bal de noël.

Blabla Date d'inscription : 11/12/2008 Nombre de messages : 49

Annette était encore dans sa chambre, alors quel es autres s’amusait au bal. Elle était allongée dans son lit, elle écoutait les dernière filles qui se préparer et qui demandait à leurs amies si la robe ne les boudinait pas un peu trop, et leurs amies étant aimable et ne voulant pas vexé cette dernière lui répondirent que non, elle lui allait parfaitement bien. La jeune fille en riait silencieusement. Elle guette leur départ, une fois qu’elle fut toutes descendue au bal. Annette se redressa et commença à se préparer, elle ôta d’abord ses vêtements. Parfuma sa peau, se brossa les cheveux. Puis chercha sa robe de soirée dans son armoire, c’était une robe beige, qui descendait jusqu'au milieu des cuisses et sur celles ci elle avait des collant resilles et enfin pour cacher le fait qu'elle était courte elle avait un manteau de plume blanche sur elle. (Robe). Elle se brossa de nouveau les cheveux et les fixa sur sa tête avec une pince laissant alors quelques mèches de cheveux lui chatouiller le cou. Elle se maquilla légèrement et une fois prête elle rejoignit les autres au bal.

C’était prévisible lorsqu’elle passa devant certain garçons elle fit un ravage, mais heureusement pour ses pauvres garçons leur cavalière n’avait pas vu leur comportement soudain. La jeune fille se dirigeât prés d’une table et se servit un verre de whisky pur malt et le but a petite gorgée et elle voyait certains de ses proches amis garçons et filles dansait avec leur partenaire, elle était heureuse de les voir ainsi, Elle a beaucoup de succès auprès des garçons, mais pourtant elle est seule, me direz vous, mais c’est tous simplement parce qu’elle la choisit. En effet elle a jugeait bon de venir au bal seule se soir puisqu’elle ne repartira pas seule même si elle est arrivait ainsi.

Elle aperçut un ami à elle, son ange gardien, Ezéchiel, il n’était pas très loin seulement à quelque pas d’elle, elle voulut allait le voir mais il était grandement occupé à discutait avec une jeune fille. Ne voulant pas le déranger, elle décida de rester où elle est, se promenant parmi la foule elle tentait de repérer celui (ou celle) qu’elle embarquerait avec elle ce soir. En effet étant libertine la jeune fille n’a pas de préférence au niveau des sexes étant ouverte à tous. Elle s’arrêta prés du groupe qui jouait, de là elle pouvait voir toute la piste de bal et pouvait distinguer tous les visages se trouvant face à elle.

Son verre à la main elle but une seconde gorgée, se whisky était vraiment excellent, elle adorait en boire, elle l’adorait tellement que parfois elle en buvait trop et elle finissait complètement saoule, mais ce soir elle avait décider de faire un effort et de ne pas trop boire pour ne pas gâcher la soirée de ses amis.

Pauvre fille

Le temps passe vite quand on s’amuse. Mais quand on ne peut pas, quand quelque chose est arrivé dans votre vie qui fait en sorte de vous enlever toute envie de vous amuser, alors le temps s’arrête. Vous êtes comme immobilisés dans l’espace, à regarder les gens vivre. Et vous, vous les enviez pour leurs vies normales. Vous les détestez de ne pas avoir vécu ce que vous avez vécu. Sonny était dans cette situation. Adossé contre un mur du hall d’entrée, il regardait les couples descendre les escaliers, sourires aux lèvres, bras dessus bras dessous. Ils s’amusaient. Ils vivaient. Ils oubliaient ce qu’il se passait dehors : la guerre. Comment oublier ce qu’il se passe à l’extérieur de ces murs ? Des gens mourraient pendant que des adolescents puérils et des adultes irresponsables dansaient. Et lui devait regarder ces gens alors qu’il ne rêvait que d’une chose, repartir au front.

Il s’était habillé avec un jean délavé et une chemise. L’anti-chic, il portait ce qu’il portait d’habitude. De toute manière, il ne resterait pas ici longtemps. Juste le temps de prendre un verre ou deux, de regarder jusqu’où l’inconscience des gens allait et il se tirerait dans un coin du château. Il entra dans la grande salle. Cavaliers et cavalières dansaient au milieu de la pièce, d’autres étaient assis sur des tables disposées tout autour de la salle de bal sirotant de l’alcool. D’autres se battaient en duel à mort, protégeant leurs idéaux. Il se sentait honteux de rester là au chaud. Il parcoura la salle du regard : il ne connaissait pas grand monde. Il reconnut Annette Oxford et Gregory Asselta, deux des adultes de Poudlard. La première était une fille inintéressante, le second quelqu’un dont il se méfiait. Il était en compagnie de Kyleigh. Sonny était sûr que cette dernière pouvait changer de voie. Elle n’était pas réellement celle qu’elle pensait être. Mais ce Gregory protégeait cette fille. Sonny arriverait un jour ou l’autre de faire entendre raison à la veela. Son regard croisa celui d’Asselta et Sonny lui accorda un signe de la tête. Il se retourna : Ashley Sheperd. La honte de son duel perdue contre la jeune femme lui fit automatiquement tourner la tête et il s’avança vers le bar. Il attrapa un des verres d’alcool déjà servi.

Alors il se dirigea vers un des coins de la grande salle. Il n’y avait pas grand monde et il avait une vue parfaite sur le spectacle pathétique qui s’offrait sous ses yeux. Les couples dansaient. Les combattants tombaient. Il but une gorgée d’alcool et regarda à sa droite. Il y avait une jeune fille, qui semblait aussi enchanté que Sonny. Il ne le voulait pas spécialement, mais il engagea la conversation. « Vous ne vous amusez pas, vous ? »

« J’avoue que j’en ai connu des meilleurs, et vous ? »

« Faites attention à ce que vous dites Damian, j’ai participé à l’organisation de celui-ci. »

Ils avaient tous baissé leur garde.

Sans exception

Elle n’y était pas habituée.

« Je.. J’ai l’impression de m’adresser à plusieurs personnes, ou a un inconnu. C’est flatteur, mais impersonnel, selon moi.

Je suis désolée, c’est moi qui suis discourtoise. »

comme tous les autres.

« Je suis une sorcière, ce n’est pas assez fantastique à ton goût ? Avec le chapeau pointu et le chaudron, tout ça. Si j’étais vampire ou loup, je mordrais.

Ça tapait à l’oeil.

Je m’étonne que tu sois venu. Je croyais que tu ne supportais pas ces gens pour les moldus. »

[ j'ai un peu baclée la fin, je m'excuse >.< ]

HIM - Lee, you can't see, but you can feel. Listen, you hear ? That's Gillian's laught. It's like that that now you see. I know it's hard, and you know if I could, I'd give you my eyes to permit you to see with. But, unfortunately, I can't, and you must see with your others senses. I won't lie : it'll never change. But, stay strong, Lee. And I'll continue forever to do my best to make you the most happy you can be.
LEE - Oh, sure, yeah, excuse me, Greg, er - I'm sorry. You're perfectly right. I think as I can't see anymore, I have to get used to feel and hear.

Lee sécha ses larmes qui commencaient à perler aux coins de ses yeux, d'un passage de son long doigt fin sous ses cils. Les paroles de Greg la rassuraient. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix et qu'elle devait faire avec sa cécité ; elle vivait avec maintenant depuis deux ans. Elle avait Greg pour la guider, la soutenir, et Gillian, et même les autres, Ashley, Sonny Hanson, qui, même en l'importunant ou en la mettant dans l'embarras, la faisaient se sentir vivante et humaine. Greg s'était rapproché d'elle, elle sentait son souffle contre sa tempe droite. Il y avait quelque chose de protecteur dans la manière dont il la serrait dans ses bras à cet instant. Elle ressentit encore une fois les battements du coeur de Greg, qui la surprirent, mais elle tenta de ne pas le laisser paraître.

HIM - We can go out now if you want. Just tell me what you want, and I'll do.
LEE - Well, er - can we just go out for a while and then come back here to talk to Gillian or the others ? Just to relax and moisten my tears...

Elle eut un rire, elle se sentait tellement ridicule à se mettre à pleurer maintenant, ici, pour cette raison. Lee rit nerveusement et posa son front sur l'épaule de Greg. Il était si grand par rapport à elle, c'en était effrayant. Si seulement elle ne le connaissait pas si bien...

« Faites attention à ce que vous dites Damian, j’ai participé à l’organisation de celui-ci. »

A ces mots il eut un léger rictus. Tout en faisant danser sa cavalière, il remarqua son air inquiet, ses yeux parcourais chacun des visages. Présent en cette soirée. Il porta son regard sur les autres, puis regarda à nouveau sa partenaire et lui répondit de se même ton suave et légèrement snobinard.

« Ce n’est pas le bal en lui-même qui me déplaît, ce son les gens, ils ont tous l’air si heureux » dit il avec une sensation de dégoût. « On dirait qu’ils ont oubliais la guerre et que certains de leurs parents ont était tué par des personnes elles mêmes présente a ce bal. »

Il soupira agacé par cette comédie que tout le monde jouait, ça en devenait insupportable, presque à vomir. Il fit tournoyait sa cavalière autour de lui, certains les regardait ébahi, par leur façon si gracieuse et si élégante de danser. Damian ne quitta pas des yeux sa cavalière pour être sur de la rattraper au bon moment. Mais au moment ou elle revint contre lui, il reçut un léger coup de coude dans l’estomac qui le plia un peu, rassurant d’un sourire sa cavalière ils continuèrent à danser. Puis vint un moment où le jeune homme lui parla du vouvoiement. La réponse de la jeune fille le fit légèrement sourire, il est sur que ce n’est pas commun, personne n’a jamais entendu Damian vouvoyait quelqu’un. Celui-ci lui répondit alors :

« Ne vous en faites pas Gillian, vous n’êtes pas obligée de ma vouvoyer, j’ai garder cette habitude de vouvoyer les jeunes filles avec lesquelles je danse lors des bals. C’est une vieille habitude. »

Le jeune homme voyant qu’elle semblait gênée, la regarda inclinant légèrement la tête puis lui en posant son index sous son menton.

« Ne vous en faite pas Gillian vous n’êtes en rien Discourtoise, j’ai connu bien pire que vous. » Fit-il en terminant par sourire.

Puis un élan de curiosité fit poser à Damian une question qui aurait pu réellement gêner la jeune demoiselle. Il la regarda avec un sourire, elle accepta de répondre, mais il fit quelque peu déçu par sa réponse, il pensait qu’elle était vélane et fit par de sa supposition à la jeune fille.

« Oh…Hum, je suis un peu déçu par votre réponse, j’aurais plutôt imaginé que vous étiez une Vélane avec tant de beauté, mais comme ce n’est pas le cas veuillez m’en excuser. Votre beauté est naturelle. C’est rare de trouver de jolie fille à notre époque. »

Il soupira dans un sourire, il fit tournoyer de nouveau la jeune fille. Il l’a regardé tourner sous sa main et lorsqu’elle fut revenue vers lui, il répondit à sa question.

« Et bien disons que ce n’est pas dans ma nature de refuser l’invitation d’une jeune fille. Quant au moldus » dit il avec mépris. « Je fais comme si ils n’étaient pas là, mais je reste toujours sur mes gardes, j’ai ma baguette dans ma poche. »

Il pris la main de la jeune fille et la posa sur la poche de son pantalon pour qu’elle sente que la baguette était bien là, puis l’enlevant il lui adressa un sourire et la fit tournoyer une nouvelle fois.

Mais parmi les dernières retardataires qui se pressaient vers la salle de bal, il n'y avait pas d'Ivy James, seulement quelques jeunes filles qu'il ne connaissait pas.

Légèrement tendu, à 20h17, Matheson soupira avant de se diriger vers la grande salle. Il n'allait pas attendre dehors toute la soirée. Il hésita une dernière fois puis finalement franchi les portes. A coup sûr, elle devait s'y trouver, ou peut être avait-elle eu un contretemps. Tant pis, c'est Sean qui allait rire quand il le verrait tout seul, sa cavalière lui ayant fait faux bond ! Mais ce n'était pas bien grave, il trouverait bien quoi faire une fois à l'intérieur. Voyant un bar, il s'en approcha, se faufilant entre les couples. Il y prit le premier verre qu'il trouva et s'en éloigna. Les gens près du bar semblaient en grande discussion, plus ou moins échauffée, et il ne souhaitait pas s'imiscer entre eux, surtout s'ils avaient trop bu... Il atteignit donc un coin tranquille où il pourrait boire paisiblement, tout en regardant distraitement les gens, et chercher sa cavalière. Il but une première gorgée et le liquide lui chauffa agréablement la gorge. Pas mauvais, même s'il n'avait aucune idée de ce que c'était. Il en but une seconde quand soudain, il se rendit compte que la fille près du bar, une jolie blonde, lui disait quelque chose. Il reporta au mieux son attention sur elle. Une cigarette à la main, sa silhouette élancée se balançait doucement sur ses pieds peu assurés. Peut être avait-elle bu plus que de raison.. Peut être essayer t-elle d'esquisser quelques mouvements sur la musique.. Qu'importe, il n'arrivait pas à savoir où il avait pu la voir. Il se demandait s'il allait s'approcher, et comme elle semblait en grande conversation il préféra rester en retrait et attendre. De peur de paraître suspect à la fixer comme ça, il changea de cible et survola à nouveau la salle, mais inévitablement son regard était attiré par elle, et la curiosité l'emportait sur la raison. Il vida son verre d'un trait et fit quelques pas, manquant tout juste de rentrer dans une Centaur, Ellie Sullivan, qui si il n'avait pas réussi à l'éviter l'aurait surement mis en pièce car il connaissait la réputation qu'elle avait. Il ne prit pas le temps de s'excuser pour une collision imaginaire et avança jusqu'au bout du bar où il se saisit d'un nouveau verre de cet étrange breuvage inconnu mais si bon. Continuant de jeter furtivement des regards à la jeune fille, il chercha des yeux par intermitence dans la foule Sean et Pandore, pour voir comment se passait leur soirée, mais ne les trouva pas. Pas d'Iyv non plus, par la même occasion. Sa seule attraction était donc cette mystérieuse impression de déjà-vu concernant cette jeune fille blonde. Il soupira, fronçant les sourcils par la même occasion, et regarda autour de lui pour voir s'il pouvait se renseigner à une de ses connaissances au sujet de cette mystérieuse fille, mais tous ses amis étaient occupés, ou absents, et il ne se sentait pas vraiment de demander à n'importe qui l'identité de la blonde. Ce n'aurait pas été très fin, et puis Matty avait aussi quelques timidités dont il avait du mal à se défaire.
D'ailleurs, il se sentait de plus en plus mal à l'aise, dans cette foule. Mais s'il partait, que dirait-il à Sean ? Il s'en donnerait à coeur-joie pour l'embêter avec ça pendant des jours. Mais d'un autre côté, même s'il restait, quand il lui raconterait sa super soirée tout seul acoudé au bar, il en irait de même. Il attrapa un troisième verre, car ce truc lui plaisait vraiment, et entreprit d'aller vers la sortie en passant le plus près possible de la blonde qu'il lui semblait, au fond de lui, connaître...

Blabla Date d'inscription : 24/02/2008 Nombre de messages : 754

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« J’aurai du passer ce jour avec toi. Je suis certaine que tu m’aurais trouvé adorable dans cette robe. »

« Monsieur s’inquiétait de mon retard ? »

« Tu m’invites ? »

« Je n’y compte pas ! »

« Je n’ai personne, en effet. Tout cela n’est qu’une question d’exigence. Celle que je veux et j’exige n’est pas disponible ! Les autres pimbêches peuvent me courir après, elles n’arriveront nullement à me sustenter ! »

« Si c’est toi qui lui appris, tu dis du sien qu’il est décapant, je n’aimerais pas voir le tien, il doit être minable ! Enfin, je dis ça, je ne dis rien ! »

« Je crois que chez les Cromwell la classe est inscrit dans nos gênes ! Contrairement à certains ! Dans tous les cas, vous êtes très en beauté ce soir chère cousine !»

« Pourquoi êtes-vous seule ? Les garçons ayant tenté de vous demander de les accompagner pour le bal ont été éconduit par le loup qui sommeille en vous ? »

« N’ayez crainte, je n’ai mis aucun poison dans votre boisson ! Vous êtes ma cousine préférée ! »

« Vous deux par contre vous formez un très joli couple ! En plus vous avez le même humour à deux mornilles… Vous êtes tout bonnement fait l’un pour l’autre. C’est écrit là haut ! »

« Pour se débarrasser de cette racaille, chère cousine, me feriez-vous l’honneur d’accepter une danse ? »

« Tu m’invites ? »
« J'aimerai, Pandore, mais tu sais autant que moi que tu ne sais pas danser. »

* * *

Il était en retard. Il était en retard. Merde, le bal avait sûrement déjà commencer depuis une bonne dizaine de minute et Taylor se prenait la tête à savoir comment s’habiller, se trimbalant à poil dans son dortoir en paniquant. « J’ai rien à ne me mettre, j’ai rien à ne me mettre. » Mais sérieusement, il n’avait rien à ne se mettre. Il avait bêtement oublié sa tenue de soirée chez lui et il devait faire avec les moyens du bord. Comment Suzy allait réagir en le voyant se ramener au bal habiller comme un de ses ploucs que l’on trouve partout ici ? Il attrapa un t-shirt manches longues imprimé qu’il lança sur son lit, balança la pile de pantalon pour en choper un qui faisait assez chic et mit la main sur une veste un peu petite mais qu’il avait perdu depuis des siècles. Il enfila tout cela, ainsi que ses chaussures vernies. Il se pressa de se regarder dans la glace. Il n’avait qu’un mot qui lui venait à la bouche : original. Il attrapa ses lunettes de soleil alors qu’il se hâtait de sortir du QG des kneazle. Sa cavalière ce soir était Suzy Preston, une de ses meilleures amies, pour ne pas dire la meilleure. Avec elle, aucune gêne : la nudité de l’autre ne dérangeait ni Taylor ni Suzy, dormir ensemble était devenu banal et ils avaient les quatre cent coups depuis leur rencontre il y a de là sept ans. Pourquoi Suzy ? Juste parce que Pandore avait fait en sorte d’éviter Taylor pendant des jours. Il l’aurait sans doute invité si il était tombé sur elle. Qui sait ?

Il traversa les couloirs et corridors, avant de dévaler les escaliers qui menaient vers le hall d’entrée. Il s’arrêta, remit une de ses mèches en place. Il y avait beaucoup de monde par là et il ne serait pas évident de trouver Suzy. Il se fraya un chemin à travers la foule pour faire en sorte de rentrer dans la grande salle où le bal avait lieu. Partout il y avait des couples, qui s’embrassait ou qui dansait, d’autres paumés étaient déjà saouls au bar. Il était étonnant à quel point la guerre semblait loin, alors qu’au dehors, des gens devaient sûrement mourir, attaqués par des moldus assoiffés de pouvoir ou par des extrémistes sorciers qui s’extasient à faire souffrir leur semblable dénué de pouvoir magique. Le monde était soit peuplé de fou soit peuplé de pervers, s’était grave. Et ici, le seul mot d’ordre s’était : s’amuser. S’amuser pour oublier la guerre, s’amuser avant de vivre dieu sait quels évènements tragiques. Il se fit légèrement bousculer et avant de pouvoir rétorquer comme il se le devait, il remarqua sans vraiment le vouloir Pandore Harfield dans une robe de bal … horrible à ses yeux. Cette fille avait toujours manqué de goût, sauf dans ses choix de partenaires. Mais elle était très belle et entreprenante, et c’était les seuls aspects d’elle qui plaisait à Taylor. Il s’avança d’elle, les traits de son partenaire se dessinant de plus en plus précisément : Sean Sanctus. Elle avait accepté d’aller au bal avec ce ringard, le préférant à Taylor. Vengeance.

« Tu m’invites ? »
« J'aimerai, Pandore, mais tu sais autant que moi que tu ne sais pas danser. Je suis obligé de dire non. Il se tourna vers le cavalière de Pandore. T'es Sean, c'est ça ? On m'a parlé de toi. Le cow-boy du Texas, woow. Il lui tapota l'épaule dans une fausse tentative de sembler sympathique et retourna son attention vers Pandore. Alors comme ça, tu m'évites pour sortir avec ce paumé ? Il se tourna vers Sean. Sans vouloir te vexé, mec. Il venait d’apercevoir Suzy qui s’approchait déjà de lui. Tu-m'enlèves-un-point-énooorme, dans la poitrine, là. Je n'avais pas envie de te faire de la peine. Mais je vois que tu es tombée bien bas. Sans vouloir te vexé, mec. Suzy était arrivé près de Taylor et avant qu'elle ne parle, il lui plaça une main sur la bouche. Je n'avais pas envie que tu découvres ça ... » Il savait que Pandore l'aimait bien et le voir embrasser langoureusement Suzy, alors qu'il était censé être son petit copain allait sûrement la ... chiffonner. Taylor avait sa vengeance et les lèvres de son amie pour le même prix.

Je m'arrêtai en pleine montée des marches car la voix cristalline de Pandore arriva à mon oreille. Je levai la tête, me figeant comme s'il avait croisé le regard de Médusa, et mis un moment avant de retrouver l'usage de mon corps. La décrire relevait du défi -heureusement j'adorais ça. Elle était si belle qu'Aphrodite en personne perdait tout son charme, et si Apollon posait ses yeux sur elle il en avalerait sa langue. Elle semblait d'une beauté pure, et on retrouvait une grâce féline dans sa démarche fluide et légère. Si Narcisse croisait son regard il n'en aimerait plus son reflet, et si Vénus incarnait la beauté et la féminité elle venait d'être aisément détrônée... On aurait pu dire "parfaite", mais ç'aurait été trop simple pour être Pandore.

« Monsieur s’inquiétait de mon retard ? » Dit-elle, s'inclinant ensuite pour me saluer en relevant sa magnifique robe, dénudant une de ses longues jambes fines.
« Hum, du tout. Je viens d'arriver... » Mentis-je, et elle saisit sans peine l'ironie de mes propos. « Mais maintenant, tu es là, et je vois que j'ai bien fait d'attendre... » Lançai-je en haussant les sourcils d'un air aguicheur, lui tendant mon bras.

Elle sourit, saisit mon bras et regarda les danseurs déjà en piste avec envie. J'allais lui proposer d'aller danser, mais elle me devança d'une voix enfantine.

« Tu m’invites ? »
« J'aimerai, Pandore, mais tu sais autant que moi que tu ne sais pas danser. Je suis obligé de dire non. T'es Sean, c'est ça ? On m'a parlé de toi. Le cow-boy du Texas, woow. »

Je me tournai vers celui qui venait de faire intrusion dans ce moment qui se voulait magique, levant ainsi le voile sublime de la situation effacé par sa grossièreté presque obscène.

« Alors comme ça, tu m'évites pour sortir avec ce paumé ? Sans vouloir te vexer, mec. Tu-m'enlèves-un-point-énooorme, dans la poitrine, là. Je n'avais pas envie de te faire de la peine. Mais je vois que tu es tombée bien bas. Sans vouloir te vexer, mec... »

"Mec"... Et c'est moi le cow boy dans l'histoire? En fait, il était bien obscène. La tête déconfite de Pandore qui tentait de rester digne -mais était bien plus mal pour moi que pour elle- me fit fermer les yeux un instant. Elle sortait avec un mec, elle avait joliment omis de me faire part de ce détail insignifiant. Elle m'avait eu en beauté, en fin de compte, c'était moi le bouffon du roi dans l'histoire. Mais ce Taylor était complètement exaspérant, et sa petite mascarade torturait bien trop mon égo pour que je renonce. Il aurait dû savoir que les cow boys du Texas n'avait pas la langue dans leur poche, mais un flingue chargé et des éperons prêts à vous talonner sans douceur aucune.

« Je n'avais pas envie que tu découvres ça ...» Dit Taylor en arrêtant Suzy qui s'avançait pour l'embrasser.
« Ben moi, j'vais pas me gêner pour ta belle gueule, "mec". »

Je me penchai, pliai Pandore et l'embrassai -par surprise- mais avec douceur sous les yeux des deux autres auxquels je ne voulais prêter aucune attention, lui volant un baiser que je méritais amplement pour ce que je venais de subir. J'aurais pu la jeter à mon tour, mais cet inconscient me l'offrait sur un plateau en la larguant sous mes yeux. Et comment refuser ? Malgré le coup encaissé, et que je sois blessé par l'abus de confiance que j'avais eu en elle, c'était plus fort que moi...

« Et comme tu es libre Pandore, je t'invite. » Dis-je, alors qu'elle me jeta un regard surpris mais dans lequel je crus lire de la reconnaissance. « Je voulais épargner mes nouvelles chaussures, mais tant pis, allons danser..! »

J'adorais la taquiner et voir son nez se plisser, des petites fossettes apparaître au coin de sa bouche fine et pourpre qui s'étirait dans un sourire malicieux. Mais Taylor m'avait enlevé tout ça, et je ne pris aucun plaisir à recueillir l'effet de ma blague cette fois-ci. Et l'avoir à mon bras, aurait du être le must. Mais là, là il y avait un goût amer qui changeait la donne.
Aujourd'hui, on était dans le même camp, je n'avais plus à cacher mon attirance ni à me retenir de poser mes yeux ou mes doigts sur elle et j'avais été fier qu'elle ait accepté son invitation au bal; car il aurait suffit qu'elle dise non pour que ce bal perde tout intéret à mes yeux et que je n'y mette pas les pieds. Pourtant là, durant quelques secondes, j'avais hésité à tout planter là, et elle avec. Avais-je pris la bonne décision ? En entrant sur la piste de danse, j'eus le sentiment que c'était le cas. Je me sentais comme un gamin, l'orgueil gonflé par le fait d'être conscient de parader avec l'objet de tant de convoitises -sienne et autres- entre les mains, le torse bombé, alors qu'à l'intérieur mon coeur s'était lancé dans une samba délirante. J' avais toujours aimé attirer les regards, sentir le poids de la foule qui se retourne sur votre passage, les murmurres et l'envie se répandre dans son sillage: ce soir j'étais comblé, avec l'intervention de Taylor qui ne m'avait donné que plus d'ampleur et l'impression de l'avoir laissé sur le carreau était glorifiante. La salle était remplie d'une atmosphère électrique presque pesante, d'un côté les envieux, de l'autre les enviés, et au milieu les hors-catégories. Dans mon camp j'apercevais Gillian et Damian non loin, Kyleigh et Gregory collés-serrés, ainsi que Jasper et Leah endiablés -c'était d'ailleurs un vrai plaisir pour les yeux d'observer ses dames- et du côté de l'opposition on pouvait voir le long du bar des dizaines de paires d'yeux braqués sur la piste de danse. Mais pas de Matty, ni d'Ivy, eux que j'aurais tant aimé embêter... Je saisis Pandore par la taille d'une main, ses doigts délicats de l'autre et plongeai mes iris vert tendre dans les siens, le regard tout de même quelque peu embrumé par les évènements.

« Dommage qu'ils ne passent pas le tango de Carmen! Cet air manque cruellement de sensualité... » M'offusquai-je, l'humour pour dernier bouclier.

Malgré que l'air ne soit pas décidé à obtempérer avec mes intentions, je me serrai un peu plus près d'elle en prétextant de rajuster ses mains. Je la surplombais d'une tête, et aucun de nous n'avait encore lâché l'autre du regard. J'étais furieux, et on sentait cette fureur dans la violence avec laquelle je faisais tournoyer Pandore, sa robe lui fouettant les chevilles. C'était un peu comme un jeu dangereux; je menais la danse et elle soutenait mon regard jusqu'au bout, et ni l'un ni l'autre n'avait envie d'y mettre fin. Car aucun ne savait ce qui se passerait ensuite...

Blabla Date d'inscription : 24/02/2008 Nombre de messages : 754

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« J'aimerai, Pandore, mais tu sais autant que moi que tu ne sais pas danser. Je suis obligé de dire non. »

« T'es Sean, c'est ça ? On m'a parlé de toi. Le cow-boy du Texas, woow. »

« Alors comme ça, tu m'évites pour sortir avec ce paumé ? Sans vouloir te vexé, mec. »

« Tu m'enlèves un point énooorme, dans la poitrine, là. Je n'avais pas envie de te faire de la peine. Mais je vois que tu es tombée bien bas. Sans vouloir te vexer, mec. Je n'avais pas envie que tu découvres ça ... »

« Ben moi, j'vais pas me gêner pour ta belle gueule, "mec". »

« Et comme tu es libre Pandore, je t'invite. Je voulais épargner mes nouvelles chaussures, mais tant pis, allons danser..! »

Sectumsempra

Dentesaugmento

« Essaie donc de l'embrasser avec cette gueule, pov' con. »

« Dommage qu'ils ne passent pas le tango de Carmen! Cet air manque cruellement de sensualité... »

« Sean, écoutes… Je sais que tu m’en veux mais si je ne t’ai rien dit, c’est que…

Je voulais réellement passer cette soirée en ta compagnie… Et je pensais que t’annoncer que j’étais prise te ferais fuir ou te décevrais. »

Biensûr. Evidemment. Naturellement.
Je crevais d'envie d'y croire.
Sincèrement. Mais, non.

« Sean, écoutes… Je sais que tu m’en veux mais si je ne t’ai rien dit, c’est que… Je voulais réellement passer cette soirée en ta compagnie… Et je pensais que t’annoncer que j’étais prise te ferais fuir ou te décevrais. »

Elle essayait de me prendre par les sentiments. Non, c'était trop facile, comme pouvais-je être tenter de marcher ?
Je venais de me faire négligemment piétiner l'égo sous les sales pattes d'un amant tombé du ciel. Pandore, bien que surprise, n'avait pas pris ma défense et n'avait lancé aucune bouée de sauvetage autre qu'un regard tumultueux en direction du "traître" pour sauver les apparences. Mais qui était le traître dans l'histoire ? Pandore, Taylor ? En un sens, les deux, ils faisaient vraiment bien la paire, il fallait bien leur reconnaître ça malgré l'ironie de la chose. Je m'étais jeté en première ligne pour sauver l'honneur de ma belle, et le mien avec tant qu'à faire, puis j'étais parti et avait laissé l'autre énergumène s'en tirer à bien bon compte. Non, j'avais besoin de plus que ça, de plus qu'un baiser, d'une danse et de belles paroles en guise de "lot de consolation". Vraiment, je ne pouvais pas me contenter de ça. Même le léger hurlement de Suzy Preston suite au sortilège Dentosaugmento lancé par Pandore sur son ex-amant ne suffisait pas, mais alors pas du tout.
La fureur ne disparut donc pas de mes iris incandescents, toujours plongés dans ceux de mon implorante cavalière, malgré sa tentative d'apaiser ma colère. Et comment aurait-il pu en être autrement ? Je n'étais pas de ces princes hypocrites là, mais un fier chevalier. Un fier chevalier injurié.

« Fuir ? Ai-je jamais fui devant toi, même quand tu étais une Serpentard ? Et biensûr que je suis déçu de passer après une lopette pareille, mais je m'en remettrai... »

Je laissai planer un silence, cruel, infâme, durant lequel j'avais repris la danse. L'espoir renaissait lentement plus les secondes passaient, mais se fâna dès que je repris la parole, continuant ma tirade vénéneux au possible, la violence reprenant les rênes.

« Oui, je m'en remettrai... Après un duel, avec lui. Car ce n'est pas un allongement de dents qui apaisera ma rage. Je veux réduire sa face de sale Kneazle en miettes répandues à mes pieds. Après ça, j'accepterai peut être de t'écouter. »

A présent, mon visage était très proche du sien. Ses lèvres frémissaient légèrement et son souffle de plus en plus court caressait mon cou. Au fur et à mesure que je parlais, ses pas se faisaient plus maladroits. J'approchai mes lèvres à quelques millimètres des siennes, luttant contre l'envie de les prendre sauvagement, pour finalement murmurrer « Ne m'en veux pas...» avant de la laisser seule au milieu de la piste, fendant la foule à grands pas pour qu'elle ne soit pas tentée de m'en empêcher, et de fondre en direction de l'endroit où l'on avait laissé Taylor, sortant par la grande porte.

« Ké qu’y dit ? Ké qu’y dit ? »
« Minute, y’a des interférences, je règle la fréquence. »
« Fuvvvy. »
« Okay, je te passe l'oreille, grandes dents. »

Cette fille pensait à tout. Ou alors elle avait l’objet adéquat à chaque situation dans sa poche, sans vraiment savoir pourquoi elle l’avait et sans vraiment savoir d’où ça vient, mais quoi qu’il en soit, Suzy Preston est géniale. Et alors qu’elle essayait de capter la conversation entre Pandore et son cow-boy texan, Taylor était en train de luter contre ses dents. Il ne ressemblait pas à un castor, c’était pire qu’un castor. Mais il connaissait le contre sort parfait, qui lui demandait quand même pas mal de temps pour le formuler : ce n’est pas facile d’articuler avec des grandes dents. « Je te jure, si je tombe sur le cow-boy et sa jument, je leur ferai passer un mauvais quart d’heure. » « Avec tes dents darling, t’aurais pu lui refaire la façade à la veela. » « Je les capte ! » Taylor et Suzy s’était posé devant la grande salle, histoire d’apaiser un peu les humeurs mais surtout de redonner au kneazle son apparence originale. Il avait fait fourré la ficelle dans son oreille et orienté celle artificiel vers le couple qui dansait.

« … je voulais épargner mes nouvelles chaussures, mais tant pis ... »
Taylor éclata de rire. Le cow-boy voulait ‘épargner ses nouvelles chaussures’. Mais sur qui était-elle tomber ? Le mec triste de devoir danser parce qu’il craignait pour ses bottes en peau de vaches. Encore une fois, il se demandait qu’est-ce qu’une fille comme Pandore, certes un peu fade, pouvait trouver d’attirant dans un mec comme ça, qui était encore plus fade qu’elle...

« ... si je ne t’ai rien dit, c’est que… je voulais réellement passer cette soirée en ta compagnie… Et je pensais que t’annoncer que j’étais prise te ferait fuir ou te décevrais. »
« Tu sais Suzy, cette soirée, je voulais vraiment la passer avec toi. »
Saleté de veela.

« … après un duel, avec lui. Car ce n'est pas un allongement de dents qui apaisera ma rage. Je veux réduire sa face de sale kneazle en miettes … »
Taylor arracha l’oreille à rallonge et se tourna vers Suzy.
« John Wayne arrive Su. »
Et il l’allait l’accueillir à bras ouverts.

« Tu veux une plume ?. »
« Une plume ? »
« Bah oui ! Pour faire l'indien qui combat le vilain yankee! »

Il éclata de rire et attrapa sa baquette. Il voulait un duel ? Il aurait un duel, trêve ou pas, il allait faire regretter à Sean d’avoir traversé l’atlantique. Il le voyait déjà s’avançait vers lui, suivit de près par une Pandore qui semblait semi effrayé semi prise de cours qui jouait bien le rôle de la jument. Sean était John Wayne tout craché : Taylor se l’imaginait avec des bottes de cow-boy qui faisait le bruit typique des films de western, une veste en cuir beige, un jean délavé et tapissé de fiente de bovins. Il s’imaginait avec des plumes sur la tête et des peintures tribales, prêt pour la bataille du siècle. Si les yankees avaient écrasés les indiens, Taylor était décidé à montrer que ces derniers étaient des combattants hors pairs. Il dépassa les grandes portes de la salle de bal et s’avança de plus en plus vite. Un sourire satisfait, fossette sur la joue : Taylor s’amusait. Il leva sa baquette rapidement vers les jambes du cow-boy et murmura « tarantallegra », ce qui força Sean a entré dans une danse effrenée.

« Meeec, je suis désolé d’avance pour tes chaussures. Toi qui voulais les épargner. »

nuuuuuuuul.

En réponse au compliment de son cousin, Mary Jane attrapa les plis de sa robe et exécuta une parfaite révérence, comme la lui avait enseignée sa grand-mère. Ainsi penchée, personne ne put voir le léger rire qui secoua brièvement ses épaules, et la lueur malicieuse dans ses yeux clairs. Le problème avec Hadrien, c’était qu’il faisait ressortir le côté plus… méchant de sa jeune cousine. Par sa seule présence, cette dernière se voyait plus rapide à jouer des tours et se moquer des autres. C’était idiot, mais le jeune homme la fascinait et exerçait une influence sur elle que nul autre n’avait égalée à ce jour. Une espèce d’aura maléfique entourait l’autre Cromwell et il suffisait que sa cousine ne s’approche de lui pour qu’elle se sente happée par sa présence. C’était terriblement effrayant pour la jeune fille, qui ne s’était jamais encore sentie ainsi. Non pas qu’elle soit amoureuse de son cousin ou quelque chose de ce genre, simplement qu’elle se sentait changée en sa présence. Elle, l’indomptable, la rebelle, l’étrange louve dont la liberté était la chose la plus précieuse au monde, voyait sa personnalité se remodeler à chaque moment passé en sa compagnie. Si elle ne devenait une pimbêche désagréable et insultante, elle était nettement plus prompte à mentir, trahir et se montrer hypocrite envers les autres. Et pourquoi ? En général, elle n’avait même pas de raison valide pour son attitude, outre la présence d’Hadrien. En cinq minutes, elle passait d’ouverte et amiable à hautaine et froide, chose qu’elle n’aurait jamais cru possible avant son arrivée dans sa vie. Et pourtant, malgré ce qu’il faisait d’elle, malgré son appartenance aux Basilisk, malgré sa condescendance, elle ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Parce que c’était son cousin et, à l’instant précis, le seul membre de sa famille présent pour Noël. Parce que malgré tout, il était charmant, drôle et intelligent. Et parce qu’il savait divinement bien danser. D’ailleurs, elle était très étonnée qu’il ne soit pas accompagné ; mais il lui fit remarquer qu’elle ne l’était pas non plus. Mary Jane eut un rire devant le sous-entendu dans la phrase d’Hadrien. Oui, après tout, qui souhaiterait accompagner une loup-garou au bal, aussi magnifique soit-elle ?

« Oh non, cousin. J’ai tout simplement préféré rester disponible pour tous ceux qui auraient le courage de m’inviter. »

Sourire craquant, et un rapide coup d’œil aux gens présents dans la salle. Elle vit quelques garçons de libre, mais eut la nette impression qu’ils étaient tous pris. Quelques uns lui adressèrent un sourire auquel elle répondit tranquillement, mais ne s’approcha pas d’eux, préférant pour l’instant la compagnie du beau jeune homme en costume bleu, dont le flot de paroles ne semblait ne pas se tarir en compliments. Elle retint un rire face à cette flatterie, totalement incapable de prendre ces éloges au sérieux. Non pas qu’elle ait peu confiance en elle – bien au contraire vous diraient ses amis – mais plutôt que cela lui importait peu de se sentir aimée ou non. Du moment qu’elle s’amusait, le monde pouvait bien aller au Diable.

« Je suis votre seule cousine, Hadrien. » lui fit-elle remarquer, haussant un sourcil pour souligner son amusement. Elle prit la bièraubeurre que lui offrait le jeune homme, reposant son verre de champagne vide sur un plateau qui passait par là. Tout en sirotant tranquillement la boisson, elle écoutait distraitement les commentaires que faisait le Basilisk au couple à côté d’eux. Placée derrière lui et ainsi invisible pour l’instant, elle roula les yeux au ciel, puis adressa un clin d’œil au duo vilipendé, continuant à boire. Oui, elle avait beau être pratiquement emprisonnée par sa présence, cela ne l’empêchait pas trouver qu’il exagérait, parfois. Elle avait une trop forte personnalité pour se laisser dominer aussi facilement, et une partie de son âme se récriait à chaque mauvaise parole prononcée. D’ailleurs depuis quelques temps, cela devenait plus aisé pour elle de se contrôler en sa présence, comme si, en même coordination avec sa croissance, sa personnalité encore malléable se durcissait dans son moule définitif. Espérons que ce moule soit le bon.

« Puisque vous me le demandez si gentiment… » fit-elle avec un sourire, lui offrant gracieusement sa main droite gantée pour qu’il l’entraîne sur la piste.

Blabla Date d'inscription : 24/02/2008 Nombre de messages : 754

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« Voyons Sean, tu aurais pourtant du le savoir, ou seulement t’en douter. Qu’imaginais-tu ? Que derrière mes traits de poupée se dissimulait une âme pure et généreuse ? As-tu donc oublié que coule dans mes veines le sang des Serpentards ? Tu m’as désiré Sean, tu as choisi de te lancer dans la partie. Je ne suis pas une de ces filles apprivoisées qui abandonnent leurs cœurs à n’importe quel inconnu et prie le ciel de pardonner leurs mensonges. Je t’ai désiré et te désire encore et toujours. Mais sache que je ne vendrais pas mon âme pour ta personne. Prends-moi comme je suis ou libère moi de ton étreinte. »

« Oui, je m'en remettrai... Après un duel, avec lui. Car ce n'est pas un allongement de dents qui apaisera ma rage. Je veux réduire sa face de sale Kneazle en miettes répandues à mes pieds. Après ça, j'accepterai peut être de t'écouter. »

« Pardon ? » 

« Non mais t’es malade ? Tu te crois au Moyen-âge ou quoi ? Écoutes moi bien Sean Sanctus, tu n’es pas un valeureux chevalier, et tu sais quoi ? Je déteste les gentils chevaliers prêts à vaincre le vilain dragon pour sauver la Princesse en danger. Et tu sais pourquoi ? Car je ne suis pas une Princesse. Je suis le vilain dragon Sean. Taylor est peut-être le plus affreux et haïssable dragon mais je suis de la même espèce que lui. Et je ne te permettrais pas de gâcher la soirée. Quitte à te trainer par la peau des fesses jusque dehors. Et toi Taylor si tu réponds à ses menaces je te promets d’user de sortilèges impardonnables sur ta petite tête de merdeux. »

( désolée, j'ai été longue à la détente x| )

Les minutes passèrent, et Ellie ne trouvait rien de mieux à faire que d’observer les danseurs saouls tomber à la renverse, une coupe de vin à la main. Mais quelle bande d’imbéciles, c’est un bal, merde ! Un BAL de Noël, c’est pas fait pour se saouler comme des vieux cons ! Ellie, quant à elle, n’était pas une grande buveuse d’alcool. Non pas qu’elle n’aimait pas le goût du vin, mais elle avait toujours autre chose à faire. Surtout avec la guerre qui faisait rage à Poudlard. Bien que les temps anciens où elle s’amusait à briser les règles de l’école lui manquaient, elle se battait. Et elle se battait encore, ce soir. Elle se battait, en jetant des regards répugnants aux adultes qui se trouvaient là, qui n’avaient pas leur place. Poudlard était un refuge pour les jeunes. Pour sauver les jeunes. Pour sauver le monde entier de la pénible catastrophe qui régnait, au dehors, en ce moment-même. C’était le seul moyen de stopper la guerre, au château. C’était tout de même ce que voulait Ellie, au plus profond d’elle-même. Retourner en enfance, quand la guerre n’existait pas, quand le seul but était de s’amuser. C’était les adultes qui avaient commencé à se battre entre eux. Les jeunes, quant à eux, n’avaient eu d’autres choix que de se placer dans un clan. Evie McCoy avait eu la brillante idée de créer son propre clan, où les adultes seraient reniés. Tout était de leur faute, en fait.

Ces pensées noires se bousculant dans sa tête, Ellie ne vit pas l’arrivée d’un homme. Un adulte. Si Ellie éprouva aussitôt une colère rouge, elle ne le montra pas. Elle resta impassible, sans émotions, ignorant l’homme qu’elle avait croisé maintes fois dans un couloir.

« Vous ne vous amusez pas, vous ? »

Ellie fut très surprise qu’il lui adresse la parole. Elle ne se retourna pas, ne répondit pas non plus. Il savait pourtant qu’elle était une Centaur, une anti-adultes. Comment osait-il lui parler ? Comme si elle allait perdre son temps à discuter avec un adulte. Ellie ne se montra toute fois pas impolie, et répondit, sans le regarder, un simple « Non », qui signifiait bien clairement que la conversation s’arrêtait là. Elle continua d’observer les gens qui étaient plus nombreux qu’au début, et but une gorgée de vin qu’elle avala doucement, savourant le goût miraculeux.

Pandore m'avait distraite avec ses fables, je me faisais encore avoir par sa faute, et maintenant j'étais ensorcellé! Oui, tout était de sa faute, et elle ne s'en cachait même pas. Quand sa voix indignée s'emporta dans mon dos, je m'arrêtai net avant d'atteindre la porte pour faire volte face, scandalisé par ce que j'entendais. Mais à quoi elle s'était attendue elle, à la fin? Un Magyar à pointes?! Et puis quoi encore? Elle ne pouvait pas se contenter d'une licorne comme toutes les filles? Et on ne lui demandait même pas d'aimer les licornes! Non, on ne lui demandait rien, juste de s'intéresser un peu au mustang qu'elle avait sous ses yeux. Un pur sang, un indomptable... Et elle, elle voulait du dragon? Et si elle l'avait eu, pouvait-on mettre un mord à un dragon? Non. Pas plus qu'à un cheval sauvage. Et j'étais de cette trempe. Loin de ce qu'elle laissait entendre. Bien loin du gentil chevalier servant!
... Même si tu resterais toujours pour moi une princesse, Pandore Harfield, jamais, au grand jamais, je n'en serais réduit à être le gars pendu à ton balcon.

« Écoutes moi bien Sean Sanctus, tu n’es pas un valeureux chevalier, et tu sais quoi ? Je déteste les gentils chevaliers prêts à vaincre le vilain dragon pour sauver la Princesse en danger. »

Elle était en train de dire -ou plutôt, de crier- que je n'étais pas un mec pour elle. Elle comptait me ridiculiser encore longtemps comme ça? D'abord une scène du petit ami, ensuite un semblant d'excuse, pour finalement un tas de reproches. Mais merde Pandore, faudrait savoir ce que tu veux! Trois pas en avant, dix pas en arrière, dont deux sur mes orteils? ça ne marche pas comme ça.

« Toi, pas une princesse ? Tes mots sonnent pourtant comme des caprices et tu essaies de me commander, mais je n'ai pas besoin de ta permission. Tu ne veux pas te laisser aprivoiser, certes, mais n'essaie pas de m'aprivoiser à ton tour. »

Ses paroles résonnaient dans ma tête, m'emplissant de fureur, de rancoeur, laissant un goût aigre dans ma gorge. Et je laissais le flot se déverser sur elle sans même chercher ne serait-ce qu'à l'épargner. « Je suis le vilain dragon Sean. Taylor est peut-être le plus affreux et haïssable dragon mais je suis de la même espèce que lui. » Je n'avais plus envie d'essayer d'amortir ni de prendre sur moi. Pas cette fois. Surtout que celui-ci venait d'entrer dans la salle et de se diriger vers nous à grandes enjambées. J'allais être exaucé, et Pandore n'avait pas son mot à dire là dessus. Seule ombre au tableau, Taylor avait changé de look. -Et quel dommage..! Il était si séduisant avec ses airs de Bugs Bunny...-

« Et tu parles toujours de vous comme si vous marchiez par paires... Des "dragons", charmant... Et bien entends le bien, je n'en ai rien à faire de tes fables. Je ne serais jamais un dragon. J'ai un coeur ! J'ai un honneur ! Tu crois que c'est toi que je défends? Non, c'est lui que je protège. » Dis-je, ne sachant plus vraiment si je parlais de mon coeur ou de mon honneur. « Ramène pas tout à toi, ô Reine des dragons. Je ne t'... »

Et voilà, nous avons un gagnant! Un gagnant qui rempoooorte... Un « tarantallegra » signé Taylor Morrison! J'ai nommé: Moi même! Et je tiens à remercier Pandore Harfield tout particulièrement pour son aide précieuse, sans elle je n'y serais jamais arrivé... Bras et jambes animés magiquement s'agitaient comme pris de folie dans une chorégraphie digne d'une ~~tecktonik~~ danse des plus ridicules. J'essayais de lutter et de retenir mes mouvements mais c'était impossible, et rapidement la foule s'écarta. Malheureusement, une personne ne réagit pas. Si seulement Kyleigh Scanlon avait pu me voir...

Greg se dirigeait vers la sortie Kyleigh à son bras pour lui permettre de prendre l'air et de se remettre ; il comprenait parfaitement qu'il faille un temps d'adaptation à la jeune fille et s'en voulait de ne pas y avoir pensé tout seul. Sa cécité étant un lourd handicap, il aurait dû être plus prévoyant, mais il avait tellement peur de tout le temps faire un faux pas qu'il finissait par passer à côté de l'essentiel. Il fallait qu'il se ressaisisse ! Il ne pouvait pourtant contenir son trouble face à la détresse de la jeune fille, et son impassible tranquillité coutumière se trouvait craquelée par ses tourments. Son coeur battait trop vite et ses poumons ne recueillaient plus tout à fait assez d'air... En somme, il était distrait, c'est pour cela qu'il ne remarqua pas Sean Sanctus fendant la foule avant que celui-ci atteigne la périphérie de sa vision. Et quand il le vit, il s'aperçut tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il se stoppa, le regard rivé sur la démarche rapide du jeune homme, second du camp Veela.

«

»

«

»

Et comme pour appuyer ses paroles, la voix de Pandore Harfield, rageuse, s'éleva dans la salle avant même qu'il n'ait eu le temps de dire un mot de plus. La fureur qui brillait dans ses beaux yeux verts n'était pas chose dont Gregory aurait voulu être l'auteur et en posant les yeux sur Sean il se prit presque - presque ! - à plaindre son infortuné cavalier, dont il vit le bout de la baguette dépasser de sa manche. Fronçant les sourcils, il approcha sa main de la sienne tout en se penchant pour murmurer une parole rassurante à sa cavalière qui n'était pas tranquille et serrait son bras.

«

»

A entendre Pandore Harfield et Sean Sanctus se disputer, il s'agissait d'une de ces histoires de coeurs stupides, probablement un de ces triangles amoureux qui tournait mal et qui par conséquent ne fonctionnait plus, un enfantillage réservé aux jeunes de ce château mais qui pourtant était « Such a pain on the ass » , pensa Greg. Mais il fallait bien avouer qu'il préférait tou de même ça à un conflit de clan concernant la guerre, bien que l'attitude puérile du jeune couple lui tapait assurément sur les nerfs. Il allait se tourner vers Kyleigh pour reprendre son chemin avec elle vers la porte quand, comme une provocation en écho à ses pensées, un sort fusa, percutant un Sean Sanctus incrédule et furieux dont le corps se mit à produire une danse digne d'un pantin désarticulé. Qu'était-ce encore ? Taylor Morrison, le Kneazle, Suzy Preston sur ses talons, venait de s'ajouter au tableau. Il sentit alors la présence de Gillian dans son dos et se tourna légèrement vers elle alors que la foule s'écartait, ne tenant pas à recevoir une main (ou aussi bien un pied) dans la figure. Il lui adressa un regard interrogateur et ce court moment d'inattention fit qu'il réagit une seconde trop tard, pas assez vite pour éviter qu'un mouvement involontaire de Sean ne percute Kyleigh.

«

»

La danse s'arrêta, mais elle était bien la seule, car maintenant pour Greg, au contraire, tout ne faisait que commencer. Il braqua ses yeux sur Taylor Morrison, l'importun à qui l'on devait cette mascarade grotesque, et contint de justesse l'élan de rage qui était monté en lui sans toutefois réprimer le flot de paroles qui avaient affluées à ses lèvres.

«

»

«

»

C'était vraiment qu'une bande de gamins, cette fête avait été faîte pour eux, pour qu'ils s'amusent, qu'ils passent un bon moment tranquille dans la joie et la bonne humeur... Mais non, non, il fallait qu'ils foulent aux pieds tous ces efforts. Il avait fait venir Kyleigh pour qu'elle profite de ce genre de moments, et il n'accepterait pas que quelqu'un gâche ça. Ces troubles-fetes n'avaient rien à faire là. Il voulait bien tolérer la fougue de la jeunesse, car il avait lui aussi eu cette impétuosité dans le sang, mais il y avait des limites à ne pas franchir.

«

»

Greg, tout juste apaisé d'avoir remis les pendules à l'heure, redescendit son bras armé de sa baguette. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il l'avait gardé braqué sur les deux têtes-brulées... Il tourna ses yeux vers Gillian, postée auprès de Kyleigh qui heureusement avait eu plus de peur que de mal. Il chercha dans ses yeux l'approbation de son attitude et comprit qu'elle était prête à intervenir en cas de débordement, d'autant plus qu'il s'agissait directement de deux membres de son clan dont son propre bras droit ! Il riva de nouveau ses yeux sur la piste où personne ne bougeait et allait reprendre la parole quand un sort fusa de nouveau... Sean Sanctus. Ah lui, il avait vraiment perdu une occasion de rester tranquille ! Mais il fallait s'y attendre, de la part de jeunes hommes dont, souvent, la fierté était bien mal placée...

967 MOTS ! =D *trop fière, fufufu* Désolée Lee de la réponse tardive... & j'ai fini les dialogues en français, pour contenter tout le monde, car je savais pas trop quoi choisir. ^^

Ils y avaient ces premiers, aux rêves dépravés à l’esprit débauché, qui avec leur sourire carnassier, fixait de leur regard ténébreux danser leur bien frêle victime dans la valse heureuse que divulguait faussement la musique par dessus les sons des voix. Ces premiers ne lui semblait pas heureux. Il lui semblait avide de dénicher la faille qui ferait crouler les clans sous sa puissance. Les deuxièmes, dans un feint espoir de s’évader à leur réalité délusoire, riait doucement du diable sous leurs paupières argentés. Ils enveloppaient d’un grand baiser la peur qui chantait sur leurs lèvres et le désespoir qui se liait à leur corps. Ces deuxièmes semblaient heureux, mais ne l’était pas. Les troisièmes étaient venus par curiosité, par nostalgie et mélancolie. Ils étaient ligotés, attachés, enfermés dans leur infâme vanité. Leurs corps restaient inertes sous leur volonté et s’habituaient trop rapidement à ces murs protecteurs. La solution leur semblait une leurre proposé par leur voisin. Ces derniers n’étaient pas heureux, ils étaient dérangés.

« Ils ne sont pas heureux. »

Gillian appuya ses mots. Son regard rencontra celui de Damian et ses sourcils se froncèrent délicatement. Une moue se dessinait sur son visage, alors que ses yeux tentaient de transpercer son cavalier par sa raison. Elle avait raison, voulait avoir raison. Elle savait avoir raison. Son regard se posait sur ces visages autour d’elle, ces visages qui dansaient tendrement. Ils avaient l’air heureux. Mais sur leurs lèvres, elle les cru toutes les voir s’interpeller de traîtres. De traîtres lâches, c’est ce qu’ils étaient. Gillian secoua la tête. Elle ne devait pas penser à ça. Elle se contenta plutôt de détailler les expressions de Damian ; un léger rictus sur ses expressions légèrement snob, un soupire agacé, un sourire rassurant. Ils lui parlaient, mais elle n’entendait pas tout. « je suis un peu déçu par votre réponse, (...) ils n’étaient pas là, (...) j’ai ma baguette dans ma poche. » Son attention était attiré par les voix qui rugissaient dans la salle, non loin du couple. Quelque chose se passait, mais elle était dans l’impossibilité de voir l’action qui se déroulait. Elle eut réponse à sa curiosité lorsqu’elle vit un homme danser, puis Gregory et Kyleigh fendre la foule. Tout était flou, trop loin, caché par une masse de corps trop nombreux. Gillian arrêta ses pas de danse en posant ses mains sur le torse de son compagnon.

« Attends moi ici Damian. Il y a Lucky Luke qui s’amuse à danser la claquette. »

Dans cette vie, Gillian se considérait de la troisième catégorie. Elle était une dérangée. La vélane s’échappa vers le danseur qui effectuait une danse digne d’un sort, et comme tout autre gens dans cette pièce, elle savait pertinemment de quel sort il était question. Elle s’étonna qu’aucun sorcier n’est acquiescé le moindre geste afin d’aider le pauvre homme victime de ses propres pieds. La veela fronça les sourcils. De traîtres lâches, certes, qui lui paraissait égoïste. Elle vit de nouveau la silhouette de Gregory traverser l’ample masse de cavaliers et de cavalières. Kyleigh ? Où était-elle ? Gillian parcouru l’assemblée du regard et perçu Kyleigh au moment où un des pieds de Lucky Luke percutait sa pauvre amie. À la course cette fois, Gillian couru vers Lee.

« LEE! Dont worry. I’m here. Are you doing well ? I’m sorry.. I’m so sorry.. »

La jeune femme posa un regard plein de douceur sur son amie et lui prit la main. Non loin de là, Gregory l’interrogeait du regard. L’interrogeait de quoi ? Elle n’en eu aucune idée. Son attention se portait de nouveau sur le bien être de Lee. Sa petite perle. Gillian volait autour d’elle à la recherche d’un mal. Elle parlait comme une mère inquiète, son front se plissait son l’inquiétude, ses lèvres se tordaient en une grimace qui réprimait la colère qui fusait dans ses veines devant cette provocation involontaire qui lui semblait faire sourdine à la politesse. Un soupire de soulagement sortie de ses lèvres entrouvertes lorsque docteur Doyle vue que Lee se portait bien. D’une oreille distraite elle écoutait Gregory sermonné les jeunes importuns. « Eh, tête de noeuds, tu t'crois où là ? Au cas où tu ne serais pas au courant, c'est mal d'obliger les gens à danser, mais si tu tenais tant à danser avec lui : il suffisait simplement de l'inviter ! Et toi, cowboy fringuant, si tu voulais te faire remarquer, tu aurais au moins pu éviter d'embarrasser tout le monde. Et ça vaut aussi pour la furie qui vous accompagne... » Une risette amusé, un petit rire. Elle ignorait si Kyleigh entendait aussi.

« Greg is a good gentleman. I’m glad that you are with him tonight.... »

Gillian souria légèrement à cette remarque, puis poursuivit, Kyleigh avait droit de prendre connaissance des faits qui se déroulaient. La veela prit temps d’observer la scène qui se déroulait devant Gregory. Elle crut reconnaître Pandore, qui dans sa grande robe, semblait rugir des paroles que Gillian n’entendit pas. Non loin d’elle, il y avait Sean, le bras droit de Gillian, et à côté, Taylor Morrison. Gillian lui lança un regard noir.

« There is a... conflict. I think that valiant knight fighthing for their princess. No... For their... big head! This is Sean. And... Taylor. »

Gillian eut un petit sourire. Gregory la regardait de nouveau, cherchant chez elle un signe d’approbation dans son regard. Elle approuva d’un hochement de tête. Ils devaient arrêter le conflit avant que la salle complète ne se tire les cheveux. L’effet fut infructueux. Un sort fusa. Elle poussa un soupire et son regard se posa de nouveau sur Lee, comme aimanté par sa sécurité première. La tenant par le bras, elle l’amena auprès de Gregory. Il prendrait soin d’elle. Gillian risquait de s’immiscer dans la colère des deux dieux. Elle sortit sa baguette et la pointa sur les deux hommes, un après l’autre, formulant un Expelliarmus qui les priverait de leur baguette. Fini les amis.

« Désolé les enfants, on ravale sa fierté et on retourne dans le bac à sable. »

[ MDR. j'espère ne pas avoir un anglais trop mauvais. ]

« Finite incantatem ! »

Enfin quelqu'un avait la bonne -quoi que, peut être pas si bonne après tout- idée de me libérer de l'entrave de ce maléfice grotesque. Peut être avaient-ils attendu avant de me libérer car ils s'étaient doutés que me rendre libre de mes mouvements à nouveau libèrerait aussi ma fureur. Et bien ils avaient eu raison. L'orage qui se déchaînait en mon for avait dévasté toutes les barrières que j'avais dressé pour en empêcher le passage. Mais la frénésie devenait maître, et je fermai vainement les yeux pour garder un semblant de contrôle. Les tempes battantes, les poings et machoîres serrés, la baguette presque incrustée dans ma paume, je saisis des bribes du sermon de ce vieux Greg. Il fallait toujours que Papa Greg remette dans le droit chemin les vilains petits chenapans. « Eh, tête de noeuds, (...) c'est mal d'obliger les gens à danser, (...) il suffisait simplement de l'inviter ! » Un rictus nerveux agita ma lèvre, et je gardais les yeux fermés, pour éviter de croiser le regard de la foule désormais silencieuse -qui n'aurait qu'augmenté ma colère-, tentant de relâcher la pression. « Et toi, cowboy fringuant, (...) tu aurais pu éviter d'embarrasser tout le monde. ça vaut aussi pour la furie qui vous accompagne... » Il commençait à me taper sur les nerfs avec ses discours, celui là. Mon nez et mes sourcils se froncèrent, mes phalanges blanchirent. « Je vous indique la sortie, ou vous la trouverez tout seul ? » Ce fut la phrase de trop, je pus presque sentir mes dents grincer quand elle franchit mes tympans. J'ouvris les yeux, évitant soigneusement Pandore du regard, avant de défier Gregory d'un air effronté, celui-ci pointant sa baguette sur mon torse l'abaissant lentement. Dans le silence, un rire étouffé parvint à mes oreilles. Je vis la bouche de Greg amorcer quelques syllabes, mais son temps de parole était écoulé.

Silencio ! Expulso !

Too late. Le corps bien qu'épuisé par l'effort, l'esprit fatigué de lutter contre le bon sens, la raison, et l'envie de destruction qui s'écoulait par fines gouttes dans mon sang -déjà chaud- mais désormais en combustion spontanée, je passais ma langue sur mes dents, pour braquer mes pupilles foudroyantes sur Taylor qui venait d'être propulsé hors de la salle de bal, me tournant ensuite vers Gregory qui avait perdu la voix.

« C'est assez dehors pour toi, là, Papa ? » Lançai-je en me dirigeant vers un Taylor un peu sonné dans le hall. « Et toi, l'dandy, le prochain sort que tu me lanceras pourrait bien être ton dernier. » Rageai-je, le saisissant par le col -désormais plein de plis très peu saillants, pauvre, ô pauvre dandy-.

J'avais dans l'idée de fermer les portes de la grande salle au nez et à la barbe de tous -pour leur foutre les jetons- et de simplement me tirer après avoir ligotté Taylor au lustre, mais nos deux baguettes s'envolèrent quand une voix cristalline -que j'aurais reconnu entre milles, et me calma comme si j'avais reçu un seau d'eau sur la tête- nous désarma.

« Désolé les enfants, on ravale sa fierté et on retourne dans le bac à sable. »

Oops. Gillian... Elle avait raison, on était pire que des gosses. Je lâchai instantanément Taylor -qui aurait du tomber un peu lourdement, mais Suzy amortit sa chute d'un petit sortilège- et lui lançai un regard quelque peu penaud. Personne ne nous avait encore lâché des yeux; ni elle soutenant Kyleigh, ni Gregory qui serrait les dents, n'ayant visiblement pas du tout apprécié que je lui ferme le caquet. Ma colère se retourna soudain contre moi, et je me sentis idiot de m'être laissé aveugler par la haine, sans voir à quel point j'avais pu décevoir, et à quel point l'incident aurait pu mal tourner... En ce jour de Noël.

« Désolé, Gillian, je ne voulais pas... Et Gregory, pour... Et toi aussi Kyleigh, pardon de... Je... On va s'en aller. » Bafouillai-je, les regardant à tour de rôle, balayant d'une main mes cheveux, ne sachant trop comment rattraper mon erreur.

Le mieux était de se faire oublier pendant un moment. En signe de bonne volonté, je tendis ma main à Taylor encore par terre pour l'aider à se relever -bien que sans m'attendre à ce qu'il la saisisse-.

Kyleigh sentit que quelque chose se passa ensuite, et tout allait foutrement vite. Elle se sentit tout d'un coup inutile, gênante, voire complètement en dehors de l'affaire. On s'affairait autour d'elle ; des gens arrivaient, Greg était près d'elle puis elle le sentit s'éloigner, et Gillian s'approcha d'elle pour l'emmener plus loin, dans un coin, tout en restant près du conflit.

HIM - Eh, tête de noeuds, tu t'crois où là ? Au cas où tu ne serais pas au courant, c'est mal d'obliger les gens à danser, mais si tu tenais tant à danser avec lui : il suffisait simplement de l'inviter ! Et toi, cowboy fringant, si tu voulais te faire remarquer, tu aurais au moins pu éviter d'embarrasser tout le monde. Et ça vaut aussi pour la furie qui vous accompagne...
HER - Greg is a good gentleman. I’m glad that you are with him tonight.... There is a... conflict. I think that valiant knight fighthing for their princess. No... For their... big head! This is Sean. And... Taylor.

Kyleigh ne disait rien, elle tentait de dépêtrer de sa tête les paroles, les mouvements, les cris qu'elle percevait. Greg s'était énervé - tout le monde le connaissait et savait qu'il n'était jamais bon d'énerver Gregory Asselta, ce type monté comme une armoire à glace. Elle restait près de Gillian qui tentait de faire la liaison entre l'invisible et le perceptible. Kyleigh baissa la tête et essuya ses yeux du revers de sa main. Puis elle s'avanca vers la masse - elle espérait qu'ils la verraient et qu'ils s'écarteraient pour la guider, comme simple aide au déplacement, et pas parce qu'elle était intimidante. Gillian l'accompagna dès le moment où Lee avait commencé à s'avancer. Kyleigh évitait au plus de se mêler des histoires qui ne la regardaient pas, mais elle avait entendu Greg jeter un sort, et elle se sentait concernée, désormais. Un sortilège fusa, prononcé par Sean Sanctus. Lee sentit son sang se glacer, et elle s'avanca d'un pas aussi déterminé que si elle avait recouvré la vue.

SEAN - C'est assez dehors pour toi, là, Papa ? Et toi, l'dandy, le prochain sort que tu me lanceras pourrait bien être ton dernier.
LEE - STOP IT RIGHT NOW, SEAN SANCTUS ! Can you just, like, shut up your face, and act like an ADULT ? I didn't remember American boys had so much FREAKIN STUPID PRIDE ! I'm sorry Greg but as soon as you took your wand, I felt concerned.

C'était la goutte d'eau... elle avait senti Greg se faire toucher par le sortilège prononcé par Sean comme si elle avait été capable de le voir. Et elle ne voulait pas manquer les éléments du conflit juste parce qu'elle ne voyait pas où elle mettait les pieds. Elle ne voulait pas être écartée parce qu'elle était différente. C'était tellement stupide. Elle serra le bras de son ange gardien.

HER - Désolé les enfants, on ravale sa fierté et on retourne dans le bac à sable.

Kyleigh sentit l'atmosphère se tendre légèrement. Mais ils étaient silencieux, on n'entendait que la musique du bal en fond et les autres élèves parler ; ils n'avaient pas remarqué le conflit jusqu'à ce que Greg intervienne. Lee l'avait entendu. La salle avait été curieusement silencieuse lorsque Greg avait commencé à s'en mêler. Puis elle tira légèrement sur le bras de Greg - qu'elle avait du mal à serrer même avec ses deux mains frêles...

LEE - Er - I'm goin' out. Meet me outside.

Lee s'éloigna alors, marchant lentement mais prudemment, essayant d'alerter les derniers danseurs pour qu'ils ne la bousculent pas. Si tout était terminé, alors elle n'avait plus de raison pour rester à l'intérieur. Gillian et Greg s'étaient occupés de l'affaire. Une embrouille de mecs se disputant Pandore Harfield, d'après Greg. Sean Sanctus - l'autre Américain, soit-dit en passant - et Taylor Morrisson. Elle ne connaissait pas ce dernier, mais elle estimait qu'un conflit au bal de Noël n'était pas le meilleur contexte pour faire connaissance. "Désolé, Gillian, je ne voulais pas... Et Gregory, pour... Et toi aussi Kyleigh, pardon de... Je... On va s'en aller." Sean avait fini par écouter les sages paroles de Gillian, mais Lee ne l'entendait presque plus.

Alors qu’il danser tranquillement, quelque chose se produit attirant alors l’attention de Gillian. Elle se détacha de lui demandant d’attendre ici. Le jeune homme ne compris pas sur le moment. Il la suivit du regard, puis la vit s’approcher d’un groupe, qui faisait des misères à une pauvre jeune fille, qui faisait sûrement parti du clan de Gillian. Il s’avançait par mit la foule, il aurait voulut faire quelque chose, car la jeune fille attaquer était une Veela, et les veela ayant en quelque sorte les même conviction que Les basilisks, il ne pouvait laisser passer ça. Le jeune homme remarqua également que la fille en question sembler être atteinte de cécité. Il je ta des regards glacial sur les responsables. Et comme ce n’était pas assez après que Gilian et le cavalier de la jeune est dit quelque chose, Damian en rajouta une couche.

« Vous devriez avoir honte de vous attaquez à plus faible que vous ! Vous êtes si nul que ça pour osez affronter quelqu’un de votre niveau ? »

Il les regardait, puis il s’approcha de Gillian qui était vers son amie, et s’adressa alors à la jeune fille, pour une fois Damian faisait preuve de gentillesse. Puis saisissant la victime par les épaules il lui demanda avec douceur.

« Mademoiselle, vous allez bien ? »

Puis il sorti sa baguette, et la pointa sur les deux garçons, lança alors un sort :

« Incarcerem ! »

Des cordes jaillir alors de sa baguette, et vinrent emprisonner les responsables. Puis il se tourna vers Gillian et lui dit alors laissant sa baguette pointée sur les deux idiots.

« Je crois qu’on devrait les exclure du bal pour la soirée. Quand dis tu ? Sa éviterait d’autre débordement comme celui-ci. »

Il se posa à côté de Gillian, posant alors son bras sur ses épaules avec un naturel dont il ne s’était pas rendu compte. Il regardait les autre autour d’eux, s’adressant à eux avec un regard qui vous figer sur place il leur dit.

« Le spectacle est fini ! »

Déjà que le bal n’était pas très gaie cette petite altercation sembler avoir refroidi l’ambiance est gâcher le reste du bal, il se retourna vers Gillian et lui demanda alors en guettant autour de lui.

« Que fait on maintenant ? »

HJ - Désoler, c'est vraiment pourri -_-"

Le bal de Noël… jolie invention… plutôt stupide oui… d’accord j’ai appuyé cette proposition à plusieurs reprises, j’adore les bals, c’est l’occasion d’oublier tout le reste, de se retrouver tous ensemble sans haine de camp. Mais alors pourquoi je traîne des pieds pour y aller ? Pourquoi le bal est déjà commencé et que je viens à peine d’enfiler ma robe ? Peu être parce que je suis un chef de clan et que je sais que toutes les rancoeurs qui nous anime ne peuvent pas être oublié si facilement, et que même si nous ferons tous plus ou moins bien semblant, des regards seront là, des allusions, des chuchotements. Ces moments là peuvent paraître porteurs d’espoir, c’est d’ailleurs ce que je m’évertue à montrer et à faire croire à tout le monde, mais finalement ce ne sont que des simagrées qui permettent à la plupart d’entre nous de passer une agréable soirée.

Je n’ai pas de cavalier, j’ai dit non au personne qui m’on demandé, ils ont tous trouvé quelqu’un d’autre sans trop de difficultés. Certaines personnes me prennent en pitié, certains de mes amis se sont même sentis obligé de m’inviter. J’ai de très bons amis, mais je le sais, je n’arriverai pas à profiter de la fête comme les autres et même si j’avais voulu y aller avec quelqu’un je ne sais pas avec qui… La perspective de voir Sacha dansait avec d’autres pimbêches de son clan ne me réjouit pas non plus. Mais j’y vais tout de même, il y aura Ivy qui est d’ailleurs ravie, David, à qui j’ai promis une danse, tous les autres chefs de clan. Et puis ça permet de ne pas passer la veillée de Noël seule et de ne pas trop penser à mes parents et à Zac et au traditionnel veillé de Noël que nous passions tous ensemble avec la famille. Noël sans la famille ce n’est pas Noël, le joli sapin que les Unicorns ont dressé dans leur repère ne suffit malheureusement pas. Bien entendu à cette période il existe une cohésion particulièrement forte entre nous, mais il manque quelque chose. Oui bon je suis un peu nostalgique comme chaque année, mais il faut que je me fasse violence, je vais y aller, saluer et tenir la discussion à un peu tout le monde, papoter avec Ivy, m’amuser avec David et m’éclipser discrètement.

Je saute à pied joint dans la salle de bain et tâche de m’arranger un minimum. C’est pas gagné. Mes cheveux sont complètement décoiffés, un bon coup de brosse. Ça va un peu mieux. On attache tout ça avec ce qui nous tombe en premier sous la main, étonnant ça rend presque bien. Un collier, celui de ma mère, un brin de gloss et de mascara, quelques paillettes, et faut y aller. Tenir la tapisserie et montrer aux autres qu’on est bien là et qu’on est ouverte et heureuse de parler à tout le monde, j’ai un problème certain avec l’hypocrisie, même l’hypocrisie déguiser qui nous pousse à être gentil entre nous, mais je ne ferais pas ma forte tête, je sais que nous en avons plus que besoin. Un peu de paix, enfin.

Il n’y a personne dans les couloirs, je dois être sacrément à la bourre. La pièce est magnifique, le fruit de tout notre travail. La fête bat son plein, quelques regards se posent sur moi je m’excuse d’un sourire de mon retard. Déjà tout le monde me saute dessus pour me saluer, puis tout le part aussi vite qu’ils étaient venus. Je me mets à chercher Ivy du regard sans succès, elle doit être avec son cavalier. Je me dirige vers le bar pour prendre un petit verre, boire pour oublier ma solitude que j’arrive pourtant si bien à cacher, c’est toujours mieux qu’oublier de boire, il parait… m’enfin ne nous emballons pas, va y doucement sur la boisson, ce n’est pas comme si tu avais l’habitude. Il faut continuer ma ronde et aller voir tout le monde, je m’exécute, ce n’est pas comme si j’avais quelque chose d’autre à faire. Ça fait tout de même plaisir de les voir tous. Je glisse sous les regards mauvais que l’on me lance et je réponds avec modestie aux compliments. JOYEUX NOËL !

un bruit en sourdine,une voix basse lointaine, très lointaine. emprisonné sous sa couette de plume, rien ni personne ne pouvait l'atteindre. il a des matins où on resterait toute sa misérable vie enfermée dans sa prison de plumes protectrices. et jacobs avait cette impression ce matin. il aurait voulu être tiré de son sommeil par l'odeur du café et une musique douce. pas quelqu'un le remuant comme une saucisse de strasbourg a peine cuite. non, jasper jacobs n'était vraiment pas du matin. il se retourna dans son lit confortable. son crâne lui faisait un mal de chien avec la soirée d'hier. jaspilliere avait l'impression que son crâne était enfermé dans un étau dix fois trop serré. il n'aurait pas du abusé des bonnes choses. même la perspective d'aller recueillir un peu de nicotine ne réussissait pas à le tirer. il voulait rester enfermer au paradis, dans son paradis où aucune obligation et aucune exigence n'était de mise. ne pas sortir. ne pas faire entrer les deux mondes en contact. pas maintenant. il sombra a nouveau dans le sommeil.

" Jasper, il suffit. Tu vas rater le bal. En plus, t'es resté toute la journée au pieu. Lève toi jasper. Le bal débute d'ici vingt minutes."

Alors c'était donc vrai. il avait passé toute une journée sous la couette, dans les bras de Morphée. une journée gâchée. son repos n'avait pas été efficace. il était assez préoccupé ces derniers temps par beaucoup de choses inutiles. il devait se lever. leah l'attendait, il lui avait promis de l'accompagner au bal en amis et en parfait gentleman il n'avait pu refuser. le captain était comme sa petite sœur. jamais il ne pourrait être plus que des amis, bien que leur complicité semblait suspecte à plus d'un.
il se tira difficilement de son lit. il aperçut son reflet dans le miroir. il était affreux, de larges cernes violettes encadrées ses yeux vifs. le dortoir était vide. il remercierait gael plus tard de l'avoir tirer du lit. pour le moment, il devait être présentable, du moins a peu près. et être à l'heure.
ah gael...il lui avait laissé un café noir tout pret tout chaud sur le coin de sa table de nuit et une cigarette. on reconnaissait les vrais amis. jacobs alluma donc sa clope et prit alternativement une latte et une gorgée de café qu'il avala le plus rapidement possible sans se bruler. malheureusement, il se brula a plusieurs reprises la langue et la cendre se répandit au pieds de son lit. il sauta sur ses pieds et nettoya la cendre d'un coup de baguette. il camoufla aussi ses cernes, sinon leah l'aurait harceler jusqu'à tant qu'il crache le morceau sur ses tracas ou sur le pourquoi il avait dormis près de quatorze heures cette après-midi.
il coiffa nonchalamment ses cheveux cendrés et enfila son costume de soirée gris perle. il fourra son paquet de cigarette dans sa poche et sa fiole de rhum. sourire dans le miroir. il repositionna son nœud pap'. il était fin prêt lorsque vingt heure retentit. merde. il était en retard, comme a son habitude.
il dévala les escaliers, baguette en main. leah allait encore râler, mais il n'était jamais à l'heure. une véritable maladie. il ne doutait pas de n'être trop parfait, de s'être mal habillé, de ne pas faire un grand effet. il n'en avait que faire. tout ce qui comptait était son amusement personnel. et celui du captain en cette soirée aussi. il n'en avait que faire des clans, ce soir n'avait pas d'importance.
il voyait le bout de l'escalier. il arrivait enfin au bout. hallelujah. la délivrance suprême de sa course effrénée. leah le regardait de ses yeux bruns, une moue exaspérée. elle leva les yeux au ciel. comme a son habitude, la ponctualité était un mot inconnu pour jacobs.
« Jasper. Tu es très élégant. »
« Comme toujours. »
Leah n'était pas jolie, elle était sublime, le mot fétiche de jaspillère. Resplendissante. Si ce n'était pas le captain, jasper n'aurait eut aucune gène. en temps normal, leah était déjà très jolie, très attirante avec son attitude positive optimiste et joyeuse. mais là, elle était merveilleusement sublime. jasper aurait même cru qu'elle sortait d'un conte pour gosses avec des princesses.
« Oh mon dieu, je vais faire des jaloux. Je suis sure qu'on va attenté a ma vie pour me voler ma place. Tu es tout simplement merveilleuse, sublime. J'arrêterais ici les adjectifs. Tu es simplement hors du commun. Et je suis heureux d'être dans l'éclairage de ta lumiere. »
La musique parvint aux oreilles de jaspy. et comme tout bon gentleman, il invita leah à entrer à l'intérieur. entre temps, il croisa furtivement le regard mauvais de cromwell. serait-ce de la jalousie ?
La salle de bal était juste merveilleuse, décorée avec gout, sublime comme l'était cette soirée kitsch. Le fond sonore aux accents de jazz faisait planer une atmosphère de détente. avec le retard je jaspy, quelques groupes s'étaient déja formés dans la salle. jj passa la salle au crible et aperçut plusieurs de ces amis. il irait les voir plus tard dans la soirée.
« M'accorderais-tu cette danse princesse Culligan? »
Ce sourire de satisfaction ne quittait plus les lèvres de jacobs. Ce bal était un extase. Il ne manquait plus qu'un verre de vin rouge et tout serait parfait.

Blabla