~*~ Thilanne Morel_come_back

I- When I was a child

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Mon nom est Lestrange. Par un malheureux concours de circonstance me voilà ici devant vous sous le nom de Morel. Mon histoire est longue et je tâcherais de vous en épargner les détails. Mais j’ai gardé le silence trop longtemps. Ma bouche ne peut pas tenir cousu plus longtemps, je veux vous montrer ce que vous n’aimez pas voir, je veux vous montrer ce que je suis devenu, je veux vous montrer ce que ce monde à fait de moi…

Pourtant je pensais avoir réussit à m’en sortir, plus d’une fois, mais j’ai été rattrapé, par quoi je ne sais pas exactement je vous laisse en juger par vous-même.

J’ignore complètement si je suis née un jour de beau temps, je sais juste que je suis née à trois sous le temps de Rodolphus Lestrange, l’année 2043. Nous étions des triplets. Il y avait Anna, Liam et moi Thilanne. Nous nous ressemblions tout trois énormément, mais une chose nous différenciait pourtant. Deux d’entre nous étaient atteint d’une grave maladie que même les sorciers ne parviennent pas à éradiquer. L’empoisonnement par son propre sang. Les heureux gagnants étaient mon frère Liam et moi. Notre propre sang nous empoisonnait. Le moindre effort physique provoquait un afflux de sang plus fort qui nous était insupportable. Spasmes, crise de douleur, problème de respiration, battements de cœur irrégulier, tout cela était notre quotidien. Liam était beaucoup plus atteint que moi par la maladie. Cette foutu maladie. Cette faiblesse, faiblesse qui était impardonnable chez les Lestrange. Notre famille avait une façon très particulière de voir l’éducation des enfants et la vie de famille d’une manière générale. Nous vivions sous le même toit que mon oncle et sa famille. Dans un très grand manoir dont nous ne sortions jamais, personne n’avait le droit de sortir à part nos pères. Nous vivions donc cloîtrés. Notre éducation, nos parents seuls, pouvait nous la dispenser. Pas besoin d’école ou de contacts extérieurs. La famille Lestrange était sensé être une famille au-dessus des autres, je compris plus tard que c’était à cause du prestige du à son sang. Nous devions tous être parfaits, on nous avait déjà prévu un avenir prometteur. Et la maladie dont nous souffrions Liam et moi était une tare, un boulet pour notre famille. Les nuits étaient toujours très courtes, Liam pleurait toutes les nuits. Ma mère était à cran, mon père n’en pouvait plus. Si bien qu’en novembre 2048, Rodolphus J. Lestrange commis l’irréparable. J’avais cinq ans et j’assistais au meurtre de mon frère, qui avait eut pour seul erreur de souffrir un peu trop cette nuit là. Je me souviens que je l’entendais gémir dans le lit à côté. Dans la chambre, ma sœur, mes cousins et moi, nous savions tous que s’il continuait papa aller être en colère. Je suis allé dans son lit pour le rassurer. Parfois il fallait juste poser une main sur son torse pour l’aider à contrôler sa respiration et ses spasmes. Mais ce soir là ce fut sans effet. Mon père entra en trombe dans la chambre ma mère hurlant derrière lui de se calmer, il n’alluma même pas la lumière, il se contenta de regarder lequel de nos deux visage était ruisselant de larmes, c’était celui de Liam, il me poussa hors du lit sans ménagement et je vis alors un éclair vert se ruer sur mon frère. Mon père sortit de la chambre comme si ne rien été, ma mère pleuré, il me semble, il se contenta de lui dire « on s’en occupera demain matin ». Je suis retourné dans le lit de Liam après leur départ, Liam ne pleurait plus, il ne souffrait plus, mais son torse ne se gonfler plus du tout, il ne respirait plus et son corps était dur et froid, je me suis endormis près de lui et à mon réveil, il n’était plus là.

Ce matin là, j’entendis vaguement que mon frère était mort des suites de sa maladie. Mais ma mère décida de se débarrasser de moi, pour me protéger de mon père, c’est du moins ce que j’arrive à me dire maintenant avec du recul. Je me suis donc retrouver dans un orphelinat moldu de Londres. Je mentirais en vous disant que c’est cette expérience de mon enfance qui m’a traumatisé, car à part cela j’ai eut une enfance heureuse, du moins une fois que j’ai quitté le manoir Lestrange, et puis j’étais jeune, cela m’a marqué mais ça m’a donné envie de me battre et d’être quelqu’un de bien.

II- I was a Jedi

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Dans cet orphelinat j’ai rencontré Hyppolite, un petit garçon de trois ans qui était arrivé le même jour que moi. Nous sommes rapidement devenu inséparables tous les deux. Je le considérais comme mon frère. Un jour Fiona Morel, une jeune anglaise stérile et son mari Amaury Morel un français, vinrent à croiser notre route. Visiblement nous les avons conquis car malgré ma maladie, ils nous adoptèrent tous les deux. C’est ainsi que je me retrouvais dans une famille aimante en France. Et je devins Thilanne Morel. Les Morel étaient des gens extraordinaires. Je ne pense pas avoir un jour était aussi heureuse qu’avec eux. Ma maladie reculait à vue d’œil, j’allais de moins en moins à l’hôpital alors que j’étais dans un monde de moldus. Je passais des moments merveilleux, tous les bons souvenirs de mon enfance. J’ai beaucoup évolué, je suis devenue une fillette ouverte, curieuse et bavarde, charmeuse et malicieuse. J’avais la soif d’apprendre et la soif de vivre. Les Morel que je considère comme mes vrais parents ont toujours été franc avec nous à propos de nos familles. A mes dix ans je reçu une lettre de Beaubâtons, l’école de sorcellerie française. Ce fut un choc pour ma famille, pas tant pour moi, comme vous vous en doutez. J’étais passionné par les livres, une élève très studieuse.
Tout aller pour le mieux dans le meilleurs des mondes, jusqu’à ce que je reçu une lettre. C’était le jour de mon anniversaire, cette lettre venait de mes parents. Ces derniers avaient eut vent des progrès de leur fille tant contre sa maladie qu‘à l‘école, et ils me proposèrent un entretient. J’acceptais par curiosité. A cet entretient, il y avait ma sœur Anna, elle était exactement comme moi, à part qu’elle dégageait une froideur terrifiante pour une jeune fille de son âge. Ce fut des retrouvailles tout ce qu’il y a de plus officiel et distant. Avec même des excuses, ils auraient paniqué à cause de sa maladie, mais à aucun moment il n’a été question d’un frère. Mon passé me rattraper, j’avais presque oublié cette période de ma vie. J’osais à peine répondre aux questions que l’on me posait. Mon père me proposa de venir vivre avec eux et de quitter l’école comme ma sœur, mes parents m’apprendraient soit disant tous ceux qu’il y avait à savoir, je m’y opposai fermement. Ma mère me proposa alors de venir étudier à Poudlard pour pouvoir avoir l‘œil sur moi. J’acceptai à condition de retourner chez les Morel pendant les vacances. Après tout cela ne changerait rien Beauxbâton ou à Poudlard. De plus la plus grande école de sorcellerie au monde, ça ne se refuse pas. J’arrivais donc à Poudlard pour ma cinquième année. J’ai été réparti dans la maison Serdaigle.
Que du bonheur j’avais des tas d’amis. J’étais apprécié pour ma gentillesse, j’étais une jeune fille agréable avec qui on aimait passer du temps. Toujours très positive passionnée, et prête à tout pour aider les autres. J’ai été capitaine de Quidditch, Préfète de Serdaigle. Je me suis engagée corps et âme dans la lutte contre Voldemort avec quelques amis, nous avons réussit à le mettre en déroute plus d’une fois. J’ai même repris la tête du mouvement de résistance, pendant un temps. J’étais engagée, ça me manque un peu. Mais juste un peu. Et j’ai été amoureuse aussi. Ça m’est arrivé une seule fois et ça m’a largement suffit. Il s’appelait Magnus Floyd. Au départ nous avions des rapports particuliers, ambigu puis je suis tombé sous le charme. Je me suis laisser séduire bêtement, maintenant ça a bien changé, c’est moi qui séduit, c’est beaucoup moins dangereux. C’était un homme de sang, comme je les appelle, nous étions trop différent en quelques sortes. Nous avons fini par nous disputer. Un jour il a du prendre la fuite dans le cadre de la lutte anti-voldemort et quand il est revenu nous nous disputé comme jamais je ne m’étais disputé avec quelqu’un. Il m’a fait pleurer, plus jamais. Une autre m’épreuve à laquelle j’ai du faire face à Poudlard. Mes parents biologiques on voulu que je reprenne leur nom pensant me faire rentrer dans le bon moule cette fois, j’ai refusé fermement. Ils ont insisté j’ai toujours refusé. Les Morels et Hyppolite ont été tué. Une mort mystérieuse à quelques secondes d’intervalle à peine… difficile à avalé, mais je n’étais pas encore majeur et les Lestranges ont réussit à réobtenir ma garde. Malgré tout ce que j’ai pu dire ou faire. Je me sentais coupable. J’étais à nouveau seule, j’ai beaucoup souffert à ce moment là, heureusement que mes amis étaient là. J’ai réussit à remonter la pente. Plus déterminé que jamais et plus haineuse qu’il n’est permis envers ma famille. Les vacances d’été furent un véritable calvaire, une chance j’étais majeur l’année suivante et plus jamais je ne voulais entendre parler d’eux.

II- And I die

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Après une scolarité brillante à Poudlard, j’ai intégré une grande école de journalisme pour réaliser mon rêve. Tout se passait bien, même si je me sentais un peu seule. Je me suis beaucoup concentré sur le travail ignorant les tentatives des Lestranges pour me « récupérer ». De toute manière ils n’avaient plus rien pour me faire tomber maintenant, ils m’avaient tout prix. C’est comme ça que j’ai compris que j’étais une fille brillante, car ce n’était certainement pas par amour qu’il voulait m’avoir près d’eux. J’ai refait un stage à Poudlard pendant mes études, j’y ais revu Magnus et Lola une fille que j’avais énormément estimé avant de la voir sauté sur Magnus quelques jours à peine après notre rupture. Ils allaient se marié, ça m’a rappelait à quel point j’étais vide si on m’enlevait mes études. Mais heureusement j’avais ça. Je suis sortit majeure de promotion, et j’ai pu commencer à travailler, j’étais une jeune journaliste pleine d’avenir, pétillante en apparence mais pleine de rage, je n’étais qu’une bombe à retardement et j’ai explosé. Et je n’étais pas seul, le monde aussi manquait d’exploser à chaque instant des guerres entre les sangs purs et les autres. Un jour pourtant j’ai couvert un de ses événements pour le journal pour lequel je travaillais. Et devinez quoi, ma famille était dans le lot, une « bataille » officieuse entre deux familles. Ce soir là, on m’a confondu avec ma sœur et je me suis retrouver plus impliqué que je n’aurais voulu l’être. J’étais avec eux, ma sœur a fini par me tomber dessus, et là les insultes ont fusé. Il y avait une rage indescriptible entre nous. La tension montait. Nous étions un peu plus loin qu’au lieu même du conflit mais entre nous c’était encore plus fort. Je me souviens avoir tenté lui rappeler le soir de la mort de Liam, après un long silence elle m’a répondu « ce fut aussi agréable que de voir ton cher Hyppolite me supplier de lui laisser la vie sauve » j’ignore totalement ce qui m’a pris, la rage, la haine, la douleur, je n’ai pas réussit à me contrôler, j’ai tué ma sœur.
A partir de ce moment tout à basculer, je me suis enfuit. J’avais tué la plus grande fierté de mon père. Je ne parvenais pas à empêcher mes larmes de couler. Qu’avais-je fait là ! J’avais 23 ans et je venais de foutre ma vie en l’air, comme j’avais toujours si bien su le faire. J’ai abandonné ma carrière de journaliste, j’ai démissionné, j’avais l’impression de sentir la rage de mon père partout. J’ai utilisé d’autres noms. J’ai joué à être d’autres personnes, mon rôle préféré la poupée de luxe qui s’entiche d’un homme riche, la couverture idéale personne ne vous demande quoique se soit à part de faire des jolis sourires. J’ai profité de pas mal de ses hommes pour pouvoir obtenir ce que je voulais, la plupart du temps c’était des renseignements sur ma famille. Mais on ne peut jamais fuir éternellement un des hommes de mon père m’avait trouvé. Pas n’importe lequel, je le connaissais c’était mon cousin, c’était un vampire. S’en est suivit une course poursuite comme dans les films. Ma fins était proche, mais ça faisait un certain temps que je m’y attendais, c’était presque un soulagement, pourtant je continuais à tenter de fuir, de toute façon je savais qu’il me rattraperait, la nuit aller tomber, ses sens allait être démultiplié, il me tuerait. Je continuais juste à courir pour sauver l’honneur pour faire comme si, j’allais mourir, comme une moins que rien, sans rien laisser derrière moi. Et ça arriva au détour d’une rue je sentis sa main se poser sur mon épaule et me projeter contre un mur que j’heurtais brutalement. Je tentais d’attraper ma baguette, il me cassa le bras. Il était tout proche de moi, il était terrifiant, il semblait si maigre et était pourtant si fort. Il n’avait rien besoin de me dire, il savait que je savais pourquoi il était là. Il me tira par les cheveux pour me découvrir la nuque et je sentis deux pointes s’enfoncer dans ma nuque. Je sais comment marche les vampires, je les ai souvent étudié, je sais qu’il sucera jusqu’à la dernière goutte de mon sang et que je mourrais. Le seul moyen pour vivre serait que je boive son sang à lui, mais ainsi je deviendrais vampire. Je souffre, je sens mes forces m’abandonner. Peu à peu, ça ne fait rien, je suis prête. Pourtant alors que je sentais mon corps devenir froid que je dissimulais difficilement les choses autour de moi, j’ignore encore pourquoi, mais j’ai attrapé son épaule, je l’ai mordu et j’ai aspiré. Deux gouttes on suffit, il arrêta immédiatement son œuvre. Je m’évanouis. J’avais fait de moi un être immortel. Faible le jour et danger mortel la nuit. J’étais une sorcière, je serai un vampire. Pourtant je voulais mourir. Mais il y a quelque chose en moi qui s’y refuse, j’ai comme un don pour la survit.
Je me suis réveillé dans un grand lit. J’avais été recueilli par je ne sais pas trop qui, j’avais le bras dans entouré de bandage. Je suis devenu un monstre. Je séduis en ment pour m’amuser et obtenir ce que je veux, on me connait sous les noms de Vesper, Rose, Eve… La seule chose que je veux maintenant c’est du sang, pour survivre, je ne suis là que pour servir mon propre intérêt, condamné à avoir 23 ans toute ma vie. Je ne suis pas mauvaise ou méchante, je ne tue pas plus que ce qu’il me faut pour vivre. Je tue très rarement pour dire vrai. Je suis une solitaire qui évolue en dehors du monde. En cette année 2078, je sais ce que notre monde est devenu, mais je n’en fait plus partis, la guerre à commencer, cette guerre m’ennuis, tout m’ennuis, j’essais de tromper mon ennuis par plus de décadence, sans y parvenir pour autant. J’étais promis un à tout autre avenir, mais les choses sont ainsi, je retourne donc là où mon ancienne moi état à son apogée, c’est instinctif, comme un retour aux sources. Sans compter que c’est le seul endroit où je serais en sécurité, car oui, je suis devenue lâche entre autres choses, oui et j’aime ça, un peu égoïste aussi, quand on est seule, ça arrive souvent. Je suis facilement achetable, je n’ai aucune intégrité, je sais que trop bien ce que c’est. C’est ce qu’il y a de plus dangereux et de plus réducteur à la fois. Je ne m’encombre plus de vertus. Et vous verrez ça vous passera aussi…

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Blabla