- Ellie Sullivan - take my heart and please don't break it. Tout commence par une remarque. Ellie déteste Tommy. Certes, il est dans son clan, mais elle le méprise : il se pavane, il drague, ne fait aucune attention aux autres. Il y a des rumeurs comme quoi il est infidèle et ment régulièrement à ses petites amies pour mieux les tromper. Elle fonde son jugement sur ça : apparences et ouï-dire. Un jour, ils sont tous les deux dans leur quartier général et, le jour tombant, il y a Tommy qui demande à Ellie si elle peut se lever et allumer la lumière - bon certes, les bougies et le feu, c'est mignon, mais là j'ai besoin de la lumière (xDD). Ellie répond du tac au tac : "Ce n'est pas parce que tu te crois le plus beau de l'académie que tu ne peux pas te lever toi-même pour l'allumer, la lumière." Tommy lève les yeux. Il n'avait jamais vraiment remarqué Ellie, jamais fait attention à elle. Jusqu'à maintenant. Qui était cette fille ? Ce soir-là, il ne put remarquer que sa beauté farouche parce qu'après avoir dit ça, elle s'en alla. Le reste de la semaine, il l'observe, cherchant à voir ce qu'elle aime, ce qu'elle fait, ses habitudes. Dois-je le rappeler ? Tommy est un attrape-coeur, un chasseur, et le défi que lui a proposé Ellie lui plaît. Il apprend donc de mieux en mieux à connaître Ellie, à son insu, pour mieux l'apprivoiser. C'est du moins ce qu'il croit, car en réalité, c'est lui qui est de plus en plus dominé par l'intérêt qui vire à l'obsession envers l'adolescente. Il n'en sait rien. Croyant dominer la situation, il va la voir, un après-midi, avec un air affolé : "Il faut que tu viennes, fais-moi confiance, vite !". Il lui prend la main pour courir, elle retire la sienne mais court aussi vite que lui. Jusqu'en dehors de l'enceinte. Et là, il la reprend vivement pour transplaner. Jusque dans une cabine vide de la grande roue parisienne. "Ecoute-moi avant de transplaner. Donne-moi vingt secondes. Juste vingt." Elle est impassible. "Je sais que tu me méprises mais je te demande de me donner une chance, seulement une, pour te prouver que je ne suis pas tout ce que tu crois, pas seulement une poupée de chez Abercrombie qu'on aurait placé dans Hogwarts pour attraper les coeurs et les tordre en deux. Donne-moi juste une chance de te prouver ça. Une soirée. Tu n'as rien à perdre." Et - l'incroyable de l'incroyable - elle accepte. Et il le lui prouvant. Ne réalisant que trop tard qu'il s'est lui-même englué dans le pire des pièges : l'amour.

- Sonny Hanson - étoile, n'arrête pas de briller, et je ferai mon possible pour grimper aussi haut que toi dans le ciel. C'est un vendredi soir comme les autres : Tommy traverse le parc pour sortir de Hogwarts et transplaner dans une des boîtes de Londres qu'il a l'habitude de fréquenter. Il jette un court regard à ce bel homme de 26 ans qui fume à sur le seuil de l'enceinte, seuil qu'il passe sans réfléchir. Cinq hommes sortent de buissons et haies, devant lui, ils l'ignorent et avancent vers Sonny. Tommy s'apprête à transplaner mais quelque chose le retient ; peut-être sont-ils destinés à êtres proches. Toujours est-il qu'il n'arrive pas à transplaner et à se rendre à sa fête. Il s'approche et Sonny lui ordonne de ne pas se mêler à ça, de partir. Tommy refuse. Par esprit de contradiction ou peut-être parce qu'il y a un étrange noeud dans son ventre, une voix qui lui dit que s'il part maintenant il le regrettera à jamais. Alors il reste et il se bat. Au départ, Tommy et Sonny se battent séparément - et ils perdent. Mais quand, apprenant de leurs erreurs, ils décident de s'allier, ils réussissent à faire battre leurs adversaires en retraire. Suit une discussion plutôt désagréable. "Alors, c'est quoi l'histoire ? - Il n'y a pas d'histoire. - Bien sûr. Et moi, je suis Merlin l'Enchanteur. - Sois Merlin si tu veux, ça ne change rien au fait qu'il n'y ait pas d'histoires." Un silence. "Tu te bats étrangement bien pour quelqu'un qui n'a pas d'histoire, tu sais ?" Tommy se relève. Veut transplaner, se tirer, déteste déjà l'autre. Se sent trahi par son silence. "Je t'ai aidé. Tu serais mort sans moi. J'demande pas un câlin, pas de l'argent, j'demande juste quelques mots, putain. J'ai cru que t'étais différent, tout à l'heure, mais en fait t'es comme eux, comme tous les autres, t'es un pouilleux." Il ferme les yeux pour transplaner mais sent, au moment où il va disparaître, un bras qui l'attrape brutalement. Sonny se deshabille devant des yeux effarés. Le silence devient absolu : Tommy devient muet devant les innombrables cicatrices de Sonny. Il se tait. Puis s'excuse. Une fois, deux fois. Lui qui jamais ne prend la peine de s'excuser, de se justifier, se s'affaiblir, le fait. A envie de pleurer, de prendre l'autre dans ses bras. Ne fait rien d'autre que s'excuser. Et après ? Comment ça, après ? On dit que les relations demandent du temps ; la leur n'en a pas demandé. Après ce moment, tout était dit, ils ont passé la nuit ensemble (non, pas à coucher, espèces d'esprits tordus, à parler). Ils n'ont plus grand chose à apprendre sur l'autre sinon les choses du quotidien, les anecdotes. Tommy aimerait tout savoir de Maureen et d'Evan. N'ose pas toujours demander. Sonny est bien la seule personne qui l'intimide - et un des seuls adultes qu'il estime, aussi. Inconsciemment, il va commencer à l'imiter : il va se forcer à encore mieux dissimuler ses émotions, à être fort, à ne pas avouer ses faiblesses et va d'ailleurs tout faire pour ne plus en avoir de ces faiblesses - exemple ? les cours avec ashley, cours qui lui font risquer une des relations auxquelles il tient plus qu'à tout le reste, celle avec sonny.

- Gillian A. Doyle - i knew you could do it and i'm really proud of you, lil' sister. Ils se connaissent depuis la première année, depuis leurs débuts. C'est la première fois que Tommy rencontrait quelqu'un d'aussi attentionné et désintéressé à la fois. Il se méfie d'abord, se confie ensuite, s'attache enfin. Et puis il la pousse, la pousse à révéler le potentiel qu'il y a au fond de son ventre et qu'elle cache derrière une livrée de sourires et de surnoms. Il est fier, maintenant, de la voir là où elle est, comme elle est : elle a réussi. Reste plus qu'à renouer pour la féliciter.

- Gael B. Caulfield - you're more than a friend, you're a brother to me. "Rejoins-moi dans dix minutes, faut que j'te raconte quelque chose." Dix minutes plus tard, Gael arrive. Comme toujours. "Qu'est-ce qu'il y a ?" Le mot de Tommy l'a inquiété, il est un peu affolé. Ils s'adorent, depuis longtemps, toujours presque. "Ils m'ont appelé. - Qui ?" Un silence. "L'orphelinat ?". Tommy acquiesce d'un signe de tête. "Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ? Ils ont trouvé ?" Tommy hoche à nouveau de la tête. Gael plonge dans ses bras, l'étreint avec une soudaineté qui surprend Tommy mais qui le réconforte. Il avait besoin de ça. Il est perdu. "Tu imagines, Gael ? Voir mes parents ? Ils sont à ma portée, maintenant. A ma portée." Gael hoche la tête. Il comprend. Il connait bien Tommy, il comprend tout ce qu'il ressent. L'air grave mais le coeur qui bat. "Je t'accompagnerai si tu veux." Gael pense qu'il va se faire jeter, Tommy n'aime pas ce genre de choses en général. "Oui, je veux bien." Surprise, sourire. Gael est un frère pour Tommy, il peut tout faire avec lui.

- Ashley Shepherd - satan is knocking on my door ; wrong, i'm knocking on satan's door. Tommy voulait des cours de duel, il a été la voir elle plutôt que tout autre. Ils ont décidé de maintenir cela secret. Puis des incidents sont arrivés entre Ashley et Sonny. Tommy a pensé arrêter les cours mais il ne peut pas, il doit s'entraîner pour aider Sonny, pour être à la hauteur. Le secret pèse, le secret l'enchaîne, le secret explosera en temps voulu. D'ici là, profitons de l'enseignement d'une part, de Sonny d'autre part. Avant que tout ne vole en éclats.

- Bunny Adams - run for your life, tommy, the big wolf's here and he's a she and she's fucking beautiful. Tout un numéro, cette personne. Elle change de clan comme de chemise, attire méfiance, attirance, regards, incompréhension. Elle aime la mode, ne le cache pas, elle aime séduire, ne l'cache pas non plus. Quand Tommy l'interroge sur son changement de clan, elle en profite pour embrayer sur la séduction d'un des attrape-coeurs les plus fameux de Hogwarts. Un jeu d'ambiguïté, qui ne durera peut-être pas très longtemps mais qui aura le mérite de rapprocher les deux adolescents. Dans tous les sens du terme, d'ailleurs.

- Leah R. Culligan - let's get retarded. Elle a de la chance d'être jolie, celle-là. Et élégante. Et sympathique. Et déjantée. Grâce à tout cela, elle est devenue la partenaire de choix de Tommy dès qu'il s'agit de se faire la malle pour aller danser à Londres. Elle l'accompagne partout et pour rire ils se surnomment de drôles de façons. C'est sûr, Hadrien n'aimerait pas ça, s'il le savait ; mais c'est bien pour cela qu'aucun des deux ne prend la peine de le lui dire, n'est-ce pas ?

- Suzy Preston - encore un tour de manège ! On n'aime pas les adultes. On veut s'amuser et on ne veut pas que le manège s'arrête de tourner. S'il s'arrête, il faut réfléchir, il faut grandir. On veut pas nous, hein ? Alors, ça donne quoi ? Tommy étant partagé entre l'enfant qu'il y a en lui, l'adolescent qui ne fait que des conneries, et l'adolescent terrifié qui ne comprend rien à la vie, il peut avoir commencé par mépriser Suzy, l'avoir trouvé trop enfantine, bêbête. Mais un jour il est de mauvaise humeur, il est assis dans un couloir avec une face de cadavre. Suzy passe, elle lui demande si ça va ; il lève les yeux et lui demande plus sèchement que jamais si ça a l'air d'aller. Il s'attend à ce qu'elle dise non, choquée par un tel ton. Mais elle le regarde longuement, sans dire un mot, avec une espèce de compréhension dans le regard, tout proche de la compassion mais pas jusque là. Et au moment où elle commence à marcher, dès qu'elle est de dos, il sent que ça ne va plus. Il veut ce regard de nouveau. Alors il l'interpelle, elle se retourne, et ils se sourient. Commence une drôle d'amitié. Ils ne se racontent rien, ne se confient pas, se contentent de passer des moments ensemble, transplanent pour un faire un tour de manège, pour aller dans une foire européenne, un festival sud-américain, ou d'autres folies du style. Tommy n'a jamais essayé de draguer Suzy. Ils sont comme frères et soeurs mais en mieux : ils ne se jugent pas et ne connaissent de l'autre que ce qu'il veut bien montrer.

- Jasper Jacobs - let's drink one more sip, juste one ; to our friendship !. Ils ne veulent pas que ça change. Ils sont un peu cons, un peu insouciants, boivent un peu trop, et fuient les problèmes, mais c'est comme ça et pas autrement. Pour le plus longtemps possible, si Dieu le veut. Pas des compagnons de soirée, plutôt des compagnons de boisson. Heureusement, il y a beaucoup de moments différents. Ils peuvent se retrouver à toute heure de la journée, tant que l'un a une voire deux bouteilles d'alcool, ils se donnent rendez-vous dans leur QG. Leur QG ? Dans la forêt interdite, il y a une cabine pas loin de l'orée du bois, une cabane dans laquelle bizarrement personne ne va jamais. Ils ont commencé à y aller pour boire tranquille et l'aménagent au fur et à mesure. Le prochain RP ? Un petit déjeuner alcoolisé avec cadeaux de Noël. Ca promet.

- Gregory Asselta - why should i trust you ? you're just one of them. Tout les destine à se détester, en premier lieu le fait que Gregory viole l'intimité de Tommy en poussant la porte de la salle de classe vide dans laquelle il s'est réfugié, une fois le couvre feu passé. Tout va se jouer maintenant, dans ce qui va se dire, dans ce qui va se faire. Seront-ils amis, ennemis, se mépriseront-ils, s'estimeront-ils ? Iront-ils jusqu'à s'étrangler ? Espérons que non et prions pour que le meilleur possible advienne.

- Mary Jane Cromwell - ou les conversations clandestines d'un chemin enneigé. "Tu as vraiment l'air d'être tout un personnage, toi". Première phrase que Tommy ait jamais envoyé à Mary Jane. Une relation bizarre, là aussi. Ils s'appellent par leur nom de famille, se font des clins d'oeil quand des choses de la vie quotidienne leur rappelle leurs discussions, et même s'ils ont l'air de ne pas se connaître dans l'enceinte du lycée, dans le réfectoire, dans les soirées, et autres, le fait est qu'ils se baladent souvent ensemble, dans le parc ou à pré-au-lard, ou même très loin de tout ça, et qu'ils parlent, pendant des heures, de la politique, des cours, des sciences, des familles, de psychologie, de choses dont ils ne peuvent parler avec personne d'autre. Ils savent des choses sur l'autre, pas tout, mais des choses ; ils soupçonnent le reste, et préfèrent cependant tenir un voile. Ne pas se dénuder. Une amitié secrète. Pourquoi ? Parce que ça s'est fait comme ça, tout simplement. Ils ne se sont pas posés de question. Mais ça leur plait et ils n'ont pas envie que ça change.

- Ivy James - dad's not here, sweetie, dad's gone, but you're gonna fine, but we're gonna be fine. Avant la mort du père de celle-ci, Ivy et Tommy n'avaient rien en commun. Ils s'appréciaient parce que quelque chose fonctionnait entre eux, c'était simple, il suffisait de se dire bonjour, de se sourire, et d'échanger des mots sur les cours. La mort du père d'Ivy change la donne. Tommy comprend en partie ce qu'elle ressent, il sait qu'il est apte à l'aider, plus que beaucoup d'autres. Alors il fait le premier pas, lui, l'insensible, lui, l'égoïste. De but en blanc, il lui dit qu'il comprend, que lui non plus n'a pas de père, et que si elle veut parler, n'importe quand, n'importe où, elle n'a que le prévenir. Il sera là. Ca fait chevaleresque mais il se sent bien, incroyablement bien tout à coup. Peut-être que lui aussi a besoin d'une présence comme celle d'Ivy finalement. Peut-être que lui aussi a besoin de quelqu'un qui comprenne.