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David B. Perkins.}* [Terminé]

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Christopher Stratford
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Christopher Stratford


Blabla

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MessageSujet: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] EmptyJeu 13 Nov - 11:25


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David B. Perkins.}*  [Terminé] Ap51010

« Il n'y a aucun mal à changer d'avis.
Pourvu que ce soit dans le bon sens. »
Winston Churchill


  • Questions de Hors-Jeu

    Prénom - Cam'
    Age - 15 ans
    Comment avez-vous trouvé le forum ? - Sur un Top site
    Commentaires sur le design, l'intrigue, ect. - Tout est simplement magnifique. J'aiime ! *-*
    Présence sur le forum - 6/7
    Avatar désiré - Alex Pettyfer.
    Code du réglement - Validé!}


  • Prologue

    David B. Perkins.}*  [Terminé] Photo_10


    « Moi, c’est David Benjamin Perkins. Ou Dav’ si tu préfères.
    Blondinet, au visage banal, au grand corps élancé, (je suis pourtant loin de ressembler à une montagne de muscles), aux 17 ans tout proches, et aux petites lunettes rondes, je suis digne du plus parfait des intellos binoclards. (et encore heureusement, maintenant je les ai plus ces stupides lunettes. Vive les lentilles !)
    J’aime être avec mes amis, écouter mes groupes préférés, rire, déconner, sortir, m’amuser. Enfin comme tous les mecs de mon âge quoi.
    Je suis attentif et à l’écoute des autres, de nature plutôt ouverte, optimiste et généreuse. Mais, je suis naïf et pas très dégourdi.
    Et, en toute franchise, je suis aussi (à mon grand désespoir) débordant d’une timidité dévorante.

    Les filles. Les filles. Toujours les filles. Comme elles passent leur temps à parler de nous, nous on parle d’elles. Elles me bloquent, me fascinent, m’intimident. Leur parler ? Pas de problème. Mon éducation parentale s’est arrangée pour faire de moi un parfait anglais, le gentleman par excellence. Si je les connais, ça va tout seul. Sinon, c’est une autre histoire. Qu’est-ce j’admire ces garçons qui, un sourire ravageur aux lèvres, leur parlent avec cette facilité rageante, ceux qui les font rire, ceux qui sont si naturels avec elles. quels sont leurs doux secrets pour aborder ces jolies damoiselles ?
    Je suis, comme vous l'avez sans doute remarqué, un grand sentimental, un peu mélancolique aussi à mes heures. J'aurai pu ressembler à un Charles Baudelaire anglais ; (le talent d'écrivain et la vie de dévauche en moins évidemment. ><)

    Je suis un garçon de base. Un adolescent comme on en voit par milliers. Le type de mec, indigne des compèt' de mister Univers et pourtant sympa, qui font pas craquer les filles. Le moldu banal quoi. C’est d’ailleurs en partie à cause de ça que je suis aussi gêné avec les sorcières. Etre moldu, par les temps qui courent c’est pas très bien vu. Mais que voulez-vous, on peut pas tout avoir dans la vie.

    La vie… Je la prends comme elle vient, telle qu’elle est, comme on me l’a donnée, et je croque dedans à pleine dents ! Après tout, on est jeune qu’une fois, n’est-ce pas ? =D »




Dernière édition par David B. Perkins le Sam 22 Nov - 12:40, édité 4 fois
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Christopher Stratford
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MessageSujet: Re: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] EmptyMar 18 Nov - 9:12

David B. Perkins.}*  [Terminé] Vavaaa10


Chapitre 1.
Et Dieu créa David.


    C’était un premier février. Le 1er février 2062.
    L’hiver s’éternisait, vigoureux, glacial, armé jusqu’au dents, cognant avec force contre les larges fenêtres du plus grand hôpital de Londres.
    Ma mère, Margaret Perkins, alors jolie blonde trentenaire, serrait de toutes ses forces la main de mon père Ethan aux petits soins avec elle, l’admirant, l’encourageant, la couvant d’un doux regard amoureux.
    Allongée, brûlante, des gouttes de sueur perlaient doucement sur son front rougi. Ses inspirations étaient saccadées, elle respirait avec difficulté, luttant pour retenir au fond de sa gorge meurtrie les quelques cris de douleur qui s’y amoncelaient.
    Le travail avait commencé. Et comme le précédent, elle en souffrait.
    « Ils me font ressembler une grosse vache en pendant 9 mois, puis après, comme si ça ne suffisait pas, me font souffrir pendant des heures ! Peuvent pas être plus rapides à sortir non ?! » Sifflait-elle entre ses dents, alors que quelques larmes perdues roulaient le long de sa joue.

    J’étais son second, son cadet. Et comme mon frère, Jonathan, de deux ans mon aîné, j’étais un nouveau-né bien fait et costaud. Nous avions déchiré notre mère de douleur durant les heures de notre mise au monde. Elle, jeune femme, au corps frêle et au bassin si peu large, qu’est ce qu’elle avait souffert. Pour Jo’, comme pour moi, les médecins avaient du avoir recours à la césarienne, chose qu’elle détestait au plus haut point.

    Et, les années qui suivirent, elle nous fit cher payé ces quelques heures de dur labeur et ces 9 mois lovés en son ventre chaud et douillet. C’était une mère aimante mais sévère. Elle nous élevait à la baguette (et pas au sens du terme « sorcier », j’ignorais, à l’époque, que la magie viendrait faire un jour partie de ma vie). Elle était déterminée à faire de nous des gentlemen, des vrais, digne des Lords les plus distingués du pays. Patriote, amoureuse de l’Angleterre, elle rêvait de faire de nous de vrais petits anglais.
    Et, Jo, Michael (qui arriva 2 ans après moi) et moi, David, nous ne les déçûmes pas, (enfin j’espère) elle et p'pa. Nous étions, tous trois, des enfants modèles, digne de la famille bourgeoise dans laquelle nous naquîmes. Garçons au vocabulaire riche et recherché, bons élèves, travailleurs et appliqués, drôles et sympas avec les garçons, galants et gentils avec les filles, patients et distingués, nous tenions déjà sous notre charme toutes les mères (et leurs filles) de notre établissement scolaire. Les fils Perkins, forgeaient déjà leur réputation. J’étais des trois, malheureusement pour moi, le plus timide, et j’enviais profondément le côté extraverti et ouvert de mes frères.

    Nous n’étions pas riches, mais pas dans le besoin non plus. Mon père, travaillant dans la finance de l’une des plus grandes banques du pays, gagnait très bien sa vie. Amoureux fou de ma mère, qui le lui rendait bien, ils se complétaient et s’admiraient l’un l’autre.
    Faisant rêver, le garçonnet naïf que j’étais. J’en rêvais moi aussi. De l’Amour. Le véritable, celui que l’on prononce dans un souffle, celui qui fait pétiller le regard, celui qui fait battre le cœur, celui qui rend heureux, celui qui rend fou, celui que l’on écrit avec un grand A.
    Ils me faisaient rêver, mes parents si amoureux, et je m’imaginais quelques années plus tard, rencontrant à mon tour l’amour de ma vie. Le beau. Le vrai. Et oui, j'étais déjà à cet âge un grand romantique.

    A quelle était belle cette époque de mon enfance, débordante d’innocence et pétillante de naïveté. J’allais découvrir, à mes dépends, que l’amour, le vrai, était bien plus dur à trouver qu’on pouvait le croire.




Dernière édition par David B. Perkins le Sam 22 Nov - 7:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] EmptyVen 21 Nov - 13:33


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David B. Perkins.}*  [Terminé] Aleeex10



Chapitre 2.
Les découvertes forment la jeunesse.


    « Jonaaathaaan ! Daviiiiid ! Michaaael ! A Taaaable ! »

    Instantanément, nous nous retournâmes, Jo, Mich’ et moi, tous trois amusés par notre génitrice, qui criait à en perdre haleine nous insignant de venir nous joindre à l’incontournable repas familial.
    Chez nous, les Perkins, les enfants étaient faits pour vivre leur vie, en profiter, découvrir le monde par eux même.
    Notre mère n’était là que pour nous nous nourrir, nous amener à l’école, nous aider dans nos devoirs scolaires pour que nous ayons le meilleur niveau possible, pour nous apprendre les bonnes manières et le savoir-vivre, et à veiller à ce que l’on les respecte à la règle. Mais après, elle disait que ça ne rentrait plus dans ses fonctions maternelles.
    Apprendre qu’on ne doit pas jouer avec le feu, qu’on ne doit pas sauter d’une échelle, marcher pied nu, faire cramer le bacon, pour toutes ces petites choses banales de la vie quotidienne, on devait se débrouiller tous seuls, et ça à notre grand plaisir. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ça marchait plutôt bien, tous les trois, avides de nouveautés et de découvertes passions notre temps libre dans le jardin à inventer des jeux aussi diverses que variés. Lorsque Jonathan se brûla gravement avec le barbecue, que je me sois cassé la jambe en sautant du toit du garage pour soi-disant apprendre à voler, que Michael se soit planté un morceau de verre brisé dans la plante du pied, et que nous fûmes tous passés par la case « hôpital » ce fut pleins de petites choses, difficilement acquises à nos dépends, mais définitivement acquises pour le restant de nos jours. Nous avions appris par nous-mêmes, et ça rentrait mieux dans nos petites cervelles de garçonnets naïfs que n’importe quelle leçon de prévention parentale.

    Par contre, s’il y avait quelque chose que notre père ne tolérait pas, c’était que nous soyons en retard aux repas familiaux. C’était pour lui, la base de notre relation à tous les 5. Jamais nous ne devions manquer l’un d’eux sous peine de représailles paternelles, qui étaient rares mais redoutées.
    Il n’empêche que ce jour-là, c’était un jour d’août 2072, l’été de mes 10 ans, (Jo en avait alors 12 et Mich’ 8.) que nous fûmes pour la 1ère et dernière fois en retard à ces incontournables réunions familiales. Ce jour-là, nous rencontrâmes la belle et envoûtante Helen Leigh.

    Elle avait 12 ans. Et c’était un joli brin de femme. Elle avait de jolies boucles blondes, des joues roses et des lèvres bien rondes. Elle était très élégante et était toujours savamment habillée.
    Lorsqu’elle se promenait sur le triste trottoir gris qui avoisinait notre maison, elle arborait ce petit regard supérieur qu’ont toutes les jeunes filles qui savent qu’on les regarde et qu’on les admire, ce petit regard au fond duquel pétille une lueur de supériorité et de fierté pleine d’égocentrisme. En gros, c’était une de ces pimbêches qui se la pètent parce qu’elles savent que tous les garçons la suivent des yeux, la langue pendante.
    Aujourd’hui, je n’aurai jamais pu flasher sur ce type de filles, beaucoup trop hautaine pour moi, je n’aurai jamais pu les aborder puis de toute façon, elles ne m’intéressent pas. Mais à cette époque, mon amour propre de gamin insouciant l’emportait toujours sur ma timidité déjà étouffante.

    Lorsqu’elle passa devant chez nous, nous restâmes tous les trois muets de stupéfaction, les yeux pétillants d’étoiles. Dans notre rue assez bourgeoise, la plupart de nos voisins étaient des sexagénaires paisibles venus vivre une retraite tranquille dans ce quartier réputé. Voir une jolie blondinette de notre âge ou presque se promener dans le coin nous enchantaient bien plus que ce que l’on pourrait croire. Elle était vraiment jolie, elle était rayonnante, c'était incontestable : elle était la reine. Lorsque je la vis passer devant nous de sa démarche si élégante et féminine, je rougis un peu. Le regard brillant. Le coeur battant. Je me sentais bizarre. Heureux, naïf, fort, frétillant. Enfin que des sensations agréables.
    Jonathan, tout de suite, était prêt à partir la retrouver. A 12 ans, déjà, il était considéré comme étant le garçon le plus populaire du collège. Jeune homme extraverti, au sourire éternel, à la blague facile, meilleur élève de sa classe, très ouvert et généreux, toutes ces qualités étaient saupoudrées d’une pincée de modestie et de politesse. Monsieur tenait tout son petit monde à ses pieds. Il faisait la fierté de nos parents (qui n’avaient pourtant pas de préféré, ils nous aiment tous les trois autant) et la notre. Jamais, enfin presque, Mich’ et moi en fûmes jaloux. C’était notre aîné, notre modèle à imiter.
    En fait, il connaissait déjà Helen. Jeune coq qu'il était, traversa le jardin à grands pas rapides, pressé de retrouver la jolie blonde.
    Je le vis disparaître au loin, se rapprocher de la première fille qui m’avait marqué. Helen m’avait foudroyé en plein coeur, et même si je ne la connaissait pas c’était pareil. Mon cœur battant à tout rompre semblait me montrer que mes sentiments à son égard étaient bien réels, bien vivants. J’en frétillais d’aise. Enfin, j’avais trouvé l’amour. Mais.
    J’étais jaloux de mon frère pour la première fois de ma vie, jaloux de le voir lui parler avec autant d’oisiveté et de facilité, jaloux de le voir avec elle, jaloux de savoir qu’il avait quelque chose que moi je désirais, j’étais jaloux, simplement.
    Je me mis à courir. A courir comme un dingue. Il fallait que je les rejoigne, c’était impératif. Je partis, abandonnant à lui-même Mich au fond du jardin, qui lui, à 8 ans, se contre fichait complètement de cette fille âgée de plus de 4 ans de plus que lui.
    Helen.
    Je voulais l’impressionner. Montrer que j’étais fort. Que je pouvais faire des trucs plus impressionnants que Jo. Que même si j’étais le second, je pouvais moi aussi faire des choses incroyables. J’étais con c’est vrai. Mais un mec quand ça veut faire son intéressant, ça se contrôle pas complètement. Faut’ l’avouer.
    En quelques foulées, je passais le portail de la maison, et les rejoignais, tout essoufflé, sur le trottoir. Ils s’arrêtèrent en pleine conversation, et se tournèrent vers moi, étonnés. Ils avaient tous deux 12 ans, et moi 10, c’étaient les grands. Moi j’étais le p’tit. Le nain. Je gênais. J’étais le pot de colle de service. Celui pour qui on compatis, celui dont on a pitié.

    « Tu fais quoi Dav’ ? Tu veux qu’on finisse notre partie de foot ? Ou peut être qu’on aille manger ? T’inquiète j’arrive bientôt, juste le temps de parler un peu avec Helen. »

    « Oui attends un peu petit, Jonathan arrive bientôt. »

    Petit. Petit avait-elle dit, cette beauté aux yeux azur. Petit. Je ne pipais mot. Bouleversé. Savoir que je gênais la seule fille que je n’avais jamais aimé m’humiliait profondément. Il y avait quelque chose en moi qui se consumait. Une intime douleur qui me brûlait le coeur. Ça faisait mal. J’avais mal. Je ne la connaissais même pas cette fille, je n’avais que 10 ans, mais ça faisait mal. Tellement mal. A la façon dont elle regardait mon frère, à la façon dont son regard pétillait quand elle fixait ses yeux bleus sur lui, elle en était amoureuse. Folle amoureuse. D’un coup, comme ça, j’ai eu envie de pleurer. Comme ça, laisser mon cœur à sa faiblesse, le laisser faiblir, se fendre, se briser au grand jour.
    Puis d’un coup je me repris, vexé et humilié, j’entrepris de faire l’un des quatre cent coups le plus périlleux de ma vie. Ah elle m’ignorait ! Ah j’étais le môme ! Ah ils allaient voir ! Je bouillais de rage, enfermé dans mon orgueil et ma honte. Je n’avais rien dit. Rien fait. J’étais juste tout rouge, et je gardais tête baissée. Honteux. J’en avais marre d’être traité comme ça. Marre. D’être p’tit. Marre d’être timide. Au fond, ils n’avaient rien fait de méchant. Ils voulaient juste être seuls, ce qui pouvait être très compréhensible, mais borné et naïf comme j’étais je le pris comme une attaque personnelle. Et, ma revanche faillit me coûter la vie.
    Devant leurs airs quelques peu narquois et attendris, je rentrais en courant dans le jardin. Je rentrai à fond dans la maison, mais ne dirigeai pas vers la salle à manger où nos parents commençaient à s’impatienter. Non. J’avais autre chose à faire. J’escaladais nos nombreux escaliers, sans m’arrêter, et enfin, le souffle coupé, j’arrivais au grenier, qui correspondait au troisième étage. J’étais juste sous les combles, juste sous le toit.
    Sur la pointe des pieds, je regardais par la lucarne. Ils étaient toujours tous les deux sur le trottoir, perdus dans leur conversation, ils m’avaient déjà oublié. Encore plus humilié que précédemment, ne me contrôlant plus du tout, j’entrepris d’escalader la lucarne et de monter sur le toit. Agile et habitué (nous l’avions déjà fait plusieurs fois avec Jo et Mich) j’arrivais sur le toit d’ardoise. Je regardais en bas. C’est dingue ça faisait haut. D’un coup, j’eus un peu peur. C’était la première fois que je montais seul. Et... j'avais vraiment la frousse.
    Pourtant, je continuai dans mon délire. J’avais commencé un truc, je devais le terminer.
    J’interpellais les deux de la rue. Criant de toutes mes forces pour capturer leur attention. Ils se tournèrent vers moi, et dès qu'ils me virent, esquissèrent une mine effrayée, et ils se mirent à proférer pleins de choses à tue-tête. Telles que « redescends tout d’suite Dav ! » « Vite ! Rerentre ! » et pleins d’autres phrases du même genre que je n’entendis pas avec la distance et le vent.
    Helen. Elle avait l’air apeuré, horrifiée même. J’étais satisfait. Elle aurait eu peur pour moi au moins une fois dans sa vie, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Puis j’en avais marre de cette vie pourrie. Marre. Marre de vivre. La mort. Sur le moment, je la désirais. Elle me paraissait être la meilleure amie imaginable en ce bas monde pourri, qui n’était même pas foutu d’offrir un premier amour doux et réciproque. Ce monde qui n'était pas marrant. Ce monde qui gâchait tout. (Et ouais. On peut déjà être mélancolique à 10 ans. ^^')
    Je regardais en bas, et malgré la peur qui me tenaillait le ventre, je pris mon inspiration, et je sautais.
    Ce fut un instant... pour ainsi dire agréable. Même si au début la vitesse me parut vertigineuse et effrayante, j’ai eu l’impression que plus je me rapprochais du sol, plus je ralentissais. C’était agréable comme sensation. C’était doux, c’était tendre. J’avais l’impression d’être retenu par une force invisible. C’était... reposant.

    Malgré tout, je finirai par atterrir bruyamment devant le pas de ma porte dans un grand fracas. Je m’étais écroulé sur l’une de mes jambes, la cassant sur le coup. J’eus mal mais pas autant que je pensais. J’étais tout secoué, un peu dans les vappes, et étrangement, détendu. Je me disais que c’était ma bonne étoile qui ne voulait pas que je la quitte qui m’avait sauvé. Malgré tout, cette jambe, la même que je brisais quelques temps auparavant en sautant du garage se retrouva cassée une nouvelle fois. Mes parents, alertés par le bruit, mes deux frères, et Helen arrivèrent immédiatement, appelant dans l’instant une ambulance. J’étais content qu’on s’occupe de moi. Heureux.
    L’ambulance arriva dans les minutes qui suivirent. M’emmenant une nouvelle fois à l’hôpital. Laissant mes parents, abasourdis, et étonnés : leur technique d’éducation n’avait pas marché : nous devions, normalement retenir les malheurs qui nous arrivaient lorsque délirions tous seuls. Et moi, non. Je me cassais deux fois la jambe de la même façon. Ils se demandaient s’ils ne devaient pas revoir leur éducation avec moi. Au moins que je sois plus dur de l’oreille que les deux autres. Enfin, le repas familial se termina par une petite pizza party à l'hopital, après qu'on m'est mis mon plâtre. Ce fut d'ailleurs la première et dernière fois avant mon départ à Poudlard que nous le manquâmes.

    Néanmoins, cette journée resta gravée dans ma mémoire comme étant celle durant laquelle j’eus à la fois mon premier amour, mon premier chagrin d’amour et durant laquelle j’utilisais la magie pour la première fois. Mais évidemment, sur le moment, je l’ignorais.

    L'année d'après, ravi, j'entrais pour la première fois à Poudlard.
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MessageSujet: Re: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] EmptySam 22 Nov - 12:34

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Chapitre 3.
I saw an Angel.


    A l’éveil de septembre 2073, c’était tout heureux que je pénétrais pour la première fois dans le Poudlard express. Mes bagages à la main, l’inconditionnelle robe noire déjà enfilée, c’était le cœur léger que je partais pour de nouveaux horizons.
    J’avais reçu la lettre du directeur de la célèbre école de magie quelques semaines auparavant. Et, ma famille, à ma grande surprise, en avait été aussi ravie que moi. Ils avaient d’abord cru à une mauvaise blague de ma part, mais à la lecture du parchemin jauni, du sceau du directeur et au hibou grand duc qui la déposa, ils finirent, un grand sourire aux lèvres, par me pousser à accepter cette offre hors du commun.
    J’en étais profondément flatté. Ça paraissait tellement incroyable que je mis un certain temps à y croire, persuadé que ce n’était qu’un beau rêve dont mon vieux réveil à aiguilles allait bientôt me tirer à grand coup de sonneries stridentes. Mais, à mon immense satisfaction ça n’arriva jamais. Et puis, c’est vrai que j’avais été le cas d’une succession d’événements tous aussi bizarres les uns que les autres. Le premier étant ma chute monumentale du toit de la maison, mais l’année qui suivit en fut tout autant clairsemée. Que ce soit du radiateur qui, normalement hors service, qui se remis à chauffer après que je l’ai foudroyé du regard un matin de décembre particulièrement glacial, mes cheveux blonds qui repoussèrent en une nuit après que ma mère, exténuée de voir ma tignasse dorée, la coupa à ras un jour de grande inspiration, ou alors ma raquette de tennis normalement irréparable après que je l’ai lancé à même le sol lors d’un match particulièrement éprouvant et dont je venais de perdre le dernier set, qui se répara comme… comme par magie.

    Je repensais à tout ça, rêveur, confortablement assit dans l’un des wagons du train. J’avais 11 ans, et je partais, tel un étranger qui allait découvrir seul un pays féerique dont il ne connaissait que le nom. J’avais, évidemment, durant les quelques semaines précédentes le fameux 1er septembre littéralement dévorés mes grimoires, et analysé avec passion ma toute nouvelle baguette dont j’étais particulièrement fier. Et, mon orgueil en pris un coup lorsque je vis dans la lettre de la direction de l’établissement magique que l’usage de la magie était interdit hors de l’enceinte de l’école. J’avais du m’interdire de l’exhiber en public. Tant pis, j’avais un an pour pouvoir le faire autant que je le voulais. J’avais également appris que pour les sorciers, j’étais un né « moldu », quelqu’un qui ne possède pas de pouvoir magique, je n’étais donc pas un sorcier de sang pur. Et de toute évidence, ce fait n’allait pas m’apporter que des bonnes choses. Mais bon, chaque jour suffit sa peine et dans l’instant, j’étais insouciant et heureux. J’avais hâte d’arriver à destination.

    Après être passé sous l’impressionnant choixpeau, je me retrouvais, à mon plus grand plaisir, à Gryffondor. Une maison de Poudlard dont j’avais lu l’histoire avec passion, et dans laquelle je rêvais secrètement d’aller. Je me retrouvais donc à la grande table, et finit par faire quelques connaissances avec plus de facilité que je ne le pensais.
    C’est ainsi que je rencontrais Jared Stewart, qui devint mon premier bon ami à l’école. C’était un sang pur, mais il n’avait rien contre les moldus, pour lui le sang ne valait rien et seules les véritables valeurs comptaient, et nous nous entendîmes à merveilles. Nous étions inséparables. Ma première année à Poudlard commençait parfaitement bien. J’étais aux anges.

    C’est ainsi, que dans les quelques mois qui suivirent, je la rencontrai pour la première fois.



    Flash Back




    Jared : Dépèèèche Daviiid ! Bouge toi ! On va être en retard au cours de défense contre les forces du mal ! Vite !

    Je le rejoignais en courant. Nous venions de finir notre cours de potions aux cachots et nous devions aller à notre prochain cours qui se situait plusieurs étages au dessus. Je courrais derrière

    David : Ouiii ! Oui j’suis là ! Excuse moi, fallait que je nettoie ma robe est pleine de…

    Je m’arrêtais en pleine phrase. D’un coup, sans m’y attendre, je bousculais quelqu’un. J’entendis un bruit sourd, et me retournai.
    Je venais de faire tomber le sac d’une jeune fille. Elle devait avoir mon âge, mais pourtant… elle semblait plus mature, plus intelligente, plus… Et, elle était belle. Je restais sans un mot, penaud, gêné, devant elle. C’était une fille comme celles qui m’impressionnent comme celles qui me laissent sans voix. Lorsque je la vis se baisser pour ramasser son sac, je repris rapidement mes esprits.

    David : Je… Je suis désolé ! Attends je vais t’aider !

    Je me baissai à mon tour, et je l’aidais à ramasser ses quelques affaires qui restaient par terre. Lorsque nous nous redressâmes, elle m’adressa un furtif sourire malicieux. Un de ces sourires que l’on ne peut pas oublier.

    - Ce n’est rien ! Excuse moi, c’est autant ma faute que la tienne. J’aurai pu t’éviter moi aussi... ^^

    Elle me regarda encore quelques instants, me souriant, puis se retourna et revint vers son amie qui l’attendait quelques mètres plus loin. Et, elle partit. bon, elle était au bout du couloir, mais elle partit quand même. Je restais muet. Troublé. Mon regard se fit vague, mon cœur manqua un battement et j’esquissais un petit sourire niais.
    Elle était là. Elle avait de belles boucles dorées, un doux sourire, un visage fin et tendre.
    On aurait dit qu’elle pétillait, qu’elle brillait de mille feux, qu’elle étincelait. On aurait dit… un ange.
    Je demeurais interdit. Perdu, je n’étais plus avec Jared. Je n’étais plus nulle part. J’étais hors du temps. Perdu, au loin, je me souvenais de rien, je la regardais, c’est tout.
    Jared finit par remarquer mon absence de réaction et mon petit sourire naïf. Il fixa mon joli point d’observation, et finit par esquisser, à son tour, un sourire taquin.

    Jared : Mais dîtes donc ! C’est qu’on ne choisit pas la plus moche monsieur ! ^^

    David : Elle… Elle s’appelle comment ?

    Jared : C’est Angélique Evigan. Elle est en première année à Serdaigle. Tu sais, elle est plutôt populaire.

    David : Ah…

    Jared : J’suis désolé Dav’.

    David : Tu as remarqué, Angélique. Si tu enlèves les dernières lettres, et l’accent, ça fait Angel…

    Jared : Humm. C’est comme ça que l’appelle certains de ses amis. ^^

    David : Tu m’étonnes. Ça lui va tellement bien… murmurai-je.

    Jared : David… Tu sais, c’est pas pour te déprimer, mais j’pense que tu n’es pas tellement le type de mec qui plaît à ce genre fille… Elle est ouverte, t’es plutôt discrèt. La plupart des mecs pensent à se trouver une petite copine pour coucher avec, toi c’est pour trouver l’amour… t’es trop romanti…

    David : C’est bon j’ai compris !

    Je me détournai d’elle, piqué au vif. Jared ne voulait pas être méchant, il voulait juste me faire voir la vérité en face. Mais… Elle faisait mal la vérité.

    David : Mais que veux tu, je n’y suis pour rien si j’fonds en larme à chaque fois que je regarde Titanic… chuchotais-je, plus pour moi-même que pour lui.

    Jared : Titanic ?! C’est quoi ? Un nouveau balais ?

    David : … T___T Heu non laisse tomber.

    Je regardais à nouveau Angélique. Elle m’avait marqué, troublé, enflammé, enchanté. Elle brillait, elle pétillait.
    Elle devenait mon ange. Puis, je me mis à sourire, Angélique. Je l’avais trouvé mon amour avec un grand A.
    D’un coup je repensais à une célèbre phrase de Victor Hugo, célèbre poète français, qui apportait la preuve de ce que j’avançais : « Le jour où une femme qui passe devant vous dégage de la lumière en marchant, vous êtes perdu, vous aimez. »


    Fin Flash Back



    Puis l’année qui suivit, 2074, la guerre commença, accompagnée de ses ravages et destructions. Après en avoir parler avec ma famille, nous décidâmes que je devais rester ici, au château. Au moins l’un de nous cinq était en sûreté, les autres feraient de leur mieux. Ils décidèrent de défendre la cause des sorciers aux yeux des moldus, de défendre ceux qui tenaient une baguette. Tous, eux quatre décidèrent de m’aider, de me protéger. Que pouvais-je faire pour eux ? Je m’inquiétais pour eux, mais que pouvais-je y faire ?
    A présent, même les problèmes de l’extérieur se retrouvaient à Poudlard. Les suspicions naissaient, des clans aussi. Ça devenait n’importe quoi.
    Des sorciers s’unissaient contre les moldus, décidant de les anéantir, de les expulser de leur monde.
    Maintenant, plus rien n’était pareil. Je ne pouvais plus sourire à quelqu’un sans qu’il croie que j’essayais de l’amadouer, je ne pouvais plus tenir la porte à quelqu’un sans qu’il me toise de ces durs regards accusateurs, je ne pouvais plus être poli, appliquer mon savoir-vivre sans qu’il se fasse interpréter comme une attaque personnelle. Tout le monde était contre tout le monde. Tout le monde avait peur, se refermait sur leur propre groupe, toisant méchamment les autres. Tout n’était plus que suspicion, peur et terreur.
    J’étais désemparé. En plus, comme pour en rajouter, Jared se fit rappeler chez lui, en Ecosse au près de sa famille qui voulait le garder en sécurité. Nos adieux furent difficiles. J’eus du mal à laisser partir mon seul ami, la seule personne qui m’avait véritablement accueilli à Poudlard. Il eut du mal à me laisser, rangeant contre ses parents, rageant de me laisser seul.
    Je me retrouvais donc seul, perdu dans ce monde de violence et de haine. Que faire ? Mais que faire ?
    J’étais effondré. J’avais envie de me laisser aller. De pleurer un bon coup. Histoire de lâcher ce poids qui m’atteignait le cœur. J’avais mal parce que je savais que plus rien ne serait comme avant. J’avais peur pour les miens qui se battaient pour moi, peur de ma solitude, peur d’être attaqué parce que j’étais moldu. Mais que pouvais-je y faire ? Etais ce ma faute si je n’étais pas un sorcier ?

    Je rabrouais mes larmes, pourtant si désireuses de rouler le long de mes joues, et décidais de défendre ma cause. Je n’avais plus rien de toute façon, autant essayer de défendre les seuls qui faisaient quelque chose pour moi. Je décidais donc de défendre les moldus, de montrer aux sorciers qu’ils n’étaient pas tous mauvais, comme faisaient mes parents en excusant les sorciers.
    Je rejoignis donc les Unicorns. Qui, à mon plus grand plaisir étaient dirigés par Angélique. Ravi de me retrouver à ses côtés, et malgré ma timidité rongeante, je finis par me rapprocher d’elle. Bon, pas beaucoup, bien sûr, mais un peu quand même. J’espère que je compte pour elle, parce que la savoir parmi mes amis fut la plus grande joie que je n’avais jamais eus depuis longtemps. Ivy, sa meilleure amie et elle, m’accueillirent gentiment dans ce groupe où je ne connaissais personne. Elles m’aident et s’occupent de moi. Ça fait du bien de savoir que l’on compte au moins pour quelqu’un en ce bas monde où l’horreur et la haine sont les reines, en ce bas monde où l’amitié et l’amour ont été bannis.

    La guerre. J’espère que s’arrêtera bientôt, et que la paix viendra, enfin. Au fond, c’est notre vœu à tous. J’en suis sûr.
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Angélique Evigan
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Angélique Evigan


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David B. Perkins.}*  [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] EmptySam 22 Nov - 12:46

Je ne peux que te valider ^^ jolie fiche (comment ça je suis pas impartiale? ^^)

bien évidemment pour toi ça sera Unicorn!

bienvenue et bon jeu, amuse toi bien avec nous!
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MessageSujet: Re: David B. Perkins.}* [Terminé]   David B. Perkins.}*  [Terminé] Empty

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