il souriait, détendu d'avoir trouvé la date. On avait tendance à perdre la notion du temps dans ce château ; quoique, en réalité, ceux qui lisaient les journaux ne la perdaient pas, mais ceux qui évitaient comme la peste les gros titres du style « DOUZE MORTS DANS UN ATTENTAT EXTREMISTE » ou « UN SERIAL KILLER SORCIER PARCOURE LES RUES DE LONDRES » vivaient dans un nuage étrange. Drôlement brumeux.

Il fit une escale au deuxième étage pour passer aux toilettes, ce qui lui prit une paire de minutes, étant donné qu'il y avait quelques dizaines de secondes de queue, puis le temps de « pissouiller » comme on disait à l'orphelinat et enfin celui de se regarder dans le miroir – ce que certains élèves, depuis la queue, regardaient avec un sourire amusé et que d'autres observaient avec un soupir d'exaspération. Ce genre d'attitudes, on adore ou on déteste ; peu sont ceux qui tentent, calmement, de comprendre ce qu'elles recèlent. Toujours est-il qu'il allait retrouver l'escalier lorsque dans le couloir, il croisa, seule, Bunny Adams. Il ne fit pas un geste pour l'arrêter mais après l'avoir dépassée, il se retourna et l'interpella. < Eh, Adams. Tu peux m'expliquer quelque chose ? >

Il scruta d'abord l'expression de son visage. Cette manière d'interpeller les gens énervait la très large majorité d'entre eux. Il ne connaissait pas suffisamment bien l'adolescente pour savoir ce qu'elle en pensait, elle, et n'eut donc pas d'autre choix que de continuer dans l'ignorance de ce qui se tramait dans l'autre cerveau. < Comment est-ce qu'une adolescente qui a l'air à peu près normale et fixée, comme toi, peut en arriver à changer d'un coup de baguette de magique de clan ? Certains disent que tu es une infiltrée, d'autres que tu as eu une révélation, et d'autres encore que tu as connu une expérience traumatisante qui a guidé ton choix ; mais je n'aime pas les rumeurs. Je préfère de loin la réponse de l'adolescente elle-même, tu vois ? >

Blabla Date d'inscription : 01/01/2009 Nombre de messages : 46 Pseudo : Veela

Une jeune fille sortait juste des toilettes, après s’être examiner dans le miroir quelques instants plus tôt. Alors qu’elle passer à côté des toilettes des garçons, elle vit une grande queue, c’était bien la première fois qu’elle en voyait une aussi grande à croire que les garçons c’étaient retenue de pisser depuis un mois et qu’ils avaient décider de voir lequel aller lâcher en premier. Elle aurait voulut assister à cela histoire de rire devant celui qui se lâcherait, mais elle n’avait pas que sa à faire alors elle passa son chemin. Elle marchait d’un pas léger, on aurait dit qu’elle flottait. Les bras ballant, les cheveux détacher, elle était vêtu d’une jupe aux genoux et d’un petit chemisier blanc et une veste noir, elle portait des chaussures à talon qui la grandissait de quelques centimètres. La jeune fille avait un goût très prononcer pour les vêtements de luxe, qu’elle portée divinement. Elle marchait dans le couloir, elle souhaiter se promener tranquillement. Alors qu’elle fredonner une musique, la jeune fille entendit quelqu’un l’appeler. Elle se retourna sèchement, les yeux froncés à la recherche de cette personne, ses cheveux détachés voletant autour de son visage.

Elle le reconnu c’était Tommy Pittsburgh, elle savait qu’il n’aimait qu’on le nomme ainsi, Tommy, elle avait déjà entendu réprimander quelques uns qui oser le nommer Tommy. Elle eue un sourire en coin qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir, surtout qu’il ne se sont jamais adresser la parole. Elle s’approcha de lui, et le détailla de la tête pied, il était comment dire, très élégants et plutôt sexy dans ses vêtements. Elle se stoppa à quelque centimètre de lieu, toujours ce petit sourire et ce regard à la fois sournois et inquisiteur. Elle l’écouta, les bras croiser et lorsqu’elle entendit ses questions, elle roula des yeux et soupira, encore un, décidément. Elle commença alors à parler, répondit a ses questions mettant la paume de sa main droite vers le haut et tenant son coude avec sa main gauche.

« Tu m’as l’air bien curieux petit Tommy, mais puisque tu le demande si gentiment je vais te répondre. Et bien disons que pour faire simple, tout se que tu viens de dire est complètement faux. J’ai changer de camp tout simplement lorsque j’ai vu des moldus utiliser la magie pour faire n’importe quoi, comme ce faciliter la vie, la magie ne doit pas servir à faire la vaisselle ou à impressionner les jeunes filles qui ne font de magie juste pour avoir un rendez vous, les moldus n’ont pas le droit de l’utiliser pour ceux-ci, Je sais bien que certain sorciers font cela aussi, mais eux ça ne me gêne pas, puisqu’ils sont sorcier de naissance e t qu’ils ont étudier à poudlard avant, mais ceux qui n’y ont jamais étudier ne doivent pas l’utiliser pour cela. »

Elle fit un hochement sec de la tête,et un sourire se dessina, puis elle, leva un sourcil et lui dit de nouveau.

« J’espère t’avoir satisfait de cette réponse, si tu veux bien m’excuser, je vais prendre congé. Si tu n’as pas d’autre question bien sûre ? »

Blabla Date d'inscription : 31/12/2008 Nombre de messages : 88

Le nom de famille ne lui correspondait absolument pas. Elle était bien plus belle que tous les membres de la famille Adams réunis. Mais on avait dû le lui dire plusieurs fois, déjà alors il n'allait pas faire comme tout le monde, n'est-ce pas ? Il se contenta d'apprécier la demoiselle qui, s'étant approchée, révélatiat ses traits, aussi prometteurs qu'il avait pu l'espérer, de loin. Ses vêtements n'étaient pas pour rien dans l'appréciation de l'ensemble, sachant que Tommy ne pouvait apprécier - physiquement parlant, du moins - que ceux qui s'appréciaient eux-même ; et la manière dont Adams se mttait en valeur ne laissait pas croire le contraire. Oui, il savait que c'était Bunny, son prénom. Mais appeler l'autre par le nom de famille rajoute toujours une dimension sensuelle, inexplicablement. Alors il en profitait. < Tu m'as l'air bien curieux, petit Tommy, mais puisque tu me le demandes si gentiment, je vais te répondre. > Tommy serra les dents, détestant entendre son prénom et encore plus dans les lèvres de cette fille. D'un autre côté, il l'appelait Adams, mais ça n'était pas du tout la même chose. Il ne cilla cependant pas. Ca n'était pas le moment. < Et bien disons que pour faire simple, tout se que tu viens de dire est complètement faux. J’ai changer de camp tout simplement lorsque j’ai vu des moldus utiliser la magie pour faire n’importe quoi, comme ce faciliter la vie, la magie ne doit pas servir à faire la vaisselle ou à impressionner les jeunes filles qui ne font de magie juste pour avoir un rendez vous, les moldus n’ont pas le droit de l’utiliser pour ceux-ci, Je sais bien que certain sorciers font cela aussi, mais eux ça ne me gêne pas, puisqu’ils sont sorcier de naissance e t qu’ils ont étudier à poudlard avant, mais ceux qui n’y ont jamais étudier ne doivent pas l’utiliser pour cela. >

Tommy resta immobile, ne parvenant même pas à trouver quoi répondre face à une telle tirade. Pensait-elle vraiment tout ce qu'elle disait ou ne prononçait-elle ces mots que pour provoquer ? Tommy se doutait qu'elle aimait ça, provoquer. Alors, comment savoir ? Sa réflexion dut s'interrompre là parce qu'elle reprit, toujours aussi belle, toujours aussi joueuse. < J'espère t'avoir satisfait de cette réponse, si tu veux bien m'excuser, je vais prendre congé. Si tu n'as pas d'autre question, bien sûr ? > Le ton de l'adolescente était interrogatif ; elle non plus n'avait pas envie qu'ils se séparent aussi vite. Drôle comme l'attirance mutuelle peut naître très vite, et de rien. < Oh, si. J'en ai beaucoup d'autres. >

Vous vous en doutez bien, il n'en avait aucune. Mais inventer n'était pas compliqué, improviser étant l'arme maîtresse de tout séducteur potentiel. Alors il tendit son bras à Adams, pour qu'elle le prenne comme lors d'un bal américain. Et sans un mot, il l'entraîna vers les escaliers. Ils adoraient le scandale, ne prétendez pas le contraire. Alors ils commencèrent à descendre les escaliers sous les regards de plus en plus nombreux des adolescents qui, déjà, commençaient déjà à chuchoter. Tommy emmenait Adams se griller une cigarette avec lui, parce qu'il était hors de question qu'ils se quittent aussi tôt. Leur jeu ne faisait que commencer, et ils allaient s'éclater. < Tu as de la chance qu'il y ait du soleil. Avec ta jupe, tu aurais pu avoir froid sans ça. > Ils étaient dans le hall, sur le point de sortir. Dans le lieu où il y a le plus de monde, dit-on. Tommy pencha sa tête contre l'oreille d'Adams. < Mais je comprends, qui ne mettrait pas une jupe avec des jambes comme les tiennes ? > Il s'éloigna avec un sourire et continua à marcher d'un pas égal. Que la partie commence.

Blabla Date d'inscription : 01/01/2009 Nombre de messages : 46 Pseudo : Veela

Le jeune homme venait de s'aventurer dans un jeu dangereux. Mais Bunny savait qu'il le savait.
A l’instant même où elle a croisé son regard elle a sut qu’il était attiré par elle. La jeune fille avait une attirance aussi pour lui, car comment résister à un charme aussi apparent. La jeune demoiselle c’était éloigné de lui, pour l’observer un peu plus. Elle était là les bras croisés sous sa poitrine, elle était en appuie sur sa jambe gauche l’autre étant légèrement tendu. Elle l’observer, puis une fois qu’il ut répondu, elle remarqua qu’il avait insisté sur le mot beaucoup, comme si ce n’était pas vrai. Chose qui serait logique car personnes n’a envie de quitter Bunny une fois qu’on l’a trouvé. Des personnes passaient à côté d’eux les observants soit avec jalousie ou avec curiosité.

Le jeune homme avec une élégance s’en pareil lui tendit le bras, un vrai gentleman, pour qu’ils partent ensemble, Elle saisit les pans de sa jupe et se baissa légèrement en faisant une révérence. Puis elle pris le bras de Tommy. Ils traversèrent ensemble la foule qui était sur les côtés eux aussi les regardaient d’un drôle d’air, elle leur fit un sourire ravageur. Elle le suivait, car elle ne souhaiter pas l’abandonner si tôt c’était trop vite, il fallait qu’il passe un long moment en sa compagnie pour qu’elle soit sur de son incroyable effet sur lui.

Ils arrivèrent dans le hall, lorsque le jeune homme s’adressa à elle à propos de ses vêtements, en particulier à sa jupe, elle la regarda, c’est vrai qu’elle était un peu courte, mais ce n’était pas une frileuse.

« Oui, en effet. Mais tu sais petit Tommy, je ne fais pas parti de ces filles qui disent qu’elles ont froid à tout bout de champ. Et je trouve bien plus élégant pour une fille de mettre ses jambes en valeur ou de porter une robe longue, que de mettre un vulgaire pantalon. »

La jeune fille avait de grande conviction au sujet de la mode et de l’élégance féminine comme vous pouvez le constater. Soudain elle fut alors surprise par la proximité du souffle de Tommy lorsqu’il s’approcha de son oreille. Elle eue un léger sourire.

« Oui je sais, c’est avantage que j’ai sur toi et sur les garçons en général puisque vos jambe vous ne pouvez pas les montrer. Se serait trop dégoûtant avec tous ces poils qui traînent. Nous les filles nous n’avons pas se soucis, enfin moi en particulier, j’ai des jambes douces et fines. »

Fit elle en l’entraînant dehors à son tour. Puis alors qu’ils mettaient un pas dehors, une légère brise chaude vint s’engouffrait sous la jupe de la jeune fille et la soulevant, laissant alors apparaître un sous-vêtement de dentelle noire. Contrairement aux autres filles elle n’ait pas devenu rouge, elle eu seulement un sourire amusé. Ils étaient en plein milieu du parc, La jeune Bunny c’était arrêté là, il n’y avait personnes, ils étaient seul au monde, le jeu de la séduction pouvait commencer.

Elle se détacha de lui, elle le regardait, elle était exactement dans la même position, que celle où elle l'observait dans le couloir. Un sourire éblouissant sur les lèvres et un regard sournois.Elle caressa sa jambe et lui dit alors avec un ton séducteur.

« Touche comme elle est douce. »

Un sourire ce dessina sur ses douces lèvres rouge.

Blabla Date d'inscription : 31/12/2008 Nombre de messages : 88

Petit Tommy. Elle s'obstinait. L'adolescent faillit grincer des dents ; il se retint. La victoire irait à celui qui tenait le plus longtemps. Ce genre de jeux, Tommy les connaissait bien. En général, ils finissaient dans son lit, mais avec Adams, ce ne serait pas pareil. Elle était plus une allumeuse qu'autre chose, cela se remarquait tout de suite. Jusqu'où irait-elle ? C'est ce qu'on allait voir. Pendant la traversée du château, elle n'avait cessé de sourire. Face à sa remarque, elle répondit d'abord par une remarque sur la mode puis sur l'avantage féminin. Enfin, s'attardant sur l'attirance qu'il y avait entre eux deux, elle lui proposa de toucher sa jambe. Trop facile, trop rapide. S'il cédait, il ne résisterait pas à grand chose, par la suite, il le savait. Alors il se contenta de continuer à la regarder dans les yeux, avec une intensité qui n'a pas son pareil, et passa lentement sa main sur sa joue. < Très douce, tu as raison. > chuchota-t-il avec un sourire, avant de tourner le dos à l'adolescente. Il lui fallait reprendre ses esprits, et l'aura charmeuse de Bunny n'aidait pas. < J'ai toujours des questions sur ton changement de clan. > Sa voix était sérieuse, soudainement. Il se tourna à nouveau vers elle, les sourcils légèrement froncés, cherchant vraiment à comprendre – la curiosité est un vilain défaut qu'il avait attrapé très tôt et qui ne l'avait jamais laissé depuis.

< Penses-tu vraiment ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Si oui, pourquoi les Moldus auraient moins le droit que les sorciers à pratiquer la magie pour les choses de la vie quotidienne ? Il n'y a que la naissance qui importe, pour toi ? Pas de notion de mérite ? Pas d'évolution ? Pas de seconde chance ? > Vous comprenez, ces questions étaient essentielles, parce qu'elles ne déterminaient pas seulement le pourquoi du changement de clan, elles définissaient également la philosophie de vie partielle de l'adolescente, et bien plus encore. Avec ces réponses, Tommy commencerait à la cerner. Utile quand on entre dans un jeu comme ça, non ? De cerner son interlocutrice, je veux dire. Maintiendrait-elle le mystère en balayant toutes ses interrogations ou répondrait-elle avec franchise ? Elle était encore indéchiffrable pour le jeune homme, imprévisible, diaboliquement et délicieusement inconnue.

Blabla Date d'inscription : 01/01/2009 Nombre de messages : 46 Pseudo : Veela

C’est vrai, Bunny était bien une allumeuse, mais si elle le voulait elle pourrait être bien plus que ça. La jeune femme s’en tenait là car elle aimait jouer avec sa proie avant de la dévorer. Alors qu’elle pensait qu’il toucherait sa jambe, il toucha seulement sa joue, elle sentie cette main forte sur sa peau frêle, un léger frisson parcouru son dos. Elle lâcha le pan de sa jupe déçut, puis lâche d’un ton détacher à l’adresse de se dernier :

« Je ne savais pas que la jambe ce situait au niveau du visage, tu as une drôle conception de l’anatomie, Heureusement que tu n’es pas médecin. »

Elle émit un rire léger à l’adresse du jeune Tommy. Il se tourna, elle accentua son rire cristallin, elle avait gagné, son charme puissant commençait à agir sur le jeune garçon. Elle l’observa, tout en prenant ses cheveux bruns entre ses mains et les secouant légèrement, histoire de faire un peu plus d’effet, qui serait sans doute dévastateur auprès du jeune garçon. Mais malheureusement pour elle, la curiosité du jeune homme n’était pas assoiffée, il posa d’autre question, il était si intéressait que ça à la jeune fille ? C’était à la fois plaisant et déplaisant, plaisant car elle suscité l’intérêt d’un garçon mais déplaisant car il est commencer à devenir trop curieux, la jeune fille le regarda en souriant, et s’approchant d’un pas doux vers son oreille elle lui dit, tout en apposant ses mains fines et douces sur ses épaules dures et musclées.

« Si je te répondais, je devrais te tuer par la suite. Et, je n’en ai pas très envie. »

Elle souffla légèrement dans son cou, et se détacha de lui. Elle le regarda un instant avant d’éclater doucement de rire, un rire qui cette fois ci était délicieusement malsain. Elle tourna sur elle-même sans aucune raison, puis tomba au sol sans un bruit, ses jambes recroquevillées du côté droit ses bras du côté gauche maintenant son corps au dessus de l’herbe, elle le regarda, et lui tendit la main l’invitant ainsi à la rejoindre au sol. Sa tête penchée sur le côté gauche un sourire aguicheur sur les lèvres. Elle avait quelque chose ne tête mais quoi ? Personne ne pouvait se doutait à l’instant, ce que Bunny préparer pour le jeune homme. Elle agitait son index dans sa direction comme pour hypnotiser le jeune garçon, pour que sans broncher il vienne jusqu’à elle.

Une brise légère brisa la structure parfaite qu’elle venait de donner à ses cheveux ondulés. Elle pencha sa tête en arrière, s’appuyant sur ses bras fin et docile. Mais derrière cette apparence frêle d’un chaton sans défense ce cache une véritable tigresse sur le point de dévorer sa proie.

Blabla Date d'inscription : 31/12/2008 Nombre de messages : 88

< Je ne savais pas que la jambe se situait au niveau du visage. Tu as une drôle conception de l'anatomie. Heureusement que tu n'es pas médecin. > Un léger sourire naquit sur les lèvres de Tommy. Il savait bien qu'il ne s'agissait pas d'anatomie mais de choix, de réflexion. Quand il était sobre, il avait bien moins tendance à aller trop vite avec les filles ; les séduire, bien sûr ; les embrasser à la rigueur ; quant à coucher avec elles, cela avait entraîné par deux fois des prises de tête pour lui. Hors de question qu'il recommence. C'est pour cela qu'il fallait qu'il se maintienne à distance de cette Bunny. On dirait un tigre. Si certains voyaient le chaton, lui apercevait très nettement l'attrape-coeur en action – en tant qu'ancien attrape-coeur professionnel, il reconnaissait cela au premier coup d'oeil ; ce moment ensemble ne faisait que confirmer sa première impression, si vous voulez. La réponse à sa question vint interrompre sa réflexion. < Si je te répondais, je devrais te tuer par la suite. Et je n'en ai pas très envie. > Un sourire. < Ah ? Tu n'en as donc pas fini avec moi ? > Tommy feignait l'étonnement. Il dévisagea la demoiselle pendant qu'elle riait puis la regarda s'abandonner dans l'herbe.

Ce fut le moment du choix. Il pouvait secouer la tête, rentrer dans le château et se cloîtrer dans sa chambre jusqu'à ce que son désir se soit tu. Ou alors il pouvait accepter l'invitation, rejoindre Bunny au sol, et laisser ce qu'il devait se passer, eh bien, se passer. Ca semble long dit comme ça mais en réalité Tommy n'hésita que pendant six, voire cinq secondes. Après, il était au sol. Il attendait de voir ce que lui réservait la tigresse qu'il avait devant les yeux. Sur le dos, il avait une vue imprenable sur le ciel ; mais il préférait celle que lui offrait le visage de l'adolescente. Il s'appuya sur son coude pour s'approcher du visage et à quelques centimètres à peine des lèvres de Bunny, il s'arrêta, avant de lui murmurer à l'oreille : < Et la suite ? > Qu'as-tu planifié, démon enflammé ?

Blabla Date d'inscription : 01/01/2009 Nombre de messages : 46 Pseudo : Veela

Non elle n’en avait pas fini avec lui. Elle aimait jouer avec ses proies. Elle le regardait en souriant, elle était allongée dans l’herbe. Laissant ses cheveux au vent, elle l’observa un instant avant de lui répondre tout simplement, mais avec un ton qui insinuait beaucoup de choses.

« Non, en effet. »

Elle regarda loin devant elle, puis une fois qu’elle eue tendu la main, elle observa. Il semblait réfléchir, devait il ou ne devait il pas ? Quand une jeune femme telle que Bunny tend la main ainsi, il n’y a pas à hésiter, même s’il fallait se méfier. Elle attendait, l’attente de sa réaction sembler être une éternité. C’est alors que le moment vint enfin, il la rejoignit sur l’herbe. Elle eue un sourire vainqueur sur le visage. Il n’avait put résister au pécher de l’envie, son désir était plus fort que la raison, il l’avait rejoins et maintenant elle savait qu’elle pourrait en faire ce qu’elle veut ou presque, car il y a toujours la volonté. Mais il ne pourrait lui résister plus longtemps. Il s’approcha alors d’elle, elle pouvait distinguer parfaitement les imperfections de son visage qui était minuscule à une distance convenable, mais la distance entre les deux jeunes gens en cet instant n’était en rien convenable. La mère de la jeune fille aurait était là, elle aurait surement éloigné le jeune homme à coup de sortilège si elle les avait vu ainsi.

Il était proche de ses lèvres, elle les regarda. Puis relevant les yeux vers lui, elle passa sa langue sur ses lèvres d’un geste sensuel et dévastateur. Elle sourie, puis émit un léger rire. Il lui chuchota alors à l’oreille, son souffle chaud provoquant un nouveau frisson dans le dos de la jeune fille. Elle se retira en arrière et le regarda, puis se laissa tomber doucement sur le sol, son genou droit pointant alors vers le ciel, faisant descendre un peu plus sa jupe et dévoilant le reste de sa hanche, si elle la redressait un peu plus, il pourrait alors distinguer son sous-vêtement. Elle se redressa alors soudainement, s’appuyant sur ses mains, puis se pencha vers le jeune homme, le plus prêt possible de son visage, puis de son oreille.

« Ne soit pas pressé petit Tommy, tout vient à point à celui qui sait attendre. »

Elle rit. Puis souri. Elle releva l’une de ses mains, et la passa sur le torse d’un jeune homme, ainsi elle sentait le dessin de ces muscles sous sa main fine.

Blabla Date d'inscription : 31/12/2008 Nombre de messages : 88

HJ. Pour ma part, c'est mon dernier post de ce RP. Je pense qu'il te reste à écrire la réaction de Bunny, parce qu'il y a un certain nombre de réactions très différentes qu'elle peut avoir maintenant. A toi de voir et bonne rédaction !

Bunny était une joueuse. Mais Tommy commençait à avoir de sérieux doutes sur ses limites ; s'arrêterait-elle avant la sacro-sainte coucherie ? Il n'en était plus tout à fait certain. Maintenant qu'elle était si proche, il pouvait non seulement la voir mais également la toucher, la sentir. Le désir montait en lui, irrépréssiblement, alors que cette fille était tout sauf son genre. Il savait de qui il pouvait tomber amoureux, de celles qui regardaient ailleurs, un peu torturées, très loin de penser à l'amour, de ces filles difficiles à qui il lui fallait prouver qu'il était autre chose qu'un attrape-coeur. Adams, elle, n'en avait rien à faire de qui il était : elle voyait sa belle gueule et voulait n'en faire qu'une bouchée. Et pourtant, il était là. Que voulait-il ? Coucher ? Il pouvait acheter n'importe qui dans la rue pour cela. Non, il n'en était pas réduit à cela, alors pourquoi ? Jouer ? Peut-être. Elle avait un si beau sourire quand elle triomphait qu'il aurait aimé pouvoir tout lui offrir ; mais non.

Elle s'exhibait. Et lui restait silencieux. Un sourire parcourait toujours ses lèvres mais il avait des doutes quand à ce qu'il faisait là, dans l'herbe, à côté d'une fille qui ne s'offrait à lui que pour mieux se retirer par la suite, lorsqu'il serait au plus proche de l'animalité. Depuis le château, des rires retentirent ; personne ne pouvait les voir, ça ne les concernait pas, et pourtant ces rires le rappelaient à l'ordre. Il ne savait pas ce qu'il se passait en lui, ne savait pas pourquoi il était partagé entre rester et partir, ça ne lui ressemblait pas. Peut-être que la guerre l'avait plus affecté qu'il ne l'aurait cru, peut-être qu'elle l'avait transformé, lui aussi. Et malgré ça, les jambes. Et malgré ça, la jupe qui glissait. Il se força à regarder le visage de Bunny. Mais même cette feinte devint traîtresse car elle se rapprocha de lui pour lui murmurer à l'oreille : < Ne sois pas pressé, petit Tommy : tout vient à point à celui qui sait attendre. > Non, cette fille n'avait pas de limites. Si désirable. Il ne saurait pas se retenir. Le rire, le sourire, la main. Tommy ferma les yeux. La voix en lui – la voix de la raison ou le moi cartésien ? pas le moment de disserter là-dessus, Tommy, reviens sur Terre – lui disait de se lever. La voix toujours en lui, mais un peu plus bas au niveau corporel, lui disait que s'il se levait, elle irait le noyer après l'avoir étranglé et enterré vivant (je sais, c'est contradictoire, mais la voix de cette partie du corps a tendance à dire tout et n'importe quoi pour l'emporter).

Tommy se redressa. Assis, il se tourna vers Bunny. Ses grands yeux la fixèrent avec un sérieux déconcertant – elle serait déçue, il ne jouait plus. Son visage s'approcha d'elle et avant qu'elle ait eu le temps de dire un mot lui vola un baiser, juste un. Ses lèvres étaient aussi douces qu'il l'avait espéré. Les siennes s'arquèrent en un beau sourire tandis qu'il éloignait son visage à nouveau, juste à temps pour se lever et pour aller vers les rires, ceux qui retentissaient près du château, ceux qui l'appelaient vers le bonheur, une autre sorte de bonheur, celui du nouveau moi qu'il sentait en lui. Je ne suis plus ça. L'ancien moi aurait couché avec elle ; pas moi. Je ne suis plus ni chat, ni souris. Je ne suis plus cela. Vous auriez vu son sourire. Celui d'un ange déchu à qui Dieu aurait donné une seconde chance.

Blabla