Felix Felicis
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i hate you. i love you. ft hadrien.

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Rainbow E. Weatherley
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Rainbow E. Weatherley

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MessageSujet: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyVen 26 Déc - 22:11

    Le moins que l’on puisse dire était que Leah était en colère.
    Il était vingt-deux heures et Leah avait prétexté qu’elle avait mal au ventre pour pouvoir sortir de la salle de bal, en jetant un regard appuyé à Hadrien pour qu’il la rejoigne. La seule chose que Leah espérait était que Jasper ne lui en voudrait pas pour cette sortie prématurée. Mais Leah ne pouvait pas continuer à le voir se faire humilier par LUI. Non mais vraiment, il lui fallait quoi à l’autre ? Il lui avait tout d’abord fait un croche-pied quand Jasper, en parfait gentleman qu’il était, était parti chercher deux verres de bièrraubeurre, puis avait mit feu à ses cheveux quand ils étaient en train de danser avant de, et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, la cerise sur le gâteau, lui envoyer un rictusempra si bien que le pauvre Jasper attrapa un fou rire incontrôlable que Leah du arrêter d’un coup de baguette magique discret tout en jurant contre Hadrien dans sa tête.
    Si elle avait continué, le pauvre Jasper aurait fini tout nu devant une salle de bal mi-hilare mi-consternée. Et l’autre le regardait avec un sourire mesquin, narquois. C’en était trop pour Leah. Oui d’accord, elle s’était habillée de manière à ce qu’il la remarque, car elle voulait qu’il la remarque, mais pas au point de rendre la vie impossible à son cavalier qui était, qui plus est, un très bon ami à la jeune fille et qu’elle n’avait aucune envie de perdre tellement il comptait à ses yeux. Et puis s’il continuait ainsi, leur secret ne tiendrait plus longtemps et ils seraient bientôt la risée de tout Poudlard – ou de ce qu’il en restait. Elle bouillonnait de l’intérieur si bien qu’elle avait carrément l’impression de fumer. Ses joues avaient virés au rouge vif tellement sa colère était grande. Ras le bol général.

    Elle attendit quelques minutes, adossée contre le mur extérieur du Château. Il avait intérêt à vite se ramener parce que sinon elle irait le chercher par la peau du… des fesses. Dans un premier temps, elle tenta de se calmer. En vain. Sa colère était trop forte. Il lui arrivait souvent de s’énerver pour un rien, de pester contre tout et n’importe quoi. Eh oui Leah était très loin d’avoir un caractère facile à gérer. Oh ça oui. Mais là, là, ça dépassait tout. Trop c’était trop. Il allait devoir lui présenter de plates excuses pour qu’elle se calme et lui promettre pardessus tout de ne jamais recommencer à s’en prendre aux amis de Leah. Sinon... Sinon. Oh. Non elle n’aimait pas penser à ça, mais dans ces cas-là c’était trop difficile car Hadrien était vraiment trop odieux.
    En même temps, n’était-ce pas l’une des nombreuses raisons qui l’amenait à l’aimer ?
    Ouh ouh Leah réveilles-toi ! Qu’est-ce qui te séduit le plus chez lui ?
    Elle secoua la tête vigoureusement, essayant de chasser certaines pensées de son esprit. Il ne pouvait pas continuer à se montrer aussi jaloux et possessif. Leah avait le droit d’avoir des amis au masculin. Elle était encore une femme libre, non ?

    Les secondes défilèrent et la jeune Kneazle regarda à plusieurs reprises sa montre. Mais de qui se fichait-il ? Enfin, il apparut dans son champ de vision, l’air assez indifférent. Elle ouvrit la bouche. La referma. Elle le prit alors par le bras et l’entraîna dans l’obscurité de la nuit. Il faisait froid et la jeune fille frissonnait dans sa robe trop courte. Et en plus elle allait devenir malade par sa faute. On était en hiver et elle se baladait quasiment nue à cause de lui. Elle soupira longuement, jurant encore à voix basse. Ses paroles n’étaient que des murmures chassés par le vent de la nuit. Elle l’entraîna jusqu’au parc, près du lac, sous le Chêne. Elle s’arrêta net devant et se retourna, lui faisant face. Il était là, avec son air totalement nonchalant et si séduisant à la fois. Il était là, un bref sourire esquissé au coin de ses lèvres si… Leah, n’oublies pas que tu es énervée. Heureusement, sa colère dépassait tout et aucun combat entre haine et amour ne se faisait en son fort intérieur. Elle cherchait les mots qui pourraient qualifier l’ampleur de sa colère, mots difficiles à choisir surtout quand cette brume recouvrait tout votre cerveau. Une goutte d’amour dans un océan de colère. Pendant ce temps-là, il la dévorait des yeux, et elle aurait voulu le dévorer au premier sens du terme. Ce fut à ce moment-là que les mots commencèrent à se bousculer dans sa bouche.

      Non mais vraiment, tu pensais à quoi ? Tu veux vraiment que tout le monde apprenne notre secret ou quoi ? Tiens-tu vraiment à cette relation pour réagir de façon si puérile ?! On se demande ce que tu as dans le crâne !! Tu es si… oh et merde… ACCIO SWEAT !

    Elle ferma la bouche, fusillant Hadrien du regard, ne parvenant pas à atténuer sa colère. L’air changea autour d’eux et un sweat blanc atterrit dans les mains de Leah. Sweat au dessus d’une robe, de la même couleur, ce n’était pas terrible terrible mais tant pis. Elle n’avait pas les idées assez claires pour ne serait-ce qu’y faire attention.

    De toute façon, une dispute n'exigeait aucun code vestimentaire précis.
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Elias J. Liesberg
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptySam 27 Déc - 1:40

    Un regard qui voulait tout dire. La femme de ses pensées venait de s’éclipser du bal, laissant pitoyablement son cavalier sur le carreau. Laissant passer bien cinq minutes pour éviter d’éveiller les soupçons. Puis doucement, sans se presser, il sortit de la salle en catimini. Il observa le hall d’entrée. Personne. Il sortit. Le temps était froid. Vraiment très froid. L’hiver était là. Et dire que Leah était juste en robe. Elle était insouciante. Il marchait de sa démarche nonchalante jusqu’au grand Chêne. Soudain, il se sentit attiré près de celui-ci. C’était elle. Elle était vraiment de mauvais poil. Pourquoi donc ? Après tout il n’avait pas fait grand-chose. Juste fait un croche-patte, foutu le feu aux cheveux du cavalier de Leah et lui envoyer un Rictusempra. Il y a-t-il vraiment quelque chose de mal à cela ? Il la regardait. Elle était vraiment en colère. Elle allait exploser de fureur. Elle était vraiment magnifique.

    Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un… Zéro ! La bombe à retardement venait d’exploser. Et un flot de paroles arriva jusqu’à son tympan. A quoi, il pensait ? Quelle question niaiseuse. Leah, vraiment je te croyais beaucoup plus perspicace. Elle croyait qu’il voulait ébruiter leur relation. Mais vraiment, elle touchait le fond. Peut-être que ce jeu aurait pu les menacer, cependant, il avait pris garde de ne pas être vu par qui que ça soit. Il n’était pas si inconscient que cela. Un sweat arriva. Un beau sweat blanc, qu’elle enfila sur le champ. Elle était moins sexy, mais qu’importe, elle était toujours autant magnifique. Elle le fusilla du regard. Hadrien se rapprocha de sa bien-aimée, et lui fit un baiser dans le cou. Elle le repoussa : « Tu es tellement désirable ! » Elle le foudroya sur place. Elle ne voulait certainement pas blaguer. Restant impassible, il décida tout de même de répondre à sa belle : « A quoi je pensais ? Au risque de te décevoir, je pensais à toi ! » Il lui déposa un baiser sur le front. Et l’observa. Au loin, la musique du bal était perceptible. Espérons que les deux tourtereaux n’ont pas été suivis. Hadrien avait veillé à la chose. Il s’adossa contre le grand Chêne. Il la toisa. Tellement sublime. « Tu es si belle quand tu es en colère ! » Et toujours en gardant son sérieux et son impassibilité, il conclut : « Tu devrais te mettre en colère plus souvent… Tu es craquante… » Et tout en faisant un sourire en coin, il termina par dire : « Cela te donne un air félin ! » Et il l’embrassa de nouveau. Il la plaqua contre le chêne. Et il l'embrassa encore. Et il lui susurra à l’oreille : « Tu ne veux pas enlever ce sweat… J’aime tellement ta robe. Je pourrais te réchauffer ? » Et il la serra dans ses bras en déposant un baiser dans son cou, un autre sur sa joue. Et il termina par un baiser langoureux. Cela allait-il suffire à la faire se calmer ? A lui faire oublier son comportement. L’espoir fait vivre parait-il. Qui vivra verra !
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Rainbow E. Weatherley
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptySam 27 Déc - 19:36

    Leah serrait des dents. Elle avait envie de le claquer. Il était tellement énervant… tellement séduisant. Non. Juste énervant. La jeune fille lui jetait de longs regards appuyés. Ses joues étaient une nouvelle fois empreintes d’une couleur rouge vif. Sa rage était telle qu’elle avait envie de le crier à la terre entière. Rien que ça. Et lui ne trouvait rien de mieux à faire que de la dévorer de son regard de braise. Il ne fallait pas céder, pourtant. Lutter, lutter, lutter. Ils ne pouvaient pas continuer ainsi s’il répétait toujours les mêmes erreurs. Ils ne pouvaient pas se permettre un faux pas. Déjà que Morrison savait, il n’y avait pas de besoin urgent pour que les autres sachent également. Un secret était un secret. Et elle comptait bien le préserver.
    Imaginer la réaction des autres chefs de clan lui faisait déjà froid dans le dos rien qu’à y penser. Gillian, Evie, Angélique. Si différentes, et pourtant leur réaction serait la même. De la surprise, d’abord, puis du dégoût. Et dire qu’elle était amie avec les deux dernières. Elle grimaça à cette pensée avant de reporter son attention sur le Basilisk dont le sourire était toujours présent, dont les yeux balayaient la tenue de Leah. Il était… Ah !

    Soudain, il s’approcha d’elle, lui déposant un bisou dans le cou. De ses deux mains, elle le rejeta vers l’arrière, incapable de se contenir. Plus il se rapprocherait, moins ses idées seraient claires. Elle devait garder les idées claires. C’était la seule règle.

      Tu es tellement désirable.

    Leah lui envoya un nouveau regard noir. Elle ne voulait pas être désirable, elle ne voulait pas être un objet pour lui. Elle voulait qu’il l’écoute, qu’il reconnaisse ses torts. Rien de plus rien de moins. Et tant qu’il ne l’aurait pas fait, elle devait garder au moins une cinquantaine de centimètres minimum entre eux deux pour éviter toute… confusion. Elle recula d’un pas.

      A quoi je pensais ? Au risque de te décevoir, je pensais à toi !

    Nouveau regard noir. Elle recula encore un peu. Elle ne voulait pas se laisser gagner par le charme universel du garçon. Elle voulait préserver sa colère comme un fruit défendu. De l’intérieur, elle bouillonnait toujours et la réaction d’Hadrien ne l’aidait pas. Il ne pensait donc qu’à ça ? Elle soupirait, reculant, fusillant le garçon d’un nouveau regard. Il s’approcha, lui laissant un nouveau baiser sur le front. Même mécanisme de défense, elle le repoussa. Ses idées devenaient confuses, l’approche d’Hadrien la perturbait. Il ne fallait pas qu’il s’approche plus que ça. Il la toisait. C’était réciproque.

      Tu es si belle quand tu es en colère ! Tu devrais te mettre en colère plus souvent… Tu es craquante…
      Je ne veux pas être belle ! Je veux que tu m’écoutes !
      Cela te donne un air félin ! termina-t-il.

    Elle fronça les sourcils, reculant. Lui avança de deux pas et ses lèvres se joignirent à celle de la Kneazle. Durant ces quelques secondes, elle fut perdue. Elle ne savait plus vraiment où elle était, et la brume dans son esprit devint plus forte, plus épaisse, de sorte qu’elle ne le repoussa pas vraiment tout de suite. C’est en comprenant ce qu’il tentait de faire que sa main s’appuya sur le torse d’Hadrien avant de le repousser vers l’arrière. Mais il revint à l’attaque, et atteignant son oreille, lui déclara :

      Tu ne veux pas enlever ce sweat… J’aime tellement ta robe. Je pourrais te réchauffer ?

    Ses sourcils se froncèrent d’autant plus. Elle essaya de le repousser encore et encore mais n’y parvint pas. Il était déterminé. Il l’embrassa dans le cou, sur la joue, sur les lèvres. Un long baiser auquel elle réagit. Elle se laissa faire. Son cœur battait à tout rompre, ses mains tremblantes pas seulement à cause du froid de l’hiver. Elle ne pu faire autrement c’était plus fort qu’elle. Elle ne pourrait pas résister indéfiniment. Et pourtant elle eut un moment de lucidité et finit par le repousser. Ses yeux étaient animés par le désir auquel elle venait de mettre fin. Elle se recula. Il se rapprocha. Elle recula d’autant plus. Sa voix rompit le silence fraîchement installé. Tremblante.

      Hadrien, s’il te plait ! Non je ne vais pas enlever ce sweat, pas tant que tu ne te seras pas excusé.

    Elle reprit de l’assurance, et poursuivit :

      Tu ne peux pas résoudre tout par des baisers… c’est trop facile ! Tu dois comprendre ce que je ressens quand tu t’amuses avec mon ami. Tu devrais savoir que Jasper n’est qu’un ami – très bon, soit, mais ça n’en reste pas moins un ami. Un ami, Hadrien. Tu ne peux pas m’empêcher d’en avoir. Je ne t’empêche pas d’avoir des amies, moi. Je ne met pas feu aux cheveux de chaque fille qui te dévore du regard et qui espère être celle qui retiendra l’attention de monsieur Hadrien Cromwell. Sinon, je devrai sans cesse avoir recours au sortilège.

    Puis, elle se remit à vociférer.

      Tu ne peux pas toujours t’en tirer aussi facilement !

    Cependant, inconsciemment, son corps se balançait vers lui. Elle était comme un aimant, attiré irrévocablement par lui. Malgré tout, la réaction d’Hadrien avait atténuée sa colère, bien que toujours présente en elle. Cependant, son esprit était légèrement confus. Elle n’avait qu’une envie. Lui sauter dans les bras et l’embrasser pendant toute la nuit.
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Elias J. Liesberg
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptySam 27 Déc - 22:42

    Elle voulait des excuses. Mais pourquoi devait-il s’excuser ? Il n’y avait pas mort d’homme, juste de cheveux. Puis s’ensuivit une ribambelle de paroles inutiles. Il observa sa bien-aimée, droit dans les yeux, essayant par tous les moyens de la déstabiliser. Erreur de sa part, il ne l’empêchait pas d’avoir des amis. Jasper, au fond, devait être un chic type, enfin peut-être. Il n’était pas un tortionnaire qui emprisonnait Leah, l’empêchant tout contact avec l’extérieur. C’était mal le connaître. « Mon amour, je ne t’empêche pas d’avoir des amis, j’avais juste envie de m’amuser un peu ! » Drôle d’amusement. Mais telle était la vérité. Et Jasper était la cible parfaite, envoyée par les dieux pour sustenter au mieux Hadrien.

    « Ah quoi bon foutre le feu à la chevelure des jeunes filles qui me regarde ? Tu es la seule qui à mes yeux à de la valeur… » Et comme il l’aimait, il la provoqua : « Et tes sortilèges ne sont pas très efficaces… Enfin je dis ça, je dis rien ! » Il fit un sourire satisfait. Ses paroles avaient l’effet escompté. Elle croyait qu’il sous entendait qu’elle était nul en magie. En même temps si elle était un tantinet douer en magie, elle ne resterait pas neutre, le cul entre deux chaises et choisirait un camp plus approprié comme celui des Basilisk.

    « Je ne veux pas dire, mais Jacobs me remerciera d’avoir causé cet incendie de cheveux. Il avait d’affreux épis par ci, par là. Je ne pouvais pas rester sans réagir ! » Et on enfonce le clou. Il adorait provoquer Leah, elle le valait bien. Il l’aimait. Qui aime bien châtie bien. Dans le fond, peut-être que Jacobs est un garçon avec qui Hadrien pourrait s’entendre, qui sait. Il s’approcha de sa belle et l’embrassa malgré les refus de sa part. Croyait-elle pouvoir avoir des excuses de sa part ? C’est beau de rêver, non ? L’espoir fait vivre, il paraît.

    Il s’assit, dos contre l’arbre, et observa les étoiles. La lune était divine, presque pleine, mais pas tout à fait. Avec sa lumière bienveillante, elle éclairait sous un autre angle Leah. « C’est fou comme tu es encore plus séduisante sous cet angle, avec la lune comme témoin ! Magnifique ! » Il plongea son regard dans le sien et reconnu encore et toujours de la colère de sa part. Elle n’avait pas obtenu satisfaction, et elle ferait tout pour entendre les excuses d’Hadrien. Que nenni, il n’avait rien à lui devoir, et cela même si la jolie fille se transformait en furie sanguinaire. Il l’aimait comme elle était maintenant. Sauvage. Sous l’égide d’Artémis. C’était Atalante, et Hadrien Polyphème. Mais comme Polyphème qui avait les pommes d’or du jardin des Hespérides, c’était Hadrien qui était le maître de la situation, quoi qu’il arrive. Il avait plus d’un atout dans son jeu. Il attendait le moment opportun pour s’en servir. Il l’attrapa au niveau des jambes, la faisant basculer sur lui. Installée sur ses genoux, prisonnière de ses bras, Hadrien l’embrassa de plus belle.
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Rainbow E. Weatherley
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyDim 28 Déc - 17:35

    Mais elle ne le fit pas. Non, elle ne lui sauta pas dans les bras, grand sourire aux lèvres, lesquelles auraient rejoint celles du Basilisk. Non, tout ça aurait été bien trop facile. Au lieu de ça, elle dévisagea Hadrien, scrutant la moindre parcelle de son visage à la recherche d’indice. Elle était quasiment certaine qu’il ne lui présenterait aucune excuse. Ca, c’était de la fierté, ni plus ni moi. Elle soupira un instant, de toute façon elle ne cèderait pas non plus. Elle n’était pas ce genre de fille qui se laissait facilement marcher sur les pieds. Elle ne se laisserait pas faire. Et elle espérait que l’amour qu’elle portait au garçon ne la dissuaderait pas de faire exactement le contraire. Elle leva les yeux vers le ciel illuminé par le croissant de la lune. Les étoiles se faisaient rares, mais assistaient quand même à la scène. Au loin, dans un fond sonore, elle entendit la musique du bal continuer. Là-bas, cela devait être la fête. Et elle, elle ne pouvait pas en profiter, obligée de remettre en place celui qu’elle aimait en secret. Elle espérait seulement que leur disparition passerait inaperçue, car si jamais quelqu’un se mettait à les chercher… Non, personne ne les observerait. Ils étaient tous en train de s’amuser et surveiller Leah Culligan et Hadrien Cromwell ne faisait heureusement pas partie de leurs priorités.

      Mon amour, je ne t’empêche pas d’avoir des amis, j’avais juste envie de m’amuser un peu !

    La voix d’Hadrien la fit revenir à la réalité. A nouveau, elle ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel. S’amuser ? S’amuser ! Il n’avait rien d’autre à faire pour s’amuser ? Il existait toutes sortes de jeux qui n’incluaient pas d’humilier des personnes. Personnes qui soit dit en passant comptaient à ses yeux. Elle roula des yeux, fronçant le nez, prête à envoyer une réplique cinglante avant de refermer la bouche, de sceller ses lèvres l’une contre l’autre. Son regard brun envoyait des éclairs et il flottait comme une aura de colère dans le parc, près des deux jeunes gens. Son cœur battait toujours aussi fort et elle s’efforçait de ne pas exploser, de garder un minimum son calme. De ne pas lui redonner satisfaction. Soupir. Il agissait vraiment comme un gosse. Gosse qui la faisait craquer, évidemment. Elle détourna le regard un instant, par pur ennui.

      Ah quoi bon foutre le feu à la chevelure des jeunes filles qui me regarde ? Tu es la seule qui à mes yeux à de la valeur…Et tes sortilèges ne sont pas très efficaces… Enfin je dis ça, je dis rien !

    Immédiatement, son regard recroisa le sien. Comment osait-il ? Elle n’était pas forte en sortilèges ? Mais de qui se moquait-il ? Elle avait toujours eu les meilleures notes de sa promo du temps où Poudlard était encore une école de magie. Une Serdaigle brillante qui travaillait assez pour avoir le mérite d’être considérée comme l’une des meilleures. Et lui, il était là, avec son air nonchalant et suffisant, à lui dire qu’elle n’était qu’une bonne à rien en magie. Fichu Basilisk. Elle brandit alors sa baguette mais elle ne pu rien faire car il reprenait déjà la parole, et la curiosité la guidant une fois de plus, elle patienta tout en écoutant ce qu’il avait à dire pour sa défense.

      Je ne veux pas dire, mais Jacobs me remerciera d’avoir causé cet incendie de cheveux. Il avait d’affreux épis par ci, par là. Je ne pouvais pas rester sans réagir !

    Ses joues reprirent leur couleur rouge désormais habituelle. C’en était trop, cette fois ci. Il s’assit alors par terre, adossé contre l’arbre, la dévorant une nouvelle fois des yeux. Elle fronça les sourcils.

      C’est fou comme tu es encore plus séduisante sous cet angle, avec la lune comme témoin ! Magnifique !

    Il l’attira vers lui, l’attrapant par les jambes et l’embrassa. Mais elle se dégagea très rapidement de son étreinte. Elle était restée silencieuse trop longtemps – si elle continuait ainsi elle allait exploser. Alors, sa baguette fendit l’air et elle lança un sortilège de Levicorpus. Aussitôt, une force inconnue fit lever le corps d’Hadrien, et il se retrouva pendu par la cheville dans les airs. Un sourire satisfait s’installa sur ses lèvres et elle l’observa du bas.

      Alors, qui c’est le nul en sortilèges, maintenant ? Même pas fichu d’activer un simple sortilège du Bouclier. T’es minable !

    Ses joues la brûlaient, tandis qu’elle le contemplait, toujours dans les airs.

      Ah ça c’est sûr, pour faire de la magie noire, t’es le champion. Et si c’est ce que tu entends par « tes sortilèges ne sont pas très efficaces » alors oui, d’accord, je ne suis pas forte en magie noire, et j’en suis fière.

    Elle prit une pause, ses yeux flamboyants. Elle fit tourner sa baguette légèrement, toujours pointée vers Hadrien, décrivant un geste circulaire. Aussitôt le corps du garçon tourna sur lui-même avant de se retrouver face à elle. Elle espérait que la position n’était pas très confortable.
    Soudain, elle dirigea la baguette vers le sol, et tout en exécutant le sortilège par la pensée, fit tomber le corps d’Hadrien sur le sol. Ouïe. Elle espérait que c’était douloureux. Alors, elle lui lança un nouveau regard noir.

      Et j’espère que ça fait mal !

    Elle se retourna, lui tournant le dos et fermant les yeux. Elle tentait de reprendre ses esprits. Son esprit sadique lui jouait un mauvais tour. Elle aimait Hadrien mais dans de pareilles circonstances il l’énervait au plus haut point si bien que la confusion régnait dans son esprit. Elle ne se faisait pourtant pas de soucis pour lui. Il était dur et une petite chute comme ça ne porterait pas préjudice à son corps de Dieu. Elle secoua la tête, tentant de chasser les pensées liées au corps du garçon de sa tête.
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyLun 5 Jan - 0:06

    Il venait d’accomplir l’un des plus beaux rêves des hommes : savoir voler. Il se retrouva en lévitation au dessus du sol. Un sort de lévitation. Pas mal. Oui en effet, il aurait pu se protéger. Mais de qui ? D’elle ? Pourquoi donc ? Risquait-il vraiment quelque chose de grave en sa compagnie ? « Pourquoi devrais-je me protéger de toi ? Serais-tu une vampiresse prête à me sustenter de mon sang… Allez ! Arrêtes de faire la maline, tu risques de blesser quelqu’un avec la brindille que tu as entre les mains. » Certes, il n’était pas dans la meilleure position pour faire le mariole. Mais il n’allait pas se laisser abattre. Il se foutait complétement de léviter à quelques centimètres du sol. Il écoutait sa voix. C’était primordial à ses yeux. Et l’entendre dire qu’il était le champion en magie noire à ses yeux, lui fit plaisir. Il y remit une couche. « C’est bien que tu es ouvert les yeux ! Merci du compliment. Si tu le souhaites je peux te donner des cours… De magie noire j’entends ! De cette manière tu prendras du galon et tu cesseras d’avoir le cul entre deux chaises ! »

    Et le monde tourne, tourne, tourne. Et Hadrien se mit à tourner, tourner, tourner. Il voyait un tourbillon de couleurs qui dansait autour de lui. C’était beau. Et tout d’un coup, il sentit l’attraction terrestre reprendre son cours normal. Si, je vous jure. Et il tomba au sol dans un bruit sec. Heureusement qu’il n’était pas tombé de bien haut. Elle souhaitait qu’Hadrien ait mal. Ce n’était pas très sympa. « Pourquoi tant de haine ! » Celle-ci avait le dos tourné. Pourquoi ne pas regarder la vérité en face. Hadrien était persuadé qu’elle l’aimait comme il l’était. Pourquoi le nier ? Pourquoi détourner le regard ? Dans un mouvement inaudible, il se releva et se retrouva derrière elle et l’embrassa dans le cou. « J’aime quand tu réagis comme ça. Ca fait ressortir ton côté psychopathique voire sadique. » Il l’embrassa de nouveau et en toute délicatesse il l’obligea à le regarder. « Tu sais, avec un côté obscur de la sorte, tu en deviens presque flippante ! » Il respira une seconde et reprit : « Et j’aime ça ! » Il leva un instant les yeux au ciel observant la lune. « C’est dans ses moments là, que je me demande ce que tu fous chez les Kneazle ! » Il posa ses lèvres sur les siennes et embrassa la jeune femme avec avidité. Il passa l’une de ses mains dans les cheveux de Leah tandis que l’autre descendait doucement jusqu’à sa taille. Elle ne semblait pas le repousser. Avait-elle succombé aux assauts dévastateurs du jeune homme. Et il lui susurra à l’oreille dans un souffle : « J’ai attendu ce moment toute la soirée, tu es tellement sensuelle mais… » Et sans attendre le moindre accord de la demoiselle, il commença à retirer le pull-over qu’elle portait. Etant venu à bout de ce dernier il le jeta à terre et termina : « … tu es tellement mieux sans ce pull ! » Et de nouveau, il l’embrassa dans le cou.
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyLun 5 Jan - 21:34

    Leah soupira, incapable de faire mieux. Lentement, ses yeux se dirigèrent vers la lune illuminée dans les cieux. Telle une protectrice, telle l’astre qui la surveillait. Soupir, une fois de plus.
    Ses yeux, qui se dirigèrent immédiatement vers Hadrien, scrutaient son beau visage. Une perfection en soit. On aurait dit une sculpture, une statue. Ses traits parfaits, ses lèvres pleines, ses yeux couleur topaze avec ce je ne sais quoi qui les rendaient extraordinaires. Une lueur dansait dans son regard, un message que ne comprit pas la Kneazle. Un message crypté. Si seulement elle connaissait ne serait-ce qu’une toute petite part de ses pensées. Son regard se mit à détailler ses cheveux châtains, légèrement bouclés. Elle avait envie de passer ses doigts dans ces boucles, les tortiller. Ses joues étaient légèrement rosées, sûrement était-ce du au froid du parc. Un frisson la parcourut. Même son pull ne parvenait pas à la réchauffer. Elle grelottait de toutes parts et ses pieds, nus sous le collant, lui paraissaient être deux blocs de glace. Elle était frileuse – vulnérable – face au garçon qui se tenait face à elle. Elle n’était qu’un petit bout de femme comparé à la force humaine se trouvant sous ses yeux. Un soupir vint interrompre la poursuite de ses pensées. Il était si parfait. Trop parfait.

      Pourquoi devrais-je me protéger de toi ? Serais-tu une vampiresse prête à me sustenter de mon sang… Allez ! Arrêtes de faire la maline, tu risques de blesser quelqu’un avec la brindille que tu as entre les mains.

    La jeune fille se renfrogna, ne dit rien. Elle laissa le temps passer, tentant d’effacer ces traces d’amertume qui la traversaient, tentant de se dire qu’il était tel qu’il était, qu’il ne changerait même pas pour elle.

      C’est bien que tu es ouvert les yeux ! Merci du compliment. Si tu le souhaites je peux te donner des cours… De magie noire j’entends ! De cette manière tu prendras du galon et tu cesseras d’avoir le cul entre deux chaises !

    La colère qui tendait à s’évanouir en fut soudainement bel et bien renforcée. Elle piqua un fard, cette chaleur venue d’ailleurs la parcourant tout d’un coup suite à cette phrase. Cela la mettait en rogne. Comme si elle était le cul entre deux chaises. Elle ne voulait pas de guerre, elle ne voulait pas prendre parti, position. Elle ne voulait pas faire partie des pro moldus ou des anti moldus. Elle ne voulait pas être impliquée. Ses convictions étaient simples : si elle l’avait pu elle aurait fait tout revenir à la normale. Elle ne serait plus obligée de rester dans ce Château, dans lequel les clans s’affrontaient au quotidien. Plus obligée de devoir supporter la terreur de la guerre, la crainte de voir disparaître ces êtres chers qui peuplent notre vie, à tout jamais. Ce n’était pas avoir le cul entre deux chaises que d’avoir un cœur. C’était son choix, et elle ne souhaitait en aucun cas prendre tel ou tel cours supplémentaire. Elle n’était plus une simple étudiante. Elle était quelqu’un.

    Une lueur enflammée passa dans ses yeux tandis qu’elle affrontait le regard du basilic. Alors celui-ci se retrouva à ses pieds et ce fut à ce moment qu’elle s’était retournée, quand elle l’avait relâchée, quand sa baguette avait retrouvé sa place initiale dans la poche de la robe trop courte pour une soirée si froide.

      Pourquoi tant de haine ?

    La jeune fille haussa les épaules, toujours dos à lui. Son esprit avait retrouvé le brouillard de l’indécision, de la confusion. Elle voulait se mettre en colère, elle voulait lui taper dessus, elle voulait le voir avouer ses torts. Sauf que c’était tout bonnement impossible. Un changement était survenu en elle. A vue d’œil, imperceptible. Mais si réel. La colère disparaissait, lentement mais sûrement. Elle ne voulait pas. Il fallait qu’elle retrouve celle-ci, cette vieille amie sans laquelle elle se trouvait plus faible. Il fallait qu’elle se remette à lui trouver pleins de mauvais prétextes, plein de raisons qui la pousserait à bout. Mais elle ne pouvait pas. Et pour cause.

    Il était trop près.

    Son souffle dans son cou redoublait d’intensité. Un baiser fut déposé au creux de son cou. Son cœur s’emballa, ses pulsions s’accélérèrent. Irrévocablement, son corps avait prit le dessus sur ses sentiments, son esprit. Réactions prévisibles. Ce souffle la chatouillait, la faisait frissonner.

      J’aime quand tu réagis comme ça. Ca fait ressortir ton côté psychopathique voire sadique.

    Son souffle devint plus proche, tandis qu’un second baiser vint rappeler l’intensité du premier. Elle soupira, tremblant malgré elle.

      Tu sais, avec un côté obscur de la sorte, tu en deviens presque flippante ! J’aime ça. C’est dans ses moments là, que je me demande ce que tu fous chez les Kneazle !

    Elle ne répondit pas, trop occupée à tenter de ralentir les pulsions de son cœur. Ca ne marchait pas. Jamais. Ses joues la brûlait. Deux réactions contradictoires se mêlèrent entre elles. Le froid et la chaleur. Le premier à cause de la température extérieure – trop basse, trop froide. La seconde était due à la proximité de son corps, de son souffle, de ses lèvres. Elle se retourna. Croisa son regard. Son cœur manqua un battement. Elle observa son visage si parfait se rapprocher d’elle lentement, un sourire flottant sur ses lèvres divines. Elle vinrent rejoindre les siennes, et entamèrent la plus belle danse au Monde. Cela fut comme si la vie ne tenait qu’à ce baiser – intense, unique. Parfait. Elle sentit ses lèvres ses presser contre les siennes, non sans une certaine avidité. Elle ne pu renoncer, ne pu résister. Cela aurait exigé plus de force qu’elle n’en possédait. Paupières closes, elle sentit la main d’Hadrien parcourir son dos, atteignant sa taille sans difficulté, tandis qu’une autre jouait avec quelques mèches de ses cheveux. Malgré le froid, elle consentit à sortir l’une de ses mains de sa poche, redoublant de frissons, et la posa sur son dos. Plus ils étaient proches, plus elle avait chaud, plus elle était bien. Sa colère s’était totalement évanouie, n’étant plus qu’un petit tas de poussière, impuissant face à l’ampleur de son amour. Soudain le visage du garçon s’écarta, se dirigeant vers l’une de ses oreilles. Elle sentit son souffle chaud, ce parfum délicieux qui s’en suivait, lui chatouiller la peau, et un nouveau frisson de désir la parcoura. Impuissante.

      J’ai attendu ce moment toute la soirée, tu es tellement sensuelle mais…

    Il la laissait sur sa fin, attendant quelques minutes avant de terminer sa phrase. La main qui était posée dans son cou finit par entreprendre une descente et vint rejoindre la première sur ses hanches. Alors, il se mit à enlever son pull. Son corps lui disait oui. Son esprit lui disait non. C’était de la pure inconscience d’enlever ce pull avec une pareille froideur. La température devait être dans le négatif et même avec le sweat elle frissonnait. Que serait-ce sans ? Ses doigts glissèrent sur ceux d’Hadrien, voulant interrompre son geste. Mais non. Elle n’en fit rien. Ses mains complètement gelées ne pouvant agir dans ce sens. Le sweat remonta sous l’impulsion des doigts du garçon. Retiré, il fut jeté à terre sans pitié. Elle croisa le regard d’Hadrien. Il allait finir sa phrase. Elle percevait le mouvement derrière ses yeux plissés dans le noir pour mieux la voir. Elle ne se trompa pas.

      … tu es tellement mieux sans ce pull !

    Avec un vêtement en moins, la jeune ne fit que frissonner davantage. Alors, ce fut à son tour de prendre la parole, ses dents s’arrêtant un instant de claquer, ses lèvres de trembler.

      Tu es le diable en personne.

    Elle le regarda bien dans les yeux, frissonnant malgré tout.

      J’ai vraiment froid, je ne tiendrai pas longtemps avant d’en mourir. Voudrais-tu être à l’origine d’une mort précoce, Hadrien Cromwell ?

    Un sourire s’installa sur ses lèvres, tandis que son corps se rapprochait de lui. Elle pressa sa tête contre le haut de son torse, étant bien plus grand qu’elle. Dans ses bras, elle était la personne la plus en sécurité. La plus chanceuse. Elle resserra son étreinte une nouvelle fois, d’autres formes de frissons venant la parcourir, très différents de ceux provoqués par le froid. Ce n’était pourtant pas juste, il était tout habillé. Veste, chemise, pantalon. Pantalon long, bien sûr. Avec sa robe toute courte elle ne faisait pas le poids. Elle était à la fois en sécurité et vulnérable. Curieuse impression. Elle souriait, pourtant. Ce sourire satisfait sur ses lèvres. Elle releva la tête. Cela était étrange d’imaginer qu’elle avait pu être en colère contre un être aussi parfait. Elle releva un sourcil dans une expression dubitative. C’était la première fois de sa vie que son sale caractère disparaissait grâce à quelqu’un. Chose des plus étonnantes quoique logique. Elle soupira de plaisir, enlaçant la taille d’Hadrien plus fort encore.

      Je ne suis pas assez forte contre toi. Je ne sais pas comment te faire comprendre l’importance de certains de tes actes. Je suis si vulnérable, si faible. Je ne comprends pas, ne me comprends pas. Je devrai être en train de m’énerver contre tes insultes et pourtant je ne peux plus résister. Tu es celui que me fait flancher. Tu ne devrai pas exister.

    Elle soupira, avant de chercher les lèvres d’Hadrien dans l’obscurité. Ce n’était heureusement pas difficile.

    Frileuse.
    Heureuse. Amoureuse.
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyDim 18 Jan - 0:15

    Le diable ! Le diable ! Pourquoi aller à de telles extrémités ? Etait-il si horrible que cela ? C’est vrai. Si l’on compare le diable de Dante à Hadrien, ce dernier à de sérieux soucis à se faire. Quelle absurdité ! « Non chère Amie, l’alcool vous joue-t-il des tours ? Je suis Hadrien tout simplement ! Pour vous je noterais ce surnom superfétatoire sur mon petit carnet rouge. » Et il l’embrassa. Il la serra plus fort dans ses bras pour la réchauffer. Ses bras encadrèrent tout le corps de la jeune fille. Il ne faisait plus qu’un. « Ne suis-je pas plus confortable qu’un vulgaire pull ? Si par malheur le rhume vous prend, laissez-moi vous faire un bon grog. » Et il la fit tourner, tout en l’embrassant.

    Puis elle lui annonça l’effet qu’il faisait sur elle. Il resta de marbre, impassible, serrant plus fort encore sa bien-aimée. Il lui déposa un baiser sur le front, passant une de ses mains dans sa chevelure. Et il observa le ciel. Il aurait voulu arrêter le temps, resté tout le temps ainsi. Mais le temps n’était, n’a jamais été en faveur du jeune couple. Ils se réunissaient pour se séparer aussi rapidement. Pourquoi devaient-ils agir ainsi. Une solution semblait plus simple. Radicale, sans doute. Une solution entraînant discrédit, haine, désaveux, traîtrise, mais une solution qui néanmoins arrangerait le jeune couple. Solution envisageable, mais Hadrien ne s’y résoudrait jamais. Il tenait entre ses mains le clan des Basilisk, et il ne voulait en aucun cas que celui-ci lui échappe. Et d’un ton énigmatique, il ajoutait : « Si tu le souhaites tant, je peux disparaître. Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrais pas. De cette manière, tu pourras poursuivre ta vie, je ne m’en mêlerais plus. Ce sera comme si je n’avais jamais existé ! » Et il commença à amorcer un départ. Il arrêta d’étreindre sa Kneazle et commença à retourner vers l’immense bâtisse, vers le château. Un lit douillet l’attendait dans ses quartiers.

    Soudain, il se figea. Quelqu’un approchait. Il allait les voir s’ils restaient figés ainsi sur place. Il fallait faire quelque chose ou leur secret serait malheureusement éventé. Il fit volte face, attira Leah vers lui, et se plaqua dans l’entremêlement des racines du grand chêne. Les racines formaient une sorte de baquet où les deux amants pouvaient s’installer confortablement. Hadrien passa une main sur les lèvres de la Kneazle et retint sa respiration. Mais son attention dérapa, et il déposa son visage dans le creux de l’épaule de Leah. Dans un souffle, quasiment inaudible : « Un peu d’adrénaline cela ne fait jamais de mal. Non ? »
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyDim 25 Jan - 0:47

      Ne suis-je pas plus confortable qu’un vulgaire pull ? Si par malheur le rhume vous prend, laissez-moi vous faire un bon grog.

    La jeune fille acquiesça, retrouvant les lèvres désirées avec délice. Elle resserra son étreinte, autant pour se réchauffer que par envie. Elle aurait pu rester des heures durant dans ces bras. Il ne devait pas exister meilleur endroit en sécurité. Là, elle savait que rien ne pourrait jamais rien lui arriver, à part peut-être recevoir les sarcasmes du garçon mais au moins personne ne pourrait lui toucher ne serai-ce qu’un cheveu car il la protégerait. Elle avait l’impression d’être la princesse du conte de fée, intouchable dans les bras de son prince. Oui d’accord c’était très puéril d’avoir de telles pensées mais tant pis, car telles étaient les siennes. Alors, il la fit tourner et elle accepta avec un sourire bien que la danse n’était pas vraiment sa tasse de thé. Même si elle venait de quitter Jasper dans la salle de bal, avec qui elle avait dansé. Bref.

    Son regard rencontra celui d’Hadrien, elle lui sourit, mais étrangement il ne lui rendit pas son sourire. Au contraire, il semblait distrait, comme s’il était ailleurs, très loin d’elle, du parc, de Poudlard tout entier. Elle haussa un sourcil, désirant de toutes ses forces connaître la nature de ses pensées. Pressentait-il quelque chose ? De bien ? De mauvais ? Avait-il peur de quoique ce soit ? Non, Hadrien n’était pas du genre à être un froussard ni rien dans ce genre là. Alors, pourquoi cette expression restait-elle ancrée sur ses traits divins ? Mais la réponse ne se fit pas attendre. En effet, comme s’il avait su qu’elle savait que quelque chose la perturbait, quelque chose qu’elle voulait découvrir, il lui fit part de ses tourments à haute voix.

      Si tu le souhaites tant, je peux disparaître. Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrais pas. De cette manière, tu pourras poursuivre ta vie, je ne m’en mêlerais plus. Ce sera comme si je n’avais jamais existé !

    Elle le fixa, déstabilisée, tentant de savoir s’il plaisantait ou pas. Hélas, il avait l’air sérieux. Trop sérieux. Il se dégagea de son étreinte, lui lançant un regard voilé de tristesse qui lui brisa le cœur instantanément. Elle était tellement surprise qu’elle ne su dire, prononcer un seul mot. Ils restaient coincés au fond de sa gorge, alors qu’elle aurait voulu lui dire qu’il ne pouvait pas l’abandonner ainsi, la délaisser dans les profondeurs du parc, dans les noirceurs de la nuit. Qu’il ne pouvait tout simplement pas partir comme un bandit sans aucune explication, ni rien. Elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser faire, et pourtant c’était bel et bien ce qu’elle était en train de faire puisqu’elle n’agissait pas, restait figée, incapable de faire le moindre geste. Même son visage ne bougeait plus, frappé par la terreur, horrifié. Il se retourna alors, lui tournant le dos et commença à marcher. Les larmes commencèrent à apparaître dans les yeux de Leah tandis qu’elle ne bougeait toujours pas. Mais alors qu’il marchait de sa démarche toujours aussi déterminée que possible, ce fut au tour d’Hadrien de se figer, n’esquissant plus le moindre geste. Visiblement, il avait entendu ou perçu quelque chose qu’il l’avait fait s’arrêter. Les yeux de la jeune fille s’agrandirent, ses muscles se crispèrent. Quelqu’un était-il là ? Quelqu’un les avait-il vu ? Pourvu que non…

    Alors Hadrien se retourna à nouveau et se mit à courir vers elle. Aussitôt, elle ressentit le danger. Alors qu’elle pensait qu’il allait la prendre par le bras, courir pour l’emmener en lieu sûr, il ne fit que revenir sur ses pas et l’attirer vers un arbre, de sorte qu’on ne puisse les apercevoir du Château. Par chance, le tronc était formé d’une drôle de forme ce qui faisait que lorsqu’elle s’y appuyait, son dos ne lui faisait pas particulièrement mal. Hadrien mit une main sur la bouche de la Kneazle si bien qu’elle ne pu dire un seul mot. Elle le regarda, pleine d’espoir. Comme s’il ne voulait plus la quitter, plus jamais au grand jamais. Il perdit alors toute notion de concentration. Il se pencha vers elle, posa sa tête dans le creux de son épaule, tout près de son cou.

      Un peu d’adrénaline cela ne fait jamais de mal. Non ?

    Elle haussa les sourcils mais ne dit rien sur le moment. Elle se contenta de rester là, serrer contre lui, à avoir un peu plus chaud maintenant qu’il avait retrouvé sa place près d’elle. Elle ferma les yeux, en paix. Ces moments de bonheur étaient si rares qu’il fallait en profiter car personne n’était assez naïf pour penser que le bonheur était éternel. Et quelque soit la beauté du moment, c’était souvent les pires moments dont on se souvenait, au grand dam de l’être humain qui souffrait. Paupière toujours closes, la jeune fille chercha à tâtons la poitrine d’Hadrien de sa main. Et quand elle la trouva, elle posa sa main dessus, du coté de son cœur, sentant les battements de son cœur. C’était une sensation si belle que de sentir ces battements. La vie sous ses doigts. Aucun autre bruit ne venait briser la quiétude du moment.

        Je t’aime.

    Les mots étaient sortis de sa bouche sans que son cerveau ne s’en aperçoive, sans qu’elle n’y prête attention ou que tout soit prémédité. Se rendant compte que c’était la première fois qu’elle le lui disait, elle ouvrit les yeux. Elle se sentait comme une idiote désormais. Et elle avait peur qu’il pense qu’elle voulait une réponse. Alors, avant qu’il ne puisse même ouvrit la bouche pour répondre, elle posa sa main en dessous de son menton pour qu’il relève le visage et se remit à l’embrasser. Le moment était parfait, idyllique. Elle continuait à l’embrasser, ne pouvant se résoudre à s’arrêter et ne voulant pas qu’il lui réponde en se sentant obligé. Ne voulant pas non plus qu’il ne dise rien du tout et qu’elle reste telle une idiote dans l’attente d’une réponse. A vrai dire, elle ne voulait rien faire d’autre que l’embrasser. Chaque seconde à parler était une secondes perdue. Elle l’embrassa, encore. La fougue s’imposa à eux. Impuissant face à elle, le baiser perdura.
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptySam 31 Jan - 22:17

    Il approcha son visage de celui de la jeune demoiselle. Dans le même mouvement, il sentait la main, de cette dernière se poser avec la plus grande délicatesse, sur sa poitrine, sur son cœur. Ni une ni deux, ce dernier commença à battre la chamade. Il sentit la chaleur de son corps augmentait. Il avait de plus en plus chaud. Il l’embrassa avec fougue. Aucun bruit. La quiétude totale. La personne semblait s’être évaporée dans le temps et dans l’espace. Ils n’étaient plus que tout les deux, seuls êtres dans le parc de Poudlard. Et soudain la voix de la belle Kneazle brisa le silence. Elle le brisa par un « je t’aime ! » Hadrien tomba des nus. Il ne s’attendait pas à cela. Non pas qu’il n’est un cœur de pierre, mais il y a quelques minutes, elle était tellement en colère. Il n’eut rien d’autre à répondre. Il se sentait piteux. Elle devait certainement attendre une quelconque réponse, comme un enfant qui attend jusqu’au bout de la nuit que le Père Noël daigne descendre par la cheminée et laisser une pile gigantesque de cadeaux joliment enrubannés. Il n’eut rien d’autre à lui répondre qu’un baiser sur le front, tout en la serrant encore plus fort contre lui, pour qu’elle n’ait pas froid.

    Ils restèrent de longues secondes, de longues minutes à se regarder droit dans les yeux. Une chouette hulula derrière eux. Heureusement qu’elle n’était pas dotée de la parole, sinon, il aurait été obligé de lui briser le coup. A moins qu’elle soit un animagus ? Psychose. « Nous sommes tellement au calme ! C’est tellement apaisant ! Je hais ces mondanités ! » Il reprit sa respiration, allait-il vraiment sauter le cap. Oui ? Non ? Une longue respiration. Il se pencha vers elle et lui souffla : « Mais toi… toi… je t’aime ! » Il se mordit les lèvres. Avait-il eut raison d’ainsi exposer ses sentiments envers la jeune femme. N’allait-il pas le regretter un jour ? Il regarda vers le ciel, la douce clarté de la lune, les illuminer, comme des anges.

    Puis avec grâce, il retira sa veste et la glissa sur les épaules de sa bien-aimée. Elle commençait à être frigorifiée. « Tu te sentiras certainement mieux avec ma veste. Et elle te va mieux que ce vulgaire pull » Il le désigna des yeux. « A moins que tu désires rentrer, mais dans ce cas, nos chemins vont devoir se séparer… A moins que la personne intelligente que tu es est une meilleure idée ? » Et il l’embrassa, longuement, comme si les lèvres de cette dernière était son élixir de longue vie, sa drogue, son héroïne. Il déplacerait terre et mer pour elle, mais cette dernière en était-elle consciente ?
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MessageSujet: Re: i hate you. i love you. ft hadrien.   i hate you. i love you. ft hadrien. EmptyMar 24 Fév - 19:51

    Adossée contre l’arbre, la Kneazle ne voyait plus que lui. Son regard éperdu se noyait dans l’océan clair de ses yeux, si bien qu’elle ne parvenait à réunir assez de forces pour s’en détacher. Ces deux mots qu’elle avait prononcé, elle n’aurait jamais pensé avoir le courage de les sortir. Ressentir était une chose, exposer en était une autre, presque aussi difficile d’accepter. Hadrien ne la rendait que plus lunatique qu’elle ne l’était déjà. Avec son caractère tordu ses gestes imprévisibles, ses paroles sincères teintées la plupart du temps de sarcasme, il la faisait passer par de nombreux sentiments. L’amour, la rage, la tristesse, la culpabilité, le désir. Mais un être aussi différent d’elle ne pouvait qu’être irrésistible à ses yeux. Il était certes aux antipodes de l’idéal masculin dont elle dessinait les traits inconsciemment dans sa tête, mais il ne pouvait pas mieux lui convenir. Et dire qu’un jour, il se lasserait d’elle, trouverait un autre joujou intéressant, et l’oublierait en quelques temps. Alors qu’il resterait à jamais gravé dans sa mémoire à elle. Cette pensée lui arracha un soupir, c’était hélas la triste vérité et réalité des choses. Elle haussa les épaules tandis qu’il se rapprochait d’elle, la serrant encore plus fort dans ses bras si toutefois c’était possible.

      Nous sommes tellement au calme ! C’est tellement apaisant ! Je hais ces mondanités.

    Il reprit sa respiration et Leah sentit la sienne doubler d’intensité. Elle patienta, lisant dans ses yeux que son esprit était soumis à un dilemme intérieur. Enfin, il ouvrit la bouche, ses douces lèvres remuant en adéquation avec ses paroles.

      Mais toi, toi - je t’aime !

    La jeune fille déglutit avec difficulté, sous le choc des révélations. Jamais - au grand jamais - elle n’aurait pensé que de tels mots puissent s’échapper d’entre les lèvres du ténébreux Basilisk. Elle le vit se mordre les lèvres comme si lui aussi était étonné du sens de ses propres paroles. Lui, Hadrien Cromwell, sorcier qui n’avait jamais caché son adhésion au coté obscur de la magie, éprouvait de l'amour pour elle, simple sorcière. Perdue dans ses pensées, ce fut à peine si elle remarqua la veste qu’il lui fit mettre sur ses épaules. Il avait du voir à quel point tout son corps tremblait à cause de la froideur extérieure. Il se rapprocha d‘elle, sa bouche se rapprochant dangereusement d’une de ses oreilles, et lui chuchota quelques mots si bas que si elle avait été ne serait-ce qu’un peu plus loin, elle n’aurait pu rien entendre.

      Tu te sentiras certainement mieux avec ma veste. Et elle te va mieux que ce vulgaire pull.


    Elle lui jeta un nouveau regard avant de le poser sur la veste.

      A moins que tu ne désires rentrer, mais dans ce cas, nos chemins vont devoir se séparer…

    Il marqua un temps d’arrêt avant de terminer sa phrase, d’une traite :

      A moins que la personne intelligente que tu es ait une meilleure idée ?

    Leah avait comprit le sens de ces paroles, ce que le beau Basilisk suggérait par des sous entendus. Mais avant qu’elle ne puisse seulement y songer, il attrapa ses lèvres, comme si sa vie en dépendait. Elle sentit son odeur enivrante et ne pu résister à l’appel. Ses lèvres découvrirent une nouvelle fois celles du garçon, dans une danse effrénée qu’elle ne pouvait se résoudre à arrêter. Elle aurait pu rester toute une nuit à l’embrasser, ou même l’observer, bien que son corps était si attiré par le sien qu’il était presque impossible de rester à l’écart de lui sans le toucher, le frôler de ses doigts glacés. Elle attrapa ses cheveux au passage, ses mains plongeant sans hésitation dans les tons bronzées de ses mèches. Une autre main se mit à parcourir son dos. La tentation était trop forte. Elle ne voulait, ne pouvait s’arrêter. Le corps contrôler l’esprit, la raison. Les désirs reprenaient le dessus, comme souvent. Comme toujours. Chaque parcelle de son corps était attiré par l’aimant qu’il représentait. Elle ne se retira que quelques secondes, trop longues pour elle, trouva rapidement le chemin de son oreille et lui murmura, la respiration haletante :

      Oui, je crois que j’ai la solution. Ce serait un crime que de te laisser partir comme ça. Je ne peux m’y résoudre.

    Et les lèvres se retrouvèrent, s’unissant. Le reste appartenait aux noirceurs de la nuit. La lune les protégeait, veillait sur eux. Loin du semblant de fête de la Grande Salle, les amants se retrouvèrent, dans une intimité parfaite.
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