there's nothing like you and i.

there's nothing like you an i

feat georgie carlyle and jasper jacobs

« Georgina Carlyle ? », tonna-t-elle en lui emboîtant le pas . Du haut de ses cent soixante treize centimètres, dans son corps d'ado prépubère complexé, l'ancienne Serdaigle – dite Georgina la toisait . « C’est Georgie. », corrigea-t-elle . Son regard la mettait mal à l'aise, elle le sentait, elle le savait . La kneazle réprima un sourire . « A qui ai-je l‘honneur ? » Elle balbutiais, puis son visage prenait différente teinte de peau, elle virait au rouge une fois sur deux . Fascinant, se disait Carlyle . « Rosie Clapton. » Rose, Rosie, un fort joli prénom pour une fille si banale, néanmoins elle lui était familière . « Ravie de te rencontrer, Rosie . Mais je suis pressée, tu vois. » Excuse bidon, elle voulait tout simplement qu'on lui foute une paix monumentale . Oui, elle s'était levée du pied gauche, ce matin ( elle ne dort presque jamais ) . Elle s'apprêtait à rejoindre son clan, que soudain, une main se posa sur son épaule . Elle soupira d'agacement, elle dût admettre qu'on lui fouttera jamais la paix ici, même ailleurs . Elle se retourna en fronçant les sourcils . Les yeux globuleux de la dénommée Rosie l'agaçait au plus au point . Peut-être parce que ce n'était pas la première fois qu'elle les voyait . Cette impression de déjà vu s'intensifia lorsque la jeune fille prononça les mots qu'elle détestait entendre, un « excuse-moi » qu'elle aurait tant voulu lui renvoyer à la figure . Pourquoi s'excusait-elle ? Les mots n'eurent pas le temps de sortir que Clapton fila à pas de course . Décidément, ils sont tous fous dans ce château, cela changeait pas de d'habitude, en tout cas . Las, Georgie retourna au quartier général en silence . Ces mots résonnaient encore dans sa tête comme un écho, le visage pourpre de l'adolescente restait ancrer en elle toute la matinée .

Elle entra les bras croisés dans le quartier général des kneazle, en bousculant quelques camarades au passage . Perdue dans les méandres de la pensée, elle manqua de renverser de l'eau sur le capitaine, le chef du clan . Elle sortit de la salle sous le regard ébahi de l'assistance . Elle devait à tout prix retrouver cette fille, elle ne lui avait même pas demandé à quel clan elle était, quelle idiote ! Pire qu'un labyrinthe, elle se perdit dans les nombreux couloirs du château . Ils en refermemaient des tas de souvenir, bon ou mauvais . Le hasard fit bien les choses, car elle retrouva enfin cette Rosie . Elle était assise contre un mur, les larmes pleins les yeux . Carlyle s'accroupit près d'elle, en tentant d'être gentille, malgré ses affreuses migraines . « Je suis désolée, je suis désolée. », sanglota-t-elle . Elle tentait de la consoler, mais elle lui était interdite de trop s'approcher d'un être humain . Elle caressait délicatement ses cheveux comme lui faisait sa mère, jadis . « Pourquoi êtes-vous désolée ? Vous m‘avez rien. » Elle éclata en sanglot de plus bel . Georgie comprit alors, elle savait bien que ces yeux belliqueux ne lui étaient inconnus . Une lueur de mélancolie se reflétait dans ses yeux bleu-gris . Elle était présente ce jour-là, lorsque ... L'adolescente se dégagea des bras frêles de la demie-vampire, puis partit en courant . Sa vue s'embrumait, les larmes coulaient en silence .

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La journée allait se terminer sur une note de tristesse et d'amertume qu'elle le vit, près du lac . Elle ne pensait pas le voir ici, à cette heure-ci . Elle regarda sa montre à gousset, minuit passé . Le cou entouré d'une longue écharpe bleu marine, elle s'avança vers le bras droit du chef des kneazle (titre qui lui sied parfaitement) . Elle s'assit près de lui, il ne disait rien . D'habitude, il parlait tout le temps, il riait surtout . Elle aurait tant voulu le voir sourire, un sourire qui réchauffait son petit coeur de glace . Inquiéte, elle se mit face à lui . Elle n'aimait pas le voir comme ça, si mélancolique. Mais il fallait l'avouer qu'il était magnifique, comme toujours . Le regard dénoué d'expression, elle posa sa main froide sur le front chaud du jeune homme, puis colla ensuite son front dessus .« Jasper, ça va ? Tu n’es pas malade, au moins ? », demanda-t-elle . Sa température corporelle lui indiqua qu'il était tout à fait normal . Pourtant, il n'avait pas l'air si malade que ça . Pourquoi ne lui disait-il rien ? Si c'était une blague, ce n'était pas drôle du tout . Mais, alors pas du tout !

(nul, nul, archi nul >< je me rattraperai au prochain =p )

Neuf heures sonnaient tel un glas pour jacobs. Une mélancolie s’étalait sur son visage. Il en avait assez qu’on lui demande si ca allait. En tout, une dizaine de fois il avait eut droit à un « ca va ? » auquel il répondait par un rire enjoué. Faux, bien entendu. Mais il ne voulait pas faire le rabat-joie. Il en avait assez de se créer des problèmes, mais il n’arrivait pas à être heureux. Pas aujourd’hui en tout cas. Tout allait de travers, dans ces cas, il préférait s’isoler. Il s’était enfui du QG ce matin. Cigaret & alcohol. Voila tout ce qui lui suffisait pour ce genre de journée, pour survivre. Il fumait de plus en plus, et lorsque jaspillère restait enfermé dans sa mélancolie, il fumait cigarette sur cigarette. Et buvait verre sur verre. Allongé dans l’herbe, il observait les étoiles scintillantes sur le fond noir. Il aurait voulu être aussi lumineux qu’elles. Il réfléchissait au ciel lorsqu’il sombra.
Onze heures. En tout, il avait passé plus d’une heure dans les vapes, a moitié endormi dans cette nuit froide. Il s’en fichait au final. Il avait légèrement froid, il n’en avait que faire. Le ciel se reflétait sur l’étendue noire du lac, comme son nom l’indique, noir. Il entendait en fond sonore le bruit des fêtes et autres soirées se déroulant dans le parc. La musique lui paraissait être d’un autre monde, très lointaine, comme s’il l’écoutait depuis le fin fond du lac. Mais ce n’était pas plus mal. Cela lui fit du bien de rester quelques temps seul, vraiment seul. Il savait ce qu’il ne voulait pas. Il ne voulait pas grandir, il voulait rester insouciant et être heureux, ne pas retrouver son père bien qu’il en eut une horrible envie. Juste être heureux. Simplement être heureux, vivre d’amour et de cigarettes. Une des nuits où il avait été le plus heureux de sa vie, ce fut avec elle. Cette fille dans un parc de Londres au petit matin, et qui se trouvait à l’école. Il y avait eut aussi ces périodes avec gael et su’, le nid d’amour de tom, les heures avec leah... Beaucoup de bonheur malgré la guerre. Non, jacobs n’était pas le plus malheureux. Il était même très heureux. Les pièces du puzzle étaient la pour que son bonheur soit ultime. Il ne restait qu’à les assembler. Mais les jeunes gens ont le chic pour se créer des problèmes, ne jamais être satisfait de ce qu’ils possèdent, de se torturer. Jasper voulait que tout soit simple, comme pour les gosses. Il détestait se créer des problèmes et s’enfermer dans sa mélancolie. Il détestait être comme cela. Voila une des raisons de sa quarantaine.
Il alluma sa clope avec son zippo et tira une bonne latte, caressant la bouteille de vin rouge hermétiquement fermée à ses cotés. Il n’avait pas voulu l’ouvrir, n’en ressentant pas le besoin. Il préférait être accompagné pour cela.
Minuit, et les pièces du puzzle se mirent en place s’en les y avoir forcées. En premier, jasp’ ouvrit un autre paquet de cigarette, son troisième et alluma une nouvelle cigarette. Des bruits de pas faiblards se firent entendre et le kneazle vit s’asseoir à coté de lui Georgie Carlyle, sublime avec son écharpe bleue autour du cou. Il se sentait trop banal à coté de la sublime Georgie, habillé d’un pull à capuche large banal. Il ne dit rien. Il observa Georgie, détailla les traits de son visage parfait. C’était la seule personne qu’il eut envie de voir. Elle. La fille du parc. La fille. Elle s’approcha et se mit en face de lui. Jacobs la suivit du regard. Elle posa sa main fraiche sur son front. Et puis son front par la suite. Il pouvait sentir son souffle apaisant se dispersant dans l’air froid de cet hiver glacial. Gâchis. Il aurait voulu le retenir, le garder pour lui, et non pas le partager avec toutes les personnes de cette atmosphère. « Jasper, ça va ? Tu n’es pas malade, au moins ? » Oh non, il n’était pas malade. Ou serait-ce Carlyle qui éclipsait tous ces maux ?
Enfin, il esquissa un sourire, un vrai et franc sourire par la suite. Elle s’inquiétait pour lui, et il espérait que ce sourire avait effacé ses doutes. Oui, il se sentait beaucoup mieux en sa présence. Il savait ce qu’il voulait. Le souffle enivrant de Carlyle était bien mieux que la nicotine ; il avait d’ailleurs oublié que sa cigarette se consumait. Il tira une latte discrète, n’osant bouger. « J’adore quand tu t’inquiètes pour moi Georgie Carlyle. » Il décrocha un nouveau sourire éblouissant. Le monde s’était remis à tourner rond. « Et toi tu vas bien ? Je me fous de mon état de santé. Le tien m’importe bien plus. tu as l'air quelque peu boulversée.» Il aurait pu passer la nuit entière à observer la jeune femme. Et toute cette nuit là, il n’aurait pas cessé de sourire.

ton rp est genial <3 et la chanson (L)

« J’adore quand tu t’inquiètes pour moi Georgie Carlyle. »

« Et toi tu vas bien ? Je me fous de mon état de santé. Le tien m’importe bien plus. »

« Tu as l'air quelque peu bouleversée. »

« Je vais mieux maintenant que tu es là, près de moi »

je-ne-sais-quoi

« Me trouve-tu belle, Jasper ? »

« Je veux dire . Me trouve-tu belle, maintenant ? Ou tu préfère comme j’étais avant ? »

« Laisse tomber »

« Tu comptais boire ce vin, sans moi ? Tu me déçois, cher ami. »

Que la chasse commence !

« Jasper, ça te dit un petit jeu ? »

« Alors, on va jouer à … tiens, tu n’as qu’à choisir. »

Les bras de Carlyle s'enroulèrent autour de son cou, et il put respirer sa délicieuse et délicate odeur, si parfaite, fraiche. Il aurait voulu resté comme cela éternellement, avec elle, sans rien de plus, sans besoin d'un autre confort que leur présence et leur contact. Leur comportement, leur mouvement paraissaient si naturels à jasper, comme si ces deux-là se connaissait depuis très très longtemps.
Trop tôt à son gout, Georgie se dégagea. Il aurait voulu la retenir par le bras, l'attraper délicatement et l'attirer à lui. Cependant il n'osa pas. jasper n'était pas spécialement courageux dans ses actes, pas téméraire pour un sous. Soudain, les doigts fins et graciles de la jeune femme se posèrent sur la chevelure fluide de jacobs. il tressaillit imperceptiblement de plaisir, son sourire ne disparaissait pas de ses lèvres. tout était merveilleux, le décor, le cadre, mais le plus important était bien entendu la merveilleuse et resplendissante personne qui accompagnait jasp'. G se figea, réfléchissant certainement, ce qui laissa le loisir à jasper d'admirer une nouvelle fois son visage parfait, ses délicates lèvres et sa peau blême et parfaite. elle était sublime, superbe, et bien d'autres superlatifs. elle était celle que jasper voulait, la, maintenant, en ce moment. il se fichait des autres, il ne désirait plus qu'elle. bien sur, il n'allait pas lui montrer de peur qu'elle ne veuille pas de lui. ce qui aurait pu être plausible, lui n'étant pas la perfection incarnée contrairement à elle. subitement, les lèvres parfaites de l'être parfait que jacobs tenait entre ses mains se mouvèrent.
« Me trouve-tu belle, Jasper ? Je veux dire . Me trouve-tu belle, maintenant ? Ou tu préfère comme j’étais avant ? » Que devait-il répondre à cela. Elle avait dès le premier instant était superbe à ces yeux, ce soir la dans le parc, bien qu'il est un peu bu. elle était d'or et déjà parfaite. c'est vrai qu'elle avait troqué ses lunettes et ses couettes. cela n'avait que renforcé l'emprise sur jacobs. et cette emprise n'avait jamais été aussi forte qu'aujourd'hui. elle aurait pu lui demander la lune, de danser sur une table, de faire la roue en publique, il n'aurait pu qu'accepter. il serait plonger dans le lac si elle lui demandait. « Laisse tomber ». Laisser tomber? c'était hors de question. son inquiétude était réel, et ça elle ne pouvait le cacher à jacobs, malgré ses efforts déployés. de son air tranquille et serein, jaspillère ne réagit pas tout de suite. oh oui, il allait répondre à cette question, mais au moment propice, voulu.
tout à coup, georgie se leva, attrapa la bouteille de vin à coté de jacobs et se mit à virevolter sur l'herbe,en parfaite danseuse. il ne put que la suivre du regard, envieux de sa grâce et de sa perfection. il la dévorait littéralement du regard, un sourire radieux sur ses lèvres pâles. l'éclairage du clair de lune ne la rendait que plus irréelle, plus exceptionnelle encore aux yeux du kneazle.« Tu comptais boire ce vin, sans moi ? Tu me déçois, cher ami. » « Je t'attendais simplement chérie. Je n'allais pas commencer la fête sans toi, j'aurais été indigne. » il se leva à son tour, les jambes endoloris par le froid. s'approchant doucement de carlyle, comme pour ne pas l'effrayer, il avait toujours ce sourire de désir sur les lèvres. il n'arrivait à l'enlever, l'extirper. en sa présence, il n'arrivait qu'à sourire. son sourire, son faux air vexé, tout cela était parfait, dans ce cadre parfait avec la seule personne qui ait le plus d'emprise sur jasper. « Jasper, ça te dit un petit jeu ? » un jeu, jasper adorait. il était très mauvais joueur, mais il adorait le jeu. qu'importe. enfin, la chasse chat-souris commençait sérieusement. jacobs voulait carlyle, il la désirait. et en même temps il ne voulait pas tomber dans ses pièges. la soirée était bien prometteuse. un de ces soirées fantastiques dont on se souvient éternellement. « Alors, on va jouer à … tiens, tu n’as qu’à choisir. » doucement, jasper s'approcha de georgie. il posa délicatement sa mains la hanche de la jeune femme. « Mmmm... Une bouteille de vin rouge et une fille sublime ? Je propose de jouer à 'je n'ai jamais'. Qu'en penses-tu ? » il rapprocha son corps de celui de de carlyle. puis, doucement, délicatement, il approcha ses lèvres de son cou, remonta jusqu'à son oreille et murmura, susurra quelques mots pour qu'elle seule puisse les entendre, pour ne pas les partager avec le monde entier. juste entre elle et lui. « Pour répondre à ta question, tu as toujours été parfaite. même avec tes lunettes. » Que la fête commence.

Il s'était rapproché . Le corps contre le sien, Georgie le voulait, le désirait . Elle avait un besoin irrépressible de le toucher, de le serrer contre elle . Pourquoi ne voulait-elle pas faire le premier pas ? De quoi avait-elle si peur ? De perdre le contrôle lorsqu'elle était lui ? Ou encore, avait-elle peur qu'il lu ibrise le coeur ? Tellement de question sans réponse qu'elle réprimait dans un coin de sa tête « Mmmm... Une bouteille de vin rouge et une fille sublime ? Je propose de jouer à 'je n'ai jamais'. Qu'en penses-tu ? » « Oui, c’est une bonne idée . Ce jeu va devenir très intéressant, je le sens » Elle se perdait dans ses yeux bleus lorsqu'elle sentit ses lèvres contre son cou, un frisson de plaisir parcourut tout son être . Elle n'avait jamais ressenti cela pour personne, pour aucun humain . Il était tellement unique, puis tellement fragile . Il était un être humain, elle, un monstre . Elle espérait que la soif n'allait pas gâcher ce doux moment . Pour l'instant, elle pouvait se contrôler . Qu'adviendra-t-il lorsque ses lèvres vont toucher les siennes ? Elle ne préférait pas y penser . Vivre l'instant présent était la seule chose qu'il lui importait . Du bout des lèvres, il lui murmura : « Pour répondre à ta question, tu as toujours été parfaite. même avec tes lunettes. »

Sa réponse la troubla pronfondement . Parfaite, elle ne l'était pas . Elle était née ainsi pour but d'anéantir, d'exterminer la race humaine . La chasse devait normalement être sa seule partie de plaisir . Son visage, sa voix, son physique, tout en elle devait irrémédiablement attirer le sexe opposé . C'était inscrit dans son ADN, elle ne pouvait lutter contre . Malgré tous les efforts qu'elle déployait pour se conduire normalement, elle ne sera jamais une personne normale . On aura beau lui dire le contraire, elle était ainsi faite . Personne ne pouvait changer cela, même le tout puissant là-haut . Elle baissa les yeux, puis se détacha lentement du kneazle . Finalement, cette soirée allait tourner au cauchemar . Elle le sentait . Lui révéler son secret était trop dur . Elle appréhendait sa réaction . D'une certaine façon, il avait tout le droit de partir en courant et ne hurlant . Son coeur se déchira . La gorge nouée, elle n'osait plus regarder Jasper dans les yeux . « Parfaite, hein ? Tu te trompe sur moi, Jasper . Je … je suis différente . Différente des autres filles . Je ne sais pas comment te dire ça, mais … je, je ... » Elle ne trouvait pas les mots pour dire ce qu'elle ressentait . Elle voulait tellement le lui dire, le crier même . Aucun mot ne voulait sortir, même pas un ridicule son . Les larmes se mirent à couler sur son visage de porcelaine . Doucement, elle s'assit sur l'herbe en gardant le vin près d'elle . Les mots qu'elle allait lui dire lui déchirait profondement le coeur, des mots qu'elle refusait de dire, mais elle devait le faire pour le protéger . Le protéger . « Je ne préfère pas qu’on soit amis, toi et moi . Ma présence pourrait t’être dangereuse . Je ne suis pas ce que tu penses . Je … Je préfère que tu ne m’approche plus . Ne me touche plus, s'il te plaît . » Les larmes continuèrent à tomber, elle n'avait pas le force de le regarder . Elle voulait s'enfuir loin, loin d'ici .

Le silence. en réalité, le silence était l'utopie de la race humaine. jamais il n'existait. on interceptait toujours une respiration, un pouls, un battement cardiaque. jamais le parfait silence n'existerait, bien qu'on le cherche sans cesse. et jacobs trouvait cela triste.
or, ici, avec elle, son regard perdu dans le vague, il pouvait rêver au silence. cependant, il ne pouvait enlever la boule qui se formait dans sa gorge. il avait peur de la perdre, peur qu'elle se rende compte du monstre qu'il était, au du moins qu'il avait été à une certaine époque, il n'était pas celui qu'elle croyait. au final, ce qu'il en ressortit, c'est qu'il en avait assez de jouer. il entrouvrit les lèvres, mais carlyle le devança. il respirait toujours son odeur délicate, la sentant trop proche de lui, bien trop.
«Parfaite, hein ? Tu te trompe sur moi, Jasper . Je … je suis différente . Différente des autres filles . Je ne sais pas comment te dire ça, mais … je, je ... »
japser se figea, se forcant à respirer. pitié, pitié, pitié... la jeune femme s'assit au sol, bouteille de vin dans la main. jj ne fit même pas un geste. ses doigts se serrèrent autour de sa baguette, dans sa poche, très doucement. il regarda droit devant lui. il tachait de se préparer psychologiquement à la suite. ne pas craquer. inspiration. expiration. inspire. expire. profondément. il aurait voulu se boucher les oreilles et se jeter à terre comme un gosse. mais il n'eut pas la force de bouger les bras.et georgie renchérit.
« Je ne préfère pas qu’on soit amis, toi et moi . Ma présence pourrait t’être dangereuse . Je ne suis pas ce que tu penses . Je … Je préfère que tu ne m’approche plus . Ne me touche plus, s'il te plaît . »
jasper sortit brutalement de sa torpeur. il avait pensé à beaucoup de choses en l'espace de quelques secondes, comme manger une bonne glace aux pépites de chocolat, ou bien d'autre chose. mais la, il devait réagir. ne pas le perdre. ne plus rien perdre. la vie était une vraie sadique, elle adorait son petite théâtre où elle faisait souffrir ses personnages adroitement. mais cette fois, elle ne gagnerait pas. jasper le refusait. pas cette fois, pas encore. elle ne pouvait lui mettre ses désirs sur un plateau et tout récupérer sans laisser une miette. doucement, délicatement, jasper s'agenouilla face à carlyle, pour ne pas que l'oiseau s'enfuit dans la nuit sans lui donner une chance, rien qu'une chance.
ses larmes lui sautèrent à la gorge et martelèrent son cœur, le poignardèrent, le piétinèrent sans pitié. elle ne le regardait pas, elle ne le voulait peut être pas. cela n'arrêta pas jj. il posa sa main sur l'herbe fraiche de la nuit. la vie ne gagnerait pas. il se le promit.
" Tu ne préfères pas ? J'en ai assez carlyle. marre de jouer. tu crois que je vais te laisser faire? rester loin de moi? tout ce que je désire est ici ce soir. je ne m'avouerais pas vaincu, et peu importe les risques pris. la vie n'est que risques, georgie, et toute la subtilité est de bien les choisir. mais si c'est ce que tu veux vraiment, regarde moi dans les yeux et dis moi que tu me rejettes à jamais. que nous ne serons rien l'un pour l'autre, que nous ne nous connaissons pas. dis moi que cette soirée dans ce parc n'était rien, que tu ne fais que t'amuser de moi. et même si tu le dis, et je suis risible en ce moment, je ne pourrais me résoudre à le croire. tu peux bien me rejeter, moi je prends le risque carlyle. je prendrais n'importe quel risque s'il s'agit de toi. alors dis le moi. regarde moi, et dis le. je ne peux aller contre ta volonté. peut être que mon discours n'a ni que ni tête, mais je t'en supplie. dis le si c'est ce que tu désires "
délicatement, il caressa la joue de georgie. sa peau blanchâtre restait parfaite, et son contact ne fit que sourire jacobs. un sourire triste cependant. il était blessé, mais il ne pouvait se permettre de la perdre. pas après ca. il souleva doucement son visage, l'obligeant à le regarder. et si la réponse était négative? il ne pouvait y penser, il ne le permettrait pas. sa respiration se calma un peu. mais il ne cessait de la fixer, elle, celle qui l'avait fait faillir. la nuit dans ce parc avait été une des plus belles nuits de sa vie, si simple, si belle, si facile et naturelle. les qualificatifs ne manquaient pas.
" je t'en prie" , susurra-t-il. " je suis tien, fais de moi ce que tu veux je n'en ai que faire, tant que je suis avec toi. donne mon corps à la science, mange moi, mais ne me dis pas que tout cela n'est qu'une mascarade.
ses paroles étaient prononcées faiblement dans cette nuit, celle qui allait décider de beaucoup de choses. le jeu était terminé. il fallait jouer carte sur table, et arrêter de bluffer.

Leurs coeurs battre, elle pouvait les entendre clairement . Chaque pulsion la faisait trésaillir, chaque battement la faisait souffrir, chaque martèlement la rapprochait de lui : les deux coeurs ne faisaient plus qu'un désormais . Le jeu était bel et bien terminé . Cartes sur table, il était temps de montrer leur jeu . Elle sentait son souffle sucré sur son visage diaphane, gardant jalousement ce parfum exquis dans ses narines. Le petit oiseau voulait s'enfuir dans la nuit, loin d'ici . Loin de tout, loin de lui. Son coeur se fendit en deux . Immobile, son corps refusait de bouger, refusait d'obéir . Sans ciller, son visage recouvert de larmes, elle fixait l'herbe fraîche, évitant soigneusement le regard immensément bleu du beau kneazle, ses traits figés par une indéfinie tristesse . L'herbe était aussi verte que ce soir-là, dans un parc, près d'un banc . Elle réprima un énorme sanglot qui montait à sa gorge. Enfermée dans un drôle de mutisme, elle ne sentait plus les morsures de froid sur sa peau nue. Elle reserra machinalement son écharpe bleue autour du cou, tout en gardant contre la bouteille de vin non entamée. Il prit soudain la parole " Tu ne préfères pas ? J'en ai assez carlyle. marre de jouer. tu crois que je vais te laisser faire? rester loin de moi? tout ce que je désire est ici ce soir. " L'ancienne Serdaigle voulait se boucher les oreilles, elle se figea en répimant un autre sanglot . Le coeur de la jeune fille s'emballait, les battements s'acéléraient . Sa gorge était sèche, un besoin irrépressible de sang secoua ses entrailles. Elle devait résister, ne serait-ce que quelques heures, pendant les quelques minutes qui lui restaient, elle devait se resaisir en espérant que le vent ne tourne pas . Elle serra les dents . " Je ne m'avouerais pas vaincu, et peu importe les risques pris. la vie n'est que risques, georgie, et toute la subtilité est de bien les choisir. mais si c'est ce que tu veux vraiment, regarde moi dans les yeux et dis moi que tu me rejettes à jamais. que nous ne serons rien l'un pour l'autre, que nous ne nous connaissons pas. " Ses paroles résonnaient dans sa tête comme un écho sourd . Ses mains tremblaient légérement, elle les cacha dans ses poches, son regard perdu dans la profondeur noire du lac " Dis moi que cette soirée dans ce parc n'était rien, que tu ne fais que t'amuser de moi. et même si tu le dis, et je suis risible en ce moment, je ne pourrais me résoudre à le croire." La soirée, elle se souvenant de chaque mot échangé, de chaque sourire aussi, de chaque moment dans les moindres détails . Un souvenir qu'elle chérirait pour l'éternité " Tu peux bien me rejeter, moi je prends le risque carlyle. je prendrais n'importe quel risque s'il s'agit de toi. alors dis le moi. regarde moi, et dis le. je ne peux aller contre ta volonté. peut être que mon discours n'a ni que ni tête, mais je t'en supplie. dis le si c'est ce que tu désires " S'éloigner de lui n'était pas ce qu'elle désirait, bien au contraire tout ce qu'elle souhaitait était ici, avec elle . Elle ne voulait que lui : elle voulait le voir sourire pour toujours, ce doux sourire si humain . Cependant, c'était tout bonnement impossible, le destin en avait décidé autrement . Les sentiments que le jeune homme éprouvait pour la demie-vampire l'émouvaient ; elle ne pouvait les accepter . Soudain, elle sentit sa douce main sur sa joue froide et l'obligea à le regarder, lui . Ses lèvres se mirent à bouger remuer, mais aucun mot ne sortit de sa bouche " Je t'en prie . Je suis tien, fais de moi ce que tu veux je n'en ai que faire, tant que je suis avec toi. donne mon corps à la science, mange moi, mais ne me dis pas que tout cela n'est qu'une mascarade. "

Leurs souffles se mélèrent, le visage rpès du sien . Ses traits angéliques la faisaient chavirer, ses caresses la faisaient frémir de plaisir, un plaisir délicieux, divin . Comment pouvait-elle lui résister autant ? Il s'offrait littéralement à elle . Pourquoi était-elle si obstinée ? Elle était différente et alors ? Pourquoi devrait-elle le lui cacher ? Elle se faisait du mouron pour une ridicule différence, mais cette partie d'elle-même pouvait le tuer . Avec lui, elle ne pouvait être " normale " . Jamais. « T’aurais-je rejeter si j’aurais fais ça ? » Elle approcha son visage du sien, caressant de ses doigts sa joue . Cette proximité était inhabituelle pour Georgina, même nouvelle . Elle était curieuse, elle sentait l’effet qu’elle procurait chez son camarade . Elle posa sa main sur son cœur, il battait à la chamade. Elle sourit doucement « Si cette soirée dans ce parc n’était rien, pourquoi aurais-je fais ça ? » Elle déposa ses lèvres sur son front, puis descendit sur sa joue, elle colla ensuite sa joue contre la sienne. Elle resta ainsi en serrant la main du kneazle . Elle voulait rester ainsi jusqu’à la fin des temps « There is nothing like you and I. »

Blabla