Chapitre Premier

Je m’appelle Angélique Evigan. Mes amis m’appellent Angie ou encore Angel, rien de bien original. Mes ennemis m’appellent Evigan. Je suis une petite blonde aux yeux marron au sacré caractère. En tout cas c’est ce qu’on me dit le plus souvent. Ma mère s’appelle Mary, elle est issue d’une famille sorcière traditionnelle un peu vieux jeu. Mon père, que j’appellerais mon géniteur, vous comprendrez pourquoi par la suite, est un sorcier de sang mêlé, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des idées très arrêtées sur ce que doit être la pureté du sang, allez comprendre pourquoi, il s’appelle Hans Swan. Je suis donc née vous l’aurez compris avec le nom Angélique Swan. Je vais vous raconter mon histoire.

Le 15 mars 2062, je vins au monde, dans une famille aimante. J’étais très entourée. J’étais fille unique, mais j’ai grandit avec mes cousins du côté de ma mère, enfin surtout un cousin, Zach. Le père de Zac était un moldu et malheureusement pour lui Zac n’avait pas hérité du don magique de sa mère, ce qui faisait de lui le paria de la famille, mais à l’époque je ne voyais rien j’étais insouciante et jeune.

Si je suis là, c’est pour vous raconter les moments important de ma vie, je ne peux donc pas passer à côté de mon seul et unique amour.
J’avais cinq la première fois que je l’ai rencontré, lui avait un an de plus que moi. C’était un ami de mes parents. Il a été mon meilleur ami, mon soutient pendant toute mon enfance, je n’ai jamais réussit à lui dire ce que je ressentais pour lui, idiot, comme toujours. Toutes les filles ont un garçon dans ce genre, notre premier amour, un amour sincère et innocent, qu’on a trop peur de partager de peur qu’il disparaisse, un amour trop fragile. C’est en général celui a qui vous tirez les cheveux, celui que vous asperger d’eau en été, celui avec qui il vous arrive de vous battre, amis aussi et surtout celui avec qui vous partagez votre goûté, celui qui vous offre votre première bague, en plastique certes, avec un cœur rose moche dessus, mais cette bague vous l’avez toujours dans votre boîte à bijou. Vous vous marier pour jouer et lui dit à son père qu’il n’aime pas les filles de toute façon, qu’il se mariera jamais. Dans votre coin même réaction avec au fond de vous l’espoir de vous marier avec votre chéri. Je suis sûre que pratiquement toutes les filles imaginent parfaitement de quoi je veux parler. Ce garçon, qui est aujourd’hui un jeune homme je l’ai aimé, je l’aime et je l’aimerai certainement encore longtemps…



2072, mes parents se disputent une fois encore je sens que leur couple va mal, très mal et ceux qui devait arriver arriva, divorce. J’avais 10 ans et je faisais face à ce qui n’est jamais évident pour un enfant voir mes parents se déchirer pour moi. On m’a demandé de témoigner durant le procès, ma mère a obtenu ma garde et mon père m’en a tenu entière responsable. « Elle a choisit sa garce de mère ! » il refusa même le droit de garde qui lui été accordé. Ça n’a pas été la période la plus joyeuse de ma vie, ma mère était à cran. Sa famille ne l’aidait pas beaucoup, elle lui en voulait de s’être séparé de l’homme si respectable qui se faisait appeler mon père. Ma mère se sentait seule et j’étais la seule personne à ses côtés, donc forcément elle m’en voulait, je lui en voulais… cercle vicieux interminable. La mère de mon grand amoureux m'a beaucoup aidé la mienne dans cette période, elle venait souvent la voir et moi je m’amusais avec Lui. Un peu plus d’un an après nous avions roulé notre bosse ensemble, bien sûr tout n’était pas rose comme pour tout le monde, mais on s’en sortait très bien je trouvais! Nous avions nos petites habitudes, la soirée fille du mardi soir avec crème glacé et nutella, pyjama et vernis à ongle, tellement cliché mais tellement agréable. Je voyais toujours mon cousin préféré, chez lui non plus ça n’allait pas bien. Sa mère et son père se déchirait à leur tour, mais pour une raison particulière, Le père de Zac reprochait à ma tante de délaisser et d’être sans merci avec Zac car il n’avait pas de pouvoirs magiques, d’après ce que Zac me disait ils avaient parfois l’un envers l’autre des paroles affreuses. C’est ainsi que Zac devint également fils de parents divorcé. La famille de ma mère lui avait complètement tourné le dos à ce sale moldu et son fils impur ! Ma mère a donc soutenu le père de Zac. Bien entendu la famille de ma mère refusait tout contact avec nous, c’était bien fini, déjà ma mère avait divorcé d’avec un sorcier très respectable et en plus elle s’apitoyé sur un moldu. Après quelque temps, mon oncle et Zac vinrent habiter à la maison avec nous. C’était très particulier et j’ai mi du temps à comprendre que mon oncle devenait mon beau père et mon cousin mon demi-frère. Une fois le mal aise passé, et ce fut assez rapide car j’adorais mon oncle et mon cousin, nous commencions tout doucement à former une famille unie. Mon oncle jouait mieux que mon propre père le rôle de papa. Je regrettais cependant une chose, la magie faisait nettement moins partie de notre vie de tous les jours. Pour rompre une fois pour toute avec la famille de ma mère, ma mère et mon oncle ont décidé de déménagé, c'est ainsi qu'en court d'année je me suis retrouvé à Londres. Mon oncle avait beaucoup de famille en Angleterre, une famille super, qui nous intégra facilement, le train train commençait à s'installer. Mais tout ça aller changer.

Chapitre 2

2074, l’année de tous les changements, l’existence des sorciers révélée au grand jour. La peur se lisait dans le regard de ma mère le jour où cela c’est produit. Mon beau-père, lui n’avait pu contenir sa joie. « Enfin… » Avait-il soufflé. Pour ma part, j’aurais été incapable de crier de joie ou de peur. Mais tout avait effectivement changé. La majorité des sorciers avaient une peur bleu des moldus et refusé tout contact avec eux. Peur de quoi ? Il parait que cette source de pouvoir aurait pu leur donner des envies de contrôle. En tout cas on n’aura pas eut le temps de le savoir. Plus personne ne venait voir ma mère, le peu d’ami qui n’avait pas coupé les ponts avec elle, l’avait fait à ce moment. Je ne voyais plus mon meilleur ami, ce fut une période difficile, pour cimenter notre famille, ma mère et mon beau-père ce sont marié et il m’a adopté. C’est d’ailleurs lui que j’appelle mon père, lui que j’appelle papa et lui qui m’a donné son nom. Nous étions les Evigan plus soudés que jamais auparavant ! Pourtant la guerre éclatée dehors, on parlait de troisième guerre mondial, les moldus avaient eut peur des sorciers et voulaient tous les brûler, les sorciers quant à eux avait toujours peur des moldus, qui déployé des moyens de défense beaucoup plus fort que prévu, en particulier avec la surprise du nucléaire. La haine constamment alimenté par la peur et l’ignorance. Cette peur dont ce sont jouée tant d’homme politique ou autre qui pensait l’heure venue de profiter du chaos pour étendre son pouvoir. Des conflits de pouvoir, d’intolérance. Vivant dans un quartier moldu, moi et ma mère avions interdiction de sortir, par peur que l’on découvre que nous sommes des sorcières. Pourtant comme le disait mon père, si les moldus avaient voulu renversé les sorciers, ils l’auraient fait depuis longtemps, nombreux était les moldus au courant de leur existence, car ils étaient eux-mêmes marié avec l’un d’entre eux. Dans ma famille, le clan était tout choisit. Notre propre famille nous avait abandonné, ma mère car elle s’était mariée avec un moldu et Zac car il n’avait pas de pouvoir, pour nous il était grand temps que tout ça change et ce conflit était l’occasion de changer les choses. Les moldus et les sorciers pouvaient vivre ensemble, les sang-mêlés en étaient la plus belle preuve ! Ils avaient tant à s’apprendre. Mon père et mon frère sont des activistes importants au sein des moldus, certains sorciers sont même de son côté, ma mère voudrait en faire partie, mais mon père le lui interdit. Et moi dans tout ça ? J’évite les attentats, notre maison, la maison des Evigan n’est plus un endroit sûr. Ma mère veut m’envoyer à Poudlard, elle dit que là bas je serais en sécurité. Elle sait que beaucoup d’enfant y sont caché, c’est un endroit sûre. Je retourne donc dans mon ancienne école que j'avais récemment déserté pour les retrouver tous les trois. J’abandonne ma famille pour Poudlard, je me sens lâche, j’ai peur et je ne sais pas à quoi m’attendre.



Chapitre 3

2078, déjà quatre ans que la guerre fait rage. Je suis à Poudlard, je n’ai revu aucun membre de ma famille depuis presque deux ans. Je reçois beaucoup de lettres, je sais que ma mère à rejoint les rangs et qu’on parle souvent de mon père à la télévision, c’est un bon combattant. Il défend ses idées, j’espère seulement qu’il ne perd pas de vue l’essentiel, heureusement ma mère est là pour s’en charger. Elle ne le laissera pas se battre pour se battre, pourtant je sais qu’ils doivent tuer des gens. Mais je fais comme tout le monde ici, je fais comme si, j’ignore. Mais n’allait pas croire que Poudlard est un petit monde à part du conflit, non loin de là. Ici aussi chacun à son clan et le défend, et deviner quoi je suis chef de clan, ne vous en faites pas je vais vous expliquer tout ça.

Quand je suis arrivé à Poudlard, nous n’étions encore pas trop nombreux. Je me suis rapidement fait quelques bons amis. L’épreuve que nous vivons nous rapprochait. Il y avait plusieurs « groupes de vie » qui se formait chacun gravitait avec son groupe d’ami. Mais aujourd’hui il n’y a que cinq grands groupes, je vais vous expliquer ce qui s’est passé. Pour ma part, mon nom m’a fait connaitre, les exploits de mon père entre autre, pour ce qui recevait des nouvelles de l’extérieur, ont fait que naturellement les enfants de sang-mêlé, enfants de moldus, se sont dirigés vers moi, par simple affinité d’abord. Puis forcement nous en sommes venus à parler de la guerre. Une opinion générale nous unissait et a soudé les liens du groupe. J’étais une fille passionnée, déterminé, optimiste avec des rêves pleins la tête malgré le contexte de guerre. Je fais parti de ces gens qui on le verbe facile en public. J’ai de l’éloquence à revendre. J’exposais mes idées clairement avec passion, si ça en captivé certain, ça en a agacé plusieurs. A commencer par un certain Hadrien Cromwell. Ce jeune homme avait des idées complètement différentes des miennes, pour lui hors de question que ces sales moldus accèdent un jour à la magie. Il s’est fait des ennemis je m’en suis fais également. Nous étions souvent soumis à des débats sulfureux. Ne serait ce que pour les moyens promptes à utiliser pour se battre, magie noire ou magie blanche ? J’ai rapidement développé une haine forte envers lui et je pense que ce fut la même chose de son côté. Au début il y avait donc trois grandes idées, les pro-moldus, les autres et les neutres. Mais ça n’a rapidement pas suffit à certain, certains qui était du côté d’Hadrien au départ, l’ont finalement trouvé trop extrémiste et ont créé un autre groupe de pensé, mené par Gillian Doyle. De mon côté on assista au phénomène inverse. Certaines personnes qui avaient les mêmes idées que nous sur les moldus, à la base, se sont détaché de nous, c'étaient les plus rebel d'entre nous comme Evie McCoy. Ils trouvaient que nous n'allions pas assez loin. En fait c’est la présence des adultes au sein de Poudlard qui les insupportait. J’ignore si c’est par peur ou autre chose. Les cinq groupes étaient formés. Nous vivions toujours ensemble et bientôt les conflits entre nous prirent une ampleur démesurée. Je dois vous avouer que je ne l’avais pas vu venir. Une haine naissait entre nous. Un certain « nationalisme » en quelque sorte également. La peur nous forcer à nous forger une identité. Nous nous sommes créer dicton, blason, couleur, certain élisait un chef, alors que pour d’autres le chef était déjà tout trouvé. Chacun pour se protéger, se rassurer. Nous étions tous jeunes et tempétueux, ce que l’on penser, nous ne pouvions nous empêcher de le dire, mais s’en devenait presque dangereux. Certaines personnes se sont faites agressés. S’en est suivit, un procès complètement arbitraire chaque membre accusant un autre groupe sans raison valable. Pour se protéger nous n’avons pas eut d’autre solution que de se séparer, nous avions chacun un repaire férocement protégé. Depuis ce jour ça allait nettement mieux, la haine entre nous baissa légèrement.

Chapitre 4

Notre camps à nous ce nomme les Unicorn, notre couleur, le blanc cassé, la liberté, la simplicité.

« Le jour se lève sur notre grisaille et sur les trottoirs de nos ruelles et sur nos tours
Le jour se lève sur notre envie de vous faire comprendre à tous que c'est à notre tour d'assumer nos rêves, de récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre.
Le jour se lève et même si ca brule les yeux on ouvrira grand nos paupières. Il a fait nuit trop longtemps et avancer sans lumière nous a souvent fait tâtonné.
Personne n'a pardonné si on es là aujourd'hui c'est juste qu'on a pas abandonné.
On a cherché la lueur de l'aube en sachant qu'elle avait la couleur de l'espoir
Pour écrire nous même la suite de cette histoire.
Le jour se lève, sort de sa grève, c'est grave à quel point la nuit a été agitée. On en a de belles à raconter même si j'imagine que ce sera surement loin de tes JT.
Alors nous allons prendre la parole, monter sur scène pour un moment j'espère que t'en a conscience; fini la patience et la méfiance, on s'offre simplement avec l'écriture une renaissance.
Le jour se lève et son glaive de lave nous lave des peines et douleurs du passé.
Notre avenir est lancé tu nous écouteras et diras franchement ce que t'en a pensé.
Le jour se lève et la joie se livre, la soif se lit sur nos lèvres, tu devrais nous suivre. Si notre heure est brève nous allons qu'en même la vivre. Nous ne sommes pas bon élèves mais l'envie nous enivre alors à ton tour ouvre les yeux, approche toi et observe avec curiosité le souffle et l'enthousiasme d'une brigade de poètes sortis tout droit de l'obscurité.
Ne prend pas ca pour de l'arrogance mais on sent que c'est notre heure et ca fait du bien.
Notre passion va nous nourrir et je vais retrouver le sourire dans le regard de tous les miens.
Le jour se lève on le doit peu être qu'à nous et qu'en je dis ça, c'est pas juste une métaphore.
Le jour se lève et si ca se trouve c'est uniquement parce qu'on l'a espéré assez fort.
Le jour se lève sur notre grisaille et sur les trottoirs de nos ruelles et sur nos tours.
Le jour se lève sur notre envie de vous faire comprendre à tous que c'est à notre tour. Notre futur est incertain c'est vrai que ces deux mots là vont toujours de paire. Mais notre jour s'est bien levé. Dorénavant il sera difficile de nous faire taire. »

Voilà où on en est. Ça fait maintenant quatre ans, qu’on tient le coup, ce n’est pas toujours facile. On ne mange pas toujours aussi bien qu’on le voudrait, l’ennui ne nous pousse malheureusement pas à être intelligent, on se retourne l’esprit dans tous les sens, on se fait peur, on en devient parfois trop radical. Pour tromper l’ennui, on organise parfois des sortis du château, pendant lesquels on s’amuse à distribuer des tracts, nous avons perdu quelques uns des nôtres… capturer ou pire encore. La première fois que cela nous est arrivé nous avons voulu tout stoppé, puis nous avons réfléchis, et j’ai insisté. « Nos parents donnent leur vie de l’autre côté de ses murs, nous avons de moins en moins de nouvelle d’eux, si nous voulons que ça bouge, il va falloir frapper. Il ne faut pas se faire d’illusion, Poudlard est un lieu sûr aujourd’hui mais ça ne sera peut être pas le cas demain ! Bien sûr personne n’est obligé de sortir, mais j’y retournerai et j’espère que certain d’entre vous me suivrons. » Ce discours a porté ses fruits, ça a même était au-delà de mes espérance. On se sent un peu abandonner et l’espoir et l’enthousiasme de ceux qui sont là depuis longtemps commence à s’essouffler. Heureusement notre flamme est régulièrement ravivée par de nouveaux arrivants pleins d’énergie. En tant que chef je dois montrer l’exemple. On me reproche assez souvent d’être un peu trop sévère, je ne veux pas que notre repaire se transforme en orgie d’adolescents désespérés, j’impose donc pas mal de règles, mais je n’interdis en aucun cas de s’amuser pour autant, je sais trop à quel point ça peut nous aider à tenir, les fous rires sont si rares maintenant. Pour l’instant je n’ai montré aucun signe de faiblesse. Pourtant comme tout chef, j’ai parfois été contesté. Mais j’ai réussit à bien m’entourer. Je dois pourtant avouer que mon moral est nettement moins bon qu’aux premiers jours. Je suis toujours passionné mais quelque chose en moi c’est éteint. J’ignore exactement ce que c’est. Mais ça me manque. Il m’arrive d’oublier que je suis humaine. Ça me fait peur, il ne faut absolument pas que je perde de vue l’essentiel. Pas de magie noire, pourtant l’impero et le doloris me démangent parfois, mais nous avons un code éthique. Pourtant plus j’avance, plus je me dis que tous les moyens sont bons pour défendre nos idées et surtout défendre nos amis. Mes amis proches me reprochent aujourd’hui d’être devenue trop froide, mais c’est ma manière de me protéger. Je me suis entouré d’une grosse carapace. Je n’ai pas le droit à l’erreur trop de gens me suivent, il faut qu’ils aient confiance en moi, tant que je paraitrais intouchable, ça marchera.
Un jour je le sens il nous faudra frapper un grand coup, ce jour là, nous ne devrons pas être seul.