bal de noël.

Il était vingt heures. La nuit était tombée depuis un moment déjà, les étoiles bientôt dans les cieux. Le vingt-quatre décembre au soir.
Ce soir-là, la trêve avait été décidée. Les cinq clans allaient pouvoir s'amuser comme ils le pouvaient, en temps de guerre. Oublier conflits, divergeances, tout. Le mot d'ordre était le profit. Profter d'une soirée qui ne durerait que quelques heures, de l'athmosphère donnée à la sempiternelle grande salle, dans les tons noir/gris/blanc. Dans des tons anciens. Car tel était le "thème" de la soirée. Aucuns rapports avec la magie, pour éviter toute dispute inutile.
Ce soir-là, les garçons avaient attendus leurs cavalières.
Ce soir-là, les filles s'étaient préparées avec grand soin.
Ce soir-là, tous les réfugies n'étaient plus que des personnes un tant soit peu normales, qui voulaient profiter et s'amuser.

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Pour cette animation, un seul topic s'il vous plait, celui-ci. Afin d'éviter aux personnes seules de devoir s'incruster dans les topics qu'auront créer les couples. Donc, tout le monde dans le même topic : )

Gregory était nerveux. Trèèèèèèès nerveux, même.
Biensûr, il avait déjà participé à des bals. Biensûr, il savait danser. Et bien qu'en règle générale, sa maladie suscitait des interrogations et une présence assez restreinte en cours, il y avait assisté durant sa scolarité. Il en avait même des souvenirs très précis : durant cette période, tous les garçons invitaient les filles qui leur plaisaient, et à l'occasion du bal beaucoup de couple se formaient. Pour ne pas déroger à la tradition, malgré la guerre, un bal avait été organisé, et durant la période le précédent le château avait été en ébulition. Les invitations fusaient, et Gregory ne savait toujours pas quoi faire : devait-il inviter Kyleigh ? Dans ce cas là, comment le prendrait-elle ? C'était un vrai dilemne pour lui qui l'avait fait faire les cent pas très souvent, un pouce et un index braqué sur chaque tempe, en essayant de se maintenir une respiration la plus normale possible. Surtout que chaque fois qu'il lui demandait si elle voulait y aller, elle le laissait sur un énigmatique "peut être". Ca l'avait rendu dingue, et il avait fini par lui dire, avec le plus de tact dont il était capable :

«

»

Je n'ai jamais dit qu'il était capable de beaucoup de tact, hein.
Donc, suite à cette charmante invitation, il était maintenant entrain de faire le pied de grue en bas de l'escalier, au côté de plusieurs autres hommes qui eux aussi attendaient leurs cavalières, sur leur 31. Il était donc un des chanceux qui en avait une. Les mains sur les hanches, il se regarda : spécialement pour l'occasion, il avait revêtu son plus beau costume -son seul costume, en fait-, un costume noir, très bien taillé, qui le rendait très élégant. Il avait ajusté ceci par une belle cravate noire sur la traditionnelle chemise blanche. Rien d'affriolant, mais ça le changeait de ses habitudes tee-shirt large et jean délavé ce qu'il y a de plus simple. Il se demandait ce qu'aurait choisi Kyleigh avec l'aide de Gillian, il avait hâte de la voir. Rien qu'à cette pensée, il s'empourpra tout seul.

Il était arrivé pas mal en avance, car il ne pouvait pas tenir en place. Et maintenant, il était presque 20h. Les filles arrivaient toujours au dernier moment, il le savait, ça ne l'empêchait pas de s'imaginer dans sa tête une ribambelle de scénarios où finalement, Kyleigh avait changé d'avis. En fait, il ne savait pas bien s'il avait plus peur de ne pas faire bonne figure si elle venait, où qu'elle ne vienne pas du tout. Si quand même, il fallait qu'elle vienne, en fait il creuvait d'envie de l'avoir à son bras. Plusieurs filles commençaient déjà à arriver, son coeur fit un bond dans sa poitrine.

Ca y est, c'était le grand moment.
Greg était nerveux, trèèèèèèès nerveux.
Il riva ses yeux en haut du grand escalier, guettant l'arrivée de sa belle.

Ah! Le temps des bals, les temps des conquètes, le temps des déclarations...
Toutes les fois où il y avait participé, aussi loin qu'il s'en rappelait, il avait été couvert d'invitations et n'avait eu que l'embarras du choix. Normalement oui, ce sont les garçons qui invitent, mais là elles l'invitaient toutes à les inviter. C'était gravé sur leurs fronts "Choisis moi! Moi! Moi!", rien qu'à cette pensée il eut envie de rire et rehaussa son noeud papillon avec un sourire extatique. Et oui, Sean Sanctus était le cavalier dont avait rêvé la plupart des Gryffondorettes, de tout âge, même les plus jeunes -et surtout les plus jeunes! D'ailleurs son dernier bal de Noël avait été plus que magique. Il avait passé la soirée au bras de Candice, une première année d'une beauté féérique, et ce souvenir était encore cuisant dans son esprit. Ils avaient été élus "Plus beau couple de la soirée" et avaient eu l'honneur d'ouvrir le bal...
Ah, le temps des joies simples, où nos plus grandes inquétudes se résumaient à "Vais-je lui plaire?" Evidemment. "La cravate noire ou la bordeaux?" Noire. Tout ça était maintenant remplacé par "Y aurait-il un incident?" Il fallait s'y attendre. "Même au temps de Noël?" Mais toujours en temps de guerre.
Il épousseta ses manches machinalement alors qu'elles étaient impeccables, rabaissa le col de sa chemise pour la dixième fois consécutive, inspecta ses chaussures, balaya ses cheveux d'une main distraite en jetant un oeil à sa montre. 20h05. Et toujours aucune trace de sa cavalière. Elle devait se faire belle; mais de toute manière elle serait de loin une des plus belles -pour ne pas dire LA plus belle. Vu le temps qu'elle passait à se pomponner, elle ne pouvait être que parfaite, et vu sa beauté naturelle, il n'y avait aucun doute. Pandore Harfield aurait pu tout aussi bien être belle en toge. Il jeta un nouveau coup d'oeil à sa montre: 20h06. Elle se faisait désirer, peut être même l'observait-elle dans un coin en se délectant de son attente interminable et de ses secondes qui semblaient s'éterniser. Il jeta un coup d'oeil rapide aux premières jeunes filles, déambulant dans leur grandes -et plus belles- robes ressorties pour l'occasion et eut un sourire impatient. Il redressa son pantalon, lissa sa veste et croisa les bras, sa montre en évidence. 20h07. Il se mordit la lèvre et commença sans s'en rendre compte à taper du pied avec insolence. Le hall se vidait, les couples se formaient, des rires retentissaient déjà de la grande salle. Une pensée qui s'évanouit aussitôt le traversa: Lui faisait-elle faux bond? Non, pas à Sean Sanctus.
Il se rassainit, stoppa son pied, se mit droit et pointa ses yeux vers l'escalier qu'il s'apprêtait à arpenter pour aller la chercher lui même si elle n'apparaissait pas dans moins de 3 minutes. Top chrono.

GILLIAN - Gosh, Lee, you're beautiful in that dress. But I think the blue one better match with your eyes. Hang on, I'm gonna help you.
Lee laissa Gillian dézipper la robe rouge sang qu'elle portait. Elles étaient toutes deux dans le dortoir affilié aux Veela, la valise de Lee ouverte en grand sur le lit de Gillian, devant un miroir de pied. Lee avait demandé son aide à Gillian. On peut dire que niveau mode, elle n'était pas tellement qualifiée. Et elle savait de quoi elle parlait. Lee avait été invitée - ou non, plutôt, Greg Asselta lui avait proposé de l'escorter au bal de Noël. Il prétendait avoir envie d'y aller, mais Lee pensait surtout qu'il voulait simplement qu'elle s'amuse comme une jeune fille de son âge. Elle avait été flattée de cette proposition. Elle était en train de dîner quand il s'était penché vers elle, avec son allure de cow-boy solitaire, et lui avait glissé une phrase à l'oreille, pour que personne ne l'entende.
HIM - Weel, I know all this stuff sucks, I'm too old and then, but I want you to go to that freaky bal. And I wanna go too. And, er - yeah, if you wanna go, then I'll go with you. Well, I'm inviting you.
Lee avait souri - ou du moins avait pensé sourire - et avait remercié Greg, les yeux dans le vide, comme si elle fixait toujours une chose invisible qui la captivait.
LEE - Thanks, Greg. You're not too old, then. So far I won't be able to see you.
Et elle s'était retrouvée dans la chambre des Veela, aidée de Gillian qui lui décrivait les robes qu'elle lui proposait, faisant des commentaires sur ce qui allait et ce qui n'allait pas. Finalement, Lee avait opté pour la bleue - enfin, Gillian avait choisi la bleue, pour Lee, peu importait, elle ne la voyait pas. Lee s'était rendue compte trop tard qu'elle n'avait pas donné de réponse précise à Greg. Enfin, il la verrait arriver. Elle sentirait qu'il serait là, comme d'habitude.
Gillian et Lee étaient sorties, sur leur 31. La robe de Lee était sensée être bleu ciel, et ses cheveux lâchés, tombant sur ses épaules. Gillian avait aidé Lee à descendre l'escalier du hall, mais Lee savait que son ange gardien l'attendait en bas. A peine arrivée au milieu des marches, descendant lentement et prudemment, elle avait souri.
LEE - Hi Greg. Well, I'm not really the girl with who anyone would like to go to a bal. Wait a minute, I'm going downstairs.
Lee descendit les dernières marches, aidée de Gillian, qui l'avait ensuite laissée entre de bonnes mains. Lee posa une main sur la joue de Greg, pour se rendre compte à qui elle parlait. C'était son seul moyen de se rendre compte des distances.
LEE - Thanks for being here.

(heu je sais pas si ca te dérange ou pas que les paroles soient en anglais X) sinon je change : D)

étaient heureux.

« Gosh, Lee, you're beautiful in that dress. But I think the blue one better match with your eyes. Hang on, I'm gonna help you. »

robe noir, gonflante

Matheson avait attendu dans un coin du hall, les mains dans les poches. Il n'avait jamais participé à un bal de ce genre, c'était tout nouveau pour lui, et il ne savait pas trop comment se comporter. Ce qui le turlupinait le plus, c'était qu'il n'avait jamais non plus dansé avec une fille. Et le fait était que ce soir, il en aurait une au bras : Ivy James, une magnifique Unicorn. Ca lui faisait d'ailleurs une drôle d'impression mais la complicité fraternelle et secrète qu'il éprouvait à son égard le laissait assez serrein. Car même s'il ne savait pas trop danser, ils sauraient en rire, il n'en doutait pas une seule seconde.

C'était l'heure, plusieurs couples étaient déjà en piste et la salle commençait à se remplir. Même Sean et Pandore, arrivée avec onze minutes de retard, avaient rejoint la piste. Il se demandait si sa cavalière n'était pas déjà dedans, à vrai dire il ne se souvenait pas avoir donné de lieu précis de rendez-vous, mais comme il était là depuis un petit moment il l'aurait sûrement vu passer...

Ce genre de manifestation n'était pas franchement la tasse de thé du jeune homme mais Sean avait lourdement insisté sur le fait que des moments de ce genre ne se reproduiraient pas, que c'était une occasion rêvée pour passer un bon moment et "en bonne compagnie" comme il le disait si bien avec son petit sourire en coin, tellement qu'il avait fini par céder. Ce qui avait réellement achevé de le convaincre était le but caché de cette soirée : un -temporaire mais exceptionnel- arrêt des tensions entre les clans. Et ce soir, au bras d'Ivy, il serait le fervant démonstrateur de cette volonté. Il espérait juste que les divergences ne réussiraient pas à gâcher cette tentative. Pour se rassurer, il se disait qu'à Noël, tout le monde rêvait d'un peu de paix. Même lui, surtout lui, qui était surtout en cette période fatigué de cette Guerre, et bien content de ce répit qui tombait à pic. Car cette période de fête ravivait les douloureuses plaies qui barraient son coeur, Noël étant l'authentique symbole de la famille et du partage, de cet amour qui lui avait été enlevé par ce conflit. La soirée serait donc une bonne occasion d'oublier un peu tout ça, de s'amuser.

Entendant des pas pressés, il s'approcha des escaliers, espérant voir arriver sa précieuse cavalière et amie.

«

»

«

»

«

»

«

»

Belle

Bête

Lee : ( T'inquiètes pas, l'anglais ne me dérange pas, j'ai même essayé de tenir le niveau .. N'hésite pas à me corriger par contre! Je ne suis pas sûre de mes tournures et mon anglais est loin d'être parfait.. ^^" Mais je trouve néanmoins que l'effet est très sympa p:. )

HIM - Lee, if you saw that ! I think we are the most ill-matched couple of the party : you are the most brilliant while I'm the most clumsy of all...
LEE - Don't be a fool. I know you're the elder of all these people dancin'. Do you think I'll dance easily ?
Lee eut un petit rire et essaya d'écouter surtout la musique et les élèves qui parlaient. Elle eut l'impression que beaucoup se tournaient vers eux sur leur passage, bien qu'elle n'eût aucune idée d'où ils se trouvaient. Lee aimait ce côté rustre et grognon de Greg, alors qu'il était aussi attentionné qu'un adolescent. Elle pensait que ca lui donnait un air menaçant mais très classieux. Comme un mauvais superhéros qui se révèle être un coeur tendre. Ses remarques acerbes faisaient toujours rire Lee.
LEE - Oh, Greg, please, tell me who is the boy who Gillian is dancin' with ! I'm sure she's beautiful.
Elle appréciait le fait d'être au bal comme tous les autres, même si elle accompagnait l'aîné du château, le seul homme de l'assemblée, même plus vieux que Sonny Hanson, réputé pour être marié et avoir un petit garçon (décédé récemment). Elle sentait la présence de Greg auprès d'elle, et pouvait presque "voir" son ange gardien, grand, baraqué, peu souriant mais veillant à ce que personne ne bouscule ou n'importune Lee.
LEE - Tell me who is here, and who is dancin' with who, please ! I'll try to imagine them, then, I'll try to imagine as far I'll be able to remember their faces from my school years.
Elle essaya de marcher quelques pas sans l'aide de Greg, mais s'arrêta, craignant de heurter quelqu'un. Elle savait qu'il était près, pour la surveiller, mais elle aimait aussi se noyer dans la masse, être normale pour quelques secondes.

Ashley, ce soir-là, n’avait pas voulu être présente. Les bals n’étaient plus pour elle, tant qu’elle était entourée de « jeunes », dans les lieux tristes de Poudlard. Et pourtant, la demoiselle s’était finalement décidée, à cause de sa sœur Erin qui lui demandait de représenter le plus dignement possible la famille Shepherd, dont la réputation n’avait jamais été très bonne. Regarder les petits couples danser avec maladresse n’était plus pour elle. Qu’ils aillent prendre des cours ! La danse avec élégance, ça s’apprenait pardieu ! Ashley s’ennuierait rapidement, et s’endormirait sur place même. Cependant, l’idée de s’amuser en jetant quelques sorts à de malheureux inexpérimentés l’enchantait et lui fit changer d’avis. Les jours las passés dans ce trou à rats seraient égaillés par quelques plaisanteries et quelques farces lors d’une fête de Noël.

Shepherd ne s’était pas prise spécialement soin d’elle, ou du moins, elle pensait que ces touches de maquillages étaient les mêmes que les autres jours. Étrangement, la belle brune était plus que ravissante, éblouissante même, alors qu’elle jugeait qu’elle n’avait pas mis plus de fond de teint que les précédentes journées. Mais Ashley était merveilleuse, les yeux brillants et les cheveux lisses étincelants aux rayons de la lune qui prenaient place, son expression, impassible et cruellement parfaite, ressemblait à une fleur, ayant sa douceur ainsi que sa délicatesse pour ainsi dire. Une robe noire moulante en satin avec quelques diamants incrustés étaient portée par la demoiselle, mettant en valeur ses formes délicatement développées.

Elle descendit les étages pour se retrouver au milieu d’une petite foule de gens, dont certains couples avaient déjà commencé à danser. Ashley n’avait pas oublié sa baguette, oh non, jamais, et rendait une robe trop longue pour que la demoiselle qui la portait, une fille à l’allure de poupée, se prenne sa tenue dans sa marche et tombe. Ce qui arriva. Un petit sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la belle, et elle continua son chemin, remettant son bâton magique dans sa poche, ou du moins, ce qu’on aurait pu appeler une poche. Shepherd arriva alors, dans la Grande Salle, où Kyleigh se trouvait, avec son chevalier Gregory. C’était certainement ce que l’on pouvait appeler un magnifique couple, et étonnamment, même l’ancienne Serpentard le pensait. La Basilisk, qui semblait sans cœur, pensait que finalement, l’amour pouvait exister. Noël devait rendre fou. Elle faillit se faire rentrer dedans par Scanlon, cependant, elle l’arrêta rapidement, d’un geste simple et patient.

«

»

Ashley, après le petit rire amusé qu’elle avait d’habitude avec la Kyleigh, s’éloigna de la Veela, avec laquelle elle s’entendait plutôt bien. Il était sûr que Scanlon reconnaîtrait sa voix, étant donné le nombre de paroles échangés. En fait, elle avait menti. Personne ne l’avait appelé, cependant, à la vue du sauveur Gregory qui s'approchait, la jeune femme avait compris qu’il fallait qu’elle parte.
Ashley se dirigea donc vers le buffet et prit un verre à pied dans lequel se trouvait un liquide blanc, du Whiskey pur feu, comme elle les aimait. La décoration était presque la même que les années où la demoiselle étudiait encore à Poudlard, et pourtant, la Basilisk l’aimait, ne la critiquait pas. Les couples dansaient déjà, beaucoup préféraient boire. Cependant, elle trouvait que la soirée manquait cruellement d’animation.

Leah souriait. Leah avait hâte.
Leah jeta un coup d’œil rapide au miroir du dortoir circulaire. Ses cheveux étaient encore humides après la douche qu’elle venait de prendre et elle était encore en sous vêtement. Nulle trace de make-up sur son visage. Tout restait à faire. Et heureusement pour elle, seules deux autres filles étaient le dortoir, toutes les autres devaient traîner dans la salle commune aux kneazle ou dans les autres dortoirs. Soupir. Leah se retourna et se dirigea vers la petite commode où elle rangeait ses affaires depuis quatre ans qu’elle était à Poudlard. On ne change pas ses bonnes habitudes. Elle ouvrit le premier tiroir où elle trouva la petite boîte dans laquelle elle rangeait les rares produits de beauté qu’elle possédait. Ensuite, elle se dirigea vers le lit à Baldaquin, posa la petite boîte sur la table de chevet, et jeta un regard à la robe qu’elle avait choisit. Celle-ci lui arrivait juste au dessus des genoux et était d’un blanc nacré, presque scintillant. Remarquable était l’adjectif approprié. Elle qui adoptait d’ordinaire en soirée des robes noires contrastant avec son teint pâle avait choisi cette fois-ci de se faire remarquer. Son objectif cette soirée-là était de ne pas laisser Hadrien indifférent et il fallait une tenue en conséquence. Celle-ci conviendrait parfaitement. Et vu le prix qu’elle l’avait payé, il y avait intérêt.

Ce soir-là, elle rejoindrait Jasper Jacobs, qu’elle surnommait Jaspy. Elle aurait tout donné pour y aller aux bras d’Hadrien mais cela était tout simplement impossible étant donné que leur relation était ce qu’il y avait de plus secret. Il ne savait pas avec qui il y allait, mais elle n’avait pas voulu y aller seule et c’était la raison pour laquelle elle serait avec Jaspy, son ami de longue date avec qui elle était certaine de passer une bonne soirée. Jaspy était un comique, et ses blagues la feraient certainement rire toute la soirée si bien qu’elle penserait moins à Hadrien et sa supposée cavalière. Soupir. Pourvu qu’il la remarque.

Elle décrocha le cintre accroché à la rambarde du lit et y enleva la robe accrochée. Elle ouvrit la fermeture éclair dans le dos et l’enfila rapidement tout en veillant à ne pas l’abîmer. Puis elle demanda à Annie de bien vouloir lui refermer la fermeture éclair ce que la jeune fille fit. Autre regard au miroir. Cette robe lui allait décidément bien, soulignant les quelques courbes qu’elle possédait. Elle observa ses cheveux humides et alla chercher sa baguette reposée à coté de la petite boîte sur la table de chevet. Alors, elle les sécha grâce à un sortilège et entreprit d’en utiliser d’autres pour faire une coiffure qui ressemblait à quelque chose. Quelques minutes plus tard, le résultat était satisfaisant et simple à la fois (cela dit, elle n’était pas réellement une adepte de la coiffure par magie – elle à qui la queue de cheval suffisait largement en général). Ses cheveux étaient désormais attachés en un chignon duquel ressortaient quelques mèches légèrement bouchées. L’ombre d’un sourire passa sur les lèvres de Leah. Il ne lui restait vraisemblablement que deux choses. D’une part, enfiler les collants couleur chair qu’elle avait posé sur son lit. Ce qui lui prit seulement une minute voire deux grâce à un sortilège d’attraction. D’autre part, le maquillage. Elle amena par le même mécanisme que pour les collants, la petite boîte qui s’ouvrit automatiquement quand son index frôla le couvercle d’un rose pale discret. La jeune fille haussa les sourcils et commença par étaler la crème, puis le blush, le mascara et finit par le fin trait de crayon. Simple et efficace, comme toujours. Elle finit par mettre ses petites boucles d’oreille grises, son collier de la même couleur et enfila enfin les ballerines blanches. Autre regard au miroir. Il ne manquait plus que l’auréole et les petites ailes dans le dos pour pouvoir se faire passer pour un ange. Et encore, ses yeux étaient plutôt sombres tout comme l’étaient ses cheveux d’un brun roux subtil. Haussement d’épaules. Tant que cela permettait d’attirer sur elle le regard d’Hadrien, ça lui convenait. Elle se retourna et rangea par petits coups de baguettes magiques les objets traînant encore dans le coin de son dortoir.

*

Il était vingt heures moins cinq. Le bal commençait à vingt heures précises. La jeune fille qui avait traîné quelques minutes dans la salle des kneazle pour patienter, finit par en sortir et emprunta les escaliers menant au rez-de-chaussée. De nombreux couples étaient déjà présents, attendant que la Grande Salle ne s’ouvre. Jetant un bref regard à l’assemblée, et remarquant qu’elle était la seule chef de clan présente, elle dirigea sa baguette magique vers la porte de la Grande Salle et prononça une formule que seuls les chefs avait apprises pour ouvrir cette salle à l’heure juste. Aussitôt la porte s’ouvrit dans un grincement à peine audible. Elle sourit, observant les couples se hâter d’y entrer. Elle fit la grimace, attendant seule dans un coin que Jasper ne fasse son apparition. C’est alors qu’elle le vit. Il se tenait près de l’escalier, sur son trente et un. Elle esquissa un sourire, se dirigeant vers lui.

Jasper. Tu es très élégant.

Puis elle approcha ses lèvres de son oreille dans un geste discret.

Comme toujours.

Sourire aux lèvres, elle prit un peu de recul, détournant légèrement le regard de Jaspy.
C’est à ce moment précis que le regard d’Hadrien croisa le sien.

Gregory était content de voir s'éclairer le visage de Kyleigh, même s'il sentait qu'elle n'était pas tout à fait à son aise. Et c'était normal : il devait y avoir beaucoup de bruit et pour elle, ça ne devait pas être une mince affaire pour savoir ce qu'il se passait, elle ne devait pas trop savoir où donner de la tête. Mais il espérait que lors de cette soirée, au milieu de tous les élèves, elle se sentirait comme une jeune fille normale, même si elle était fourguée de la vieille langue-de-plomb trentenaire et non d'un beau, jeune et séduisant étudiant. Il gardait en mémoire ce qu'elle avait dit : « Do you think I'll dance easily ? » Non, biensûr que non, il se doutait de l'épreuve que ce devait être. Surtout avec lui comme cavalier. Mais il s'était promis de faire de son mieux pour qu'elle se sente le plus à l'aise possible.

«

»

Il sentait déjà de l'excitation dans sa voix et s'en félicita. Dans son élan, elle lâcha son bras un instant, et il la laissa faire bien qu'il ne restait pas loin. Quand il vit Ashley la contourner de justesse, il se précipita à ses côtés, ne manquant pas de jeter à celle-ci un regard suspicieux légèrement furibond l'air de dire « You're goin' to look where you walk, yeah?! ». Ne voulant pas paraître trop papa poule, il murmura juste à Kyleigh, faisant passer une légère mise en garde sous de la plaisanterie.

«

»

Il était content de voir qu'elle essayait de se débrouiller, mais il ne pouvait s'empêcher dans son for intérieur d'émettre quelques réserves. Même s'il n'était pas de nature inquiète, quand ça touchait Kyleigh, il n'était jamais trop prudent. Il émit un léger rire avant de reprendre en posant sa main sur son bras, changeant de sujet :

«

»

Il sourit en voyant la façon dont l'un et l'autre se regardaient, puis prit la main de Lee et la fit pivoter doucement en s'approchant de son oreille :

«

»

Il continua comme ça, à lui décrire tous les gens présents, faisant de petits commentaires en apparance annodins, mais qui pour elle devait sembler bien précieux puisqu'à défaut d'avoir des yeux, elle devait se fier à la voix rauque de Gregory. Tout en manoeuvrant ainsi, il avait fini par glisser une main au dessus de sa hanche, l'autre toujours calée dans la sienne, et avait enclenché les quelques premiers pas de danse. Dans le feu de l'action, ça lui avait paru approprié, ça lui était venu tout seul. Il la fit tourner de nouveau, continuant de lui murmurer à l'oreille les dispositions des personnes dans la salle.

Je suis pas du tout sûre de mon anglais, j'espère qu'il est pas trop mauvais X)...

HIM - Gillian is just here, with Damian Kallisto. Beautiful, she smiles and she seems to really have fun. Just beside them, there is Pandore Hartfield with Sean Sanctus, they're two of a kind ! I don't know if they're a couple, but it comes to the same thing...
LEE - Damian Kallisto ? I don't really remember... is he the tall guy, dark-haired, with a mean expression on the face ? Hadrian Cromwell's womb-to-tomb friend ? I - I'm sorry, well, go on...

Lee avait quelques difficultés à se souvenir qui était qui. Elle n'avait en tête que des visages qui dataient de deux ans auparavant - elle ne connaissait pas les plus jeunes du château, mais elle se souvenait des jeunes quatrième et cinquième année de son époque, tels Leah Culligan ou Hadrien Cromwell. Elle se sentit alors comme si elle avait passé une éternité dans ce château. Lee fut alors bousculée par une jeune femme, qu'elle n'avait pas sentie arriver.

ASHLEY - Be careful Kyleigh ! Oh God ! You’re really beautiful ! I’m Sorry, but someone ask me to come… I hope you a merry Christmas dear.
LEE - Oh, well, I'm really sorry, Ashley, er - merry Christmas you too.

Elle sentit alors la présence de Greg qui se rapprochait. La légère bousculade devait l'avoir alarmé. Lee se contenta de sourire.

HIM - Here, just in front of us, Leah Culligan and Jasper Jacobs are dancing together like crazys, under the eyes of Hadrien Cromwell, the Basilik's chief you know, who's apparently alone. In this area, they're all those are come alone on the party, probably searching for someone to ask for a dance or just to benefit of the good atmosphere... Or those who don't dare to put a foot on the dance floor, like the not very open-minded Nina Harrisson.
LEE - Nina Harrisson ? Seventh year, a little girl with puffy and enormous red curls ? Well, she didn't dance when I was able to see her either. Leag Culligan and Jasper Jacobs. Nice couple. They match well. I think they match a little too much, then. Pandore and Sanctus ? They're too friends of Gillian, I like them. I think she's really funny.

Lee tenta de visualiser l'ambiance de la salle. Elle arrivait à présenter à son esprit des semblants d'images, des souvenirs rassemblés un à un, pour faire un tout. Lee saisit le bras de Greg. Elle se sentit alors tourner, et en conclut qu'ils devaient danser au milieu des autres personnes. Elle sentit même quelqu'un la heurter faiblement, dos à dos. Greg continuait de lui énoncer les couples formés, les gens qui dansaient, ceux assis. Il avait une voix grave et rauque qui la rassurait, en un sens. D'autres auraient pu le prendre pour le méchant de service. Elle savait qu'il effrayait bien des personnes dans cette école. Peu souriant, toujours sur la défensive avec elle.

LEE - Greg, tell me, how did the leaders decorate the bal room ? I think they all did such a good job. I thank Merlin Evie McCoy wasn't too influent, a punk-rock bal wouldn't have been very easy for me !

Elle eut un rire, essayant de s'imaginer dansant le rock dans la salle, malgré sa cécité, mais non, c'était impossible. Tout en dansant, elle essayait de visualiser la taille de Greg par rapport à elle. Elle savait qu'elle n'était pas très grande, peut-être vers un mètre soixante-dix, pas plus. Et son menton arrivait en haut de la poitrine de Greg.

LEE - Well, what's your height, really ? I try to imagine but that's hard to see just in my narrow mind.

Damian était encore dans son dortoir. Il ajustait les dernières touches, comme ses boutons de manchette en or, son noeud papillon, puis il défroissa quelque peu son costume de bal. Il sorti sa baguette et fit apparaître un bouquet d’une douzaine de rose rouge flamboyante. Il garda tout de même sa baguette dans sa poche, car même si la trêve était censée être de la partie, pour Damian la guerre était toujours là. Et il espérait que sa cavalière serait à la hauteur de ses attentes. En effet il en attendait beaucoup, car lui avait un effort pour se trouver élégant pour cette soirée. Heureusement que sa cavalière était une Veela, de plus il s’agissait de leur chef Gillian Doyle, une fille sympathique quoique peut être un peu désespérée vu que c’est elle-même qui lui a proposer d’aller au bal en sa compagnie, et Damian en bon gentleman et qui est de bonne famille ne put refuser cette invitation de la part d’une jeune fille qui en plus est pour le moins jolie.

Une fois satisfait de lui et de son élégance, le jeune homme parti rejoindre ses camarades pour danser. Au détour des escaliers il croisa des couples d’amoureux qui s’embrassait sur son passage à moment il crût voir son chef, mais n’y prêta pas attention, puisqu’il était assez pressait et ne souhaiter pas arriver en retard même si se faire désirer était sa spécialité. Une fois prés des portes, il s’arrêta un moment regardant les autres et cherchant sa cavalière. Lorsqu’il l’aperçut, il contourna les autres, il marcha alors à pas de loup positionna sa bouche au dessus de l’oreille de la jeune fille et avec une voix délicieuse lui susurrât tout doucement en articulant distinctement.

« Bonsoir Gillian, vous êtes très en beauté ce soir. »

Puis sortant ses roses de derrière son dos, il s’inclina et parla de cette même voix.

« Permettez moi de vous offrir ces quelques roses. »

Puis attendant qu’elle les prenne, il se releva et lui fit un large sourire, tout en la détaillant des yeux.

Il était un peu déçut par sa tenue, il l’avait imaginé dans une grande robe noire, mais ce ne fût qu’une toute petite robe, belle certes mais pas assez classe pour une fille comme elle. Il préférait sa propre tenue. Un pantalon cintré noir en coupe droite, une chemise blanche fermée avec des boutons de manchette en or, un veste droite noir attacher en dessous de son buste droit et muscler, puis pour finir un charmant noeud papillon habillait son cou.

(Désoler pas terrible, j'espére que sa ira, et c'est pas obligé l'anglais ? parce que c'est pas trop mon truc ^^")

« Alors Carlson, tu es seul. Toutes les filles t’ont trouvé minable, au point d’être seul au bal. »

Blabla Date d'inscription : 06/12/2008 Nombre de messages : 27

Dix-neuf heures cinquante trois.
Candice soupirait. Candice souriait. Candice buvait.
Assise en tailleur sur son lit aux couleurs vives et rougeoyantes, la jeune fille était armée d’une bouteille de whisky pur feu et de quelques cigarettes traînant sur sa table de chevet. Autour d’elles, les filles étaient déjà prêtes pour le bal, lançant des regards affolés à leurs reflets dans le miroir des Centaur. Des robes rouges, blanches, noires, vertes ou bleues virevoltaient. Les filles se mettaient trop la pression. Ce n’était qu’un bal. Pas de quoi en faire l’événement de l’année. Juste un bal pour adolescents en quête d’amour et de joie en temps de guerre. La jeune fille hocha la tête en signe de dénégation, reportant la bouteille de whisky à ses lèvres. Personnellement, elle avait reçu trois ou quatre invitations pour le bal. Toutes refusées. Elle n’avait pas envie de trouver son prince charmant pour le temps d’un soir. Pas pour qu’il croie qu’elle voulait sortir avec elle. Candice était loin d’être hermétique aux attraits masculins, non. Mais elle détestait qu’un garçon qui ne lui avait jamais parlé vienne tout d’un coup l’inviter à une idiotie de bal. C’était tellement… tellement.

Heureusement, personne ne se souciait d’elle en se moment-là. Les autres connaissaient ses étranges tendances et ne purent qu’hausser les sourcils en la regardant, assise là, en train de vider sa vulgaire bouteille. Ce n’était pas sa faute, pensait-elle. Ce jour-là, elle avait reçu une lettre spéciale de sa mère. Sa mère alcoolique. Celle-ci venait d’être admise dans un centre pour moldus, un centre de désintoxication si elle se souvenait bien. Mais Candice savait pertinemment que ce n’était qu’une cure sans conséquence de plus. Sa mère ne parviendrait jamais à combattre son addiction. Elle était trop faible et accro. Surtout trop accro.
Bref.
La lettre racontait à quel point Candice manquait à Sue. Elle se sentait seule et désorientée, dans un espace trop condensé où elle ne parvenait pas à respirer entre les médecins et les infirmiers. Mark lui manquait. Ce fut d’ailleurs à ce passage-là que Candice eut envie de hurler. Mais elle poursuivit sa lecture, lisant que sa mère avait hâte de la revoir, qu’elle n’avait jamais eu autant besoin de sa petite fille chérie, son petit ange sur qui elle voulait veiller. Elle n’avait sûrement pas encore comprit que sa « chère fille » ne pouvait pas rester trop proche d’elle, car son influence était trop grande. A chaque fois qu’elle croisait le regard voilé de tristesse de sa mère, le visage de son père refaisait surface dans son esprit. Son regard bienveillant, sa carrure rassurante. Le cancer qui l’emporta.

A ces pensées, elle secoua la tête longuement, vigoureusement. Elle ne voulait pas penser à ce qui la rendait faible, vulnérable. C’était ici la seule faille de son organisme. Sa dépendance à l’image de son père, celui qu’elle avait toujours considéré comme un super héros étant jeune. Il lui manquait plus que jamais, dans ce grand château vide, dans cette ambiance de guerre.
A nouveau, la jeune fille tenta de chasser les pensées de son esprit. Il ne fallait pas ressasser les pertes et la tristesse qui s’en suivait. La vie ne tenait qu’à un fil. Alors, Candice se leva, tituba, se rassit, finit le fond de la bouteille, prit une cigarette, l’alluma, la fuma. Rien d’autre. Elle avait plutôt fière allure, même quasiment saoule. Ses cheveux blonds coupés courts ces derniers temps étaient ordonnés. Ses grands yeux bleus tristes, mêmes nus de toute trace de maquillage, était remarquables. Certes, elle était habillée d’une robe très courte complètement noire, sans collants ni rien – enfilée à la va-vite au matin et de ballerines noires légèrement sales et trouées par endroits, mais cela n’enlevait rien à son charme. Avec ses cheveux dégradés et sa franche, sa tenue lui donnait un air plutôt rock à la limite du trash. C’était Candice. Clope au bec, elle retenta de se lever du lit, alors que toutes les filles étaient déjà parties rejoindre leurs cavaliers. Vingt heures deux. Et un nouveau soupir.

Debout, la Centaur marcha lentement jusque le miroir et s’observa en silence, reprenant sa cigarette entre ses longs doigts fins. Qu’allait-elle faire ? Qu’allait-elle devenir ? Resterait-elle en retrait, dans cette pièce, alors que des tonnes de bouteilles de bièrraubeurres circulaient au rez-de-chaussée ? Of course, no. Tant pis si elle avait l’air tout droit sortie d’endroits douteux. Tant pis. Sa main tremblante attrapa sa baguette et grâce au sortilège d’attraction, sa trousse à maquillage atterrit dans ses mains. Hop, mascara noir. Hop, crayon noir. Rien de plus, ça ne servait à rien, elle n’avait pas envie d’être remarquée.
Elle sortit du dortoir un paquet de clopes à la main, rencontrant quelques personnes la dévisageant avec des yeux ronds. Elle leur sourit. Hypocrite. Enfin elle se retrouva devant la Grande Salle après avoir descendu les nombreuses marches y menant. Elle se figea un moment, puis se remit à marcher, se balançant parfois dangereusement. Vertiges.
Elle vit alors les couples s’enlacer, s’embrasser et elle en eut la nausée. Elle se dirigea illico presto vers le bar. Seuls deux garçons y étaient, y discutant vraisemblablement. Quand elle se rapprocha elle reconnu le chef des Basilisk, Hadrien. Sexy mais défendu – un Basilisk, berk. L’autre était un Unicorn, vraiment très séduisant et qui jetait de drôles de regards à Cromwell. Drôle de couple : Unicorn - Basilisk. Elle haussa les épaules et arrivant enfin à leur hauteur, prit une coupe de bièrraubeurre qu’elle vida d’une traite, la reposant sur le comptoir, et alluma une cigarette. Alors, elle jeta un regard aux deux garçons. L’ombre d’un sourire passa sur ses lèvres pleines.

Alors, on a viré de bords, les gars ? En tout cas, vous êtes mignons ensemble. Un bien joli couple.
Elle attrapa un fou rire toute seule, avant de prendre une taffe. Finlement, peut-être que ça allait être amusant.

Ezéchiel – « Tu as toujours les mots pour rire ! Mais si tu m’accoste dans l’espoir que je t’invite pour une danse, tu peux te fourrer le doigt dans l’œil ! Comment dire, tu manques de sensualité. Tu manques sévèrement de féminité pour tomber dans mes bras ! »

Ezéchiel – « Tu dis de moi, que je suis un minable et qu’aucune fille n’a voulu de moi. Cependant je ne vois personne en ta compagnie. Ton charme doit, de ce fait, égaler un scrout à pétard. Enfin je dis ça, je dis rien ! »

Ezéchiel – « Rien à dire ! Ce soir, Candice, tu as un humour décapant. »

Ezéchiel – « Tu es bien esseulée ce soir ! Tu n’as pas trouvé chaussure à ton pied ? »

Blabla Date d'inscription : 06/12/2008 Nombre de messages : 27

Lorsque Candice parvint à retrouver un minimum de sérieux, elle commença à regarder la piste de danse. Pitoyable, tous ses couples occupés à se frotter les uns aux autres. Elle aimait les garçons, rien n’était plus sûr, mais ce soir-là ce genre de choses la dégoûtait. Elle haussa les sourcils, reprenant en même temps un verre de bierraubeurre, sous l’œil du basilic et de la licorne. La jeune fille remarqua alors quelque chose. L’unicorn. Mais oui, c’était bien Ezéchiel, son ex. Avec tout cet alcool dans son sang et la fumée que dégageait sa cigarette elle ne l’avait même pas encore remarqué. Elle eut un grand sourire et le dévisagea. Il était toujours aussi séduisant, toujours aussi… aussi Ezéchiel. Tout lui plaisait en lui. Elle soupira de contentement, dans ses moments hystériques. Elle reprit une taffe, vida son verre, le reposa et se mit à observer Hadrien. Son regard balayait la salle avec scepticisme avant de s’arrêter vers une personne. Une flamme dansait dans ses yeux. Candice jeta un regard à la foule dansant sur la piste mais ne parvint pas à savoir qu’il regardait avec tant d’insistance. Hm, l’heureuse élue devait être chanceuse. En revanche, si c’était un garçon qu’il fixait, celui-ci n’avait rien d’un chanceux. Soupirant à nouveau elle se mit à fredonner la musique, dans un état second. C’est alors qu’Ezéchiel prit la parole.

Rien à dire ! Ce soir, Candice, tu as un humour décapant.

Elle lui envoya un grand sourire avant de répondre du tac au tac :

Faut dire que j’ai été à bonne école.

Elle lui envoya un clin d’œil assez explicite sur la nature de ses pensées. Elle respira un grand coup avant de se remettre à scruter les yeux de sa licorne préférée. Si beau, si mature. On en trouvait peu des comme ça, de nos jours. Malheureusement, elle avait déjà testé ce jouet-là. Dommage, Candice, trouve autre chose. Quoique. Ce n’était pas une tare en soit de draguer son ex petit ami. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Désormais, elle savait à quoi elle allait occuper sa soirée. Ezéchiel.

Tu es bien esseulée ce soir ! Tu n’as pas trouvé chaussure à ton pied ?

Elle prit une taffe, dont elle renvoya la fumée dans le visage du garçon. Comme dans les vieux films moldus qu’elle regardait à longueur de journée quand elle était petite. Nostalgie.

Disons que mon pied demande du sur-mesure.

Nouveau clin d’œil. Elle soupira de manière théâtrale avant de se rapprocher d’Ezéchiel. Elle avait vraiment envie de s’amuser. L’alcool devait faire son effet. Il avait l’habitude du corps de la jeune adolescente d’à peine quinze ans, désormais. Elle avait tellement l’habitude de boire, dans sa solitude. Elle se considérait d’ailleurs comme une orpheline perdue, sans attache, dans un château qu’elle n’aimait pas mais où elle était obligée de se cacher parce qu’il n’existait pas meilleure refuge au Monde en ce moment. Sa main se mit à caresser la joue du garçon, tandis qu’Hadrien ne regardait même pas.

Et toi, tu n’as trouvé personne ? A moins que… tu sois vraiment venu avec ce Dieu vivant qui est à coté de toi !

Elle sourit à pleine dent, avant de venir murmurer à son oreille :

Ne t’inquiète pas, tu es bien plus séduisant que lui. Et puis, tu sais que j’ai toujours préféré les gentils garçons comme toi.

Elle recula de plusieurs pas, se retourna vers le bar. Elle posa son coude sur le comptoir et posa son visage sur sa main. Ses pensées étaient étranges. Ezéchiel. Cela faisait une éternité qu’elle ne l’avait pas vu et voilà qu’elle le croisait dans cette maudite salle pendant ce maudit bal. Peut-être était-ce là un signe du destin. Elle sourit. La fatalité était d’une banalité ! Elle reprit un verre et en vida la moitié, cette fois. Inutile de vider toutes les réserves de bierraubeurre. Heureusement qu’il lui restait sa flasque, à l’étage, de whisky. Sa boisson préférée. Une fille passa alors à coté d’elle et se servit du jus de citrouille. Elle eut un sourire mesquin et gronda :

Pauvre fille. Même pas assez d’audace pour tenter la meilleure boisson jamais créée. T’as peur de dégueuler sur ton p’tit copain ?

La jeune fille, qui devait avoir le même âge avait l’air surprise. Elle lui jeta cependant un regard noir avant de se diriger vers la piste. Candice cria :

ET QUAND ON EST POLI, ON REPOND, SALE TEIGNE !

Elle soupira. Vraiment, les jeunes d’aujourd’hui. Ils ne répondaient même plus quand on leur parlait. Et la politesse, ils en faisaient quoi ? Elle haussa les épaules et finit son grand verre. Elle jeta ensuite sa cigarette dans un cendrier qu’elle fit apparaître par la même occasion et entreprit d’en allumer une nouvelle. Si jeune et si vulnérable. Si dépendante.
Elle se retourna alors, plongeant son regard dans celui d’Ezéchiel, lui souriant sur le champ. Elle s’avança un peu vers lui, toujours adossée au comptoir.

Découvrez Liz Callaway!

Noël, Noël. Fête du petit Jésus avec sa jolie crèche et ses rois mages. Noël, fête du Père Noël avec son beau sapin et son traîneau de Rennes. Noël, fête de famille et de retrouvailles. Jour de la joie et de l'amour. Oui, le 25 décembre était un jour très important, surtout pour les réfugiés du château de Poudlard et Mary Jane ne faisait pas exception à la règle. Debout dans le dortoir où elle avait élu domicile, elle sentait sa gorge se nouer d'émotion en songeant que ce serait son premier Noël sans sa mère depuis bien des années. La fête avait toujours été un moment particulier pour elle qui, pourtant n'était pas plus religieuse qu'une autre. Tout simplement, les Noëls de son enfance l'avaient particulièrement marquée, et surtout celui de ses trois ans où elle avait vue sa mère pour la première fois. Pour une petite fillette habituée aux injures et à l'indifférence de son arrière-grand-mère, les larmes d'affection de cette grande et belle dame en manteau de sable qui manquait de l'étouffer tant elle la serrait fort demeuraient des choses troublantes. Depuis cette rencontre un soir de Noël, Mary Jane conservait une affection peut-être démesurée pour cette fête, et comptait bien en profiter pour oublier le malheur du monde. Oui, un soir pour tout oublier, oublier les morts, les blessés, l'horreur de la guerre et la peur continuelle dans laquelle ils vivaient tous. Malgré le train de vie plutôt calme du château, personne n'était capable d'oublier ce qui les avait conduits ici en premier lieu. Les nouvelles circulaient de couloirs en couloirs, apportant des informations sur la dernier bataille et la situation à l'extérieur. Mais ce soir, l'extérieur semblerait bien loin, comme un danger encore lointain, contre lequel on a tout le temps de se préparer. Ce soir-là, les habitants du château seraient débarassé de leur terreur. Et ne dit-on pas que la peur est le plus grand des ennemis?

"Tu sais danser, Mary Jane?"
"Un poisson sait-il nager?"
"Et bien, ton cavalier sera un veinard dans ce cas-là!"
"Je n'ai pas pris de cavalier."
"Comment, tu te rends au bal de Noël seule?"
"Oh non. Tu comprends, tous les garçons seront mes cavaliers. Simplement ils ne le savent pas encore."

Devant la mine tout à fait sincère de la jeune Veela, les autres filles ne purent s'empêcher d'exploser de rire. Il s'agissait d'un rire inquiet cependant, et nombreuses furent celles qui se demandèrent jusqu'à quel point les paroles de leur camarade se révéleraient véridiques.Ce n'était pas qu'elle était une tentatrice ou une mangeuse d'hommes, loin de là. Simplement la jeune fille ne se rendait pas réellement compte de ses actions face à la gente masculine. Elle riait, taquinait et volait des baisers comme une enfant, sans comprendre que son comportement puisse être vu d'une façon autre qu'amicale. Plusieurs fois au cours de sa scolarité, on l'avait vue pendue au bras de tel ou telle garçon qu'elle venait de rencontrer, riant de ce qu'il lui racontait et se moquant gentiment de lui, comme l'aurait fait une prétendante. Voilà où était le problème: ce n'était pas une prétendante, et encore moins une coureuse. Il suffisait que le garçon en question tente d'aller plus loin pour qu'il s'aperçoive qu'elle n'avait en aucun cas eu l'intention de flirter avec lui. Parfois il arrivait que l'adolescent déçu se vexe et l'insultait, mais au fond Mary Jane n'était pas mauvaise et dès que l'on avait compris comment elle fonctionnait, il était difficile de lui attribuer une mauvaise réputation.
Et puis, Mary Jane était tout de même belle, particulièrement ce soir. Vêtue d'une robe en soie verte qui lui arrivait juste en dessous des genoux, elle portait des gants blancs satinés et un pendentif doré orné d'une belle émeraude identique à ses boucles d'oreilles. Les cheveux relevés dans un chignons dont s'échappait quelques mèches artistiques, elle avait maquillé ses yeux juste assez pour en accentuer la beauté sans paraître trop fardée ;.tout en descendant les escaliers menant jusqu'à la salle de balle, elle terminait d'ajouter une légère couche de rouge à lèvres rose pale sur ses lèvres. Somptueuse, en un mot.
C'est ainsi que la Cromwell pênétra dans la pièce, très légèrement en retard. Tant pis, ce n'était pas comme si on l'attendait. Scannant la pièce du regard, elle repéra Hadrien qui parlait non loin de là avec deux personnes dont les visages lui étaient inconnus. Ne voyant personne d'autre de libre, elle s'avança en sa direction, attrapant au passage une coupe de champagne. En arrivant, Mary Jane adressa un sourire et un signe de tête aux deux autres personnes présentes, puis elle se tourna vers son cousin Hadrien, le fameux chef des Basilisk. Toujours aussi angéliquement démoniaque, apparemment. Il y a des choses qui ne changent pas. Vêtu d'un beau costume bleu, l'autre Cromwell attirait une foule de regards indiscrets de la part des jeunes filles dans la salle,qu'elles soient accompagnées ou non. Apparemment, nombreux étaient les garçons qui avaient choisi d'éviter le bal, car elle ne voyait pas un homme de libre, outre Hadrien. Dommage, elle qui souhaitait danser... Peut-être lui demanderait-elle une danse, en désespoir de cause. Même s'ils ne s'étaient pas parlés depuis un bout de temps, un an au moins. Elle se demanda un bref instant s'il était au courant pour Grand-mère, mais se dit que non, sans doute pas. Les informations n'avaient rien dit dessus puisque l'explosion d'une maison dans un monde de massacres devenait soudain bien anodine. Au lieu de cela, elle choisit de le saluer avec chaleur.

"Bonjour cousin. Joli costume; décidément, le bleu te va à merveille."

Elle adressa un sourire charmant à son cousin, le laissant décider si oui ou non elle avait été ironique.

Ezéchiel – « QUOI ! Qu’entends-je ? Bien sur que non ! J’avais juste envie d’être seul ce soir. Et pour ta gouverne c’est lui qui est venu squatter à coté de moi ! »

Ezéchiel – « Tu es sûre que tu vas bien Candice ? »

Ezéchiel – « Tu sais Candice ! Tu pourrais parler à certaines personnes avec plus de tact, de gentillesse ! »

Ezéchiel – « Tu sais, les goûts et les couleurs, on en discute pas. Chacun à les siens ! Il faut faire avec et être tolérant. Depuis le début de la soirée, je tourne au jus de citrouille, pourtant je n’ai reçu de ta part aucune remarque. Non ? »

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HIM - Maybe I'm talest than you, but you know, you won with the weight. And all that's small is sweet...
LEE - You foolish ! I'm not ! Not with this stupid and creepy American accent instead of Brisith elocution that everyone here have but me. And well, I'm no' small. I think my height is kinda 1 meter 65, but Britons are all tall. Like Swedish. That's nordish influence. Everyone is red-haired, blue-eyed, pale-skinned and tall in England ! As far I can remember...
Lee s'était toujours sentie à l'écart avec son accent et ses manières américaines. Les élèves de Poudlard l'avaient d'abord regardée comme si elle était une bête curieuse quand elle était arrivée ici. Lee ne disait pas de gros mots, mais sa façons de couper les mots, de les manger, les rétrécir, et de parler vite la faisaient se sentir telle une cow-girl dans une garden party. Un éléphant dans un jeu de quilles...
LEE - Some used to see me as a rude girl, wearin' jeans and santiags, with a hat and chewin' gum, as I just was horse riding in the green fields of Minnesota. It sounds creepy.
Elle rit, et se tut, sourire aux lèvres. C'était effrayant peut-être, mais c'était avant, quand elle pouvait voir les gens se moquer d'elle ou la regarder de travers. C'était toujours mieux que maintenant. Malgré le fait que Greg ne fut pas là. En fait, Lee était toujours incapable de dire si elle préférait être aujourd'hui, aveugle mais dans les bras de Greg, ou hier, en excellente santé, mais toujours... seule. Elle n'avait jamais vraiment eu d'amis à Poudlard, simplement des camarades de classe. Ca avait changé. La guerre, son handicap l'avaient rapprochées d'autres élèves qui étaient - presque - dans le même cas qu'elle. Elle soupira, et se rapprocha un peu plus de Greg.
LEE - I wish I could see. I wanna see how Gillian is happy, how the room is well-decorated, how everyone is havin' fun and enjoyin' Christmas. Oh, gosh, Greg, please, say something, don't let me start cryin' !
Elle disait ces mots tout en riant, mais les larmes aux yeux pourtant. Elle posa sa joue droite contre la poitrine de Greg, pour trouver du réconfort, comme elle le faisait toujours quand elle avait le cafard. La musique, tout. Elle commencait à penser que c'était une mauvaise idée d'être venue ici. Sa cécité n'en devenait que plus difficile.

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les dragons

comme dans les contes de fées

ça

Même la plus vieille histoire vit toujours dans le coeur d’un enfant

« Bonsoir Gillian, vous êtes très en beauté ce soir. »

« Permettez moi de vous offrir ces quelques roses. »

« J’espère que monsieur sait danser, ou bien il perdra quelques orteils. »

« J'espère que tu n'es pas trop déçu par ce bal Kallisto, »

Quand la jeune femme accepta les roses qui lui avaient offert un sourire qui semblait être un sourire heureux ce dessina sur les lèvres du jeune homme. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas offert de rose à une fille qu’il en avait oublié l’effet sur ces dernières. Il se souvint de la dernière fille à qui il en avait offert, celle-ci lui avait brisé le cœur en partant au bras de son meilleur ami. Cette histoire l’avait anéanti pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’il reprenne confiance en lui. Mais ce soir le jeune homme avait décidé d’être pour une fois véritablement heureux et de s’amuser en compagnie d’une charmante demoiselle à l’élégance innée. Elle était vraiment magnifique si bien qu’il la soupçonnait d’être vélane ou même vampire, certes il l’a connaissait depuis un certain temps, mais pas assez pour tous savoir sur elle. Il fut sorti de ses pensé par sa voix :

« J’espère que monsieur sait danser, ou bien il perdra quelques orteils. »

Il eut un rire, lui ne pas savoir danser ? C’était impossible avec les cours intensif que sa mère lui donnait pour qu’il soit un parfait danseur pour tous les bals. Damian était un excellent gentleman et un excellent danseur dans les circonstances adéquate. C’est alors avec un ton rieur qu’il lui répondit.

« Ne vous en faite Gillian je suis un excellent danseur, sans vouloir me venter. »

Puis une fois les deux jeunes gens sur la piste, il fit tournoyée sa partenaire et la ramena vers lui avec douceur et grâce. Une fois les deux jeunes gens l’un contre l’autre, la jeune Veela s’approcha de lui et lui chuchota quelque chose après ce magnifique clin d’œil qu’il lui rendit avec un sourire ::

« J'espère que tu n'es pas trop déçu par ce bal Kallisto, »

Il regarda autour de lui, c’est sur qu’il avait connu des bals plus grandiose que celui-ci, mais le fait d’être en compagnie d’une charmante jeune fille suffisait à son bonheur.

« J’avoue que j’en ai connu des meilleurs, et vous ? »

Le jeune avait était élevé à vous voyez es jeunes filles lors des bals et il s’était lui-même étonner d’avoir garder cette habitude, pensant alors que cela pouvait la gêner lui demanda, dans le même chuchotis que précédemment.

« Gillian est ce que cela vous dérange que je vous vouvoie ? »

Fit il en termina par un sourire. Il la regardait dans les yeux, puis ne pouvant empêcher une certaine curiosité le jeune lui demanda dans un susurrement.

« Appartenez vous à un groupe de créature fantastique ? Si ce n’est pas le cas veuillez m’en excuser, et excuser aussi de ma curiosité passagère. »

Il était assez difficile pour le jeune de transgresser à ces règles de courtoisie que sont le vouvoiement et autres manières.

Blabla